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Pourquoi tant d'échafaudages à New York?

Si vous aussi, vous vous tordez le cou pour apercevoir la façade du Flatiron Building entre les nombreux échafaudages, cette question bête est faite pour vous. Selon le New York Times, ces beaux édifices s’étendent sur plus de 300 kilomètres dans New York, si bien qu’on pourrait croire qu’ils font partie du paysage. Alors, pourquoi tant d’échafaudages ?
Vaste question!“, avoue Wayne Bellet, à la tête de Bellet Constructions Inc. à Manhattan. Les échafaudages puisent leurs origines dans une série de tragédies. A la fin des années 1970, “une femme a été sérieusement blessée par des morceaux de bâtiment qui se sont écroulés. Le maire de New York à l’époque, Ed Koch, a par conséquent fait passer, en 1980, une loi visant à surveiller les façades des bâtiments et protéger les piétons. C’est la Local Law 10“, explique-t-il.
Cette loi s’appliquait aux infrastructures de plus de six étages. “Cela a bien fonctionné jusqu’à ce qu’un étudiant se fasse tuer“, poursuit-il. La Local Law 10 se voit alors renforcée. En 1998, la Local Law 11 voit le jour. L’inspection s’étend aux bâtiments de plus de sept étages et ne se limite pas à la façade frontale. “Toutes les façades sont examinées“, précise Wayne Bellet.
Sous cette loi, le propriétaire doit faire inspecter le bâtiment tous les cinq ans par un architecte ou un ingénieur agréé. Il a deux années pour s’exécuter. “Le problème, ajoute Bruce Feldman, courtier immobilier basé à New York City, c’est que les réparations prennent du temps et demandent un travail méticuleux. C’est pour cette raison qu’on a l’impression que les échafaudages ont toujours été présents.
Pour Wayne Bellet, c’est là que les complications commencent. “Les bâtiments sont classés selon trois catégories : sécurisé, non sécurisé, et sécurisé dans le cadre d’un programme de maintenance. Un bâtiment tombe dans la catégorie “non sécurisé” si le propriétaire ne poursuit pas les réparations exigées de la troisième catégorie.
Les propriétaires ne veulent pas se plaindre et acceptent de payer les frais“, poursuit-il. Et d’ériger des échafaudages à tout bout de champ.
Si aujourd’hui les échafaudages font le charme de la ville (ou pas), les piétons et propriétaires de magasins ne sont pas toujours de cet avis. “C’est une épée à double tranchant, ajoute Wayne Bellet. Les piétons doivent se rendre compte que c’est pour leur sécurité.” Et les vendeurs doivent voir le bon côté des choses. “S’il pleut, les échafaudages servent d’abris ! Et cela permet aux piétons de découvrir de cette façon de nouveaux magasins“.

15 patinoires qui vont vous faire fondre à New York

Jouer les Brian Joubert à New York, ce n’est pas donné. Heureusement, French Morning vous aide à faire le tri en fonction de votre portefeuille.
15. South Street Seaport, la balnéaire

Rien de tel que patiner au bord de l’East River, au milieu des bateaux, des restaurants et magasins. Initialement gratuite, la patinoire reste toutefois populaire et nombreuses sont les familles qui profitent de son cadre unique – et de l’entrée gratuite pour les enfants. Ouverture le 26 novembre. Entrée : 10$. La location de patins coûte 6$. 199 Water St. Infos ici.
14. LeFrak Center, la bucolique

Depuis l’ouverture du LeFrak Center à Prospect Park (Brooklyn) en décembre 2013 – la précédente ayant fermé en 2010 -, le succès de cette patinoire brooklynite ne se dément pas. Ses 3.000 mètres carrés sont à la hauteur des 74 millions de dollars investis par la famille LeFrak pour ce projet colossal. Son prix attractif risque même de convaincre les moins sportifs d’entre vous – qui pourront se moquer des autres depuis la terrasse avec vue sur la patinoire. Entrée : 6$ en semaine, 8$ pendant le week-end, vacances et jours fériés. La location de patins coûte 6$. 171 East Dr, Brooklyn. Infos ici.
13. Bank of America Winter village, l’illuminée

Il vous faudra attendre le 2 décembre pour admirer les lumières de la célèbre patinoire. Située au centre du Winter Village à Bryant Park, à deux pas de Times Square, elle est gratuite – à condition de venir chaussé. Aucune excuse pour ne pas y emmener votre date ! La location de patins coûte 15$. 6th ave entre 40th et 42nd Sts. Infos ici.
12. World Ice Arena, la familiale

