A French Morning, la bûche, c’est une grande passion. La rédac’ s’est creusée la tête pour établir cette liste non-exhaustive des pâtisseries new-yorkaises qui vendent ce dessert national. On attend, comme toujours, vos plans en commentaire!
Manhattan
La maison Kayser gâte les New-Yorkais avec, chaque Noël, des nouvelles recettes de bûches. Cette année, vous aurez le choix entre la bûche Kayser (chocolat, macarons aux amandes, crème brûlée et mousse au chocolat), la bûche aux fruits rouges (biscuit à la cuillère à la pistache, mousse de framboise et mûre, ganache à la framboise et chocolat blanc) et la bûche aux marrons (biscuit à la cuillère aux marrons, crème et ganache au cognac et chocolat noir, avec glaçage au chocolat et morceaux de marrons). La bûche individuelle coûte 6,50$ et, pour six personnes, 39$. Trois pâtisseries à Manhattan : 1294 3rd Avenue (Upper East Side), 1800 Broadway, 8 West 40th Street et 921 Broadway.
A Payard, on ne change pas une équipe de bûches qui gagne. Outre les indétrônables Louvre (chocolat, noisette) et bûche au chocolat et caramel, la pâtisserie propose deux nouvelles recettes : bûche aux marrons et au cassis, et bûche au chocolat et fruits rouges. Trois tailles sont disponibles : pour quatre (28$), six (42$) et huit personnes (56$). 1293 3rd Ave (Upper East Side); FP Patisserie at The Plaza Hotel, 1 West 58th Street. (Midtown); 3 Columbus Circle, 58th and Broadway (Midtown), 116 West Houston Street entre Thompson St. & Sullivan St. (Greenwich Village) ou 210 Murray Street (Battery Park)
Cette année, Financier renouvelle ses classiques avec trois recettes : la bûche au chocolat, la bûche Grand Marnier, et la bûche à la noisette. Deux tailles sont disponibles : la bûche de 22 centimètres (28$) et celle de 30 centimètres (35$). Vous pouvez vous les procurer dans dix boutiques à Manhattan, par téléphone au 718-290-1011, par e-mail à [email protected] ou en ligne ici.
Sobriété et chic sont les maîtres mot à Balthazar Bakery, qui met en vente sa traditionnelle bûche de Noël à 65$ au moka, mousse au chocolat, enrobée au chocolat noir. Que demander de plus? 80 Spring Street. 212-965-1785.
A Silvermoon Bakery, les bûches de Noël sont plutôt accessibles, même si les prix ont augmenté depuis l’année dernière. Comptez pour la bûche au chocolat et aux marrons 32$ de 4 à 6 personnes, et 38$ de 6 à 9 personnes. Pour la bûche à la vanille (et sans gluten), c’est 36$ de quatre à six personnes et 42$ de six à neuf personnes. 2740 Broadway. 212-866-4717.
Le chef Olivier Dessyn de la pâtisserie Mille-Feuille propose cette année trois recettes de bûches sans gluten : la bûche chocolat noir Valrhona (mousse au chocolat craquante, ganache au chocolat et caramel au beurre salé, avec biscuits-macarons au chocolat), la bûche caramel et pommes (croustillant caramel, mousse au caramel et compote de pommes) et la bûche Ispahan (mousse à la rose, framboises et litchis frais, avec biscuits macarons). Deux tailles sont disponibles sur commande : quatre personnes (25,50$) et six personnes (37,90$). 552 Laguardia Pl (Greenwich Village). 212-533-4698. Et 2175 Broadway -au niveau de W77th (Upper West Side). 212- 362-6261.
L’Epicerie Boulud met de nouveau en vente ses quatre traditionnelles bûches de Noël : la bûche marron et poire, la bûche framboise et pistache, la bûche caramel et moka, et la bûche noisette et chocolat. Une seule taille est disponible (entre six et huit personnes) pour 42$. 1900 Broadway. 212-595-0303.
Ladurée est l’adresse idéale pour des bûches de Noël originales et raffinées – mais assez chères. La bûche “Exotic Christmas” (pâte à baba avec sirop exotique, cumbava et vanille, ananas, streussel fleur de sel) coûte 85$ pour six à huit personnes. Plus classiques, la bûche duchesse (biscuit pain de Gênes roulé et imbibé au vieux rhum et mousse aux marrons), la bûche symphonie à la noisette, la bûche paéva (amande et compote de fruits rouges) et la bûche royale au chocolat noisette coûtent 38$ (quatre à six personnes), 57$ (six à huit parts) et 76$ (huit à dix parts). Enfin, coupez la… bûche Marie-Antoinette, disponible à la pistache-praliné ou rose-framboise (72$ pour six à huit personnes). Toutes les bûches sont disponibles en portion individuelle pour 10$. 864 Madison Avenue et 396 West Broadway (SoHo). 646-558-3171.
