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9 adresses où trouver la bûche de Noël à L.A

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Il y a des choses dont on ne peut simplement pas se passer: l’air, l’eau, la lumière et… la bûche de Noel. Heureusement, on peut la trouver à Los Angeles.
9. Chaumont
C’est chez Chaumont que vous trouverez la star des bûches à L.A ! «Pensez à commander en avance, car l’année dernière les bûches ont eu un énorme succès» conseille-t-on à la boutique. Cette  boulangerie française très populaire à Beverly Hills a d’ailleurs décidé de ne plus fabriquer d’autres gâteaux que des bûches autour de la période de Noël, pour faire face à l’avalanche de demandes. Deux parfums disponibles (marrons/biscuit pistache/glaçage chocolat ou chocolat/caramel beurre salé), et deux tailles (pour 8 ou 16 personnes). Comptez environ 6 à 7 $  la part. 143 South Beverly Drive, Beverly Hills. Tél: 310-550-5510.
8. Crème Caramel L.A
Dans la Valley, la boulangerie Crème Caramel L.A propose une bûche au chocolat, aussi divine pour les yeux que pour les papilles. Elle est décorée d’amandes (assemblées en forme de pommes de pin), de champignons en meringue et de brins de cranberries. Vous avez jusqu’au 19 décembre pour commander votre bûche. Prix : 45$ pour 6 à 8 personnes ou 80$ pour 14 à 16 personnes. 14849 Burbank Boulevard, Sherman Oaks. Tél: 818-949-8352.
7. Susina
Pour coller à l’esprit des fêtes, Susina a imaginé deux bûches à base de génoises légèrement alcoolisées. L’une rhum-vanille, fourrée à la mousse au chocolat et l’autre chocolat-liqueur de café, fourrée à la crème fouettée. Sans oublier les incontournables champignons à la meringue et autres décorations en pâte d’amande.  Bref, une fois à table, pensez à bien garder de la place pour le dessert.  45$ pour 6 à 8 personnes  et 65$ pour 10 à 12 personnes. 7122 Beverly Boulevard. Tél: 323-934-7900.
6. Maison Richard
A la recherche d’une bûche plus traditionnelle ? La vénérable Maison Richard propose deux parfums on ne peut plus classiques: chocolat ou café. Pour 8 personnes (40$) ou pour 10 à 12 personnes (60$). Il est préférable de passer commande mais les gâteaux seront en boutique dès dimanche pour les plus impatients. 707 North Stanley Avenue. Tél: 323-655-7777
5. Paris Bakery
Pour les plus petits budgets, Paris Bakery vend sa bûche à 35 $  (pour 10-12 personnes). Quatre parfums au choix : mousse au chocolat, mocha, grand marnier ou chocolat-framboise. 1448 Westwood Boulevard. Tél : 310-474-8888
4. La Maison du Pain
La Maison du Pain propose quant à elle deux bûches, de deux parfums et deux tailles différentes : café ou chocolat, 20$ la bûche (pour environ 3-4 personnes), et 40 $ (pour 8 personnes).5373 West Pico Boulevard. Tél : 323-934-5858
3. Jamaica’s Cakes
Jamaica’s Cakes est l’endroit idéal pour tous ceux qui ont des enfants difficiles ou une grande-tante allergique aux noix! Cette pâtisserie propose des bûches personnalisées à prix relativement abordables. A vous de choisir les ingrédients du cœur (crème fouettée, mousse de framboise, mousse au chocolat, etc.) et ceux de la garniture (vanille, pomme, café, chocolat…). Prix : 35$ pour 8-10 personnes, 60$ pour 15-20 personnes et 90$ pour 40 à 50 personnes. 11511 West Pico Boulevard. Tél: 310-478-1971.
2. Normandie Bakery
Cette année, outre ses deux classiques (mousse au chocolat et café mocha – 19$95 pour 4 personnes et 29$50 pour 7 personnes), la pétillante chef de Normandie Bakery, Josette Leblond, lance trois autres créations spécial Noël : chocolat-orange (avec biscuit au chocolat et amandes croustillantes), Citron-Chocolat Blanc (fourrage à la fraise et biscuit à la vanille) et mousse au chocolat au lait (avec génoise café et biscuit à la noisette). Prix : 19$95 pour 4 personnes et 32$50 pour 8 personnes. Commandez 24 heures à l’avance. 3022 South Cochran Avenue. Tél : 323-939-5528. 
1. The Little Next Door
Enfin, pour les gourmets, le restaurant français The Little Next Door propose trois bûches raffinées, s’inspirant de gâteaux traditionnels : la Classic (génoise chocolat noir, mousse aux marrons), La « Queen » (caramel, mousse au chocolat et crème brûlée) et la “Noire” (mousse au chocolat noir). 35 $ pour 5-7 personnes. A commander 48 heures à l’avance.
8142 West 3rd Street. Tél : 323-951-1010. 