Les enfants en redemandent. Cette patinoire couverte du Queens, peu chère, est très appréciée pour l’organisation des anniversaires. A partir du 6 décembre, vous aurez même l’occasion de patiner aux côtés du Père Noël, en personne ! Entrée : 6$ en semaine, 9$ pendant le week-end, vacances et jours fériés. La location de patins coûte 5$. 13135 Avery Ave, Flushing. Infos ici.
11. City Ice Pavilion, en hauteur

Toujours dans le Queens, profitez sans modération de cette patinoire couverte, située sur un rooftop (!) de Long Island City. Ouverte essentiellement en journée, elle est très appréciée des familles pour son calme et son espace. N’oubliez pas vos chaussettes ! Entrée : 6$ en semaine, 9$ pendant le week-end, vacances et jours fériés. La location de patins coûte 5$. 47-32nd place entre la 47th et la 48th Avenue. Infos ici.
10. Aviator Sports, la sportive

Un bon plan si vous habitez à Brooklyn et voulez impressionner votre date. Couverte, certes, cette patinoire n’est rien de moins que le quartier général de la National Hockey League. Et pendant les fêtes, elle est ouverte le samedi soir de 19h30 à minuit. Entrée : 10$ par adulte, 8$ par enfant. La location de patins coûte 5$. 3159 Flatbush Avenue, Brooklyn. Infos ici.
9. Lasker Ice Skating Rink, la discrète

Moins onéreuse que la Trump-Wollman, et tout aussi jolie, cette patinoire, située au nord de Central Park, offre une vue imprenable sur la skyline et Harlem. Le cadre est idéal pour apprendre à patiner. Attention toutefois de vérifier les horaires avant de vous y rendre, car la patinoire est souvent occupée par des matches de hockey. Fermée brutalement suite à des problèmes techniques, elle a rouvert le jour de Thanksgiving. Entrée : 7,50$ par adulte, 4$ par enfant et 2,25 par senior. La location de patins coûte 5$. A Central Park, au niveau des 106th et 108th St. Infos ici
8. Riverbank State Park, l’inconnue

Aux bords de l’Hudson River, cette patinoire couverte est seulement accessible du vendredi au dimanche, et peu fréquentée. Avec son restaurant et ses nombreux évènements sportifs et culturels, il y a de quoi s’occuper pour la journée. Entrée : 5$ par adulte, 4$ par enfant. La location de patins coûte 3$. 679 Riverside Dr. Infos ici
7. Abe Stark Arena, l’exotique

Coney Island, c’est un peu loin, mais avec Abe Stark Arena, on en a pour son argent. Cette patinoire couverte est aussi le fief des New York Stars, l’équipe de hockey sur glace locale. Il n’est pas rare de les voir s’entraîner. Les enfants seront ravis, et vous, vous éviterez de vous casser une jambe. Attention, la patinoire n’est ouverte que le week-end et pendant les vacances de 12h30 à 15h30. Entrée : 10$. La location de patins coûte 5$. Coney Island Boardwalk and West 19th Street. Infos ici.
6. Standard Ice Rink, la chic

Au pied du Standard Hotel, cette petite patinoire fait le bonheur des enfants et des adultes, avec, après l’effort, un stand de boissons chaudes, de donuts et de gaufres. Un cadre chic pour un prix relativement abordable. Allez-y le soir si vous êtes d’humeur festive – jusqu’à minuit en semaine et 1h le week-end. Entrée : 12$ par adulte, 6$ par enfant. La location de patins coûte 3$. 848 Washington à 13th St. Infos ici
5. Brookfield Place, la sublime

Ouverte en 2013, cette magnifique patinoire vaut le détour, avec sa belle vue sur l’Hudson River et les buildings qui l’entourent. En plus, elle est plus grande que celle de Rockefeller Plaza ! Vous pouvez vous y rendre jusqu’à 22h en semaine et pendant le week-end, mais prenez-vous y à l’avance – et couvrez-vous. Il n’y a pas beaucoup d’espace et la piste est vite bondée. Entrée : 15$. La location de patins coûte 5$. 200 Vesey St. Infos ici.
4. McCarren Park, l’hipster

