“L’électro française, c’est ce qui s’exporte le mieux et ce qui est le mieux accepté à l’étranger” . C’est Joakim qui le dit, et ce n’est pas ses confrères Daft Punk, Laurent Garnier ou Gesaffelstein qui le démentiront.
Moins connu du grand public que certains autres artistes affiliés à la French Touch, il est pourtant l’un des pontes de la musique électronique actuelle. Un DJ diplômé d’HEC, producteur, patron du label Tigersushi, et proche du milieu de l’art, Joakim est aussi touche à tout que son son est inclassable.
Sorti au début de l’été, son nouvel opus “Tropics of Love” démontre le style abouti de celui qui a déjà au compteur plus de quinze années de carrière. Décrit comme “un retour aux sources” , car enregistré dans l’intimité d’une petite chambre de Downtown Manhattan, à des milliers de kilomètres de son studio, ce disque porte pourtant les marques d’un changement majeur: c’est son premier album produit à New York, nouvelle ville d’adoption de cet ancien Parisien.
Un choix motivé par l’amour de Joakim pour New York, plus que par le rêve américain. “Ce n’était pas les Etats-Unis que je voulais, c’était New York. J’aime beaucoup cette ville, et je me suis toujours dit qu’un jour j’y passerai un peu de temps. Même si j’aime bien Los Angeles également, je ne me verrais pas m’y installer pour l’instant” .
Bien que “New York n’est pas la capitale mondiale de la musique“, selon lui, elle reste une ville stimulante où, surtout, “le niveau des musiciens est très élevé, ce qui permet de collaborer avec des personnes extrêmement douées“. Tout artiste s’inspire de ce qui l’entoure, et l’influence de cette relocalisation sur sa musique se fait déjà sentir. Alors qu’il travaille désormais depuis son studio, aménagé dans le quartier de Carroll Gardens, il le dit lui même, “le côté musique black dans mes sons, ressort davantage depuis que je suis ici” .
Et le monde de la nuit new-yorkais alors, similaire à l’ambiance parisienne? Loin de là. A l’en croire, “c’est vraiment différent, car il n’y a pas la culture des clubs de moyenne taille comme on l’a en France. A Williamsburg, l’Output tente de faire une boîte de nuit à l’européenne, mais ce n’est pas vraiment ça” . Un point commun, pas vraiment positif toutefois “c’est sûr qu’on retrouve le côté blasé des grandes villes. Mais il n’y a rien de pire qu’un blasé new-yorkais!” , sourit-il.
Alors si Joakim multiplie, trop à son goût, les allers-retours entre Europe et Etats-Unis, c’est davantage par obligation que par nostalgie de la mère patrie – “la plupart de mes dates se font encore là-bas, plutôt qu’aux Etats-Unis” . Cela pourrait changer.
Joakim, DJ transatlantique
Un festival de chants de Noël à Austin
Célébrez le début des vacances au French Legation Museum, à l’occasion du 3e Festival des Chants de Nöel, le 13 décembre. Francophones et francophiles sont les bienvenus.
Des élèves issus de huit écoles d’Austin viendront chanter, dont ceux de l’école française Jean-Jacques Rousseau. Une foire artisanale est également prévue, ainsi que des activités pour petits et grands.
N’oubliez pas d’apporter votre chaise et votre couverture !
Une start-up de San Francisco met l'apéro en boîte
Ils sont jeunes, ambitieux, aiment la bonne gastronomie française et viennent d’arriver sur San Francisco avec un concept épicurien: une box thématique autour de l’apéro à la française. Son nom: Bon Appétit Box.
“Ils”, ce sont Bertrand Corp et Zoé Capdevila. Trois mois qu’ils sont sur San Francisco, plus d’un an qu’ils travaillent sur l’idée : « J’ai travaillé dans la grande consommation et j’aime les produits qui font plaisir, quant à Zoé, elle a travaillé pour une grande marque française de cosmétique et elle apporte sa touche de luxe et de glamour à la boîte. C’est un bel objet cadeau » , explique Bertrand Corp.
Lorsqu’ils ont vu que le concept de la boîte thématique, livrable à domicile sur abonnement, arrivait en France, ils ont eu envie de lancer la leur aux Etats-Unis. « Nous sommes venus en repérage en début d’année et avons sillonné plusieurs grandes villes pour prendre la température. San Francisco nous a paru la ville parfaite pour nous implanter. Les gens y sont curieux, mangent bien, sans compter qu’il y a ce rapport à la technologie inhérent à la région. Ici, il est normal de commander sa nourriture en ligne. Ce choix s’est imposé de lui-même.»