Marguerite Yourcenar lue au Bateau Ivre de Berkeley

Depuis sa création en juin 2009, le “French Literature Meetup Group” rend hommage à la littérature francophone. Le 4 janvier, au Bateau Ivre, ils parleront d’un recueil de Marguerite Yourcenar.
L’auteure est née à Bruxelles aux premières lueurs du XXème siècle. Elle migre ensuite à Lille, puis dans le Midi, en France, avant de s’installer définitivement dans le Maine. Durant tout ce temps, sa vie sera ponctuée de séjours à l’étranger. Ce sont ces longs voyages qui ont inspiré son second ouvrage, les Nouvelles Orientales.
Ce livre est largement teinté de références à la mythologie, et… d’amour. L’auteure y dépeint en effet ses déceptions amoureuses (et surtout celles des autres) en dix petites nouvelles, qui avaient déjà été publiées dans des revues littéraires.
Marguerite Yourcenar écrivit en tout une quarantaine d’œuvres, tant de la poésie que des essais. En 1980, elle en fut récompensée par un siège à  l’Académie française. Elle sera la première femme à accéder à cette prestigieuse institution.
La discussion sera en français et en anglais pour ceux qui le souhaitent.
 

Une semaine du cheeseburger à Pasadena

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Dîtes adieu à vos bonnes résolutions avec la Cheeseburger Week, du 11 au 16 janvier à Pasadena. Certains restaurants de la ville offriront des cheeseburgers tout au long de la semaine. Et il y en aura pour tous les goûts.
La Cheeseburger Week, c’est d’abord un hommage à l’invention du plus populaire des burgers à Pasadena en 1924 par le jeune Lionel Sternberger, qui a un jour eu l’idée géniale de glisser un morceau de fromage dans un burger.
Les amateurs pourront se rendre dans les dizaines de restaurants participants. Du cheeseburger de luxe au cheeseburger de base (mais délicieux) qu’on trouve dans le pub local, vous pourrez voter pour la spécialité de votre choix dans plusieurs catégories. Les végétariens auront droit à leur cheeseburger, avec des steaks au soja, des burgers au thon ou à la salade. Certains restaurants créeront même des recettes spéciales à cette occasion.
 

Les portraits "queer" de Beth Van Hoesen à San Francisco

La George Krevsky Gallery inaugure la nouvelle année avec une exposition sur Beth Van Hoesen, du 3 janvier au 1er mars. Surtout connue pour ses portraits d’animaux, l’artiste américaine a notamment peint des personnalités de la communauté LGBT à San Francisco.
Née en 1926 en Idaho, Beth Van Hoesen a vécu pendant plus de quarante ans à Castro Street Hill, où elle et son mari accueillaient des artistes de la Baie pour des sessions de dessin. Dans les années 1980 et 1990, elle éprouve une certaine fascination pour cette communauté, à qui elle donne voix à travers ses peintures – dont certaines exposées pour la première fois.
On y croise des punks et queers tattoués et les cheveux colorés, représentés par des couleurs vives et intenses. Beth Van Hoesen a exposé, jusqu’à sa mort en 2010, dans de nombreuses galeries et musées, dont le MoMA à New York.

