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Tuerie à Charlie Hebdo: condamnation de la Maison Blanche

(Mis à jour avec les réactions de Barack Obama et John Kerry). Barack Obama a “fortement” condamné, mercredi, la tuerie qui s’est produite dans les locaux du journal satirique Charlie Hebdo.
La France est le plus ancien allié des Etats-Unis, et s’est tenue aux côtés des Etats-Unis dans la lutte contre les terroristes qui menacent notre sécurité commune et le monde. Encore et encore, le peuple français a défendu les valeurs universelles que des générations (d’Américains) ont défendues. La France, et la grande ville de Paris où cette attaque scandaleuse a pris place, offrent un exemple qui défiera le temps, et durera bien au-delà de la vision haineuse de ces tueurs” , a-t-il réagi dans un communiqué.
Barack Obama précise que l’administration américaine est “en contact” avec les autorités françaises et qu’il lui a donné l’instruction d’offrir “toute assistance nécessaire pour aider à traduire ces terroristes en justice” .
John Kerry a lui rendu hommage aux victimes dans une intervention en français.
Un peu plus tôt, Josh Earnest, porte-parole du président américain Barack Obama, avait, sur la chaîne MSNBC, condamné la tuerie dans “les termes les plus forts” .
Toute la Maison-Blanche est solidaire des familles de ceux qui ont été tués ou blessés dans cette attaque“, a-t-il déclaré.
La fusillade a fait au moins 12 morts (dont des membres de la rédaction et deux policiers) et 10 blessés. Les dessinateurs Charb (également directeur de la publication), Cabu, Wolinski et Tignous sont morts dans cette attaque, selon plusieurs medias, perpétrée par au moins deux hommes équipés d’une arme automatique. Le président François Hollande a dénoncé sur place “un attentat terroriste“. Cette attaque est l’acte terroriste le plus meurtrier en France depuis l’assassinat de sept personnes par Mohammed Merah dans la banlieue de Toulouse en 2012.

13 adresses pour un bon chocolat chaud à New York

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Alors qu’on se les pèle franchement à New York, l’heure est venue de se servir un bon chocolat chaud. Epicés, alcoolisés ou mentholés, dans un décor de film ou de salon de thé, voici nos adresses pour vous réchauffer.

Ambiance cosy

Passée la boutique de chocolats aux allures de maison de poupée de MarieBelle (484 Broome St), on découvre une charmante pièce qui a tout du salon de thé mais où le chocolat est roi. Le chocolat noir épicé – piment, noix de muscade et cannelle – à la texture de carrés fondus (et pourtant il est en poudre) est inoubliable. Ici, vous choisissez votre chocolat fondu dans de l’eau ou dans du lait. Les adeptes de saveurs originales opteront pour le chocolat au lait avec pulpe de banane ou le chocolat chaud blanc à la vanille de Tahiti. Vous dégusterez votre boisson dans une jolie tasse en admirant lustres, miroirs, photographies et tapisseries. Comptez 5$ la petite tasse.

Décor digne d’un film de Noël, One if by Land, Two if by Sea (17 Barrow Street) est le lieu magique pour déguster un chocolat chaud. Servi dans un grand verre, celui-ci repose sous un lit de marshmallows fondus. Réservez une table pour un brunch dominical ou installez-vous simplement au bar et savourez votre breuvage agrémenté par les notes jazzy des pianiste et trompettiste qui jouent derrière vous, au coin du feu. Comptez 6$.

Autre café, autre décor: le petit Café Keko (121 Madison Avenue) à l’ambiance orientale. Son chocolat chaud est tellement bon qu’il attire les journalistes de la rédaction de French Morning, que vous risquez bien de croiser si vous vous y rendez.

