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Programmes bilingues: des réunions d'information à Houston et Austin

A Houston, pas de programmes bilingues franco-anglais dans les écoles publiques… Pour l’instant du moins.
Le 20 novembre, le Comité pour une Education bilingue français-anglais, un groupe qui veut développer de tels programmes dans la ville, organisera une réunion d’information. Celle-ci sera ouverte à tous. Les intervenants y expliqueront pourquoi et comment de tels programmes pourraient être implantés dans la ville texane. Parmi eux, Fabrice Jaumont, attaché Education à l’Ambassade de France aux Etats-Unis, qui a soutenu le développement de programmes bilingues dans les écoles publiques new-yorkaises.
Parents français, francophones ou francophiles, vous avez donc rendez-vous de 18h30 à 20h30 à l’Ecole Internationale Awty. La discussion se fera en anglais. Aucune réservation n’est requise.
Le lendemain, le 21 novembre, une autre réunion d’information aura lieu, à Austin cette fois-ci, où un projet de programme bilingue est dans les cartons. La section Sud-Centre des Etats-Unis de l’association Français du Monde invite, à la Madeleine Sunset Valley, la communauté francophone et francophile d’Austin à une présentation de Fabrice Jaumont sur le thème des programmes bilingues. 
La présentation en anglais sera suivie d’une séance de questions/réponses en anglais et français. Un pot sera offert, histoire de finir en beauté.

L' "Eataly" à la française ouvrira finalement en mars

Le District, cet “Eataly” à la française de 3.000 m2 dont nous vous avions parlé, ouvrira finalement ses portes en mars – et non pas à la fin 2014, comme prévu.
“Les travaux ne seront pas terminés avant les fêtes, donc nous avons repoussé l’ouverture au mois de mars, pour pouvoir profiter des espaces extérieurs”, explique Laurent Vasseur, directeur des opérations chez HPH, société qui possède une vingtaine de restaurants à New York et qui a lancé ce gros projet, dans le cadre de l’opération d’aménagement Brookfield Place.
Outre la partie marché (avec des stands charcuterie, boucherie, rôtisserie, fromagerie, poissonnerie, primeurs, épicerie fine, boulangerie-pâtisserie…) et le bar à vins, le District comprendra une grande brasserie, baptisée Beaubourg, avec 95 places assises à l’intérieur et 120 places sur une terrasse qui donnera sur la North Cove Marina, le long de l’Hudson.
“Nous avons choisi le nom Beaubourg car nous cherchions quelque chose qui évoque le savoir-vivre et la culture française. Et puis, c’est un nom qui rappelle les Halles, le plus grand marché parisien”, indique Laurent Vasseur. A côté, le bar Beaubourg comportera 200 places à l’extérieur et 45 à l’intérieur.
Le District aura par ailleurs son restaurant gastronomique, L’Appart. “Il y aura sept ou huit tables, pas plus, uniquement pour dîner. Ce sera de la très haute gastronomie. Nous sommes en train de recruter le chef, nous avons fait des interviews à Paris et New York, mais notre choix ne s’est pas arrêté. On veut un chef étoilé qui connaisse les attentes des clients américains, et qui n’a pas peur d’évoluer sur deux tableaux, brasserie et restaurant gastronomique.”
Au total, 350 personnes vont faire tourner la machine du District, tous les jours de 6h30 à 2h du matin.