La pâtisserie de Laurent Dupal, Ceci Cela, propose trois recettes classiques au chocolat, vanille et Grand Marnier pour 6 à 8 personnes et 10 à 12 personnes. La bûche à la framboise et la bûche Vendôme (avec glaçage au chocolat) sont pour 10-12 personnes uniquement. 55 Spring Street. 212-274-9179.
Impossible de résister aux bûches de Noël signées Dominique Ansel. Cette année, vous aurez le choix entre la traditionnelle au chocolat noir, la classique aux marrons et la nouvelle au champagne et fruit de la passion, pour 42$. Pour les solitaires, il existe la version mini pour 5,75$! Vous pouvez pré-commander dès maintenant sur le site. 189 Spring St. 212-219-2773.
Rien de tel que d’aller chercher sa bûche de Noël (presque) au pied du sapin du Rockefeller Center. Bouchon Bakery propose pour les gourmands des bûches chocolat-caramel et café-noisette à 38$ pour six personnes, et 48$ pour dix personnes. 1 Rockefeller Plaza et Time Warner Center, Columbus Circle entre W 58 et 60 Street. 212-823-9357. Contact : [email protected].
Bergamote propose cette année pas moins de six bûches de Noël : la bûche à la vanille ou au chocolat ou Grand Marnier (34$ pour quatre à six personnes, 48$ pour huit à dix personnes), la bûche au Champagne et Mirabelle, la bûche à la mousse au chocolat (38$ pour quatre à six personnes, 52$ pour huit à dix personnes), la Chloé (bavarois, biscuit aux amandes et poire) et la Krista (biscuit praliné, Grand Parnier, une panacotta, et mousse au chocolat noir). Elles coûtent 39$ pour quatre à six personnes, 53$ pour huit à dix personnes. Sans oublier la nouvelle, l’Elysée (crème à la vanille, ananas et biscuit aux amandes) à 40$ pour quatre à six personnes et 54$ pour huit à dix personnes. A vos papilles ! 177 Ninth Avenue (Chelsea). 212-627-9010. 515 West 52nd St. 212-586-2429.
Brooklyn
Même refrain pour La Provence en boîte. La pâtisserie reste fidèle ce Noël à ses quatre bûches : la traditionnelle (chocolat, café, vanille, praline, Grand Marnier), la trio (aux trois chocolats), la passion (fruit de la passion, fraise et biscuit aux amandes) et la mosaïque (chocolat, crème brûlée). Petite nouveauté : la bûche au chocolat noir Valrhona. 5,50$ pour une part individuelle, 29$ une bûche de 4-6 personnes, 45$ pour 7-9 personnes, 65$ pour 12-15 personnes. 263 Smith Street. 718-797-0707.
La pâtisserie Caprices by Sophie propose pas moins de six bûches de Noël façon merveilleux. Chaque bûche est composée de quatre couches de meringue moelleuse et de crème fouettée, enrobée selon les saveurs de chocolat ou de copeaux de meringue. Vous avez le choix entre la bûche au chocolat, au speculoos et chocolat blanc, au café, et au caramel (29$ pour quatre à six personnes, 39$ pour six à huit personnes et 49$ pour huit à dix personnes). La bûche Mont-Blanc vanille et marrons coûte 35$ (quatre à six personnes), 45$ (six à huit personnes) et 55$ (huit à dix personnes). Autre spécialité de Caprices : les bûches façon éclairs. Ces derniers font la taille d’une bûche et sont disponibles en trois saveurs : champagne, chocolat et marrons. 138 N 6th St. 347-689-4532
Et six bûches, six! pour Almondine Bakery. Cette année, vous aurez le choix entre la bûche Alaska (glace), la bûche avec biscuits à la cuillère et crème au chocolat, la bûche à la praline et aux noisettes, la bûche chocolat-framboise, la bûche aux noisettes et crème au cassis, et enfin, la bûche aux fruits des bois et à la vanille. Comptez 35$ pour six personnes et 45$ pour 10 personnes. 85 Water Street (DUMBO). 718-797-5026
Si le choix n’est pas au rendez-vous à Marquet pâtisserie, la qualité prime. Trois parfums sont disponibles : moka, crème au chocolat et glaçage au chocolat. Une bûche de taille moyenne vous en coûtera 50$ et une bûche large 70$. 221 Court Street. 718-855-1289
A Bien Cuit, seules deux bûches sont proposées – et quelles bûches ! La Tres Leches, inspirée d’une recette mexicaine, se compose de mousse à la noix de coco et d’une gelée à la goyave – de quoi s’évader du froid new-yorkais. L’incontournable bûche aux marrons (avec crème aux marrons et ganache au rhum) est également disponible. Vous pouvez les savourer en portion individuelle (7$) ou grand format (35$). 120 Smith Street. 718-576-3760
Pas besoin de faire la queue pour l’unique bûche de Pistache NYC (biscuit, mousse de marrons, ganache au chocolat noir et cassis) disponible en pick-up à Sunset Park ou en livraison. La pâtisserie propose une seule taille (entre six et huit personnes) pour 42$. A commander au moins 48h à l’avance. Contact : [email protected]. 220 36th Street. 646-207-9390.