Les deux entrepreneurs ne sont pas les premiers Français à avoir eu l’idée d’une “box” française. A New York, la start-up Try the World a lancé la sienne en 2013 et au Texas, un Française vient de créer “Oui, please”, une boîte thématique contenant une sélection de produits français.
Le couple a rencontré ses futurs fournisseurs à San Francisco, lors du Winter Fancy Food Show. Ils ont lancé leur affaire grâce au financement de leur entourage. « San Francisco est une ville d’entrepreneurs (…). La jeunesse n’est pas considérée comme un obstacle, au contraire. C’est extrêmement stimulant et encourageant. Depuis que nous sommes là, nous n’avons que d’excellents retours » .
Afin de sortir du lot dans ce marché en plein boom, ce jeune couple mise sur l’authenticité et la qualité :”Nos boîtes sont livrées avec des cartes descriptives pour accompagner nos membres dans leur expérience. Ils découvrent ainsi l’histoire derrière chacun des produits : origine, artisans, anecdotes et conseils de dégustation, expliquent-ils. Notre objectif est de nous positionner comme un véritable représentant de l’art de vivre à la française. “
"Plus tard tu comprendras", avec Jeanne Moreau, à San Francisco
Le City College de San Francisco revient sur l’une des périodes les plus sombres de l’Europe, avec le film “Plus tard tu comprendras”, projeté le 8 décembre.
En 1987, débute le procès du criminel de guerre Klaus Barbie. Victor, qui regarde sa retransmission en direct, se replonge alors dans son passé familial, un passé marqué par la seconde guerre mondiale. Sa mère Rivka, jouée par Jeanne Moreau, lui a toujours caché la déportation de ses parents, se plongeant dans un simulacre de vie bourgeoise sans remous.
Victor va tenter de percer les mystères de cette sombre époque, grâce à des documents, des archives, renouant ainsi avec ses racines juives. Derrière ce sujet grave, se cache un film profondément optimiste, et une peinture universelle des relations mère-fils.
Le film est une adaptation d’un roman autobiographique éponyme de Jérôme Clément. Il sera projeté en français, sous-titré en anglais. Renée Morel, professeur d’anthropologie au City College de San Francisco, viendra présenter le film, puis répondra aux questions lors d’un Q&A. L’événement est entièrement gratuit, et ouvert à tous.
New York Red Bulls: après Henry, un autre Français sur le départ
Il y a encore quelques jours, les New York Red Bulls étaient, avec quatre joueurs français, l’équipe de Major League Soccer (MLS) la plus gauloise. Cela ne sera pas le cas en 2015.
Après le départ annoncé de Thierry Henry, au moins un autre joueur dira “au revoir” à New York: l’attaquant Saër Sène, auteur d’un but en sept matches. Le club a annoncé, mercredi, qu’il n’activera pas les options contractuelles pour le garder. Un autre Français pourrait être sur le départ: le défenseur Damien Perrinelle. Mais celui-ci est toujours en discussion avec le club, précisent les New York Red Bulls.
Aucune communication officielle n’a été faite sur l’avenir du quatrième Français de l’équipe, Péguy Luyindula, dont le contrat arrive aussi à terme à la fin de l’année.
Ces annonces interviennent après l’élimination des New York Red Bulls en demi-finale de Conférence-Est face au New England Revolution.
Alexy Poutrel, l'oeil de Miami aux aurores
Il y a six ans, l’artiste Alexy Poutrel (Alexy P) tombait amoureux de Miami. Le 5 décembre, il exposera sept de ses paysages photographiques de la ville dans le cadre de l’exposition Photomania d’Art Basel, avec cinq autres artistes, dont David La Chapelle.
Alexy Poutrel n’était pas vraiment prédestiné à la photographie. A Paris, il a débuté par un tout autre travail : la vente de casquettes. De fil en aiguille, il a rencontré Charly Nestor, animateur vedette de la chaîne M6. “On m’a proposé un job d’assistant de production, or moi, je disais ‘oui’ à tout à l’époque” , explique Alexy Poutrel.