Christian Jeunet: "Sortir des clichés habituels sur San Francisco"

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Il y a dix ans, Christian Jeunet tombait amoureux de la ville de San Francisco. Un coup de foudre pour ce réalisateur et producteur, installé en France, et  qui a notamment travaillé avec Claude Chabrol et produit des jeux télévisés tels que Star Quizz sur Canal +.
«J’étais déjà venu aux Etats-Unis, mais je n’avais jamais ressenti cela auparavant, la ville m’a tout de suite plu. En rentrant en France, je savais que je ferai un film un jour, mais je ne savais pas encore quoi exactement, comment et par quel angle le prendre
C’est sa rencontre avec les auteurs du blog «Only in San Francisco» qui va mettre la machine en marche. «J’ai découvert que c’était deux Françaises qui se cachaient derrière ce blog, Jacqueline Souchon et Geneviève Gaillard, qui ont par ailleurs publié un livre : San Francisco et nulle part ailleurs. L’aventure a alors commencé, et c’est avec Jacqueline que nous avons plongé dans ce projet
Huit ans de tournage, entre 100 et 150 interviews, des rencontres étonnantes, un San Francisco vrai, c’est le pari de «San Francisco, beyond the postcard». Christian Jeunet ne tenait pas à faire un film classique sur San Francisco, son objectif était de sortir des sentiers battus et de faire un documentaire visible à l’international. Après avoir pensé à construire la narration sur les pérégrinations d’un photographe dans la ville, puis sur celles d’un chien – San Francisco étant une ville canine par excellence – c’est au détour d’un courrier de Henri Ford écrit en 1940 au sujet de San Francisco que la bonne idée lui est venue.
« Henri Ford, venu à l’occasion de l’inauguration du Bay Bridge, parle de San Francisco comme n’importe quel touriste en parlerait encore aujourd’hui, avec le parcours classique. Je suis donc parti de cette lettre pour introduire le film, et j’ai décidé d’injecter une nouvelle lettre écrite par un narrateur qui expliquerait pourquoi il aime cette ville. L’idée était de sortir des clichés habituels».
En outre sa volonté était de rencontrer ceux qui font la ville, alors au lieu d’aller vers ses relations déjà installés dans la Baie et d’interviewer des amis d’amis, il a trouvé une stratégie pour le moins originale : “J’ai beaucoup construit mon casting autour de personnes qui utilisent le site internet couchsurfing, un site créé à San Francisco, et qui offre un bel éventail de personnalités différentes.
Il arrive de France pour présenter la première partie de son film à l’Alliance Française de San Francisco ce jeudi 13 novembre, première partie d’un film qui fera au final 110 minutes. «Il me reste encore la deuxième partie à monter et je souhaite présenter le film au grand public dans un cinéma mythique de San Francisco d’ici juin 2015, le Castro Theater, par exemple. Nous lançons donc une campagne Indiegogo cette semaine pour le financement du reste de la post-production. Je voulais en effet être libre dans la création, et j’ai donc produit indépendamment la totalité du documentaire pour ne dépendre d’aucun dictat lié habituellement au contrat passé avec les chaînes de télévision
 

La politologue Françoise Vergès à UC Berkeley

Françoise Vergès a consacré sa vie à l’étude des droits de l’Homme. Elle partagera les enseignements à Berkeley.
Née à Paris, Françoise Vergès a partagé son enfance entre l’Algérie et la Réunion. Elle est ensuite rentrée en France, pour étudier les langues. Elle choisit alors de devenir journaliste. Pendant huit ans, elle écrit pour l’hebdomadaire Des Femmes en Mouvement. Elle voyage à travers le monde entier pour recueillir des témoignages de femmes dont les droits sont bafoués, et raconte leur histoire dans ses articles.
Après cette parenthèse, elle entame des études de sciences politiques et de Woman’s Studies, aux Etats-Unis. Elle reste au pays pour enseigner, et faire de la recherche. Passionnée par la colonisation, elle fut récemment nommée à la chaire du nouveau département d’études post-coloniales. Elle participa aussi à des travaux sur les droits de l’Homme, notamment sur l’esclavage. Au total, Françoise Vergès a écrit une dizaine de livres sur ces sujets. Elle a également dirigé la production de deux films, hommages aux auteurs Aimé Césaire et Maryse Condé.
L’UC Berkeley vous propose de rencontrer la politologue le 15 novembre, lors d’une conférence (en français) sur le thème de la réparation post-coloniale et post-esclavagisme. Et si le sujet vous passionne, sachez que de nombreuses autres conférences y seront consacrées les 14 et 15 novembre. Retrouvez le programme complet ici.
 