Queens
A Cannelle, trois recettes de bûches de Noël sont mises en vente : la bûche au moka, la bûche chocolat-noisette et la bûche cerise-pistache. 20$ pour quatre à six personnes et 30$ pour huit personnes. 75-59 31st Ave. 718-565-6200.
Staten Island
“Trésor caché de Staten Island“, la pâtisserie French Tart (chez Laurent) met en vente des bûches pas chères: 21,95$ la bûche pour six personnes. Les recettes n’en sont pas moins originales, avec la bûche Le Bonaparte à la mousse au chocolat et une crème brûlée à la vanille au centre, et son épouse La Joséphine, à la mousse au chocolat et confiture à la framboise faite maison. Vous fondrez sans doute pour la bûche Death by Chocolate, à la mousse truffée tout au chocolat. Les classiques chocolat ou café sont également disponibles. On en redemande! 1141 North Railroad S.I. N.Y. 10306. 718-442-0007
Où acheter la bûche de Noël à New York?
Noël à New York avec: les grands-parents motivés
Papie et mamie se sont annoncés pour Noël. Que faire avec eux par des températures proches de zéro dans une ville où on marche tout le temps ? Pas de panique, French Morning a des solutions pour vous
Matin
Premier réflexe à leur arrivée : regarder leurs pieds. Même si on pas prévu d’entraîner mamie pour le marathon, ses escarpins ne seront pas tout à fait adaptés au séjour. Un petit tour chez Niketown ou Footlocker et les voilà prêts à explorer la ville comme de vrais New Yorkais !
Si les grands parents n’ont plus la vigueur de leurs 60 ans, la clé de leur séjour sera de bouger pour découvrir la ville sans s’épuiser. Prendre le taxi semble la solution la plus facile, mais aussi la plus coûteuse. C’est le moment ou jamais de profiter des plus jolis trajets de bus de Manhattan : remonter Madison pour admirer les vitrines illuminées des boutiques de luxe, sans rater celle de Barneys, jusqu’à la très jolie boutique Ralph Lauren (à voir si elle n’est pas trop bondée).
On remonte dans le bus pour aller déguster un chocolat chaud et une patisserie chez Sarabeth ou Yura. Un petit tour à pied pour admirer l’architecture du Guggenheim et on reprend le bus dans l’autre sens sur la 5ème pour profiter des magnifiques vues sur Central Park, le Plaza, les vitrines de Bergdof Goodman et de Saks,le Rockfeller Center et l’Empire State. On peut refaire la deuxième partie du trajet sur la cinquième de nuit parce que c’est encore plus magique.
Midi
On peut enchainer par un déjeuner Midtown : pourquoi pas s’offrir l’assiette raffinée et le calme feutré d’un restaurant haut de gamme autour d’un lunch menu à prix raisonnable, comme par exemple chez Nougatine, le délicieux japonais Sushi Yasuda ou l’indien Tulsi (réserver à l’avance et s’assurer de pouvoir avoir le menu “prix fixe”). Pour un déjeuner chinois au coeur de Chinatown, savourez le Pekin Duck du restaurant éponyme, dépaysement garanti pour trois fois rien.
Après-midi
Côté musée, pour une visite pas trop longue et pas trop bondée privilégiez la magnifique Frick Collection et sa mythique salle Fragonard, . Si les grands parents sont partants pour affronter le Met ou le MoMA, ils pourront trouver des cadeaux à rapporter aux copains à la boutique du musée. Au MoMA on peut couper la visite par un déjeuner sur place au Café ou à la plus chic Terrace qui surplombe le jardin, l’un et l’autre de bonne qualité, en essayant d’éviter les heures de pointe.
Une petite escapade par bateau permet de profiter tranquillement de magnifiques panoramas sur la skyline, en privilégiant bien sûr les options « indoor », comme la Circle Line ou l’East River Ferry. A Central Park, les tours en calèche sont très chers (pour ce prix là heureusement les couvertures sont fournies), mais possibles s’il n’y a pas de blizzard et qu’il fait moins de 19degrés F.
Soir
Après une journée bien remplie, il est temps d’éblouir vos visiteurs avec de magnifiques panoramas de New York by night. Le Marriott Marquis reste une valeur sûre pour boire un verre avec son bar panoramique tournant. Uptsairs au Kimberly Hotel offre un cadre cosy et tranquille et une vue de choix sur le Chrysler. On peut aussi diner au calme avec une magnifique vue chez Gaonuri, et faire découvrir par la même occasion aux grands parents la gastronomie coréenne dans un cadre on ne peut plus New Yorkais.