Les détentes

Chez Cocoa Bar (21 Clinton Street), le chocolat chaud se boit tranquillement, au bar en discutant avec le patron, pendu à son livre (le calme du lieu le permet!) ou en pianotant sur son ordinateur (wifi gratuit). Servi avec un marshmallow, le lait très chocolaté est décliné en différents parfums : chocolat blanc, menthe, gingembre, cannelle ou encore épicé (à l’effet wasabi, notre préféré). Comptez 5,44$ la petite tasse.
Pour une détente alcoolisée, choisissez Ayza (1, 7th Avenue South ou 11 West 31st Street). Si ce chocolat-ci est froid, c’est l’alcool qui vous réchauffera : vous y trouverez une gamme de chocolat-martini à la menthe, framboise ou encore amande. Les mordus de cacao miseront sur la fondue au chocolat. Comptez 15$ le chocolat martini.
A Astoria, dans le Queens, on vous recommande Martha’s Country Bakery (36-21 Ditmars). Vous y trouverez un chocolat chaud au “red velvet”, un gateau colore dont les New-Yorkais rafollent. Et si votre organisme redemande du sucre, la patisserie propose un large eventail de gateaux et sucreries.
Tout aussi riche en pâtisseries (surtout en délicieux cheesecakes), le très parisien Café Lalo (201 West 83th St) dans l’Upper West Side. Ce petit café, très chic et soigné, propose un chocolat chaud riche, épais, mais tellement bon. On vous conseille de prendre votre mal en patience. Le lieu est souvent bondé et il n’y a pas beaucoup de place pour circuler entre les tables. Mais il vaut le détour.

A emporter

Pour un chocolat chaud à déguster rapidement, François Payard Bakery (lieux multiples) vous conviendra. De son chocolat noir ajouté à un lait bien riche on obtient une texture épaisse et une boisson très chocolatée. En trois gorgées, vous serez rassasié. Comptez environ 5$ la petite tasse.

Toujours dans la gamme des chocolats plus sympa à emporter, Jacques Torres Chocolate (plusieurs boutiques: Upper East Side, Upper West Side, Soho, Grand Central…) propose une palette de chocolats chauds aux parfums originaux : white chai, orange, beurre de cacahuète, caramel ou encore menthe. Le « wicked », légèrement épicé, à la texture légère est particulièrement délicieux. Le chocolat concassé en dégustation compense l’accueil un peu froid de la boutique de Soho. Comptez 3,25 $ le petit.

On aime aussi les chocolats chauds de Maison Kayser (Bryant Park, Upper East Side, Upper West Side, Gramercy, Columbus Circle). Ils sont coûteux (4,50$) mais onctueux.

Les réputés

Chez Max Brenner (841 Broadway), on ne goûte pas à la tranquillité (salle bondée un après-midi d’hiver), mais bien au délice d’un breuvage bien chocolaté et pourtant très doux, presque léger ! Derrière le comptoir on vous servira un chocolat noir, blanc ou au lait, avec le sourire.

Serendipity 3 (225 East 60th Street) également touristique, est réputé pour son chocolat chaud recouvert de chantilly, mais aussi et surtout pour son chocolat chaud glacé. Pour les plus aventureux, le “frrrozen hot chocolate” existe aussi version beurre de cacahuète. Le restaurant est connu pour avoir servi de décors à plusieurs films et séries. Comptez entre 6 et 9,50$.
Pour ceux qui en redemanderaient, un festival du chocolat chaud aura lieu chaque jour de février à The City Bakery (3 West 18th Street)