Noël à New York avec: le frère hipster

Votre frère, hipster invétéré, rêve de venir vous rendre visite à New York pour Noël. Pour lui, Brooklyn, c’est un peu le paradis sur terre. Et il a raison. French Morning vous a concocté un petit programme.
Matin
Si votre frère suit la nouvelle tendance lumbersexual, le barbier est pour lui une étape obligatoire. Il trouvera son bonheur à Barber & Supply, à Williamsburg. Cette caverne très cool abrite des coiffeurs hipsters qui lui sculpteront sa barbe ou sa moustache avec précision.
Pour prendre un café/thé, emmenez votre frère à Grumpy, un café indépendant né à Greenpoint qui s’est étendu à Park Slope, Chelsea, Lower East Side, Fashion District, et Grand Central Terminal. Ambiance hipster garantie. Il préfère le thé ? Rendez-vous à Kombucha, du nom du thé probiotique légèrement amer qu’on peut trouver dans ce petit commerce peu commun de Williamsburg.
Midi
Pour faire le plein de produits bio, rien de tel que la Brooklyn Kitchen, qui dispense également des cours de cuisine peu chers et variés : mini-cupcakes, recettes végétaliennes, dépeçage de porc… Si votre frère est vegan, emmenez-le à Champs family bakery – une institution à Brooklyn. Le tofu vaut le détour.
Sinon à Manhattan, promenez-vous à Korea Town (entre la 31ème et la 36ème rues et la 5ème et 6ème avenues) : parmi les nombreux restaurants coréens du quartier, le végétarien Hangawi sort du lot avec son atmosphère unique. A l’entrée, il faut par exemple retirer ses chaussures, car on mange par terre.
Après-midi
Lassé de ses t-shirts Pink Floyd ou Van Halen ? Il trouvera son bonheur parmi les nombreuses boutiques de fringues vintages de la Big Apple.
Quant aux produits cosmétiques, ce n’est pas les Lush qui manquent ! Pour un accessoire local, faîtes donc un tour du côté de Snash Jewelry à Williamsburg et ressortez avec des colliers, pinces à cravate, boucles d’oreille, à l’effigie de New York, le tout fait main. Et comme rien ne dure jamais, offrez-lui donc un tatouage éphémère (mais artistique quand même) pour 15$ à Tattly (DUMBO).
Une fois tatoué, il est prêt pour une petite formation de… tir à l’arc: Gotham Archery propose des cours toute la semaine. Lire notre article sur le sujetSo Brooklyn!
Les hipsters, c’est bien connu, aiment les librairies locales. Si, à part Jack Kerouac et Allen Ginsberg, votre frère s’intéresse à l’architecture et au design, faîtes-lui faire un tour à l’authentique Spoonbill & Sugartown, une librairie indépendante et conviviale de Williamsburg. Pour les livres d’occasion, on lui conseille la Housing Works Bookstore Café à SoHo, tenu par des bénévoles – un brin touristique mais vraiment cool. Les fonds sont reversés aux sans-abris et aux personnes atteintes du SIDA.
Pour les galeries, oubliez Chelsea et Williamsburg, c’est à Brooklyn que ça se passe, en particulier à Bushwick. Cliquez ici pour voir un plan des différentes galeries de ce quartier dans l’est de Brooklyn, nouveau terrain de jeu des hipster. Histoire de faire d’une pierre plusieurs coups, on vous conseille de vous rendre au 56 Bogart Street ou au 603 Bushwick Avenue, deux adresses qui abritent plusieurs galeries.
Soir
Les hipsters vivent la nuit. Rien de tel pour commencer que boire de la bière en jouant à Pac-man et Donkey Kong sur une vieille machine de l’ère jurassique. Ca se passe à Barcade, à Chelsea ou à Williamsburg au choix.
Vous pouvez aussi commencer votre soirée par une activité gentiment sportive: une partie de shuffleboard . Direction l’excellent Royal Palm Shuffleboard à Gowanus, auquel nous avions consacré un article.
Si vous avez loupé Bob Dylan début décembre, les occasions d’écouter de la bonne musique ne manquent pas. Ouvert au début de l’année, le Verboten à Williamsburg est un club apprécié des hipsters.
On lui conseille Pete’s Candy Store à Williamsburg – rien à voir malheureusement avec un magasin de bonbons. Une – très petite! – salle, idéale pour admirer les musiciens de près, où l’on sert un bon burger pour pas trop cher.
En cas de petit creux dans l’East Village à trois heures du matin, on lui conseille de commander un “scotch egg” à l’Empire Buiscuit, ouvert 24h/24, sept jours sur sept.

