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Que faire pour Thanksgiving à New York quand on n'est pas à table?

Il y a ceux qui vont passer leur journée à table à manger de la dinde. Et il y a les autres. Pour vous, êtres à la dérive, voici de quoi vous occuper le 27 novembre.
Matin
88 ans que ça dure. La légendaire Macy’s Thanksgiving Day Parade reprend ses droits ce 27 novembre avec son cortège de chars, ballons géants, chanteurs connus ou pas.  Les hostilités commencent à 9h au coin de West 77th St et Central Park West. Le joyeux cortège longera le parc pour descendre 6th Avenue. Infos ici
Les associations et les églises cherchent des volontaires pour préparer et servir des repas aux personnes dans le besoin. Beaucoup d’organismes ont déjà trouvé de l’aide, mais d’autres cherchent encore. La Church of the Intercession, sur la 155eme rue (Washington Heights) a besoin de vous et de vos bras le 27 novembre au matin pour emballer et livrer des repas chauds. Infos ici.
L’association New York Cares organise aussi son traditionnel appel au don de manteaux et a besoin de volontaires pour collecter et trier les donations. Infos ici
Midi
Plusieurs restaurants mettront le couvert le 27 novembre, dont le célèbre Tavern on the Green. Le mythique restaurant de Central Park, qui a été entièrement rénové, propose un menu à 125 dollars toute la journée. Le Red Rooster, qui régale Harlem, offre un menu spécial aussi. Open Table a une liste des restaurants qui proposeront des formules.
Après-midi
Beaucoup de musées et sites d’attraction ferment le jour de Thanksgiving, mais beaucoup restent ouverts. Parmi eux, le Central Park Zoo, l’Empire State Building, le Top of the Rock et Ellis Island. Tout aussi intéressant: le National Museum of the American Indian, sur l’histoire des Amérindiens, sera ouvert le 27 novembre jusqu’à 20h. L’occasion de découvrir ce musée méconnu.
En ce jour de Thanksgiving, lancez-vous… sur la glace. Les patinoires new-yorkaises tournent à plein. Il y a celles, connues, du Rockefeller Center et de Bryant Park. On vous conseille celle du LeFrak Center de Prospect Park (Brooklyn) ou de Battery Park City, “The Rink at Brookfield Place” (250 Vesey Street). Ce dernier a ouvert début novembre pour la deuxième saison consécutive.
S’il fait beau et pas trop froid, partez à la découverte de New York. On vous recommande nos quatre itinéraires pour grands marcheurs ou de partir à la découverte des plus belles vues de New York.
Soir
“The show must go on”, qu’ils disaient. Une poignée de musicals aura lieu sur Broadway le 27, dont Chicago à 20h.
Qui dit Thanksgiving dit aussi le Radio City Music Hall Spectacular des Rockettes, cette troupe de danseuses qui vous met dans l’ambiance de Noël avec ce spectacle légendaire, joué depuis 1933. Pas moins de 180 personnages évoluent sur scène, dans des décors époustouflants.
Le bar Terra Blues soufflera en musique les bougies de Jimi Hendrix, né le jour de Thanksgiving. Le concert commence à 22h. Infos ici