Enfin, pour rester dans l’esprit de Noël, enchantez les oreilles de vos invités en les emmenant écouter au cours de leur séjour un concert de Noël, par exemple à la cathédrale Saint John the Divine, l’église Saint Ignace de Loyola, ou en allant écouter la West village Chorale. Avec le risque que mamie fredonne des airs de Noël pendant tout le reste du séjour…
Emilie, 13 ans, étoile de Casse-noisette à New York
Créé en 1892 à Moscou, Casse-noisette avait tout pour devenir un must de Noël: l’histoire, la musique, mais surtout le rôle central donné aux enfants. Chaque année, des centaines de représentation de Nutcracker à travers les Etats-Unis donnent à des petits danseurs de grand talent l’occasion de vivre leur rêve. Et tout en haut de cette affiche, au côté des étoiles de la danse américaine, s’est glissée Emilie Trauchessec, une jeune française de New York, qui tient le rôle vedette de Clara dans la version de l’American Ballet Theater (au BAM jusqu’au 21 décembre), célébrée par la critique.
Hasard des castings, l’autre adolescent vedette de cette production est aussi un français, Justin Souriau-Levin, lumineux dans le rôle de la souris qu’il tient depuis 4 ans. Emilie Trauchessec vit, elle, ses débuts à ce niveau. Née dans la grosse pomme, d’un père français et d’une mère canadienne, la blondinette s’est mise à la danse un peu par hasard, raconte-t-elle de sa voix timide: “des parents de mes amies ont organisé quand j’étais en petite section des cours après l’école, avec les autres filles de la classe“. Elle finit par y prendre goût, et s’inscrit dans une petite école de danse. Pendant quelques années, son studio sera ainsi “le sous-sol d’un appartement“.
Et puis un jour, l’une de ses professeures lui soumet l’idée d’entrer au prestigieux American Ballet Theater. Sa maman, qui “ne connaissait rien à la danse” est un peu “étonnée” de cette proposition, mais pas moins fière. Emilie passe alors des auditions, avec le soutien de ses parents franco-canadiens. Elle sera admise dans la prestigieuse institution à l’âge de 9 ans et demi.
Douée, elle y saute les classes, et danse avec des filles “âgées de deux à trois ans de plus“. Depuis septembre, elle a d’ailleurs franchi une étape supplémentaire : entrer en “pre-professionnal“, “une super nouvelle“. Elle revêt désormais son tutu au moins cinq fois par semaine, “plus le samedi souvent, toute la journée“, sans compter les spectacles.
Inscrite au Lycée français, où elle est “très bonne élève“, dit sa maman, Emilie jongle désormais entre danse et école. Pour être une bonne danseuse, il faut savoir “être organisée“. Depuis le 12 décembre, elle est chaque soir sur scène au BAM, pour un rôle qu’elle se dit “très surprise” d”avoir obtenu, surtout parce qu’elle était “trop grande pour les costumes, qu’ils gardent d’une année sur l’autre, parce qu’ils sont très chers“.
Mais c’était sans compter sa maman, qui “a envoyé un mail au chorégraphe pour lui demander si je pouvais quand même auditionner“. Lorsqu’après un suspens interminable, Emilie Trauchessec apprend qu’elle est sélectionnée, c’est la “grande surprise“. “J”étais très contente“, nous dit-elle.
Jusqu’au dimanche 21, elle est sur la scène du BAM au moins une fois par jour, pour jouer cette pièce qu’elle connait bien : “je l’avais déjà jouée une fois, à ma petite école, mais bon, c’était un petit truc, pas comme cette fois, et puis je jouais seulement un petit soldat“.
Cette fois, elle y interprètera la plupart du temps Clara, l’héroïne. Parfois, elle jouera uniquement des rôles plus secondaires : “quand les danseurs principaux ne sont pas les mêmes, c’est une autre fille qui joue Clara, parce qu’il faut qu’on leur ressemble un minimum“, ces danseurs ayant le rôle de “Clara et son prince”, quelques années plus tard.
Même si Emilie Trauchessec nous a avoué que cette vie mouvementée n’était pas toujours facile, “surtout quand on a des évaluations à l’école“, elle ne regrette absolument pas son choix. Sa maman non plus d’ailleurs, elle qui “a tout appris de [sa] fille“, et qui est ravie de l’American Ballet Theater et “leur façon d’enseigner“.
Emilie Trauchessec n’a désormais plus qu’un rêve en tête : “devenir danseuse“. Elle ne devrait d’ailleurs pas tarder à jouer un autre grand ballet à New York, La Belle au Bois Dormant. Ce ballet sera également chorégraphié par Alexei Ratmansky, et devrait avoir lieu en mai ou juin prochain…
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Le BurdiGala annonce sa deuxième cuvée à New York
La "Free Week" va enchanter Austin
Vos plans pour le Nouvel An tombent à l’eau ? Heureusement, la “Free Week” est là. C’est l’occasion de découvrir, du 1er au 10 janvier, ce que la scène musicale d’Austin a à offrir.
Depuis 2003, Austin organise des concerts avec près de 150 groupes exclusivement locaux pour faire la fête jusqu’au bout de la nuit. Les salles participant à l’événement ouvrent leurs portes à ceux qui souhaitent écouter les jeunes talents de la ville.