Selon une étude, le "French Kiss" est dégueulasse

Chers Français, arrêtez de vous vanter avec votre “French Kiss” auprès des Américaines. Une étude menée par un groupe de recherche hollandais révèle qu’un baiser de dix secondes est synonyme d’échange de 80 millions de bactéries.
Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont demandé à des couples de s’embrasser pour la science. Attention, ça n’a rien de romantique ni de sexy. Les cobayes – 21 couples – ont d’abord été interrogés en 2012 sur leurs habitudes d’embrassade : à quelle fréquence ils s’embrassent, quand ils se sont embrassés pour la dernière fois… Les scientifiques ont alors prélevé la salive des deux partenaires avant et après une “expérimentation contrôlée” , comprenez un baiser langoureux.
Avant de pratiquer un deuxième “French Kiss”, ils ont demandé à l’un des deux de consommer une boisson probiotique pour aider à identifier les bactéries sur sa langue et sur celle de son partenaire. Les conclusions sont sans appel: les bactéries de l’un se nichent dans la bouche du partenaire et peuvent y survivre, en particulier sur la langue où le nombre de bactéries transférées demeure stable.
Mais pas de panique, vous pourrez toujours dire à votre “date”, entre le plat principal et le dessert, que la plupart des microbes finissent par disparaitre. Le professeur Remco Kort de l’institut de recherches TNO, auteur de l’étude, a confirmé à la BBC que “sur les microbes qui ont été transférés, seuls quelques-uns semblent rester sur la langue. ” Ouf !