La piscine du parc dans le nord de Brooklyn se transforme en patinoire pour l’hiver. Le McCarren Park Rink a gagné en taille pour cette année. Courez-y avant que les hipsters ne l’envahissent. Entrée : 11$ par adulte, 6$ par enfant. La location de patins coûte 6$. Gratuit pour les enfants les lundis et mardis de 16h à 19h. 776 Lorimer Street, derrière le Play Center. Infos ici
3. Sky Rink à Chelsea Piers, la spacieuse

Une grande patinoire à ce prix-là, ça n’a pas de prix… A moins de vouloir rivaliser avec des patineurs accomplis. Ouverte toute l’année, la Sky Rink est appréciée pour son emplacement – face à Hudson River, qu’on peut voir à travers de larges fenêtres, et sans attraper froid ! – et sa “skating school”. Elle est fermée tous les mercredis, sauf le 24 et le 31 décembre, de midi à 16h. Entrée : 10$. La location de patins coûte 5$. Piers 61, 23rd St et la Hudson River. Infos ici
2. Rockefeller Center, l’incontournable

Faut-il encore présenter cette patinoire mythique ? Avec seulement 150 personnes admises sur la piste, il vous sera difficile d’y passer votre après-midi ou votre soirée. Mais voyez le bon côté des choses : pendant une voire deux heures de queue, vous pourrez admirer l’immense sapin, qui fait chaque année la joie des touristes. Allez-y tôt le matin, avant 9h, et le soir, à 21h – la patinoire est ouverte jusqu’à minuit. Vous pouvez réserver en ligne. Entrée : 27$ par adulte, 15$ par enfant de moins de 11 ans. En cas d’affluence (probable), l’entrée est de 30$. La location de patins coûte 12$. 30 Rockefeller Plaza, Midtown West. Infos ici.
1. Trump-Wollman, la magnifique

Sans doute la plus belle patinoire de New York, au milieu de Central Park. Touristes et locaux s’y confondent joyeusement, tant la piste est grande et le décor spectaculaire. De plus, il n’y a pas de limite de temps – idéal pour conclure sans la pression de rendre les patins. Sans surprise, la patinoire est victime de son succès. Pour éviter de faire la queue, vous pouvez acheter un billet VIP (68$ par personne, taxe non-incluse). Ou sinon, vous pouvez vous y rendre en semaine : c’est bien mois cher, et il y a moins de monde. Petit conseil : n’oubliez pas votre cadenas. Entrée : 11$ en semaine, 18$ pendant le week-end, vacances et jour fériés, 6$ par enfant. La location de patins coûte 8$. A Central Park, entrée à W 59th St et 6th Ave. Infos ici