Vous y croiserez parmi les têtes d’affiche Mohawk, Red 7, Parish, Ex Hex et Ringo Deathstarr. Pour les autres, on vous invite à tendre l’oreille !
Gratuit pour les plus de 21 ans.
Où acheter votre Bûche de Noël à San Francisco?
On a bûché pour vous trouver les meilleures bûches. Notre sélection.
San Francisco
La très select et contemporaine pâtisserie Craftsman & wolves, arrivée dans le quartier de Mission il y a à peine deux ans s’est lancée, à l’assaut de cette tradition. Son chef concocte une bûche toute blanche au café, caramel et noisette et ne manquera pas d’y rajouter les petits champignons de meringue. On en salive d’avance ! En vente à partir du 13 décembre à 42 $ pour quatre belles portions. 746 Valencia Street, San Francisco, CA 94110. (415) 913-7713
Du côté de Union Square, quartier touristique et des affaires, c’est Tout Sweet Pâtisserie qui se prépare à fêter Noël avec deux créations spéciales. Tout d’abord Domo Ono, à base de chocolat, sans farine, au Grand Marnier et à la crême brûlée, tout un programme ! 42 $ pour une bûche servant 6 à 8 personnes. Ensuite, on change de registre avec The PC Roulade à la citrouille, aux épices et cheesecake, même tarif, même taille ! 170 O’Farrell Street, San Francisco, CA 94102. (415) 385-1679
L’une des meilleures pâtisseries de San Francisco, Thorough Bread and Pastry, adulée par les Français pour son pain, ne manque jamais de satisfaire les papilles de ses clients francophones. Cette année encore, la Bûche de Noël les attend dans le quartier de Dolores. Au choix, la mousse au chocolat blanc framboise arrosée d’une touche de whisky de noisette ou la mousse au chocolat arrosé de ce même whisky de noisette. Pour 6 à 8 personne à 40 $ pièce. 248 Church Street, San Francisco, CA 94114. (415) 558-0690
Chez Bacetti, ou quand la France rencontre l’Italie au sein d’une même pâtisserie, cela donne une bûche glacée de Noël qui répond au doux nom de Bacetonne pour 10 personne à 55 $. L’avantage: on peut la garder dans le fraiseur quelques jours et vaquer à ses autres préparations festives. Et le fait de s’être associée à Chantal Guillon dans cette pâtisserie montant de Soma fait qu’on y trouve d’autres petites idées de desserts de Noël, comme le gâteau au chocolat au décor de Noël – merci de penser à ceux qui ne sont pas hyper bûche – ou encore des petites figurines en forme de bonhomme de neige et Père Noël, le tout en pâte d’amande. 1309 Howard Street, San Francisco, CA 94107. (415) 512-1020
A la Boulange, l’incontournable boulangerie et pâtisserie avec ses points de vente partout dans la Baie, on ne plaisante pas avec les rituels de bouche français, alors forcément la Bûche de Noël est au rendez-vous et cette année elle est au chocolat et au caramel salé. Oubliez le régime et reportez-le au mois de janvier ! Deux tailles, deux prix : 48 $ et 34 $.
Décidément les pâtisseries plébiscitées se regroupent du côté Mission. Et l’avantage de Tartine, c’est que si vous n’êtes pas Bûche de Noël, il paraît que leur tarte au citron est la meilleure des Etats-Unis ! Pour en revenir à notre Bûche, il y en a deux sortes et de deux tailles : l’une est à la crème de beurre espresso agrémentée de ses champignons meringués (une vraie Madeleine de Proust !), l’autre est à la pistache, aux amande et au chocolat. Comptez 56 $ pour 8 personnes et 96 $ pour 16 personnes. 600 Guerrero St.San Francisco, CA 94110. (415) 487-2600
Enfin, une autre bonne adresse, cette fois dans le quartier du Dogpatch, au John N Bolt Cafe, qui propose des bûches faîtes maison sur commande et réalisées par Gerhard et Mary Michler . Cette année, c’est une bûche vêtue de blanc avec options de saveur chocolat, noisette ou Grand Marnier qui vous attend. Attention: prévoir deux jours pour la confection et téléphoner au 415 863 8761 pour vos commandes. Petite bûche individuelle à 3,50 $, moyenne à 26,75 $, grande à 51,25 $. 2325 3rd St, Ste 100. San Francisco, CA 94107. (415) 863-8761
South Bay
Dans le sud de la Baie, Fleur de Cocoa prépare sa recette annuelle et les Bûches seront prêtes dès le 10 décembre. Deux tailles possibles, 6 à 8 personnes pour 41 $ ou 10 à 12 personnes pour 51$, au choix mousse de chocolat noire et Grand Marnier, mousse de pistache, mousse de chocolat noire et banane caramélisées au rhum avec de la cannelle, ou Bûche blanche à la crème de beurre à la française et son coulis de framboise. Enfin pour parfaire le tout, vous pourrez choisir une jolie plaque de décoration en option : «Joyeux Noël», «Merry Christmas» ou «Season’s greetings». 39 North Santa Cruz Avenue, Los Gatos, CA 95030. (408) 354-3574
East Bay
La meilleure pâtisserie de Berkeley, Masse Pastries, est au rendez-vous et offre cinq saveurs différentes : la traditionnel bûche au mocha, la forêt noire, la citron meringuée, la chocolat et vanille et la cassis. Deux tailles, l’une à 50 $ et la plus grande à 65 $. 1469 Shattuck Avenue, Berkeley, CA 94709. (510) 649-1004
Napa
Chez Bouchon Bakery, la Bûche prend un air contemporain et a choisi les saveurs chaleureuses du chocolat associées à celle du caramel. Petit secret : le chef pâtissier utilise une technique moderne française. Elle est proposée en part individuelle à 6,25 $, pour 6 personnes à 35 $ ou 12 personnes à 45 $. 6528 Washington Street, Yountville, CA 94599. (707) 944-2253
Où trouver la bûche de Noël au Texas?