Pour le "New Yorker", les Français adorent cracher sur la France

Zemmour voit la France comme morte ou en passe de mourir.” Dans un article paru le 11 décembre dans le New Yorker, le journaliste Alexander Stille fait l’analyse piquante du Suicide français, le dernier livre d’Eric Zemmour. Entre sarcasme, paradoxes et omissions, le “best-seller” appartient, pour l’Américain, à cette littérature du déclin, qui reflète depuis des siècles une “obsession” bien française pour “le suicide national“.
Le journaliste commence par tâcler les Français et leur obsession pour le french bashing. Une obsession, d’autant plus exagérée selon lui, qu’elle n’a pas d’équivalent en français “malgré l’insistance de trouver des équivalents en français pour chaque mot étranger“. Il en veut pour preuve le tweet de Manuel Valls quand Jean Tirole a gagné le Prix Nobel d’économie, en octobre dernier: “Quel pied-de-nez au french bashing!
Mais ce n’est qu’un prélude à une critique plus incisive, fondée sur un paradoxe. “Personne ne crache de façon aussi enthousiaste sur les Français que les Français eux-mêmes.” Le Suicide français, une “accusation sans pitié de la France contemporaine“, est, en effet, un best-seller.
Par la suite, Alexander Stille décrit le contenu du livre d’Eric Zemmour, lequel tient “(…) l’avortement, (…) la libération sexuelle, les droits des femmes et des homosexuels, le capitalisme (…)” comme responsables du déclin de la nation “de Louis XIV, Napoléon et du Général Charles de Gaulle” – “son adoré“, précise plus loin le journaliste avec ironie.
Si ce dernier concède que Le Suicide français est “écrit avec intelligence“, sa structure – par ordre chronologique – “crée l’illusion de causalité“. “Les manifestations de 1968 ont précédé la mort de De Gaulle, par conséquent les étudiants ont tué De Gaulle“, paraphrase-t-il. “De même, les changements sociaux tels que la décolonisation et la légalisation de l’avortement ont précédé la période de retard économique, par conséquent ils ont tué la France.
Alexander Stille hisse alors Le Suicide français au rang des romans de la littérature du déclin, citant Edouard Drumont, Louis-Ferdinand Céline et Raymond Aron.
Il note l’emploie fréquent (“23 fois“) du terme “virilité” – une autre obsession d’Eric Zemmour. “Le thème central du propos de Zemmour est la mort du père, la fin d’une société traditionnelle, hiérarchique et autoritaire dans laquelle les hommes étaient des hommes, les femmes subordonnées, les homos dans le placard et la France une grande puissance.
Une “virilité” qui selon le journaliste, est subjective – puisque le XIXème siècle, période qu’Eric Zemmour considère comme l’âge d’or, “est perçue par ses homologues comme une fosse sceptique d’efféminement et de déclin.” Plus grave encore:  c’est “avec cette même virilité que les anti-fascistes de l’après Seconde Guerre mondiale ont affirmé que les Français qui ont collaboré avec les Allemands ont ‘couché avec l’ennemi’ et de façon passive permis à la nation d’être ‘pénétrée’“, chapitre de l’Histoire que Zemmour “ignore“.
L’obsession renvoie au verbe latin “obsidere“, qui signifie “assiéger“. “Zemmour pense que les grands changements – le triplement de la population mondiale, la décolonisation, la montée de la Chine et l’Inde – auraient pu et auraient dû être empêchés par les politiciens français“, écrit le journaliste.
La situation est pourtant loin d’être catastrophique, selon lui. “La France n’est plus un empire, mais reste un pays de taille moyenne prospère avec une très haute qualité de vie.” Il se demande alors si la France pour avancer, doit regarder vers son passé et se retrouver bloquée. “Est-ce que Zemmour a vraiment envie du retour d’un monde où les femmes ne peuvent pas ouvrir de compte en banque sans l’autorisation de leur mari, et où les homosexuels peuvent être arrêtés pour sodomie?

Mathieu Amalric: au cinéma à New York, avant le théâtre

Une “écriture extraordinaire“, une proposition “irrésistible” qui l’a “beaucoup touché” . Quand on fait parler Mathieu Amalric de son rôle dans “Arrête ou je continue”, il s’enthousiasme.
Le film (“If you don’t I will” en anglais) sort au Film Forum de New York le mercredi 17 décembre. Il raconte l’histoire de Pomme et Pierre, deux quarantenaires qui ont une petite vie en apparence bien sympathique. Tous deux se rendent très bien compte que leur couple ne marche plus, mais ils s’efforcent pourtant d’entretenir ce vide en maintenant leurs petites traditions.
Parmi elles, la randonnée en forêt, tous les week-ends. Le film, qui débute sur une note décalée, et des dialogues piquants et loufoques, prend un tout autre tournant lorsque Pomme, merveilleusement interprétée par Emmanuelle Devos, décide de rester vivre dans la forêt… Pierre, un homme un brin nonchalant, va alors rester seul avec ses pensées et ses peurs.
Si Mathieu Amalric a été charmé par ce dernier rôle, c’est avant tout parce qu’il “adore les films de Sophie Fillières [nldr, la réalisatrice] depuis toujours” , confie-t-il. Son écriture est”du caviar pour les acteurs” , avec ses dialogues vifs et ses “longs silences“. Son aptitude à “mélanger la drôlerie et l’horreur” le fascine aussi. Aptitude poussée à son paroxysme dans “Arrête ou je continue” , qui nous fait osciller entre rire et larmes.
Pour achever de convaincre l’acteur de jouer dans son film, Sophie Fillières a choisi de lui opposer Emmanuelle Devos, actrice avec laquelle il avait déjà partagé l’affiche, notamment dans “Rois et reine”. Quoi de mieux, pour jouer ce couple de longue date, que deux vieux amis… “C‘était chouette, parce qu’on adore jouer ensemble (…) on est un peu comme Fred Astaire et Gene Kelly en fait” , glisse celui que les Américains ont découvert dans le rôle du méchant dans le James Bond “Quantum of Solace” ou dans le “Munich” de Steven Spielberg.
Le film, parlant de cette “alchimie inexplicable entre deux personnages qui tout à coup se désincarne” , fait au Film Forum sa sortie aux Etats-Unis. Les New-Yorkais auront aussi la chance de revoir l’acteur à l’automne 2015, dans une pièce de théâtre intitulée “Le moral des ménages” , qu’il joue actuellement sur les planches parisiennes.
Inspirée par le roman éponyme d’Eric Reinhardt, cette pièce met en exergue la cruauté humaine. Mathieu Amalric y joue le rôle d’un fils, Manuel, qui ne veut pas ressembler à son père. Manuel réalise soudain que la réalité est bien loin de ses rêves d’enfants. Et c’est à ce père, un homme timide qui a du mal à imposer son autorité, qu’il va s’en prendre…
 