Art Basel: les incontournables de 2014

L’édition 2014 d’Art Basel se tiendra à Miami du 4 au 7 décembre. Pour ne rien rater de la semaine culturelle la plus chargée de l’année à Miami, French Morning vous propose un tour d’horizon du programme et des événements à venir.
Le cœur battant de la semaine, c’est bien entendu le Convention Center de Miami Beach qui accueillera 267 galeries, avec un espace dédié aux jeunes talents, « Nova », ainsi qu’une nouvelle section consacrée à l’art ancien, « Survey ».  A ne pas manquer cette année, les œuvres d’art installées dans le Collins Park, où des visites gratuites seront organisées à 10h30, 11h30 et 12h30 du 4 au 7 décembre. Le Bass Museum inaugurera le 4 décembre sa rétrospective « One Way : Peter Marino », supervisée par le célèbre cofondateur du Palais de Tokyo, Jérôme Sans. Jusqu’en mai 2015, l’exposition rassemblera de nombreuses œuvres issues de la collection d’art contemporain de l’architecte américain.
Les autres musées de la ville seront également en effervescence, l’occasion d’investir dans le « Museum Mile Cultural Pass » qui garantit l’accès à plusieurs établissements. Le Wolfsonian-FIU Museum présentera « Myth and Machine », une exposition consacrée à l’art post Première Guerre Mondial. Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de le visiter, profitez de cette semaine pour découvrir le Pérez Art Museum Miami (PAMM), qui fêtera son premier anniversaire. Le musée d’art contemporain est une œuvre architecturale en elle-même et organisera de nombreuses expositions et événements pendant Art Basel (tous les détails sont ici). A noter également, l’hôtel JW Marriott Marquis Miami présentera une collection d’œuvres originales d’Andy Warhol en partenariat avec Christie’s, ouverte au public les 3 et 4 décembre de 10h à 17h.
Art Basel est également l’occasion de mettre en avant des artistes émergents. C’est l’ambition de l’Institute for the Development of Emerging Art (IDEA), créé cette année en partenariat avec la galerie française Kowal+Odermatt. Située à Wynwood, cette dernière présentera le travail de jeunes artistes contemporains, en plus des créations d’artistes résidents comme Fernando Mastrangelo et Jean-Sébastien Grégoire. De nombreux artistes émergents seront également exposés à la foire Untitled, la seule structure à être installée directement sur la plage à South Beach. Au programme, des artistes français notamment (un des curators de l’exposition est Christophe Boutin, créateur de la célèbre maison d’édition d’art contemporain Onestar Press), tels qu’Elvire Bonduelle et Mathieu Mercier.
Un des événements marquant de la semaine est la projection en avant-première du prochain film de Tim Burton, Big Eyes, consacré à l’artiste américaine Margaret Keane. Amy Adams et Christoph Waltz sont à l’affiche du biopic qui sera diffusé gratuitement au Colony Theater de Lincoln Road à Miami Beach, le 5 décembre à 20h30. Les réservations ne sont pas nécessaires mais arrivez tôt, il y aura du monde ! Si toutes les places sont prises, vous pourrez toujours vous diriger vers le SoundScape Park tout proche, où un film sera diffusé en plein air tous les soirs du 3 au 6 décembre (le programme complet est ici).
Enfin, Art Basel c’est aussi une foule de hipsters du monde entier réunis à Miami pour profiter des soirées organisées par les hôtels et les boîtes de nuit. L’établissement parisien Le Baron installera cette année encore son pop-up club à Miami Beach et fêtera ses 10 ans à l’hôtel Delano. De nombreux artistes se produiront durant toute la première semaine de décembre, dont Solange Knowles, Carl Craig, David Guetta ou encore James Blake. Pour en savoir plus n’hésitez pas à vous rendre sur le site Miami News Times, qui propose une sélection des meilleures soirées d’Art Basel 2014.
 

À la Soirée, des chefs, du vin et des récompenses

De l’entrepreneur aguerri au jeune fondateur de start-up en passant par l’avocat, le banquier, le cadre ingénieur, le geek ou l’artisan, ils étaient plus de mille personnes, vendredi, à la Soirée de la Chambre de Commerce Franco-Américaine, organisée chaque année  quelques jours avant Thanksgiving.
Un excellent cru pour la directrice de la Chambre, Sophie Woodville Ducom, et sa petite équipe de cinq personnes et quatre volontaires qui ont monté cette 33 ème édition, à la Terra & Mer Gallery. «La Soirée est l’événement dédié à la gastronomie franco-américaine et au vin le plus important de toute la région. C’est une grosse pression pour toute l’équipe qui a fait un travail de titan sous la direction de Johanne Mamet», selon Sophie Woodville Ducom.
La Soirée, c’est aussi un concours de chefs cuisiniers. Cette année, ils étaient une vingtaine en compétition. Et au final deux ex-aequo. Ils remportent chacun 1.000 dollars : l’équipe Cordon Bleu et l’équipe de l’Association des chefs de la Côte Pacifique de San Francisco. “Nous sommes très honorés d’avoir participé à cette compétition, déclare le Président de cette dernière, Karl Peters. La Chambre de Commerce de San Francisco a donné une partie du fundraising de ce soir à la bourse de notre école et nous sommes ravis de l’offrir à notre vainqueur.”
Pas de gastronomie sans bon vin. Une concours de dégustation de vin à l’aveugle était également organisé entre de futurs oenologues. Pour les meilleurs nez et palais, l’or a été remis à Taylor Hood, l’argent à Tyler Wedeking et le bronze à Christina Vizcaino.