6 restaurants pour manger face à l’océan à Miami

Pour profiter de Miami, offrez vous un petit resto avec vue! French Morning vous recommande six restaurants « with a view » pour admirer l’océan.
Rusty Pelican 
Situé à l’entrée de l’île de Key Biscayne, le Rusty Pelican fait face à la baie et offre une vue imprenable sur la skyline de Brickell. On y vient pour le coucher du soleil, d’autant que le happy hour est très intéressant, du lundi au vendredi de 16h à 19h. L’endroit est chic (les prix en conséquence), idéal pour un dîner romantique ou pour impressionner des visiteurs de passage. Rusty Pelican, 3201 Rickenbacker Causeway, Key Biscayne, FL 33149.
Shuckers Waterfront Grill
Dans un tout autre registre, le Shuckers est un sport bar à l’américaine disposant d’une immense terrasse posée sur l’eau, face à la baie de North Miami Beach. En retrait de l’agitation de South Beach mais très connu des locaux, ce restaurant offre sans doute une des plus belles vues de la ville. On peut y déguster tous les plats traditionnels du restaurant américain ainsi que de nombreuses spécialités de poisson. Les prix sont très raisonnables et l’happy hour encore plus, du lundi au vendredi de 17h à 19h. Shuckers Waterfront Grill, 1819 79th street Causeway, Miami Beach FL 33141.
Casablanca on the Bay
Casablanca est la meilleure adresse de Miami pour les fruits de mer et le poisson. Historiquement situé au bord de la Miami River, Casablanca a ouvert un deuxième restaurant à Downtown, face à la baie. On vous recommande la paella et la parillada, sans oublier en saison le crabe et le homard, en provenance directe des Keys. Casablanca on the Bay, 1717 North Bayshore Drive, Miami FL 33132.
Juvia
Soyez prévenus l’endroit est trendy et les prix élevés, mais dispose d’une vue à 360 degrés sur Miami (oui oui). Situé en haut d’un immeuble de Lincoln Road à South Beach, Juvia ne donne pas directement sur l’eau mais offre une vue sur l’Atlantique d’un côté, la baie et la skyline de Miami de l’autre. La cuisine est d’inspiration franco-péruvienne-japonaise, mais on peut aussi y venir pour un simple verre sur la terrasse, en début ou fin de soirée. Idéal pour une « date » très Miami Beach ! Juvia, 1111 Lincoln Road, Miami Beach FL 3139.
 Smith & Wollensky
Situé à South Pointe, au sud de la presqu’île de Miami Beach, Smith & Wollensky a installé son bar et sa terrasse tout au bord de l’eau. On peut y regarder passer les immenses bateaux de croisière qui partent quotidiennement de Miami et y manger d’excellents steaks. Evitez l’intérieur et réservez absolument dehors, une deuxième terrasse à l’étage et à l’écart des passants est par ailleurs disponible. Smith & Wollensky, 1 Washington Avenue, Miami Beach FL 33139.
Le Standard
Comme à New-York, l’hôtel Standard est fréquenté aussi bien par les touristes que les locaux et les stars internationales. Soyons honnêtes, la nourriture est décevante et le service laisse à désirer mais le cadre est exceptionnel. On vous le recommande chaudement pour boire un verre en fin de journée et prendre des photos du coucher de soleil. The Standard, 40 Island Avenue, Miami Beach FL 33139.

Les dessins-performances de Thomas Henriot dans le Lower East Side

On est encore loin de l’été, mais l’exposition de Thomas Henriot qui débarque le 9 janvier à New York s’appelle pourtant “The Color of Summer”… De quoi réchauffer votre âme d’artiste.
Cette exposition itinérante, qui tient son nom d’un roman de Reinaldo Arenas, poète et romancier cubain, restera à l’Abrazo Interno Gallery (Lower East Side) jusqu’au 21 janvier.
Diplômé (et avec les félicitations du jury, s’il-vous-plaît) de l’Ecole des Beaux-Arts de Besançon, Thomas Henriot est ensuite parti avec ses pinceaux aux quatre coins du monde. Maroc, Togo, Argentine, Mali, Mauritanie, Inde, Cuba, Brésil : le Français a posé tous ces beaux voyages sur ses toiles.
Ses paysages, l’artiste les peint à même le sol, faisant de ses oeuvres de véritables “dessins-performances”. Entre le sol et lui, des bandes de papier japon, qui peuvent s’étendre sur près de 25 mètres au gré de son imagination, et surtout, de son degré d’inspiration.
Ce sera la toute première exposition de l’artiste à New York. Un vernissage aura lieu le 8 janvier de 18h à 21h à la galerie.
 

Le groupe jazzy "Ajoyo" lance un appel aux dons

“Ajoyo”, c’est un groupe de musiciens venus du monde entier. Son papa, Yacine Boulares, est un jeune français plein d’ambition. Il voudrait d’ailleurs enregistrer avec sa clique un premier album, à New York. Et a donc lancé une campagne de financement en ligne.
Yacine Boulares a fondé le groupe, savoureux mélange entre jazz et rythmes de l’Afrique de l’ouest et du nord, en août 2012. Ce franco-tunisien jongle entre ses deux casquettes. Tantôt compositeur, tantôt saxophoniste, il a suivi des études au prestigieux Conservatoire National de Paris, à la Nouvelle Ecole du Jazz, et… à la Sorbonne, en philosophie.
Guilhem Flouzat, le percussionniste d’Ajoyo, a d’ailleurs lui aussi fréquenté les bancs du Conservatoire et de la Sorbonne. Les a rejoint Sarah Elizabeth Charles, et sa voix d’or. Linton Smith a ensuite ajouté sa trompette, venue tout droit de La Nouvelle-Orleans. Puis sont venus Alon Albagli, à la guitare, et Can Olgun, au pianiste. Enfin, côté basse, c’est un Camerounais, Fred Doumbe, qui se charge de faire danser le public.
Le groupe tente d’enregistrer son tout premier album en studio, un opus regroupant 8 chansons “célébrant la vie, l’amour et la justice” . Pour mener à bien ce projet à Brooklyn, Yacine Boulares a lancé une campagne de crowdfunding sur le site Indiegogo. Pour l’instant, le groupe tente de rassembler 10.000$, et en a déjà levé un peu moins d’un millier. Si vous voulez vous aussi participer, sachez que vous pouvez donner 1$ comme 5.000$ (vous aurez alors droit à un concert gratuit à domicile).
 