10 adresses pour acheter la Bûche de Noël à Miami

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Ne vous laissez pas berner par les palmiers et la chaleur, Noël arrive à grands pas ! A peine remis des festivités de Thanksgiving qu’il nous faut déjà préparer les fêtes de fin d’année. Pour vous guider dans votre choix de dessert, French Morning vous conseille 5 bonnes adresses où vous procurer la traditionnelle bûche de Noël.
Atelier Monnier
L’Atelier Monnier est une adresse bien connue des Français et des habitants de Miami en général, réputée pour sa pâtisserie et ses chocolats. Cette année trois recettes de bûche sont disponibles : Crunchy (noisette et chocolat), Cécile (caramel, noix de pécan, chocolat et vanille) et Aube (passion, banane et chocolat), au prix de 37,95 dollars pour 6 personnes. Vous pouvez les commander sur Internet ici et venir les récupérer dans les boutiques de Coral Gables ou Brickell. Atelier Monnier, 9563 South Dixie Highway à Coral Gables, 848 Brickell Avenue à Miami, tel : 305 666 8696.
Boulangerie-pâtisserie Buena Vista
Le Buena Vista Deli est un incontournable du brunch à Miami mais également une boulangerie, pâtisserie et chocolaterie. Cette année les bûches seront parfumées au choix à la vanille, au chocolat ou à la noisette. Vous pouvez déjà les commander par e-mail à [email protected], il vous en coûtera 24 dollars pour 6 personnes, 32 dollars pour 8 personnes, 48 dollars pour 12 personnes et 56 dollars pour 14 personnes. Buena Vista Deli, 4590 NE 2nd avenue, Miami FL 33137, tel : 305 576 3945.
Epicure Gourmet Market
L’épicerie fine bien connue des gourmets de Miami proposera le dessert traditionnel dès le 21 décembre. Chef Cyrille, boulanger-pâtissier français officiant chez Epicure depuis plus de 15 ans, préparera cette année une bûche chocolat-ganache, disponible dans les trois boutiques Epicure à South Beach, Coral Gables et Sunny Isles, pour un prix qui reste encore à confirmer mais devrait se situer autour de 40 dollars. Epicure South Beach, 1656 Alton Road, Miami Beach FL 33139, tel : 305 672 1861.
Chocolate Fashion
Cette année encore, le menu de Noël de Chocolate Fashion, sucré et salé, est alléchant (à lire ici). Cinq recettes de bûches sont disponibles, des plus classiques (chocolat, ganache) aux plus élaborées (croustillant de praline, abricots confits, cerises, mascarpone et noisette, tout ça dans le même gâteau vous ne rêvez pas). Comptez 48 dollars pour une bûche nourrissant 6 à 8 personnes. L’endroit vend également des marrons glacés et des callisons d’Aix venus directement de France, ainsi que des panettones faits maison. Les coordonnées des trois boutiques sont disponibles ici.
Chez Bon Bon
Cette pâtisserie chocolaterie haut de gamme est installée dans l’emblématique hôtel Fontainebleau à Miami Beach. Les gâteaux sont aussi bons que beaux à regarder et surtout, personnalisables. Vous pouvez passer vos commandes de Noël par e-mail à [email protected] ou par téléphone. Le résultat sera à n’en pas douter spectaculaire mais préparez vous à une addition (sucrée) salée ! Chez Bon Bon, 4441 Collins Avenue, Miami Beach FL 33140, tel : 305 674 4727.
Cette liste n’est pas exhaustive et vous pourrez aussi acheter de délicieuses bûches de Noël dans les endroits suivants, qui n’ont pas encore décidé des recettes de cette année mais nous ont tous confirmé que le célèbre dessert serai disponible entre le 21 et le 24 décembre : Buenos Aires Bakery à North Miami Beach, Puerto Madero et Perricone’s Market à Brickell, Versailles à Little Havana, The Fresh Market à Coral Gables et South Beach.