 

"Être français", un rêve américain

Devenir français n’est-il qu’une question de papiers? Non. La journaliste et écrivaine américaine Pamela Druckerman, qui vit depuis plus de dix ans à Paris, a écrit pour le New York Times un billet sur ses difficultés à devenir française. Et dresse en filigrane un portrait à charges du pays des Droits de l’homme.
Suis-je prête à abandonner mon autre moi, devenu une identité à lui seul ?” se demande-t-elle dans cet article paru le 10 novembre. Si Pamela Druckerman n’est pas française, elle en a le verbe. Auteure de deux livres à succès sur l’éducation des enfants en France – Bringing Up Bébé en 2012 et Bébé Day by Day en 2013 -, la journaliste a déjà fait à plusieurs reprises le même constat amer : celui de se sentir toujours autant étrangère en France.
Devenir française, oui, mais “qu’est-ce qu’être française ?, se demande Pamela Druckerman. Vais-je me mettre à tenir ma fourchette de la main gauche du jour au lendemain et me rappeler que c’est ‘un plaisir’ et non ‘une plaisir’ de rencontrer quelqu’un ?” Les avantages sont pourtant nombreux, avance-t-elle : elle pourrait voter aux élections françaises et européennes, travailler où elle le souhaite dans l’U.E. et, “de manière cruciale“, faire de ses enfants des Français.
Mais la principale difficulté, c’est bien “l’authenticité” de cette demande de citoyenneté, qui peut prendre des années. Citant les sociologues Didier Fassin et Sarah Mazouz, Pamela Druckerman écrit que “les autorités peuvent rejeter une demande si le candidat n’a pas adopté les valeurs françaises.
S’ensuit une réflexion sur la langue elle-même et la “francisation” du pays, héritée de Bonaparte. “Lui (Bonaparte) et d’autres ont passé le XIXème siècle à faire de la France, alors une nation peuplée de langues régionales et de dialectes, une nation où pratiquement tout le monde parle un Français correct.” L’écrivaine évoque logiquement le système scolaire, où littérature et philosophie restent prégnants, et qui forme des “Français qui passent le reste de leur vie à citer Proust entre eux, sans que personne d’autre ne puisse comprendre la référence.”
Pamela Druckerman explique en effet qu’elle se sent souvent à côté – des références littéraires et musicales, mais aussi d’ expressions idiomatiques comme “en faire tout un fromage” ou “long comme un jour sans pain“.
Non sans humour, la journaliste conclut que, lors de l’entretien pour sa demande de naturalisation, “qui évaluera mon niveau d’intégration“, elle dira “qu’elle se sent aussi confortable à Paris qu’un coq en pâte.