Certes, parmi les francophones qui ne rentrent pas au pays pour les fêtes de fin d’année, « beaucoup préparent leur bûche de Noël eux-mêmes, pour une plus grande diversité dans les parfums », atteste la présidente de Dallas Accueil, Sandrine Legrand. Mais il y a les autres, encore plus nombreux, qui n’osent pas se lancer un tel défi culinaire. French Morning vous aide!
Houston
La pâtisserie Paris je t’aime a créé quatre bûches à la pistache et aux griottes, à la crème de marrons et au chocolat avec une sauce caramel au whisky, au chocolat noir amer et à l’orange avec une sauce aux kumquats et aux mandarines, ainsi qu’une bûche à la praline avec un cœur de mangue et fruit de la passion. En plus de ces quatre mariages de saveurs et de textures, la fondatrice de Paris je t’aime proposera une bûche de Noël plus classique : un gâteau roulé à le crème praliné. « Les gens sont assez conservateurs. Ils veulent des desserts traditionnels », commente Nga Rogers. Alors pour leur permettre de s’aventurer en toute confiance, la chef pâtissière organise des dégustations de bûches de Noël tous les samedis et dimanches de décembre jusqu’à Noël, de 11h à 17h. 60$ la bûche pour dix personnes (taille unique). 11660 Westheimer Rd, Ste 107A. Tél. : (281) 531-1222.
A la French Gourmet bakery, on se « contente » de combiner le rhum au chocolat noir ou au moka, le grand marnier au chocolat blanc et la liqueur frangelico de noisettes à… la crème de noisettes ! 55,99$ la bûche pour douze à quinze personnes ; 65,99$ celle pour 15 à 18 personnes. 2250 Westheimer Road. Tél. : (713) 524-3744.
Vanille, chocolat et café constituent également le trio gagnant des parfums de bûches de Noël à Phoenicia Foods. Et « le traditionnel gâteau roulette (sic) français en forme de bûche est décoré de figurines de fêtes en pâte d’amande », précise l’établissement. 30$ la bûche pour huit à dix personnes ; 45$ celle pour douze à quinze personnes. Deux adresses dans le centre-ville et sur Westheimer Road. Tél. : (281) 558-8225.
En plus de bûches aux pistaches ou bien au chocolat et aux fruits de la passion, la pâtisserie du Mistral, Foody’s Gourmet, propose aussi un bûche « Opéra », composée d’un biscuit au chocolat, de crème de café et de ganache au chocolat, et couverte de cette même ganache au chocolat. En bonus en plus de morceaux de meringue pour décorer le tout : des macarons. 24,99$ la bûche pour six personnes ; 44,99$ celle pour douze. 1400 Eldridge Parkway, Suite B. Tél. : (281) 496-3663.
Dallas/Fort Worth
La référence reste Main Street bakery, qui a misé sur les noisettes, le caramel au beurre salé et la nougatine, mais aussi la mousse au chocolat, la crème brûlée et la framboise cette année. 28$ la bûche pour six personnes ; 38$ celle pour dix. Trois adresses à Grapevine (316 South Main Street, tél. : (817) 424-4333), Plano (7200 Bishop Road, Suite D-11, tél. : (972) 309-0404) et Richardson (3600 ShireBoulevard, Suite 100, tél. : (972) 578-0294).
MillStone Bakery offre également des bûches de Noël, et en français dans le texte s’il vous plaît ! La bûche standard est à la crème de café sur un biscuit chocolat mais la cheffe pâtissière belge les réalise sur commande et peut donc s’adapter aux exigences de chacun. 69$ la bûche pour dix à douze personnes. 3020 Legacy Drive, Suite 150, à Plano. Tél. : (972) 618-2253.
