Lance Armstrong paria? Pas pour les amateurs californiens de la petite reine, qui se pressaient lundi autour de la star déchue.
Il était venu participer à la 6e édition de la “Mike Nosco Bicycle Ride”, dans le quartier de Newbury Park, à Thousand Oaks, course de charité destinée à récolter des fonds au profit de familles de malades du cancer.
Interdit de toute compétition sportive officielle, le Texan a mis à profit cette sortie de loisirs pour enfourcher à nouveau son vélo et rejoindre un peloton de 600 coureurs amateurs, afin de parcourir plus de 125 kilomètres dans les collines plongeant vers Santa Monica. Véritable star en dépit de ses déboires, Lance Armstrong a une nouvelle fois pu constater que sa cote de popularité n’avait pas faibli.
Sitôt la ligne d’arrivée franchie, une file de supporters s’est formée à côté du camion de son équipe, afin de récolter des autographes, des photos souvenirs en compagnie du champion, ou une simple poignée de mains. L’un d’entre eux avait même effectué le déplacement avec trois maillots jaunes récupérés en France, sur lesquels Armstrong a pu apposer sa signature.
Venu soutenir la cause défendue par la course, Lance Armstrong s’est borné à évoquer le travail des organisateurs, plutôt que de s’étendre sur son actualité : “Cela faisait plusieurs années que l’on me demandait de venir participer à cette épreuve. J’étais séduit par son principe, mais mon emploi du temps ne m’avait pas permis de venir auparavant. Dès que cela a été possible, j’ai répondu présent. Mais je ne pensais pas que cela serait si dur, avec toutes ces montées sur des pentes très raides. Je n’ai plus l’habitude car je ne m’entraîne plus beaucoup. Pas plus d’une fois par semaine.”
Un détachement du monde sportif, que le Texan confirmait au moment d’évoquer son intérêt pour le cyclisme professionnel : “Je ne suis pas les résultats. De temps à autre je lis le journal ou je surfe sur internet, mais je ne regarde pas cela en particulier. La fin de ma carrière a été compliquée et j’ai tourné la page.”
Lance Armstrong s’est donc fixé de nouvelles priorités : “Passer du temps avec mes enfants, voyager et poursuivre la lutte contre le cancer.” Une bataille contre la maladie que l’intéressé mène par le biais de sa fondation, mais aussi de sa partocipation à différents événements à travers le pays, comme l’épreuve cycliste de Newbury Park.
Une visite éclair sur les routes de Californie qui lui a également permis de se rapprocher d’Hollywood, où le Texan bénéficie de nombreux soutiens. L’acteur Matthew McConaughey, oscarisé l’an passé, fait partie de ses proches et lui a récemment manifesté son amitié lors d’une interview pour GQ, tandis que Vince Vaughn et Ben Stiller l’ont contacté pour jouer dans la suite du film “Dodgeball”.
Lance Armstrong, déchu mais toujours adulé
Trois jours de jazz à Miami
En novembre à Miami, c’est le “mois des Lives” ! On en profite pour faire le plein de bonne musique, avec un weekend de jazz.
Ce weekend, c’est la 7ème édition de l’Annual Sunny Isles Beach Jazz Fest. Un nom un peu longuet, derrière lequel se cachent deux jours de musique et d’ambiance chaleureuse. Le thème cette année ? “What a Wonderful World“.
Le 14, un diner musical est organisé. Au programme, Jonny Loew et Marty Kaye, autour d’un repas, ou autour d’un verre, selon votre appétit. De quoi régaler papilles et tympans…
La nuit du 15 novembre, la scène d’Heritage Park résonnera au son des voix de Brenda Alforf, LeNard Rutledge et Rochelle Lightfoot, tous trois accompagnés par le Melton Mustafa Orchestra, et par le percussioniste de renom Leon Foster Thomas. Ils interprèteront ensemble le grand classique “What a Wonderful World“.
Le dimanche 16, enfin, un brunch musical sera organisé, au quatre étoiles Trump International Beach Resort. Une belle manière de clôturer en beauté ces trois jours jazzy.
Le Festival of the Trees : une oeuvre d'arbres
Le Festival of the Trees est un événement haut en couleur qui inaugure la période des fêtes à travers de sublimes représentations d’arbres – icône de Noël par excellence. Une soirée unique qui réunit les agents immobiliers, artistes, architectes et designers les plus influents de Miami. Rendez-vous le 20 novembre !
Organisé par le Florida International University’s College of Architecture + Arts, le festival attire chaque année 600 participants, selon le doyen, Brian Schriner. L’événement est devenu une tradition dans le sud de la Floride, vingt-huit ans après son lancement. Les arbres, créés par des designers locaux et internationaux, ainsi que les étudiants et anciens du FIU, célèbrent les formes, la lumière, les couleurs et la poésie de la saison.
Le thème de cette 28ème édition, “Design GPS: Global Prismatic Spectrum”, renvoie à la diversité des matériaux qu’ont pu utiliser les créateurs pour créer des oeuvres à la fois originales et spectaculaires. Des oeuvres qui seront attribuées au plus offrant lors d’une vente aux enchères. Il pourra alors s’en servir comme décoration de Noël.