Cercle.Co: comment le parrainage révolutionne la vente en ligne

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(Article partenaire) Basée à New York, la société Cercle.Co veut augmenter les ventes des petites et moyennes entreprises (PME) grâce au parrainage et aux recommandations des proches. Serge Karim Ganem, l’un de ses co-fondateurs, décrit le concept à French Morning.
Comment est venue l’idée de Cercle.Co ?
Venant du service en ligne (Service as a software), j’ai vu le coût de la publicité en ligne littéralement exploser. Pour pouvoir vendre leurs services et produits, les petites et moyennes entreprises doivent désormais acheter des clics en ligne à des prix exorbitants. Habituellement, lorsqu’un marché arrive à maturité, les coûts diminuent. Ce n’est pas le cas ici et ces entreprises font face à des budgets de publicité élevés pour des campagnes de moins en moins efficaces.
sergeEn parallèle, je me suis rendu compte au cours d’une mission de consulting que beaucoup d’entreprises en forte croissance telles que Google, Dropbox, Amazon, basent leur progression quasiment uniquement sur les recommandations entre proches.
Pour moi, l’idée était simple, permettre à n’importe quelle entreprise de disposer d’un programme de parrainage de même qualité que Google ou Dropbox, dans des métiers qui ne sont pas réputés technologiques.
Quelle est la proposition de valeur de Cercle.Co ?
Lorsqu’une entreprise est recommandée par une personne qui connaît votre entreprise, vous avez en moyenne six fois plus de chance de conclure une affaire. Ce chiffre est prouvé statistiquement. Cercle.Co est une plateforme Internet qui permet d’industrialiser le parrainage en le rationalisant et en permettant de mesurer et de tracer tout le nouveau business généré.
Quel est votre client-type?
A ce stade, nous avons rencontré près de cinquante entreprises dans différents secteurs et toutes les sociétés rencontrées sont extrêmement positives sur le modèle proposé. Toutefois, il faut dire que le parrainage fonctionne particulièrement bien dans certains secteurs d’activités tels que l’assurance, les cabinets d’expertise comptable, juridique, les services aux entreprises, les clubs de sports, les voyages, des sites de e-commerce haut-de-gamme, certaines start-up qui touchent une cible BtoB et plus généralement tous métiers dans lesquels l’expérience utilisateur fait partie du service ou du produit.
Quelle sont les spécificités de votre offre ?
Le programme est tout automatisé et une fois que nous l’avons installé, en quelques clics, il  permet d’inviter les premiers parrains. Il s’installe sur n’importe quel site Internet et est totalement intégré en marque blanche. Sur le long terme, une fois qu’il est lancé, un programme de parrainage est sept fois plus efficace que la publicité sur Internet.
A quelles difficultés avez-vous fait face en développant votre plateforme ?
Nous avons mis près d’un an à développer notre plateforme et c’est toujours surprenant de voir que plus on veut simplifier l’expérience de l’utilisateur, plus on doit y passer du temps.
Aujourd’hui nous sommes arrivés à quelque chose de satisfaisant mais le produit est en constante évolution et on n’aura jamais fini d’améliorer son fonctionnement. Dans le parrainage, le moment de la recommandation est clé et il est primordial que le procédé soit quasiment sans aucune friction.  Pour nous, cela demande une attention permanente aux retours d’utilisateurs.
Qu’est-ce qui vous plait le plus dans ce que vous faites ?
Le métier du parrainage touche à des entreprises dont les produits ou  les services sont plébiscités. Car une bonne recommandation ne peut venir que d’un client satisfait. Ce qui implique pour l’entreprise de s’interroger vraiment sur un rapport de loyauté, gratitude voire de récompense envers ses clients. C’est bon de faire un métier qui correspond à vos valeurs intrinsèques. Ca donne envie de se lever le matin…
Contacter Serge par téléphone au 1 (646) 480-0559 ou par e-mail: [email protected]
Plus d’information sur le site Cercle.Co
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Pour la presse US, la galère commence pour Sarkozy

(Revue de presse) Sarkozy est de retour dans l’arène, et cela fait réagir la presse américaine. Pour le site BuzzFeed, l’ancien président a “complété la première étape de son comeback en politique” , en remportant la présidence de l’UMP, samedi, avec 64,5% des voix. Même son de cloche pour l’agence Associated Press, reprise par Fox News, pour qui Nicolas Sarkozy est de retour de “sa traversée du désert politique” .
Pour BusinessWeek, cette élection donne à l’ancien président “deux ans pour réparer un mouvement politique divisé et préparer la prochaine élection présidentielle” .
Comme d’autres titres américains, le quotidien The New York Times insiste sur le caractère “largement prévisible” de cette victoire, face à ses adversaires du moment Bruno Le Maire et Hervé Mariton, mais observe que le plus dur est à venir pour Nicolas Sarkozy, qui devra convaincre au-delà de son camp pour retourner à l’Elysée en 2017. “Son retour cet automne n’a pas remué l’électorat français dans son ensemble, malgré l’impopularité de François Hollande et l’incapacité des socialistes au gouvernement à relancer l’économie” .
Voice of America (VOA) évoque aussi la victoire de l’ancien chef de l’Etat, en rappelant que les Français ont déjà dit “non” à Sarkozy en 2012, quand “il a perdu l’élection présidentielle face à François Hollande, en raison en partie de la hausse du chômage en France et sa mesure impopulaire de relever l’âge de la retraite à 62 ans” .
D’autres medias s’intéressent à sa stratégie de reconquête du pouvoir et soulignent que le score plus bas que prévu de Nicolas Sarkozy (64,5%) laisse présager de moments difficiles. Le Washington Post ironise sur le discours droitier de nouveau président de l’UMP, notant qu’il “espère réaliser un retour historique en basculant encore plus vers la droite” .
Aux Etats-Unis, la révolution Tea Party est en train de se calmer. Mais en Europe, cette orientation de Sarkozy est un signe des temps. Lui et d’autres conservateurs européens se retrouvent pris au piège dans un no man’s land politique, entre leurs adversaires traditionnels à gauche et les bons scores de l’extrême droite. Leur réponse apparente: si on ne peut pas battre les nationalistes et les populistes, alors il faut parler comme eux” , tacle le quotidien.
“Ils n’ont pas changé d’avis sur Sarkozy”
Comme pour minimiser la victoire de Nicolas Sarkozy, le Post cite Dominique Moïsi, co-fondateur de l’Institut français de relations internationales (IFRI). “Je ne pense pas que Sarkozy soit la réponse de la France. Il n’a pas réalisé à quel point la France l’avait rejeté en 2012. Et la vérité est que, même si les Français sont déçus par François Hollande, ils n’ont pas changé d’avis sur Sarkozy” , dit l’expert.
Le Wall Street Journal aussi se montre sceptique de la stratégie de Nicolas Sarkozy. Le journal s’attarde sur ses critiques de l’Union européenne, notamment l’insuffisance de contrôles aux frontières. “En étant dur avec l’Europe, M. Sarkozy espère garder le soutien d’électeurs frustrés par la stagnation de l’économie et tentés de soutenir Marine Le Pen” , analyse le journal.
Mais pour The Wall Street Journal, l’ancien leader se trompe. “Nicolas Sarkozy n’aide pas la France quand il attaque les frontières ouvertes de l’UE. Il a dit: ‘je veux des contrôles plus sévères. Je veux une vraie politique migratoire européenne et mettre un terme au tourisme des avantages sociaux dont notre pays est l’une des principales victimes’. C’est une tentative de battre Mme Le Pen sur son thème de prédilection. Mais il passe à côté du fait que le problème est l’Etat providence, et non pas la liberté de circulation des personnes, l’une des choses que l’UE fait bien ” .
Et de finir par une pique: “Lancer de bons mots sur des cibles faciles comme l’UE et les immigrés va l’aider à concourir avec Mme Le Pen. Mais la question que les électeurs vont poser cette fois-ci est M. Sarkozy pense-t-il vraiment ce qu’il dit quand il affirme qu’il va réformer l’économie française.