The French Horn, le jazz au cor

Si vous habitez Miami, vous avez forcément entendu parler de French Horn Collective.
Entre jazz manouche, swing et musique française, le groupe sillonne les scènes floridiennes depuis un peu plus de deux ans. Actuellement à l’affiche du Miami Nice Jazz Festival, il se produira les 16 et 23 novembre au National Hotel.
L’aventure French Horn Collective commence il y a sept ans quand Vincent Raffard quitte Paris pour Miami. Trompettiste et guitariste, il monte un collectif de musiciens de jazz, en essayant d'”avoir une couleur différente“, explique celui-ci. Le groupe reprend des standards français, avant de développer son identité musicale. “On jouait et chantait du Brassens, mais les Américains ne comprenaient rien… Du coup, on a ajouté des trompettes.
Le nom du groupe semble tout trouvé. “Pour les Américains, ‘french horn’ signifie cor français. On trouvait ça drôle de semer un peu la confusion“, plaisante le multi-instrumentiste.
Chaque classique de la musique française ou de jazz manouche, comme Django Reinhardt, est réinventé à la sauce French Horn. “Ce n’est jamais copié, assure Vincent Raffard. Ici, il y a beaucoup d’influences latines, de blues, jazz… qui manquaient justement d’un côté français. C’était donc un sacré challenge pour nous.
Un challenge d’autant plus grand que le public de Miami, pourtant friand des melting pots musicaux, est plutôt difficile à conquérir. “Un public très capricieux qui tourne le dos dès que ça ne plaît pas, explique-t-il. C’est différent de Paris ou New York où on a affaire à un public d’experts. Il nous est arrivé de donner tout sur scène sans qu’il ne se passe rien. Heureusement, il y a une vraie écoute sur le répertoire français.
Après avoir tourné toutes les semaines pendant sept mois, le collectif a été officialisé en 2013 comme le groupe français du Miami Nice Jazz Festival. “Cela permet de garder une connexion avec le public“, précise Vincent Raffard. Cette année, le festival est un tremplin pour les French Horn, qui jouent tous les dimanches au National Hotel. Chaque concert a un thème différent.
En mai dernier, les French Horn ont sorti leur nouvel album de compositions originales, Transit Time. Prochain objectif ? “Un deuxième album pour 2016, mais il faut attendre qu’un autre wagon s’accroche.” Vincent Raffard aimerait tourner dans d’autres Etats. Mais pour l’heure, le groupe vise le nord de la Floride, en 2015.

Hommage à la légende Réjane à Los Angeles

Réjane, actrice légendaire de la France de la Belle Epoque, reprend vie à Los Angeles.
L’artiste, qui bouleversa les codes du théâtre au tournant du XXème siècle, fait l’objet d’une pièce de théâtre. Intitulée O Réjane, elle sera jouée au Bootleg Theater du 14 novembre au 6 décembre.
La pièce est signée Ilana Turner, une actrice qui a lancé “The Réjane Project”, une initiative qui vise à mettre en valeur ce personnage atypique de la vie culturelle française. Actrice, patronne de théâtre, modèle de Toulouse-Lautrec et autres grands peintres et dessinateurs, elle fut l’une des plus grandes comédiennes dans la France du début du XXème siècle, avec Sarah Bernhardt. Elle fut aussi une figure féministe, obtenant en 1905 le droit de signer ses propres contrats à la suite de son divorce, à une époque où cette prérogative était réservée aux époux.
La pièce d’Ilana Turner raconte comment Gabrielle Reju est devenue Réjane, de ses origines modestes à son statut d’icône du théâtre français. Elle est basée sur des correspondances, des photos et des œuvres d’art de l’actrice, auxquelles Ilana Turner, une proche de la famille, a eu accès en 2007. Une plongée dans le Paris de la Belle Epoque, et dans la vie mouvementée d’un mythe qui fut aussi une “working mom” avant l’heure.

La foire aux livres de la FASNY fait son retour

La foire aux livres de la French-American School of New York (FASNY) fait son grand come-back !
Au menu, pas moins de 10.000 livres. Du neuf bien entendu, avec les tout nouveaux prix littéraires décernés début novembre, mais aussi des livres d’occasion. Vous seront proposés autant de livres en français qu’en anglais, et ce, pour tous les âges et niveaux !
La foire se déroulera sur trois jours, du samedi 15 au lundi 17 novembre. Elle se tiendra sur le campus de la FASNY à Larchmont, dans le Westchester.