Les bénéfices de la vente aux enchères permettront de financer des bourses et des voyages scolaires à destination des jeunes talents du FIU.
Eclair de génie va foudroyer New York
C’est la tactique de la guerre éclair. Après l‘ouverture d’Eclair Bakery (Midtown East), et celle, fin novembre, des Jardins de la Duchesse (dans le Lower East Side), une nouvelle pâtisserie française dédiée aux éclairs va se lancer à New York.
Et pas n’importe laquelle : celle-ci sera une antenne d’Eclair de génie de Christophe Adam, star de la pâtisserie française, qui a remis ce gâteau rétro en vogue à Paris. Arrivée prévue au printemps 2015 à SoHo.
Ancien chef pâtissier chez Fauchon, spécialisé dans ce gâteau long depuis 2002, ce Breton a ouvert sa boutique dédiée aux éclairs en décembre 2012 à Paris. Le succès a été foudroyant – à peine deux ans plus tard, il compte cinq enseignes, dans le Marais, le quartier de l’Opéra, la place des Victoires, Odéon et Passy.
“Au total, j’emploie 50 personnes, alors qu’on était deux il y a deux ans, nous dit-il, lors d’une interview téléphonique. Par exemple, pour l’événement Chococtober, on a vendu 11.000 éclairs en cinq jours. On en fabrique quotidiennement entre 1.500 et 5.000, et certaines boutiques en écoulent 1.200 par jour.”
Au mois d’octobre, il a ouvert un Eclair de Génie au Japon, et la prochaine ville sur la carte est donc New York. “Cela fait très longtemps que j’ai envie de venir. J’adore cette ville, et si j’avais à refaire ma vie, je commencerais par New York”, dit ce quadra, qui trouve la concurrence avec les autres spécialistes des éclairs “plutôt saine”.
“Mais New York est un marché difficile, risqué, où les gens connaissent la gastronomie. Il ne faut pas se planter.” D’autant qu’Eclair de Génie a de grands projets pour les Etats-Unis. “On ne va pas se contenter d’une seule boutique. Mon objectif est de lancer une marque internationale.”
Pour ses débuts américains, Christophe Adam a choisi le quartier de SoHo “car c’est celui qui ressemble le plus au Marais, là où on a commencé”. Il ne sera donc pas loin de la pâtisserie de Dominique Ansel, qu’il connait bien. “Il était l’un de mes sous-chefs chez Fauchon”, glisse-t-il, avant d’ajouter, malin : “la queue qu’il a devant sa pâtisserie à New York, j’ai la même à Paris”.
A New York, le succès du maitre sera-t-il à l’image de celui de son élève ? Ce qui est certain, c’est que comme Dominique Ansel, Christophe Adam n’a pas peur du marketing : création en permanence de nouveautés (trois ou quatre créations par mois), utilisation des réseaux sociaux, plan com’ bien rodé…
“Bien entendu, nous adapterons notre gamme au marché américain. Comme au Japon, la moitié des éclairs seront des modèles internationaux, et les autres seront spécifiques aux goûts locaux – comme le beurre de cacahuète. J’ai d’ailleurs préféré recruter un chef américain, qu’on va former en France”, poursuit Christophe Adam, qui récite ses cinq commandements des éclairs : “ultra-frais, très bons, très beaux, et très minutieux”. A voir si les New-Yorkais auront le coup de foudre.
Un championnat de planche à voile à Miami
Voilà un championnat qui ne manque pas d’air… Le Miami Slalom Windsurfing Open 2014 revient dès vendredi, pour sa 8ème édition.
Le championnat durera trois jours, du 7 au 9 novembre. Il aura lieu sur Virginia Key. Et si vous n’avez pas d’hélicoptère à votre disposition, rassurez-vous, vous pourrez voir les planches à voile depuis la plage. Chaque jour, auront lieu de 3 à 7 courses par catégorie (les skippers sont classés par âge, sexe ou catégorie de planche).
Les compétiteurs devront effectuer soit le slalom classique, soit le super slalom. Si dans la première course, ils seront portés par le vent qui soufflera dans leur dos, pour la seconde en revanche, ils devront composer tantôt avec ce vent de dos, tantôt avec un vent de face. Courage, moussaillons.
Programme complet :
Le 7 novembre
9-11h : inscriptions et petit-déjeuner – 11h30 : briefing pour les compétiteurs – 12h00 : premier départ possible -17h50 : dernier départ possible
Le 8 novembre
9h00 : petit-déjeuner – 9h30 : briefing pour les compétiteurs – 10h30 : premier départ possible – 17h50 : dernier départ possible
Le 9 novembre
9h : petit-déjeuner – 9h30 : breefing pour les compétiteurs -10h30 : premier départ possible – 15h50 : dernier départ possible – 16h30 : cérémonie de remise des récompenses
Les Amis américains de Blérancourt honorent François Delattre
L’association des American Friends of Blérancourt, qui soutient aux Etats-Unis le Musée Franco-Américain du Château de Blérancourt, organise son gala annuel le 11 novembre au Harold Pratt House (Upper East Side).