Un médecin pour aider les Français démunis à New York

Le Français sans abris, le senior sur le point d’être expulsé de son logement, l’étudiant qui a besoin d’un coup de pouce financier. Ou encore le prisonnier. Voilà quelques-uns des cas que l’Entraide française a vu passer en plus de 50 ans d’existence.
Créée en 1961, l’association vient en aide à des Français et Franco-américains dans le besoin. Même si elle existe depuis longtemps, peu de Français de New York la connaissent. Son travail auprès d’individus parfois dans des situations d’extrême pauvreté est, pourtant, important: l’an dernier, elle a traité avec succès 105 cas. Parmi eux, des personnes âgées isolées, des travailleurs pauvres, ou des démunis qui n’ont pas les moyens de s’offrir un billet d’avion pour la France… Autant de Français “invisibles” qui vivent aux marges d’une communauté réputée riche et dynamique.
Depuis juin, l’Entraide française a une nouvelle présidente: la dermatologue Sylvie Epelbaum. Aux Etats-Unis depuis 30 ans, elle a remplacé Michèle Altier, qui a quitté New York. Son ambition: faire connaitre l’Entraide et trouver de nouveaux soutiens financiers auprès des entreprises françaises de la ville pour développer ses programmes. Car “les besoins de la communauté sont réels. Dans l’esprit des gens, les besoins sont moindres car nous sommes français à New York. Mais c’est important de savoir que n’importe qui peut avoir un jour besoin d’un coup de pouce“, confie-t-elle.
L’Entraide française est financée uniquement par des donations d’individus et d’entreprises. Presque la totalité des fonds récoltés servent à financer les programmes de l’association (visites aux personnes âgées isolées, soutien psychologique aux familles en difficulté, financement de frais de scolarité…), qui travaille en lien avec les services sociaux du consulat de France. Ses programmes, qui correspondent à des aides urgentes et ponctuelles, sont assurés par des volontaires.
En 2012, l’association a lancé une initiative “We help you, you help us”, une  série de concerts pour aider de jeunes artistes français. Ce programme et les autres continueront, précise Sylvie Epelbaum, mais insiste sur le manque de volontaires. “C’est difficile d’avoir plus de programmes actuellement. Il nous faut plus de volontaires. Et plus de généreux donateurs“.
Les programmes que nous avons fleurissent grâce à la qualité des volontaires. C’est impressionnant ce que peut faire une personne qui s’applique à une bonne action“, poursuit-elle.
Pour Gérard Epelbaum, vice-président de l’association – et frère de Sylvie – la demande pour ce type de service va s’accroitre. “Etant donné qu’il y a une croissance exponentielle de la communauté française, les besoins sont exponentiels aussi. Les frais de scolarité et de santé coûtent cher ici, rappelle-t-il. Il y a un renouvellement de la communauté. Les Français qui arrivent ne connaissent pas l’Entraide.
Et ceux qui sont ici depuis longtemps n’osent pas toujours aller vers elle. “C’est difficile parfois d’admettre qu’on a des besoins. Il y a une stigmatisation qu’on veut les aider à franchir.”