Austin
Baguette et Chocolat innove avec une bûche de Noël à la noix de coco et à l’ananas caramélisé sur une base de gâteau à la pistache, mousse de citrons et crémeux d’ananas, le tout couvert d’un glaçage à l’ananas. Bûches pour quatre à dix personnes à 6,20$ par personne, soient 24,80$ à 62$ selon la taille. 12101 Farm to Market 2244, à Bee Cave. Tél. : (512) 263-8388.
Artisan Bistro reste lui dans les parfums classiques : choclat, vanille ou café. 29$ la bûche pour quatre à six personnes, 34$ celle pour six à huit personnes. 900 Ranch Road 620 South, Suite C 107. Tél. : (512) 263-8728.
Dans toutes ces villes du Texas et d’autres encore
La chaîne de supermarchés europhile Central Market et les « Country French Cafés » La Madeleine assurent une présence française à Noël. 24,99$ la bûche au chocolat, au moka ou au praliné chez Central Market ; 26,99$ la bûche pour huit personnes à La Madeleine. Liste complète des magasins sur CentralMarket.com et LaMadeleine.com.
La littérature gay et lesbienne française célébrée à New York
A New York, on célèbre la littérature gay et lesbienne française le 18 décembre. Le Cornelia Street Café accueillera dès 18h des lectures de littérature gay et lesbienne contemporaine. Au programme, trois extraits de romans, tous étant de pures fictions, écrites par des Français.
Un remake du film "Scarface" par les fans (et les autres) à Miami
Le chef-d’oeuvre de Brian de Palma fera l’objet d’un remake dans le cadre du Borscht Film Festival à Miami, le 21 décembre. Et ça promet d’être très drôle.
Tout simplement parce que les organisateurs ont divisé le film en clips de quinze secondes et invité ceux qui le souhaitent à recréer toutes les scènes. Que ce soit de l’action pure, de l’animation, des marionnettes, des legos ou des chihuahas, tout est permis. Les scènes mises bout à bout formeront le remake final, qui sera diffusé au Mansion Nightclub.
Scarface (1983) de Brian de Palma est par ailleurs le remake de Scarface (1932) de Howard Hawk.
Que faire à Noël en famille à Miami?
A Miami, la tendance n’est pas à la bataille de boules de neiges ni aux courses de luge mais de nombreuses activités sont prévues fin décembre pour occuper toute la famille.
Puisque l’eau de la mer est devenue trop fraîche pour se baigner, c’est le moment d’aller au musée ! Si vous n’avez pas encore visité le Pérez Art Museum (PAMM), ouvert il y a un an face à la baie de Miami, profitez-en. Ce dernier est gratuit pour les moins de six ans et organise des visites spéciales pour les familles. Un « Winter Camp » accueille par ailleurs les 8-12 ans pendant les vacances. Ne ratez pas non plus les projections de films qui auront lieu les jeudi 18 décembre (Vertigo), 15 janvier (L’Affaire Thomas Crown) et 19 février (Comment Voler un Million de Dollars ?) sur la terrasse du musée.
Pour se défouler, danser, zouker et découvrir la culture caribéenne de Miami, on vous recommande Big Night in Little Haiti, organisé ce vendredi 19 décembre par le très actif Centre Culturel de Little Haïti et la Rythm Foundation. Au programme : des concerts, des spécialités culinaires créoles et des activités artistiques pour les enfants. L’accès est gratuit et toutes les infos pratiques disponibles ici.
Les projections gratuites en plein air du Soundscape Park de South Beach ne prennent elles pas de vacances. Profitez des douces soirées de Miami pour pique-niquer dans l’herbe face à un écran géant et une sélection de films allant des classiques aux blockbusters : Laurence D’Arabie (18 décembre), La Planète des Singes (24 décembre) ou encore Frozen (31 décembre). Projection à 20h tous les mercredis, le programme complet est ici.
Pour revoir les classiques et vivre une expérience typiquement américaine, rendez-vous au cinéma drive-in Blue Starlite de Coconut Grove. On arrive en voiture, règle la radio sur la fréquence du film, bascule les sièges en arrière et c’est parti pour une soirée so vintage. Au programme de cette fin d’année : Die Hard, Les Gremlins, Elf, Les Goonies et Pulp Fiction.
Les classiques musicaux sont également à l’honneur avec l’exposition « Ladies and gentlemen… The Beatles ! » au musée History Miami de Downtown. Plus de 400 souvenirs de tournée et d’objets personnels sont rassemblés au sein de cette exposition qui s’intéresse à l’influence du groupe mythique sur la culture américaine. A voir jusqu’au 15 janvier 2015.
Dans la série « il fait chaud mais c’est quand même Noël», le Zoo de Miami habille ses allées tropicales de décorations d’hiver pour son spectacle annuel « Zoo Lights ». Tableaux animés, arbres illuminés, spectacle son et lumière en 3D, chocolat chaud, pralines, patinage, Père-Noël, tout y est sauf la neige. A voir tous les soirs du 19 au 30 décembre, entre 19h et 22h.