"Macbeth" sur les planches près de Houston

Venue tout droit de Londres, une troupe d’acteurs viendra interpréter le classique Macbeth, tragédie de William Shakespeare, à College Station. La représentation aura lieu au Rudder Theatre dès 19h.

Tout commence par une terrible guerre entre l’Ecosse et la Norvège. Macbeth est le cousin du roi, Duncan. C’est aussi lui qui dirige l’armée. Un jour, des sorcières lui promettent un glorieux avenir : Macbeth serait voué à devenir roi. Lorsque Duncan nomme Macbeth “thane de Cawdor”, un titre prestigieux, pour le récompenser d’une victoire militaire, la femme de ce dernier y voit le début du succès annoncé.

Lady Macbeth encourage alors son mari à assassiner le roi, pour presser un peu le destin. Ce qui aurait du être bénéfique aux deux amants va s’avérer être une porte d’entrée vers la folie et les remords…

Macbeth oscille ainsi entre reconstitution réaliste et pièce surnaturelle. Si elle s’inspire bel et bien d’un personnage historique, roi d’Ecosse en son époque, la pièce bascule ensuite dans le fantastique.

Le mariage gay autorisé en Floride, un Français se réjouit

L’année 2015 commence bien pour Gildas Dousset. L’annonce lundi 5 janvier de la légalisation du mariage entre personnes du même sexe dans l’Etat de Floride, signe la fin du combat de ce Français de 31 ans.
Il tentait depuis plusieurs mois d’infléchir la position de la Florida Atlantic University (FAU), laquelle lui refuse la reconnaissance de son union (célébrée le 25 juillet 2013 dans le Massachusetts) avec son compagnon, Paul Rubio.
Lié aux lois de l’Etat, l’établissement universitaire dans lequel il est inscrit en tant qu’étudiant en journalisme, ne souhaitait pas, jusqu’à présent, lui accorder le droit de payer des frais de scolarité réduits. “Pourtant, en tant qu’époux d’un habitant de Floride, je ne devrais payer, en théorie, que 199,54 dollars par crédit. Or l’université me considèrait comme non-résident et m’obligeait à régler 718,09 dollars par crédit”, explique l’intéressé.
Choqué par l’attitude de FAU, Gildas Dousset avait alors fait appel à un avocat spécialiste des droits gays et lesbiens, George Castrataro, et entamé une procédure en justice devant la Cour d’Appel de West Palm Beach à l’automne dernier. Laquelle n’a pour l’instant rien donné.
La fin de l’interdiction du mariage entre personnes de même sexe règle toutefois le problème, puisque l’université n’a désormais plus aucune raison légale de contraindre le jeune homme à débourser plus d’argent qu’il ne le doit.
Pour Gildas Dousset, il s’agit évidemment d’un soulagement, mais le Français s’attache surtout au symbole de sa lutte. “Les dernières nouvelles mettent enfin un terme aux absurdités d’un autre âge. Il est maintenant possible pour tout citoyen de Floride de marier l’être désiré, quelque soit son sexe. Je suis heureux d’avoir fait parti de ce combat pour l’égalité et la reconnaissance des droits des couples de même sexe.”
Le jeune homme peut désormais reprendre ses études sans mettre en péril ses finances, et ainsi envisager de travailler avec Paul Rubio, un journaliste de voyages renommé.
Auparavant, avec seulement 12 crédits obtenus dans le cadre de ses études et encore 48 à décrocher pour recevoir son « Bachelor’s degree », Gildas Dousset estimait que les dépenses universitaires que FAU voulait lui imposer étaient nettement au-dessus de ses moyens. “Aujourd’hui, d’un point de vue purement scolaire, mes droits d’inscription en tant que mari d’un résident de Floride ne sont plus contestables. Je peux maintenant me focaliser sur l’avenir et c’est une grande satisfaction que cette procédure, qui fut mentalement éprouvante et frustrante, soit officiellement classée. Mais bien sûr, ma satisfaction va au-delà de mon propre cas. il s’agit d’un soulagement pour toute une communauté.”