Valls veut aider les Français de l'étranger à rentrer en France

Le gouvernement veut faciliter le retour des Français expatriés. C’est l’objectif de la mission que Manuel Valls vient de fixer à la sénatrice et ancienne ministre déléguée chargée des Français de l’étranger, Hélène Conway-Mouret.
Celle-ci est chargée par Matignon de mener une “mission de diagnostic et de proposition” pour déterminer les obstacles rencontrés par les Français à leur retour et mieux les informer sur les dispositifs d’aide. Le rapport devra être remis d’ici mai 2015.
Lire: Moi, impatrié
Dans la lettre de mission de Manuel Valls, publiée sur le site de Mme Conway-Mouret, le Premier ministre estime que “la question du retour de ces Français (de l’étranger) n’a jamais été véritablement traitée” et que ce “retour peut se révéler difficile face à la multiplicité des démarches à entreprendre: réinstallation, logement, inscription scolaire, accès aux prestations sociales, information sur la fiscalité, sur la retraite, etc.
Selon le rapport de la commission d’enquête sur l’exil des forces vives d’octobre 2014, il y avait 1,642 million de Français inscrits au Registre des Français établis hors de France au 31 décembre 2013.
 

Que faire pour Thanksgiving à New York quand on n'est pas à table?

Il y a ceux qui vont passer leur journée à table à manger de la dinde. Et il y a les autres. Pour vous, êtres à la dérive, voici de quoi vous occuper le 27 novembre.
Matin
88 ans que ça dure. La légendaire Macy’s Thanksgiving Day Parade reprend ses droits ce 27 novembre avec son cortège de chars, ballons géants, chanteurs connus ou pas.  Les hostilités commencent à 9h au coin de West 77th St et Central Park West. Le joyeux cortège longera le parc pour descendre 6th Avenue. Infos ici
Les associations et les églises cherchent des volontaires pour préparer et servir des repas aux personnes dans le besoin. Beaucoup d’organismes ont déjà trouvé de l’aide, mais d’autres cherchent encore. La Church of the Intercession, sur la 155eme rue (Washington Heights) a besoin de vous et de vos bras le 27 novembre au matin pour emballer et livrer des repas chauds. Infos ici.
L’association New York Cares organise aussi son traditionnel appel au don de manteaux et a besoin de volontaires pour collecter et trier les donations. Infos ici
Midi
Plusieurs restaurants mettront le couvert le 27 novembre, dont le célèbre Tavern on the Green. Le mythique restaurant de Central Park, qui a été entièrement rénové, propose un menu à 125 dollars toute la journée. Le Red Rooster, qui régale Harlem, offre un menu spécial aussi. Open Table a une liste des restaurants qui proposeront des formules.
Après-midi
Beaucoup de musées et sites d’attraction ferment le jour de Thanksgiving, mais beaucoup restent ouverts. Parmi eux, le Central Park Zoo, l’Empire State Building, le Top of the Rock et Ellis Island. Tout aussi intéressant: le National Museum of the American Indian, sur l’histoire des Amérindiens, sera ouvert le 27 novembre jusqu’à 20h. L’occasion de découvrir ce musée méconnu.
En ce jour de Thanksgiving, lancez-vous… sur la glace. Les patinoires new-yorkaises tournent à plein. Il y a celles, connues, du Rockefeller Center et de Bryant Park. On vous conseille celle du LeFrak Center de Prospect Park (Brooklyn) ou de Battery Park City, “The Rink at Brookfield Place” (250 Vesey Street). Ce dernier a ouvert début novembre pour la deuxième saison consécutive.
S’il fait beau et pas trop froid, partez à la découverte de New York. On vous recommande nos quatre itinéraires pour grands marcheurs ou de partir à la découverte des plus belles vues de New York.
Soir
“The show must go on”, qu’ils disaient. Une poignée de musicals aura lieu sur Broadway le 27, dont Chicago à 20h.
Qui dit Thanksgiving dit aussi le Radio City Music Hall Spectacular des Rockettes, cette troupe de danseuses qui vous met dans l’ambiance de Noël avec ce spectacle légendaire, joué depuis 1933. Pas moins de 180 personnages évoluent sur scène, dans des décors époustouflants.
Le bar Terra Blues soufflera en musique les bougies de Jimi Hendrix, né le jour de Thanksgiving. Le concert commence à 22h. Infos ici