Une boutique de vins français à Beverly Hills

Une belle pièce boisée aux larges baies vitrées, des fauteuils moelleux, parfaits pour y déguster un verre de vin.
En plein cœur de Beverly Hills, la nouvelle boutique de Jordane Andrieu apporte au quartier un aperçu du terroir hexagonal et une touche d’élégance à la française. « Nous sommes la seule boutique consacrée entièrement aux vins français à L.A» explique fièrement le propriétaire d’Héritage Fine Wines.
Médoc, Champagne, Gevrey-Chambertin, Bandol…  « Il y en a pour toutes les bourses : la gamme de prix s’étend de 15 à 900 dollars, précise-t-il. 50% des bouteilles sont importées de petits producteurs. L’un de nos objectifs est de faire découvrir au consommateur américain de petites perles rares. Tant de gens passent à côté d’excellents vins, parfois moins chers que les grosses étiquettes».
Sa passion pour le terroir, Jordane Andrieu, 37 ans, la tient de ses ancêtres « auvergnats et juifs », deux cultures «viscéralement attachées à la terre ». En 2008, son père qui vient de racheter un vieux domaine viticole, le Clos du Moulin aux Moines, en Bourgogne, le convainc de s’investir dans l’aventure. «Une manière de réaliser un vieux rêve de mon grand-père auvergnat ».
Son diplôme d’œnologie de l’université de Dijon en poche, il parvient à transformer la propriété en un domaine bio et biodynamique de renom. En 2011, c’est en partant vendre ses vins sur la côte ouest des Etats-Unis, qu’il tombe amoureux de la Californie et créé trois ans plus tard Heritage Fine Wine, en s’associant avec un autre Français, expert en vins, Simon Brochard, ex-manager de la cave Elvino sur Abbot Kinney, à Venice.
«Nous ne sommes ni un caviste traditionnel ni un simple wine bar » explique Jordane Andrieu. Leur valeur ajoutée : « faire découvrir aux clients un héritage à la française. A la fois un savoir-vivre et un savoir-faire».  En plus de la vente de bouteilles, la boutique propose des «tasting », entre 2,50 et 15 dollars. «Cela permet aux gens de goûter des vins d’exception qu’ils n’auraient jamais l’occasion d’acheter ou d’essayer autrement».
Pains Poilâne et thés Mariage Frères
Jordane Andrieu s’est aussi associé à plusieurs autres grandes maisons de la gastronomie française, rares aux Etats-Unis, comme les thés « Mariage Frères » et les pains Poilâne. L’héritière de la célèbre boulangerie, « Apollonia » est « une amie d’enfance, explique Jordane Andrieu. Les pains sont importés de France. Ils voyagent de nuit par avion et arrivent frais à Los Angeles. Ils peuvent être conservés près d’une semaine» précise Simon Brochard.
La boutique propose aussi d’autres produits d’épicerie fine (miel, huile d’olive, moutardes à l’ancienne, confitures artisanales), ainsi que de beaux objets pour la table (moulins à poivre Peugeot, théières Mariage Frères… ). De quoi ravir les nostalgiques de l’art de vivre à la française, et faire des heureux, à l’approche des fêtes.