Un apéro pour les Fêtes à Berkeley

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L’Alliance Française de Berkeley célèbre elle aussi les fêtes de fin d’année. Au menu : vin et plats “maison”.
Le 19 décembre, elle organise un apéritif (ou repas pour les plus gourmands d’entre vous). Chacun est invité à amener soit un plat, soit une bouteille de vin. Le tout sera partagé autour d’une bonne conversation en français.
Francophones et francophiles sont les bienvenus, pour apprendre le français, ou tout simplement, pour ne pas le perdre. L’événement est gratuit.
 

Le film "Les Petits Ruisseaux" coule à Dallas

Le vieil adage “l’amour n’a pas d’âge” semble avoir été pensé pour devenir le scénario du film “Les petits ruisseaux”, qui sera projeté à Dallas le 18 décembre.
Adapté de la bande dessinée éponyme écrite par Pascal Rabaté, le film raconte l’histoire d’Emile, un septuagénaire qui mène une petite vie bien rangée. A la retraite, à part pêcher, boire, et jouer à Motus en épluchant des patates, Emile ne fait plus grand chose. Jusqu’au jour où son ami de toujours, Edmond, décède.
Ce dernier lui raconte juste avant de le quitter une histoire d’amour secrète, “l’amour de sa vie” dit-il. Emile se demande alors si il ne rate pas quelque chose, et va décider de donner un petit coup de fouet à sa vie. Il se remet à fumer, à aimer, à profiter de la vie. Bref, Emile s’offre une seconde jeunesse.
“Les petits ruisseaux” sera projeté au Richland College de Dallas, dès 19h. Il sera en français, mais sous-titré en anglais.
 
 

L'orchestre philharmonique de LA rejoue Mozart

L’orchestre philharmonique de Los Angeles revisite Mozart trois jours durant, au Walt Disney Concert Hall.
Du 19 au 21 décembre, l’orchestre, dirigé par Trevor Pinnock, donnera chaque soir un concert. Pour rendre à Mozart ce qui est à Mozart, il sera accompagné de la soprano suédoise Miah Persson et la pianiste Beatrice Rana.
Le premier grand rôle d’opéra de Miah Persson fut celui de Suzanne, dans Les Noces de Figaro, un opéra de Mozart là encore. Haendel, Verdi, Berlioz ou Offenbach, elle a chanté les classiques.
Beatrice Rana quant à elle est une jeune prodige. Du haut de ses 21 ans, elle a déjà remporté, entre autres, le premier prix du Concours International de Montréal. Ses concerts l’ont emmené à l’auditorium du Louvre, à Milan, Hambourg, Brisbane, et Washington. Beatrice Rana a commencé le piano à l’âge de 4 ans, et est très vite rentrée au Conservatoire Nino Rota, duquel elle est sortie diplômée à 16 ans.