Botan, la boisson qui prend du pois

En neuf mois, Botan est devenu la nouvelle coqueluche des sportifs, des végétariens et des femmes obsédées par leur tour de taille aux Etats-Unis. Derrière cette boisson protéinée 100% végétale, une entreprise française, basée à Santa Monica.
« Nous comptons déjà plus de 2.500 points de vente, dont un partenariat avec la chaîne de supermarchés Whole Foods », géant américain de l’alimentation haut-de-gamme, explique, ravi, le fondateur franco-britannique de Botan, Edward Cannan, 32 ans, qui multiplie les apparitions sur les plateaux télé, de Bloomberg TV à Fox News.
Contactés par Coca-Cola et Pepsi
Sans gluten et sans OGM, la boisson Botan est fabriquée à base de protéines de pois, de jus de pomme bio, d’un fruit chinois appelé monk fruit et de stevia, une plante sucrée d’Amérique du Sud. Elle se décline pour le moment en trois parfums : ananas-noix de coco, tomate cerise et fraise-concombre.
La recette de cette boisson énergétique miracle, qui contient 110 calories par bouteille, est un secret bien gardé, un peu comme la formule du Coca-Cola. « Justement, nous avons récemment été contactés par Coca et Pepsi: ils voulaient essayer d’obtenir des informations sur notre méthode de fabrication » raconte Edward Cannan, ancien de Sup de Co Grenoble, qui, une fois diplômé, est directement parti s’expatrier au Canada. Il y a passé cinq ans, chez LVMH, avant de créer Botan en Californie.
La conception de cette boisson est étroitement liée à l’histoire personnelle de son fondateur. « Je suis quelqu’un de très sportif. Pour remonter la pente après une grave blessure, j’ai ingurgité énormément de protéines animales qui ont fait grimper mon taux d’acide urique. J’ai alors été forcé de me tourner vers les plantes et c’est comme cela que j’ai découvert leur incroyable potentiel. »
A l’époque, les produits protéinés végétaux sur le marché ne parvenaient pas à le convaincre complètement. « J’ai eu l’idée de demander à un laboratoire de créer un produit végétal ultra-protéiné, mais sans sédiments, facile à digérer, explique-t-il. Ils ont d’abord pensé que j’étais fou. Puis ils ont relevé le défi !  Botan est aujourd’hui le seul produit de ce type sur le marché. » 
Entrepreneur-surfeur
« Botan incarne un état d’esprit : celui de vouloir rester en bonne santé le plus longtemps possible. Ma blessure m’a fait prendre conscience des limites de mon propre corps, poursuit Edward Cannan. Dans 10 ans, je veux pouvoir continuer à battre mes neveux au tennis ! »
Avec ses deux autres partenaires français, le PDG de Botan a installé son entreprise chez lui, à Santa Monica, à cinq minutes en voiture de la plage. « Je me lève très tôt pour aller surfer. Puis, je reviens en pleine forme pour commencer ma journée de travail. Un vrai bonheur. Je ne me vois pas retourner en France ! »
Outre le marché américain, Edward Cannan n’exclut pas de s’intéresser à l’Europe. « Des pays comme la Grande-Bretagne ou l’Allemagne ont un potentiel certain, car la santé et le corps occupent une place importante. En France, en revanche, je suis moins convaincu. Les gens aiment trop profiter de la bonne chère ! »