Au Petit Jardin, un brunch avec nounours

En attendant le joli nounours tout neuf commandé au Père Noël, l’école Petit Jardin vous propose de prendre un thé avec l’ancien à San Anselmo.
Le 13 décembre, aura lieu la cinquième édition de l’annuel Teddy Bear Tea à la française. Autour d’un thé, d’un chocolat chaud, de petits sandwiches et cookies, vos chères petites têtes blondes seront invitées à papoter en français et en anglais. Et bien sûr, les nounours sont cordialement invités à partager ce brunch.
L’après-midi sera placée sous le signe de Noël, avec des musiques traditionnelles, des histoires racontées au coin du feu, et un photographe professionnel pour immortaliser le tout. Chaque enfant pourra venir parader dans sa plus belle tenue de fête. Petit bonus : l’événement est entièrement gratuit.
Si votre enfant suit un régime alimentaire particulier, il vous est recommandé d’apporter votre propre encas.

Une parade navale illuminée à Long Beach

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Prenez-en plein les mirettes à l’occasion de la 32ème édition de la parade des mille lumières de Long Beach, le 13 décembre.
A la nuit tombée, des bateaux du port de Long Beach s’illumineront et défileront le long de Shoreline Marina vers Island White, avant de revenir vers Shoreline Marina et bien d’autres ports pour enfin s’arrêter à Queensway Bay.
A moins d’avoir le pied marin, mieux vaut admirer le spectacle de loin. La vue de Shoreline Village, de la promenade et des restaurants, est recommandée, ainsi que de Shoreline Park, autour du phare. Début des festivités: 17h30.
 

Pascal Cuisinier déballe ses meubles à Design Miami

En décembre à Miami, c’est l’Art Basel ! A l’occasion des dix ans de Design Miami/ 2014, découvrez la Galerie Pascal Cuisinier, et l’exposition “French Collection 1950-1955”, du 3 au 7 décembre. Des pièces rares et mythiques de grands designers français, présentées au public américain pour la première fois.
Cette collection se veut un hommage à la créativité française du début des années 50. Lampes, chaises, mobilier de l’époque se caractérisent par leurs lignes élégantes et leur minimalisme.
Face aux stands élaborés de Pascal Cuisinier, le visiteur pourra admirer des pièces uniques comme la Lampe 316 du célèbre designer Jean Boris Lacroix ou le Bureau 224 d’André Monpoix.
L’exposition, à visée pédagogique, est la dernière d’une longue série de par le monde mise en place par Pascal Cuisinier. Celui-ci, depuis la création de la galerie en 2006, a à coeur de valoriser la première génération de designers français nés au début des années 20, dont les oeuvres modernes reflètent le XXème siècle.
 

"La Belle et la Bête", de Broadway à Thousand Oaks

Après un long séjour à Broadway, la troupe de “La Belle et la Bête” fait un petit tour en Californie… A voir du 4 au 7 décembre dans le ville de Thousand Oaks.
Belle est une jeune fille douce et intelligente, qui occupe ses journées en lisant. Son père en est très fier, d’autant plus que ses autres filles ne sont que vanité et orgueil. Un jour, ce dernier disparait mystérieusement après une promenade dans les bois. Belle, en le recherchant, se retrouve dans un mystérieux château, caché au cœur de la forêt. Ce château n’est autre que la propriété d’un terrible monstre : la Bête.
Belle découvre alors que derrière ces traits grossiers se cache un beau jeune homme, emprisonné dans ce corps par une malédiction. Prise d’amour pour cet être hybride, elle va tenter de conjurer ce mauvais sort.
Ce grand classique de Disney sera présenté sous forme de comédie musicale à Thousand Oaks, au nord-ouest de Los Angeles. Depuis sa première mondiale en 1994, le show a été vu par plus de 35 millions de spectateurs… Un peu remanié depuis, il contient toujours les chansons cultes inspirées par le film d’animation.
 

Gagnez des places pour "le Roi et l'Oiseau" au Lincoln Center

Si vous voulez voir un grand film d’animation qualifié par le New York Times de “vintage” , “habile ” et “gracieux” , vous avez jusqu’au 5 décembre pour ne pas le rater… French Morning et Rialto vous proposent de gagner deux paires de tickets pour assister à la projection du “Roi et l’Oiseau” (“The King and the Mockingbird”), de Paul Grimault, au Lincoln Center. Il suffit de remplir le formulaire ci-dessous.
Pour ceux à qui le nom de Paul Grimault n’évoque rien de particulier, sachez qu’il est souvent décrit comme l’une des inspirations du réalisateur Hayao Miyazaki, qui a mis en image “Le voyage de Chihiro” et “Le vent se lève”.
“Le Roi et l’Oiseau” s’inspire de textes écrits par Jacques Prévert, eux-mêmes adaptés du conte La Bergère et le Ramoneur, de Hans Andersen. L’histoire se passe en Takicardie, une ville où règne en maître le roi “Charles Cinq et Trois font Huit et Huit font Seize”. Son palais est rempli de sculptures à son effigie, et de tableaux. Sur l’un d’entre eux, il y a cette petite bergère, que le roi admire sans cesse, et ce ramoneur, qu’il méprise.
Une nuit, les personnages des tableaux, qui s’animent lorsque le jour se couche, décident de s’enfuir du palais. La petite bergère et le ramoneur, tout émoustillés par ce nouveau monde qui s’offre à eux, ne vont pas tarder à déchanter : les agents du palais sont à leurs trousses. Heureusement, ils vont pouvoir compter sur l’aide de l’Oiseau, qui prend toujours un malin plaisir à ridiculiser le roi…
Derrière cette romantique aventure, se dresse un satyre aiguisée de la royauté … Ce qui en fait un film aussi bien pour les enfants, que pour les adultes ! Il est projeté dans sa version restaurée à New York, en français, sous-titré en anglais.
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30 ans d'Amérique dans l'oeil de Jean-Pierre Laffont