Art Basel: les incontournables de 2014

L’édition 2014 d’Art Basel se tiendra à Miami du 4 au 7 décembre. Pour ne rien rater de la semaine culturelle la plus chargée de l’année à Miami, French Morning vous propose un tour d’horizon du programme et des événements à venir.
Le cœur battant de la semaine, c’est bien entendu le Convention Center de Miami Beach qui accueillera 267 galeries, avec un espace dédié aux jeunes talents, « Nova », ainsi qu’une nouvelle section consacrée à l’art ancien, « Survey ».  A ne pas manquer cette année, les œuvres d’art installées dans le Collins Park, où des visites gratuites seront organisées à 10h30, 11h30 et 12h30 du 4 au 7 décembre. Le Bass Museum inaugurera le 4 décembre sa rétrospective « One Way : Peter Marino », supervisée par le célèbre cofondateur du Palais de Tokyo, Jérôme Sans. Jusqu’en mai 2015, l’exposition rassemblera de nombreuses œuvres issues de la collection d’art contemporain de l’architecte américain.
Les autres musées de la ville seront également en effervescence, l’occasion d’investir dans le « Museum Mile Cultural Pass » qui garantit l’accès à plusieurs établissements. Le Wolfsonian-FIU Museum présentera « Myth and Machine », une exposition consacrée à l’art post Première Guerre Mondial. Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de le visiter, profitez de cette semaine pour découvrir le Pérez Art Museum Miami (PAMM), qui fêtera son premier anniversaire. Le musée d’art contemporain est une œuvre architecturale en elle-même et organisera de nombreuses expositions et événements pendant Art Basel (tous les détails sont ici). A noter également, l’hôtel JW Marriott Marquis Miami présentera une collection d’œuvres originales d’Andy Warhol en partenariat avec Christie’s, ouverte au public les 3 et 4 décembre de 10h à 17h.
Art Basel est également l’occasion de mettre en avant des artistes émergents. C’est l’ambition de l’Institute for the Development of Emerging Art (IDEA), créé cette année en partenariat avec la galerie française Kowal+Odermatt. Située à Wynwood, cette dernière présentera le travail de jeunes artistes contemporains, en plus des créations d’artistes résidents comme Fernando Mastrangelo et Jean-Sébastien Grégoire. De nombreux artistes émergents seront également exposés à la foire Untitled, la seule structure à être installée directement sur la plage à South Beach. Au programme, des artistes français notamment (un des curators de l’exposition est Christophe Boutin, créateur de la célèbre maison d’édition d’art contemporain Onestar Press), tels qu’Elvire Bonduelle et Mathieu Mercier.
Un des événements marquant de la semaine est la projection en avant-première du prochain film de Tim Burton, Big Eyes, consacré à l’artiste américaine Margaret Keane. Amy Adams et Christoph Waltz sont à l’affiche du biopic qui sera diffusé gratuitement au Colony Theater de Lincoln Road à Miami Beach, le 5 décembre à 20h30. Les réservations ne sont pas nécessaires mais arrivez tôt, il y aura du monde ! Si toutes les places sont prises, vous pourrez toujours vous diriger vers le SoundScape Park tout proche, où un film sera diffusé en plein air tous les soirs du 3 au 6 décembre (le programme complet est ici).
Enfin, Art Basel c’est aussi une foule de hipsters du monde entier réunis à Miami pour profiter des soirées organisées par les hôtels et les boîtes de nuit. L’établissement parisien Le Baron installera cette année encore son pop-up club à Miami Beach et fêtera ses 10 ans à l’hôtel Delano. De nombreux artistes se produiront durant toute la première semaine de décembre, dont Solange Knowles, Carl Craig, David Guetta ou encore James Blake. Pour en savoir plus n’hésitez pas à vous rendre sur le site Miami News Times, qui propose une sélection des meilleures soirées d’Art Basel 2014.
 