Le credit score pour les nuls

Vous entendez toujours parler du “credit score” sans vraiment savoir ce que c’est. French Morning vous explique tout sur le “credit score” et le “credit history” aux USA.
1. C’est quoi ?
Aux Etats-Unis, le credit score est une note qui est censée refléter la fiabilité financière d’une personne. Ce score est calculé pour toutes les personnes qui ont un numéro de Sécurité Sociale. Il est établi par trois agences de notation privées (Equifax, Transunion, Experian), qui utilisent le système de notation d’une société californienne, Fico.
Le score, compris entre 300 et 850, intègre différentes informations : la capacité de la personne à rembourser à temps ses dettes et à payer ses factures, la part de crédit utilisée par rapport au crédit disponible, la longueur de son credit history, le type de crédits possédés, et le nombre de recherches effectuées pour obtenir un prêt. 
Au delà de 750, c’est un très bon score. En dessous de 650, c’est un mauvais score.
Le credit score ne doit pas être confondu avec le credit report, qui est l’historique de tout ses crédits (que l’on peut demander une fois par an sur un site officiel). Quant au credit score, différents sites ou applications, comme Mint et CreditKarma, permettent d’en donner une estimation.
2. C’est important ?
Oui. Le credit score est utilisé par les banques pour prêter de l’argent ou accorder une carte de crédit. Plus la note est haute, plus celles-ci vous offriront des conditions favorables (prêts accordés plus facilement, plus vite, à de meilleurs taux).
Le credit score est aussi utilisé par les propriétaires pour vérifier la fiabilité financière de leurs locataires. Idem pour les compagnies d’assurance. Et même les compagnies téléphoniques ou fournisseurs d’accès internet (cela peut vous éviter de laisser une caution, ou vous faire accéder à de meilleurs tarifs).
Par ailleurs, de nombreux employeurs (notamment les banques, les agences d’emplois temporaires, les grosses entreprises de commerce de détail) vérifient le credit score des postulants avant de les embaucher.
3. Comment entrer dans le système ? 
En demandant une ou plusieurs cartes de crédit. Problème : les banques n’accordent pas facilement de cartes de crédit lorsqu’on est étranger sans aucun historique de crédit aux Etats-Unis. “Ce que je conseille, au début, c’est de prendre une carte de crédit garantie (secure credit card), avec une ligne de crédit d’un montant similaire à une somme que vous bloquez à la banque. Vous dépensez votre crédit, vous le remboursez à la fin du mois. Assez vite, la banque vous augmentera le plafond”, conseille Emmanuel Jaegle, du cabinet d’expertise comptable Jade Associates, à New York.
Il est également conseillé de prendre une ou deux cartes de crédit ailleurs qu’à la banque (par exemple dans des boutiques), afin de montrer que vous êtes un bon élève sur tous les tableaux.
“Mais ce qui booste vraiment son credit score, c’est de réaliser un emprunt pour une voiture ou un appartement, et de bien le rembourser tous les mois”, explique Emmanuel Jaegle.
4. Comment augmenter son score ? 
Les points se perdent facilement et se gagnent difficilement. Si vous remboursez bien vos dettes et payez vos diverses factures chaque mois, sans oublier une échéance, votre credit score augmente. Si vous oubliez de payer vos factures, ou que vous vous retrouvez en défaut de paiement, cela vous fait chuter.
Par ailleurs, mieux vaut ne pas utiliser tout le crédit à votre disposition. “Idéalement, pour maximiser sa note, il faut se limiter à environ un tiers du crédit disponible. Les banques considèrent que cela minimise le risque, explique Emmanuel Jaegle.
Autre élément à savoir : si vous faites la tournée des banques pour demander un prêt ou une carte de crédit, toutes les banques vont réaliser des credit inquiry sur votre personne. Ce comportement est assimilé à un risque, qui vous fera perdre des points.