“Chaque photo doit s’expliquer à elle-même. Les miennes n’ont pratiquement pas besoin de légendes.” Jean-Pierre Laffont, tonique pour ses 79 ans, fait les cent pas autour de vous, épelant l’orthographe de tous les noms propres qu’il cite, datant les événements qu’il évoque. “La photo doit reproduire la réalité, être le témoin de son temps. Il n’y a rien de magique, il faut juste le faire bien. Et cadrer proprement.”
Célèbre photojournaliste français, Jean-Pierre Laffont s’est installé à New York en 1965. Depuis, il y vit toujours (dans l’Upper West Side), même si ces dernières années, il a arrêté d’appuyer sur le déclencheur. Baroudeur infatigable, il a travaillé pour les plus grands magazines de son époque : Time, Newsweek, le New York Times, Paris Match, le Figaro Magazine
En décembre, Jean-Pierre Laffont donnera deux conférences à New York. Sa femme et éditrice, Eliane – elle gérait les bureaux américains des agences francaises Gamma puis Sygma, auxquelles Jean-Pierre Laffont appartenait – vient en effet de publier un livre rassemblant des photos américaines de son mari. Le Paradis d’un photographe, Tumultueuse Amérique, 1960-1990 (Glitterati, 2014), découpé en trois décennies, est le fruit d’un travail de deux ans.
Le mouvement pour les droits civiques, les émeutes à Los Angeles ou Baltimore, le lancement d’Appollo 11, les funérailles de Robert Kennedy ou de Martin Luther King, le départ de Nixon de la Maison Blanche… Les photos de Jean-Pierre Laffont retracent trente ans d’histoire américaine. Les sujets les plus politiques se mêlent aux photos illustrant des phénomènes de société :  les femmes s’engageant dans l’armée, le féminisme sur les campus, la construction des tours jumelles…
L’une des photos préférées de Jean-Pierre Laffont représente des dizaines de mains qui émergent des grilles d’une prison : l’une a le poing levé, deux autres prient, les autres sont lâchées, pendantes, comme résignées. « Cette photo en dit beaucoup sur les différentes attitudes que j’ai vues chez les prisonniers », dit Jean-Pierre Laffont, qui a passé beaucoup de temps dans les prisons.
Dans une autre série, des spectateurs sur leur 31 se rendent à l’un des combats de Mohammed Ali. Parmi eux, Frank Lukas, un chef mafieux vêtu d’un manteau en poils de chinchilla, qui fut interprété par la suite par Denzel Washington dans le film American Gangster. A l’époque, Jean-Pierre Laffont n’avait aucune idée de qui il photographiait.
D’autres séries montrent la pauvreté chez les blancs du midwest, comme cette famille misérable de l’Arkansas, attablée autour de leur repas, sous un tableau représentant la cène. « C’est une photo dont je garde un souvenir très ému, car j’ai découvert en entrant chez eux que les parents étaient sourds-muets », se souvient le photographe.
De nombreuses photos montrent New York dans les années 60, une ville que l’on peine à reconnaitre. Une cité en faillite, dangereuse et sale. « C’était la jungle. Dans certains quartiers, comme Stuyvesant Town, personne n’allait. Il y avait des voitures abandonnées sur le bord des trotoirs, et dans le Bronx, les gens jetaient leurs ordures par les fenêtres », se remémore Jean-Pierre Laffont, qui a photographié les rôdeurs des sex-shops de la 42e rue, des gangs de jeunes dans le Bronx, des sans-logis dans le quartier de Wall-Street.
Sur une photo, un homme tombe d’overdose en plein Times Square – une scène « si fréquente qu’elle n’arrêtait guère le traffic ». Difficile à imaginer aujourd’hui.