Enfin pour une bonne dose de magie de Noël, vous pourrez compter sur Le Cirque du Soleil, de retour à Miami avec son nouveau spectacle Amaluna, jusqu’au 25 janvier 2015. Présenté comme une des productions les plus ambitieuses du Cirque du Soleil à ce jour, le spectacle devrait faire salle comble pendant les fêtes mais des places sont encore disponibles.
Il passe 90 jours à New York sans portable ni internet (et ça va)
La photo ci-dessus a une petite histoire. Lors de notre première rencontre avec Marc-Antoine Colaciuri, nous avions oublié de prendre sa photo. Nous avions dû le recontacter pour convenir d’un nouveau rendez-vous. Pas en l’appelant, ou en lui envoyant un e-mail. Mais en lui écrivant… une lettre.
Et pour cause: le jeune Français passe 90 jours à New York, sans ordinateur ni téléphone portable ni internet. Un pari osé dans la ville de la connexion, où les loisirs, le travail et les rencontres sont étroitement liés aux appareils de communication.
Pourquoi se donner autant de mal? Une envie d’authenticité, dit-il. Après avoir décroché son diplôme en communication d’entreprise, Marc-Antoine Colaciuri se demande “quel sens donner à ma vie, quelle direction, quelle signification” . Il trouve l’inspiration dans les travaux de Brené Brown, enseignante à l’Université de Houston, sur la connexion/déconnexion et notamment son best seller Daring greatly sur l’importance de la vulnérabilité et de l’authenticité. Il se met en tête de retrouver New York, ville qu’il a visitée déjà trois fois, sans technologie.
Le jeune homme débarque le 15 octobre. L’officier d’immigration qui examine son passeport est incrédule. “Il m’a dit: ‘votre projet n’a pas de sens’” , se souvient-il. Ironie du sort : Internet va le sauver. L’officier tape le nom du Français sur Google et le découvre sans doute sur le Huffington Post, le site d’information pour lequel Marc-Antoine Colaciuri décrit son aventure par l’intermédiaire de lettres rédigées à la main puis tapées.
Ses meilleurs amis deviennent ses carnets, où sont soigneusement consignés les adresses et les numéros de téléphones des personnes qu’il rencontre, son appareil photo, ses plans de New York et du subway et une montre. “Ce sont mes smartphones quotidiens” , plaisante-t-il. Les cabines téléphoniques, qu’il s’autorise à utiliser, ne lui sont pas d’un grand secours. “Elles fonctionnent mal. On n’entend rien” .
A son arrivée, il doit trouver un logement. Pas une mince affaire sans ordinateur. “Au début, c’était un peu la panique” , avoue-t-il. Il écume les petites annonces des journaux pour trouver une chambre, “mais je ne m’étais pas rendu compte que les petites annonces n’existaient plus” . Il décide d’arpenter Central Park West en quête d’une âme charitable. “Une idée carrément foireuse, dit-il, J’ai croisé beaucoup de personnes qui m’ont dit: ‘mec, tu vas galérer’ ” . Il parvient finalement à trouver une chambre à Harlem par l’intermédiaire du Consulat de France.
En deux mois, il n’a pas fait d’écart technologique. Il occupe ses journées en lisant, en écrivant ou en faisant du bénévolat. Dans une ville où les emplois du temps fluctuent en permanence, il organise ses rendez-vous plusieurs jours à l’avance. “Personne, sauf une, ne m’a posé de lapin. L’intensité du rapport à l’autre est décuplée. Le fait de décrocher un rendez-vous avec quelqu’un, ça fait du bien” .
Il insiste: son projet n’est pas “anti-technologie” mais il affirme que “rien ne sera jamais aussi riche qu’un rapport en face à face” . “La technologie est un refuge. C’est plus facile d’envoyer un texto que de passer un coup de fil pour dire une vérité, dit-il. Je n’ai pas la sagesse d’un philosophe ou d’un homme de religion, je suis un type qui réalise un truc et qui pointe quelque chose du doigt” .
Il n’a pas l’intention de poursuivre cette cure technologique à son retour en France, en janvier, sauf « si on me le propose ». Avant de retourner au monde connecté, il faudra passer Noël et le Jour de l’An à New York. “Ça sera sans doute des moments forts de mon expérience. ” Attention aux changements de plans à la dernière minute.
Anne Roumanoff va faire rire New York et Miami en février
La plus rouquine des humoristes françaises vous manquait ? Anne Roumanoff sera à New York le 21 février et à Miami le 23 février. Elle y jouera son spectacle “Anne (Rouge)manoff”, créé en 2012.
On reconnaît Anne Roumanoff à sa voix volontairement nasillarde et ses sketches sur la France d’aujourd’hui. Elle qui, à 22 ans, se produisait sur les scènes des cabarets parisiens, investit désormais la scène américaine.
En 2010, Anne Roumanoff est élue humoriste préférée des Français. Après plus de vingt ans de carrière, elle continue de côtoyer la nouvelle génération dans la série “C’est la crise” sur la chaîne Comédie+ avec entre autres Kev Adams et Berengère Krief (Bref).