Il gravit ensuite les échelons, en devenant journaliste sur TF1. Il migre ensuite vers RFM TV, pour une petite émission de dédicaces de vidéos, le Trésor des auditeurs, qui s’avère être “une expérience formidable” . Cette aventure dure trois ans, puis la chaîne disparaît. Alexy Poutrel n’a alors plus envie d’aller frapper aux boîtes de production. Il a envie d’ailleurs, un ailleurs “au soleil“.
Il abandonne alors ses promenades en scooter sous la grisaille parisienne pour Miami, en 2008. Au départ, il n’y reste que trois mois, “à cause du visa” , mais très vite, il revient, encore et encore. Il finit par s’installer.
Ravi de l’ensoleillement, il rencontre toutefois quelques difficultés à trouver un travail. “Miami, dit-il, ce n’est pas une ville facile pour un expatrié autodidacte” . Il monte dans un premier temps sa boîte de production, On the Super Sky Production, pour laquelle il réalise ensuite des vidéos d’entreprise et pour la télé-réalité (notamment Les Marseillais sur W9).
Un jour, par curiosité, il se dit “je vais aussi faire de la photo“. Son professeur particulier, et son “meilleur ami pendant trois ans“, c’est Google, avec lequel il apprend les techniques de photographie. Selon Alexy Poutrel, il ne parvient à “sortir des photos à peu près potables” que depuis un ans. Il prend d’abord des clichés de mode, notamment avec la mannequin brésilienne Martha Graeff.
Récemment, il décide de changer de cap, et de concentrer son objectif sur Miami, cette ville qu’il aime tant. “A Miami, l’architecture n’est pas sublime, explique-t-il, mais les couleurs, ce rose, ces pastels, ces orangés, oui“. Tous les matins, pendant trois semaines, il va se lever aux aurores, pour capturer ce “moment magique sur les plages de Miami, entre 5 et 6h30 du matin” , cette “vie” parallèle, où l’on sort les transats avant que les premiers flâneurs n’arrivent.
A chaque fois, il prend quatorze photos du lever du soleil, “parfois une réussite, parfois non“. En les reliant, et grâce à une technique bien particulière, il forme des globes, ses “petites planètes” à lui, qui permettent de voir Miami à 360°. Le résultat est quasi “cartoonesque” , si bien qu’on en vient à se demander parfois si ces photos sont bien réelles.
Ce qui est certain, c’est qu’elles reflètent cet “amour de l’image“, et des “couleurs sublimissimes de Miami” . Alexy Poutrel continue les photos de mariage, d’entreprise, le doublage, les mix pour des DJs. Mais cela ne l’empêche pas de penser à faire des “Little Planets” de Paris ou New York. Parce que “les projets qui ne sont pas préparés sont bien souvent les meilleurs ” …
Des éclairs jaillissent dans le Lower East Side
Le Lower East Side ! Ses bars, ses clubs, ses hôtels, son quartier historique… et Les Jardins de la Duchesse, sa pâtisserie française dédiée aux éclairs qui a ouvert ses portes le 1er décembre. Ses deux papas, Thomas Cardaccia et Antoine Pelhate, sont déterminés à conquérir le quartier, en proposant une large gamme de douceurs sucrées et salées.
“C’est une expérience excitante ! C’est un quartier en effervescence, et l’énergie y est très positive, explique le pâtissier Antoine Pelhate, qui n’avait jusqu’ici jamais mis les pieds à New York. Ici, si les gens aiment vos produits, une confiance s’installe.”
Diplôme de commerce et gestion en poche, Thomas Cardaccia poste une annonce sur le site de l’école française de gastronomie Ferrandi pour trouver un pâtissier. Quatre-vingts candidatures, et autant d’éclairs pistache-framboise plus tard, il choisit Antoine Pelhate, un jeune homme qui a travaillé cinq ans en Suisse dans l’hôtel quatre étoiles “Ginabelle”. L’aventure Les Jardins de la Duchesse peut enfin commencer.
“Quand je suis allé à New York pendant un stage, raconte Thomas Cardaccia, je me suis rendu compte que les éclairs étaient peu présents et pas connus des Américains.” L’ouverture d’Eclair Bakery (Midtown East) et, au printemps 2015, d’Eclair de génie (SoHo) en dit long sur l’intérêt des New-Yorkais pour la “petite duchesse” – surnom de l’éclair au XIXème siècle. “Ils sont curieux et enthousiastes. Beaucoup croyaient que c’était creux à l’intérieur.”