French American Aid For Children organise son cocktail de Noël

Pour la onzième année consécutive, French American Aid For Children organise un cocktail de Noël au consulat de France. Il aura lieu le mercredi 3 décembre, de 18h à 20h30, en présence du consul Bertrand Lortholary.
L’événement permettra au FAAFC de récolter des fonds, destinés à venir en aide aux enfants en difficulté, qu’ils soient de France ou des Etats-Unis. Durant la manifestation, une vente aux enchères silencieuse sera organisée.
L’an dernier, sept bénéficiaires se sont partagés l’argent récolté : Storefront Academy Harlem, The Children’s Village (centre qui recueille des enfants négligés, battus ou abusés), Kips Bay Boys and Girls Club, ainsi que les associations françaises France Parrainages, La Société de Charité Maternelle de Paris qui aide les familles démunies dans des situations d’urgence, l’A.L.P.C, et Tête en l’Air.

"Oui Please": la "French box" arrive au Texas

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La mode des “box” françaises gagne le Texas. Française de Dallas, Jessica Barouche lance sa boîte “Oui Please”, comprenant une sélection de produits mode, beauté, déco et gastronomiques made in France. Avec la même idée qu’en partant aux États-Unis il y a trois ans : “Si je ne le fais pas maintenant, je ne le ferai jamais !”
Elle n’est pas la première à se lancer sur le marché lucratif des boîtes thématiques. Le modèle en la matière est Birchbox. Créée par deux anciennes étudiantes d’Harvard en 2010, la firme propose à ses clients de recevoir tous les mois des boîtes remplies de produits cosmétiques et de santé haut de gamme. A New York, deux entrepreneurs avaient lancé en 2013 “Try The World”, une “box” sur la France et d’autres pays du monde.
“Oui Please” proposera six envois annuels à domicile et une boutique en ligne où retrouver l’ensemble des références.
L’offre lancée cette semaine pour un premier envoi le 11 décembre constitue le prolongement naturel de Be Frnch, la société de conseil créée par Jessica Barouche à Dallas afin d’aiguiller les candidats à la vie à la française en matière de style, de gastronomie et de voyage dans l’Hexagone –« un business qui marche très bien à New York et en Californie » et qui a toute sa place à Dallas.
Jessica Barouche a fait ses armes chez Hermès et au sein de l’agence de publicité Euro RSCG. Après un an et demi passé à mener à bien sa demande de visa investisseur tout en mettant au point son business plan en parallèle de son job de jeune fille au pair, la créatrice d’entreprise était prête à vendre les produits qu’elle conseillait sur BeFrnch.com.
La créatrice d’entrreprises présentera son activité dans le cadre du second « Women’s connection Cocktail du commerce », mercredi 3 décembre, de 18h à 20h, à Lark on the Park, 2015 Woodall Rogers Freeway. Un nouveau rendez-vous de la Chambre de commerce franco-américaine de Dallas/Fort Worth.
« Nous avons beaucoup de demandes du Canada, et aussi d’Australie, ou encore de Suède », indique Jessica Barouche, assurant toutefois avoir encore « beaucoup d’idées à tester aux Etats-Unis » avant de se lancer dans l’internationalisation. « Il y aura une offre pour ces messieurs », confirme la créatrice d’entreprise, qui envisage aussi d’ouvrir un magasin physique.

La Compagnie desservira Londres-New York au printemps

Lancée l’été dernier sur la liaison Paris-New York, la compagnie “tout business low cost” s’apprête à ouvrir une deuxième ligne entre Londres et New York.
Les fondateurs de La Compagnie (le nom de cette… compagnie), avaient le choix entre augmenter la cadence entre Roissy et Newark et se lancer sur une nouvelle destination. Ils ont fait le deuxième choix, le plus ambitieux, mais pas le moins risqué.
La ligne entre Londres et New York est plus de deux fois plus fréquentée que l’axe franco-américain et très compétitive. Mais la stratégie du PDG Franz Yvelin est la même: s’attaquer aux juteuses marges des trois grandes alliances sur la classe affaire. “La business class représente 15% des passagers et 50 % du chiffre d’affaires: c’est là où est l’argent”, disait-il à French Morning en octobre dernier, expliquant que La Compagnie ne prétendait pas offrir la meilleure business-class, “mais le meilleur rapport qualité-prix”.
L’appareil, un Boeing 757-200 comme le premier, sera équipé des même sièges inclinables à 180° et d’un système de divertissement via tablette Samsung. L’entrée en service est prévue au mois de mars 2015.