Dans le Westchester, l'Alliance française victime de son succès

“Vous ne connaitriez pas des professeurs de français ?” Christine Mason, la directrice de l’Alliance Française du Westchester, est bien embêtée. Au vu de la demande, elle aimerait bien ouvrir davantage de cours de français pour enfants, mais les enseignants qualifiés sont difficiles à trouver, en particulier lorsqu’il s’agit d’enseigner à White Plains, au nord de New York.
“Depuis qu’on a lancé les cours pour enfants en avril, le bouche à oreille a très vite fonctionné, et j’ai tous les jours des coups de fil”, raconte cette Française, installée aux Etats-Unis depuis 2006, qui a pris la tête de cette petite institution il y a un peu plus d’un an. “J’ai l’impression que les parents, ici, croient de plus en plus à l’apprentissage des langues étrangères, et ne pensent plus que ce doit systématiquement être l’espagnol. Les familles viennent de tous le comté pour amener leurs enfants”, constate-t-elle.
L’Alliance Française, qui ne proposait, jusqu’à l’année dernière, que des cours pour adultes, voit donc désormais défiler des enfants et adolescents tous les jours de la semaine. Certains ne sont pas bien grands : des cours pour les tout-petits sont organisés le samedi, en deux groupes (2-3 ans et 3-5 ans), avec une méthode qui utilise la musique et les comptines. “Pour chaque séance, nous avons un thème, cela peut être une couleur, un animal, une fête”, explique Christine Mason.
Pour les enfants à partir de 6 ans, l’Alliance a monté des cours par âge et niveau, sur la base de séances hebdomadaires d’une heure et demie, en petits groupes (moins de dix personnes). Marnie, une mère de famille canadienne qui vit à Chappaqua, a inscrit ses enfants de 8, 10 et 12 ans aux cours pour débutants. “Je pense qu’apprendre le français pourra leur ouvrir des portes. Et ces cours sont très bien. Avant, ils prenaient des cours particuliers, mais ils n’avaient pas autant progressé. C’est stimulant pour eux d’être avec d’autres enfants, tout en étant dans de petits groupes”, remarque-t-elle.
L’Alliance propose aussi deux classes pour des élèves bilingues en français qui veulent renforcer leur pratique. “Avec ceux-là, on va faire de la grammaire, de la lecture, et parler de l’actualité, la musique, la littérature”, explique la directrice, qui monte aussi sur demande des cours particuliers. “Pour des enfants bilingues qui sont à l’école américaine, le français peut partir très vite, et a besoin d’être soutenu par ce type de cours, axés sur la connaissance de la culture française”, observe la directrice.
Ces cours ont lieu dans les locaux vieillots mais chaleureux de l’Alliance, installée dans un bâtiment classé – une ancienne banque de style art-déco – qui rassemble divers organismes culturels. Outre des salles de classe, l’Alliance a une petite bibliothèque avec des romans, magazines pour enfants et adultes, où l’on peut lire tranquillement dans des fauteuils. “Les parents peuvent y attendre leurs enfants pendant le cours, ou sinon, ils vont au centre commercial à côté”, commente Christine Mason. Qui a d’autres projets pour son institution : organiser des concerts, des expositions, des spectacles pour les enfants. Toujours avec les moyens du bord.

Alex Gherab, le bâtisseur de bistrots

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L’aménagement et la décoration du café Juliette (Williamsburg) ? Prune (East Village) ? Felix (Soho) ? C’est lui. Les cafés Léon, Belcourt, Calliope, Belleville ou La Jumelle (certains ont fermé depuis) ? Lui encore. D’autres s’ajouteront sur la liste. A 61 ans, Alex Gherab, n’a pas l’intention de s’arrêter, surfant sur la constante popularité du bistrot à la française à New York.
« Les Américains, ils adorent. Pour eux, le bistrot, c’est Paris. Et c’est vrai que c’est magnifique. Dans un café, quand tu as une belle table, une belle chaise, et dessus, une belle femme qui croise ses jambes, ça fait super bien », dit cet aimable barbu, petit mais costaud, que l’on peut croiser en ce moment sur le chantier du bistrot La Gamelle, sur Bowery.
A Roubaix et à Tourcoing, on l’appelle « l’Américain ». Car même s’il a gardé son béret, cela fait plus de 40 ans qu’Alex Gherab a quitté le Nord de la France pour s’installer à New York.
Depuis 1975, ce Français écume les brocantes et vide-greniers de France et de Belgique à la recherche de tabourets de bar, de tables en émail, d’enseignes publicitaires rétro, de comptoirs en zinc ou en étain, de banquettes en cuir patiné ou de chaises art déco. Il les revend aux Etats-Unis via sa société, Belleville Antique. « J’ai un entrepôt de 2.000 pieds-carrés à trois heures de New York, où je stocke tout », raconte-t-il.
Son business est bien organisé. « Je ne travaille qu’avec de l’ancien original. J’ai un frère qui gère une société de démolition à Lille, il me tient au courant quand il y a des meubles à récupérer. Tous les ans, je vais faire la grande braderie de Lille, et aussi celle d’Amiens. A chaque fois, je reviens avec des containers. J’ai aussi des pickers qui travaillent pour moi, ils récupèrent des meubles un peu partout et me les revendent. C’est triste, mais en France, les beaux bistrots ferment, ou sont réaménagés avec  du neuf. » Il vend aussi de vieux meubles industriels américains à des clients français.
L’import-export, Alex Gherab est tombé dedans lorsqu’il est arrivé à New York, à 19 ans. Il dénichait des 45 tours aux Etats-Unis – « des disques obscurs » – pour les revendre en France et en Belgique. « Ca marchait bien », se souvient-il. En même temps, il découvre le monde de la restauration. « J’ai commencé en faisant la vaisselle dans un restaurant français, La Chaumière. A l’époque, il n’y en avait que deux ou trois à New York. »
Il apprend la cuisine « sur le tas » puis ouvre son propre restaurant, le Petit-Près, dans le West Village. « Ouvrir un resto, cela coutait rien à l’époque. Il n’y avait même pas de permis de construire ! Ca marchait bien, les gens faisaient la queue. » En 1978, il en ouvre un autre, la Gamelle, à SoHo, qui « a tourné pendant dix ans », puis L’Express, sur la 8e avenue. « Ensuite, j’ai vendu, je suis parti voyager, et quand je suis revenu, j’ai ouvert La Jumelle et Felix. Mais au bout d’un moment, j’en ai eu marre de gérer des restaurants. Maintenant, je me contente de les dessiner et les meubler. »
En ce moment, il travaille sur le chantier de La Gamelle, un bistrot français monté par Mathieu Palombino, originaire, comme lui, du Nord. Il est particulièrement fier d’un grand comptoir de bar en acier, récupéré en Belgique, ou encore du carrelage retro beige, type mosaïque. « J’adore ce chantier, et c’est une belle adresse. Mon but c’est que les gens, quand ils arriveront, disent waouh. Je crois que cela va être mon plus beau restaurant. »