Avec un savoir-faire français et des recettes- six sucrées, quatre salées -, la pâtisserie se définit comme “50% française, 50% américaine.”
Pour Antoine Pelhate, “l’éclair est un support qu’on peut décliner à toutes les sauces. Il n’y a pas d’autre limite que la créativité du pâtissier.” Attendez-vous à des alliances étonnantes, comme citron et gingembre, poulet au curry, ou fromage de chèvre et bacon.”Pour survivre ici, il faut innover“, glisse Thomas Cardaccia.
Dans moins d’un mois, les jeunes entrepreneurs prévoient également d’ajouter croissants et pains au chocolat à leur vitrine. Avec, comme objectif à long terme, faire de l’événementiel. Le tout, sans s’éloigner de leur produit star.
Deux soirées de courts-métrages français à Miami
Pour célébrer le jour le plus court de l’année, en France, on projette des courts-métrages le 21 décembre. A Miami, on fait de même, avec juste un peu d’avance…
Des films courts français et européens seront projetés les 4 et 5 décembre dans le cadre de deux soirées cinoche au Cinema Wynwood et au Key Biscayne Community Center. Le 4, une demi-heure, sur les deux heures au total, sera consacrée aux Frenchies.
Parmi eux, Thomas Wagner avec “Clik Clak”, récompensé par un prix Imagina. L’histoire est celle de deux petits robots qui ne parviennent pas à communiquer avec un jeune garçon. Celui-ci parle – enfin crie plutôt – alors que pour s’exprimer, les robots, eux, se contentent de taper sur des objets, chaque son correspondant à un mot différent.
Il y aura aussi “Stricteternum”, de Didier Fontan, “Inventors” de Michel Ocelot (entièrement réalisé grâce à des papiers découpés), “Dripped“, de Leo Verrier, “Seven Pounds” de Nicolas Deveaux, et enfin, “Cul de Bouteille” de Jean-Claude Rozec. Ce dernier raconte l’histoire d’Arnaud, un petit garçon qui découvre qu’il est myope, et, surtout, qu’il va devoir porter des lunettes qu’il trouve affreuses. En plus, elles transforment son monde flou, où un arbre devient un monstre ou une licorne, au gré de son imagination. Les films français, toujours sous-titrés en anglais, resteront les mêmes le 5 décembre.
Qu'est-ce que je risque: rapporter du fromage ou de la charcuterie de France
Nous sommes des Français aux Etats-Unis, certes, mais nous sommes avant tout français. Et comme tout Français, nous avons tendance à oublier qu’il y a des règles.
En pensant à cela, French Morning a décidé d’inaugurer une nouvelle rubrique: le “Qu’est-ce que je risque”? Pour notre premier article, nous nous demandons ce que nous risquons à rapporter de la charcuterie ou du fromage de France. Bien entendu, aucun de vous n’a été tenté de le faire.
1. Faut-il déclarer tous les aliments que l’on transporte dans sa valise ?
En principe oui, que ces aliments soient autorisés ou non.
2. Peut-on me confisquer un fromage ?
Les fromages à pâte dure et cuite sont autorisés : vous pouvez faire le plein de comté, raclette, beaufort, cantal, emmental… (mais faites-les voyager en soute, s’il-vous-plait).
Les fromages à pâte molle (camembert, brie, pont l’évêque, chèvre, feta…) pasteurisés sont aussi autorisés, comme nous l’a confirmé le service de presse de l’US Customs and Border Protection, qui se base sur ce document de l’USDA. En revanche, les fromages à pâte molle non pasteurisés sont interdits.
3. Peut-on me confisquer ma charcuterie ou mon foie gras ?
Les saucissons, jambons, ou tout type de viande fraiche, fumée ou séchée sont interdits. En revanche, les conserves de viande – pâtés, terrines – passeront la douane… dans la plupart des cas. En effet, les conserves à base de volaille ou de porc sont autorisées, mais ce n’est pas le cas pour celles qui contiennent du boeuf ou du mouton. Pour le foie gras, il n’y a pas de problème, à partir du moment où il est en conserve ou en bocal hermétique sous vide.