Rose Bakery, la petite boulangerie qui ne connait pas la crise

Au rez-de-chaussée du Dover Street Market, entre Prada et Comme Des Garçons, les tartes au citron et aux carottes de Rose Bakery attendent patiemment leur tour. Bientôt un gourmand viendra les arracher de la vitrine.
Rose Bakery a ouvert fin 2013 à New York, et depuis, le restaurant rencontre un franc succès, dont même ses créateurs s’étonnent : « On pensait vraiment que ce serait plus compliqué, surtout que nous sommes situés dans un quartier pas vraiment réputé pour ses petits cafés et restaurants »…
A l’origine de Rose Bakery, Rose Carrarini, une Anglaise passionnée de cuisine, et son mari, Jean-Charles, un Français. Londres fut la première étape d’une longue série d’installations aux quatre coins du globe: Séoul, Tokyo, Paris. Et demain, Hong Kong.
Rose Carrarini aime la cuisine, mais pas n’importe laquelle. Ses plats, elle les veut sains, mais pas ennuyants pour autant. Au menu, « des produits frais, de saison », achetés à des producteurs locaux.
Ouvrir une filiale aux Etats-Unis semblait être un défi de taille. « New York est une ville dont les habitants sont très attentifs à leur santé contrairement à certains endroits aux Etats-Unis, dit elle. A New York, il y a beaucoup de produits locaux, qui sont fabuleux ! Les fermes dans le coin produisent des produits d’une rare qualité… ».
Ce réseau permet à Rose Bakery de varier les menus : presque tous les jours, la carte change, en fonction des récoltes. Les plats ne se veulent pas « américanisés », et sont sensiblement les mêmes que ceux proposés dans ses autres restaurants en Europe et en Asie. « Parfois, c’est un peu différent, parce que les légumes proposés ne sont pas forcément les mêmes », mais vous pouvez être certains de trouver à New York ces mêmes délicieux petits scones qu’à Paris.
Malgré le building luxueux, et un chef – Matthew Lodes – que TimeOut Magazine a classé en 2010 parmi les « 10 chefs pâtissiers à connaître » avec Jacques Torres et Dominique Ansel, Rose Bakery n’aspire pas à devenir une marque hors de prix, bien au contraire. Rose Carrarini s’efforce « de garder les prix les plus bas possibles », malgré un loyer plus élevé que dans les autres villes où elle a implanté sa petite entreprise.
Son but, ne pas faire des pâtisseries ou plats « trop sophistiqués ». Ce qu’elle aime, c’est avant tout la simplicité, les aliments qu’on apprécie dans leur plus simple appareil. Et visiblement, les New-Yorkais aussi.

Un "Fantôme de l'Opéra" grandiose au Broward Center

On l’ignore souvent, mais le Fantôme de l’Opéra, c’est avant tout un roman, écrit par Gaston Leroux au début du XXème siècle.
Adapté au cinéma, puis en comédie musicale, le roman raconte une rocambolesque histoire d’amour à l’Opéra Garnier de Paris. L’Opéra est secoué par d’étranges évènements. Ses propriétaires ne voient qu’une seule explication possible : il y aurait un fantôme, caché dans les souterrains. Ce “fantôme” va d’ailleurs très vite se montrer exigeant, réclamant une loge personnelle et une grosse somme d’argent à verser tous les mois. Christine, une jeune chanteuse, vient alors remplacer la diva qui est souffrante. Elle va découvrir qui se cache derrière ce mystérieux fantôme… A ses risques et périls.
Andrew Lloyd Webber a fait de cette histoire une comédie musicale à succès. Cameron Mackintosh l’a remodelée, en en faisant un véritable show. Nouveaux effets spéciaux, orchestre de 52 musiciens : rien n’a été laissé au hasard. Le Broward Center compte bien vous en mettre plein les yeux avec ce spectacle, qui sera joué du 19 au 30 novembre.
 
 
 
 

Les tableaux haut en couleur de Jules de Balincourt à Fort Worth

Pleins feux sur le plus américain des peintres français. Jules de Balincourt sera à l’affiche de la série “Focus au Modern Art” du Museum of Fort Worth, du 15 novembre au 25 janvier. Y seront exposées les oeuvres importantes de sa carrière, ainsi que de nouvelles peintures.
Difficile de rester de marbre devant la virtuosité du quadragénaire, dont les tableaux rappellent les scènes de genre de Bruegel tout en évoquant les préoccupations de la société américaine.
Entre abstraction et représentation, ses peintures – réalisées à l’huile et sur des supports en bois – explorent les frontières entre le conscient et l’inconscient, et laissent libre cours à toutes les interprétations. Le style varie de tableau en tableau, comme la forme et les couleurs.
Né en France, Jules de Balincourt a grandi dans le sud de la Californie et étudié à New York. Plus tôt cette année, il exposait pour la première fois dans un musée français, à Rochechouart. Il jouit désormais d’une renommée internationale, après avoir exposé au Japon, en Italie ou encore à Montréal. C’est la première fois que l’artiste expose au Texas.