À la Soirée, des chefs, du vin et des récompenses

De l’entrepreneur aguerri au jeune fondateur de start-up en passant par l’avocat, le banquier, le cadre ingénieur, le geek ou l’artisan, ils étaient plus de mille personnes, vendredi, à la Soirée de la Chambre de Commerce Franco-Américaine, organisée chaque année  quelques jours avant Thanksgiving.
Un excellent cru pour la directrice de la Chambre, Sophie Woodville Ducom, et sa petite équipe de cinq personnes et quatre volontaires qui ont monté cette 33 ème édition, à la Terra & Mer Gallery. «La Soirée est l’événement dédié à la gastronomie franco-américaine et au vin le plus important de toute la région. C’est une grosse pression pour toute l’équipe qui a fait un travail de titan sous la direction de Johanne Mamet», selon Sophie Woodville Ducom.
La Soirée, c’est aussi un concours de chefs cuisiniers. Cette année, ils étaient une vingtaine en compétition. Et au final deux ex-aequo. Ils remportent chacun 1.000 dollars : l’équipe Cordon Bleu et l’équipe de l’Association des chefs de la Côte Pacifique de San Francisco. “Nous sommes très honorés d’avoir participé à cette compétition, déclare le Président de cette dernière, Karl Peters. La Chambre de Commerce de San Francisco a donné une partie du fundraising de ce soir à la bourse de notre école et nous sommes ravis de l’offrir à notre vainqueur.”
Pas de gastronomie sans bon vin. Une concours de dégustation de vin à l’aveugle était également organisé entre de futurs oenologues. Pour les meilleurs nez et palais, l’or a été remis à Taylor Hood, l’argent à Tyler Wedeking et le bronze à Christina Vizcaino.

Au Petit Jardin, un brunch avec nounours

En attendant le joli nounours tout neuf commandé au Père Noël, l’école Petit Jardin vous propose de prendre un thé avec l’ancien à San Anselmo.
Le 13 décembre, aura lieu la cinquième édition de l’annuel Teddy Bear Tea à la française. Autour d’un thé, d’un chocolat chaud, de petits sandwiches et cookies, vos chères petites têtes blondes seront invitées à papoter en français et en anglais. Et bien sûr, les nounours sont cordialement invités à partager ce brunch.
L’après-midi sera placée sous le signe de Noël, avec des musiques traditionnelles, des histoires racontées au coin du feu, et un photographe professionnel pour immortaliser le tout. Chaque enfant pourra venir parader dans sa plus belle tenue de fête. Petit bonus : l’événement est entièrement gratuit.
Si votre enfant suit un régime alimentaire particulier, il vous est recommandé d’apporter votre propre encas.

Une parade navale illuminée à Long Beach

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Prenez-en plein les mirettes à l’occasion de la 32ème édition de la parade des mille lumières de Long Beach, le 13 décembre.
A la nuit tombée, des bateaux du port de Long Beach s’illumineront et défileront le long de Shoreline Marina vers Island White, avant de revenir vers Shoreline Marina et bien d’autres ports pour enfin s’arrêter à Queensway Bay.
A moins d’avoir le pied marin, mieux vaut admirer le spectacle de loin. La vue de Shoreline Village, de la promenade et des restaurants, est recommandée, ainsi que de Shoreline Park, autour du phare. Début des festivités: 17h30.
 

Pascal Cuisinier déballe ses meubles à Design Miami

En décembre à Miami, c’est l’Art Basel ! A l’occasion des dix ans de Design Miami/ 2014, découvrez la Galerie Pascal Cuisinier, et l’exposition “French Collection 1950-1955”, du 3 au 7 décembre. Des pièces rares et mythiques de grands designers français, présentées au public américain pour la première fois.
Cette collection se veut un hommage à la créativité française du début des années 50. Lampes, chaises, mobilier de l’époque se caractérisent par leurs lignes élégantes et leur minimalisme.
Face aux stands élaborés de Pascal Cuisinier, le visiteur pourra admirer des pièces uniques comme la Lampe 316 du célèbre designer Jean Boris Lacroix ou le Bureau 224 d’André Monpoix.
L’exposition, à visée pédagogique, est la dernière d’une longue série de par le monde mise en place par Pascal Cuisinier. Celui-ci, depuis la création de la galerie en 2006, a à coeur de valoriser la première génération de designers français nés au début des années 20, dont les oeuvres modernes reflètent le XXème siècle.