4. Puis-je avoir une amende ?
Si vous l’avez déclaré, on vous demandera juste de laisser votre Bleu d’Auvergne non pasteurisé aux douaniers (qui le détruiront). Mais si, à la suite d’une fouille, le service des douanes trouve un aliment non autorisé et non déclaré, il peut vous attribuer une amende. Et pas une petite : les pénalités sont comprises entre 1.100 et 60.000 dollars par violation.
Lending Club se prépare à une introduction historique en bourse
Lending Club, la plateforme en ligne de prêts entre particuliers lancée par le Français Renaud Laplanche, va passer à la vitesse supérieure.
L’entreprise, basée en Californie, a déposé le 1er décembre auprès de la SEC (Securities and Exchange Commission) le document préalable à une introduction à la bourse de New York (NYSE), qui devrait intervenir dans les prochaines semaines.
D’après ce document, Lending Club anticipe que son prix d’introduction sera compris entre 10 et 12 dollars par action. Elle en offrira 57,7 millions, ce qui pourrait générer, pour l’entreprise, une levée de fonds potentielle de 692 millions de dollars. La valorisation de l’entreprise devrait atteindre 4 milliards de dollars.
Il s’agira de la plus grosse introduction de l’année pour une société internet à la bourse de New York, derrière Alibaba.
Depuis sa création en 2007, Lending Club a généré plus de six milliards de dollars de prêts, pour des particuliers et ou des petites entreprises. Le volume double chaque année. Son ambition : rendre le crédit plus accessible et moins cher, en économisant les coûts traditionnels des banques, et en facilitant la mise en relation entre les investisseurs et les particuliers.
Dirigé par Renaud Laplanche, ancien avocat de 44 ans issu de l’université de Montpellier, Lending Club emploie 500 personnes. Cette société est devenue un pilier de ce jeune secteur, s’attirant les grâces de puissants fonds d’investissements, dont celui de Google (qui y a investi 125 millions). En mai, l’entreprise a annoncé une levée de fonds de 115 millions de dollars, et l’achat pour 140 millions de dollars de Springstone, une société de crédit spécialisée dans les dépenses médicales et éducatives.
Capitalisme et communisme avec Etienne Balibar à Berkeley
Le philosophe Etienne Balibar sera à UC Berkeley pour deux conférences, les 9 et 10 décembre. Au programme: des discussions sur la lutte des classes, le communisme, la financiarisation et le capitalisme néolibéral…
Après un petit passage à l’Ecole Normale Supérieure, ce philosophe français a commencé à enseigner. En Algérie et en France d’abord, puis en Angleterre, et enfin, aux Etats-Unis. En plus de la philosophie, il donna des cours de français, d’anglais et de littérature comparée. Cet intellectuel aux multiples facettes fut aussi affilié au département d’anthropologie de l’Université de Californie. En parallèle, il rédigea des ouvrages sur de grands philosophes, comme Marx, Spinoza ou encore Locke.
Le 9 décembre, il parlera de Foucault et Marx. Il analysera la lutte des classes et la question de la reproduction sociale à la lumière de l’ouvrage La société punitive de Michel Foucault. Il reviendra aussi sur le communisme d’aujourd’hui. Il discutera avec Judith Butler, professeure de littérature comparée à UC Berkeley et figure de proue des études sur le féminisme.
Le 10 décembre, il parlera de la dette économique et la financiarisation de l’économie. Etienne Balibar et Wendy Brown, professeure de sciences politiques à UC Berkeley, parleront de la citoyenneté dans l’ère du capitalisme.
Alain Badiou raconte le monde d'aujourd'hui à Columbia
L’auteur de Eloge de l’amour (2009) Alain Badiou donnera une conférence gratuite à Columbia University, le 15 décembre.
Le philosophe, dramaturge et romancier français présentera, pendant une heure et demie, rien de moins que les “contradictions fondamentales du monde contemporain“. Professeur émérite de l’Ecole Normale supérieure de Paris, Alain Badiou donne des cours au Collège International de Philosophie et à l’European Graduate School, en Suisse.
En plus de ses nombreux romans, pièces de théâtre et essais politiques, il a publié des oeuvres de philosophie contemporaine majeures comme L’Etre et l’Evénement (1988), suivi Logique des Mondes, L’Etre et l’Evénement 2 (2006).
La conférence est ouverte à tous et gratuite.