Un programme bilingue franco-anglais voit le jour à Las Vegas

Créée à l’automne 2013, la toute nouvelle Académie Francophone de Las Vegas (AFLV) ajoute une nouvelle corde à son arc en 2015: à partir du 5 janvier prochain, elle lance, en partenariat avec l’Ecole Montessori Visions Academy,  le premier programme d’immersion franco-anglais de Vegas pour les moins de 6 ans.

«Nous avions une grosse demande de la part de parents francophiles et francophones, mais il est très difficile de créer une école française à Las Vegas en raison des lois très strictes qui régissent le système éducatif du Nevada » explique Christelle Chamblas, fondatrice et directrice de l’Académie.

«La personne à la tête de l’établissement doit obligatoirement posséder un Master en Education Infantile. Or, ce n’est pas évident de trouver un francophone avec ce profil dans la région».  Pour contourner cette difficulté, Christelle Chamblas a donc décidé de s’associer avec une école déjà implantée et possédant toutes les certifications nécessaires. La Montessori Visions Academy, ravie d’intégrer un nouveau programme bilingue franco-anglais à son cursus, a répondu positivement.

« Avec l’autre professeur qui participe au projet, nous suivons depuis plusieurs semaines une formation Montessori spéciale pour nous familiariser avec cette méthode. En observant les enfants dans la classe, j’ai été vraiment très agréablement surprise de l’impact positif qu’elle a sur eux, notamment en terme d’autonomie ». 

La pédagogie Montessori met, entre autres, l’accent sur l’idée que l’enfant apprend en faisant par lui-même, l’enseignant étant principalement là pour le guider. Il est également toujours en mouvement dans la salle de classe, choisissant lui-même ses activités, dont les outils ont été préparés à l’avance par l’instituteur.

Un programme niveau primaire en septembre

Le programme s’adresse aux enfants âgés de 2 ans et demi à 6 ans (ou propres). Ils peuvent être scolarisés le matin uniquement (de 8h30 à 12h30) ou toute la journée (jusqu’à 15h30). L’enseignement est totalement bilingue : les matinées se déroulent intégralement dans un cadre francophone avec un professeur certifié dont le français est la langue maternelle, tandis que les après-midis sont enseignées en anglais.

“Le coût de la scolarité s’élève à 900 dollars par mois en journée complète et 630 dollars en demi-journée” précise Christelle Chamblas. Un camp d’été en immersion française est également prévu après la fin des cours, en juin. En septembre, l’Académie Francophone de Las Vegas souhaite par ailleurs poursuivre son partenariat en élargissant le programme aux enfants de primaire, âgés de 6 à 9 ans.

Association à but non lucratif, l’AFLV joue en quelque sorte le rôle d’une Alliance française à Sin City, en proposant des cours de français pour adultes et des activités culturelles. Une aubaine pour la communauté française de Las Vegas, composée d’environ 2.500 personnes, et qui continue de croître, grâce à l’arrivée de nouveaux investisseurs hexagonaux séduits, entre autre, par le faible coût de l’immobilier.