Lors de ce rendez-vous, l’actuel ambassadeur de France auprès des Nations Unies et ancien ambassadeur de France à Washington, François Delattre, sera honoré. Il recevra le Prix franco-américain de Blérancourt pour son action au service des relations transatlantiques.
A noter que la conservatrice du Musée Franco-Américain, Mathilde Schneider, fera le déplacement de France pour l’occasion. Le musée, situé dans la commune de Blérancourt en Picardie, retrace l’histoire des relations entre la France et les Etats-Unis depuis Louis XIV. Il a été fermé pour cause de travaux et doit rouvrir en 2016 avec de nouveaux programmes multimédias et une annexe pédagogique.
Histoires de sexe, drogue et mamans: Bienvenue à The Moth
Il est 19h quand Jamie grimpe sur la petite scène installée dans la librairie Housing Works, et règle le micro à sa hauteur. Le thème de la soirée est inscrit sur un tableau derrière lui : la confrontation.
Le jeune homme d’environ 25 ans a choisi de raconter, sans notes et avec humour, sa relation d’ado avec sa mère – ces trajets embarrassants à la place du passager, le dimanche, dans sa banlieue de Long Island, lorsqu’elle lui demandait d’évoquer de sa vie sentimentale et l’emmenant au centre commercial.
Jamie figurait ce soir-la parmi les dix participants de The Moth, des événements de story-telling lancés en 1997 à New York par une association dédiée à cet « art » très américain. A mi-chemin entre le stand-up et le groupe de parole, ces réunions ressuscitent la figure du conteur d’histoires, et attirent de nombreux fidèles. L’année dernière, pas moins de 400 soirées The Moth ont été organisées à New York, Seattle, San Francisco, Chicago, Los Angeles, Houston…
Depuis 2009, les meilleures histoires sont retransmises à la radio sur 200 stations aux Etats-Unis, dans une émission intitulée The Moth Radio Hour. Un vrai succès : elle est podcastée 25 millions de fois chaque année.
On vient au Moth pour écouter des tranches de vies: des histoires vraies, touchantes, sincères, souvent très drôles et bien racontées. Après chaque histoire, des jurés issus du public notent l’intervention, et à la fin, un vainqueur est désigné.
Le soir de notre visite, le candidat le mieux noté avait conté avec humour l’histoire d’une rencontre entre ses amis et un groupe de blondes, qui étaient en fait… des hommes. L’alcool aidant, la rencontre avait bien entendu dégénéré. Fous rires dans la salle.
Le public a aussi eu le droit au récit d’un jeune homme, visiblement timide, qui a pris sur lui pour dire à son père qu’il s’inquiétait de sa consommation d’alcool. Un autre conteur, ouvertement gay, a raconté sa vie, entre ses amants et sa maman texane, et a glissé à la fin de son intervention qu’il était séropositif. Un autre encore, porte-parole d’un think tank, a raconté son passage dans les shows des sulfureux Bill O’Reilly et Sean Hannity sur Fox News à l’aube de la guerre en Irak…
Dans le public, une centaine de personnes de tous âges, assises sur des chaises pliantes ou en tailleur par terre, ne perdaient pas une miette des récits. Certains sourient, beaucoup s’esclaffent, ou poussent des “awwwww” attendris. Au bout de cinq minutes, une mélodie de flûte à bec retentit : le conteur doit conclure. Applaudissements. Le maitre de cérémonie tire au sort le nom du volontaire suivant. Une autre histoire commence.
Festival of Light : et la lumière fut à Brooklyn
Après Berlin, Londres, Lyon ou encore Sydney, le Festival of Light (FOL) s’exporte pour la première fois à New York, du 6 au 8 novembre. Au programme : installations de lumières, sculptures fluorescentes, mais aussi performances scéniques et présentation des dernières technologies vestimentaires par des créateurs de renom.
Cap sur le quartier de DUMBO, où le festival accueillera près de vingt artistes et technologues du monde entier. Plusieurs installations valent le détour. “Initiations” du collectif 3_Search, une vidéo inspirée de cartes projetée sur la façade nord du Manhattan Bridge; un spectacle laser sous le tunnel du Manhattan Bridge du concepteur Howard Ungerleider – dont les techniques ont été utilisées pour les concerts de Rod Stewart et Van Halen -; une veste révolutionnaire à destination des personnes mal-voyantes appelée “The Eyeronman”; et, enfin,”Sounds of Nature”, une installation sensorielle de Tupac Martir, qui varie selon la météo et le mouvement des spectateurs.
Chaque soirée sera animée par des DJs, chanteurs et musiciens, plus allumés les uns que les autres. La chanteuse et accordéoniste française Nicole Renaud, dont les costumes ne sont pas sans rappeler un film de Fritz Lang, saura vous envoûter de sa belle voix de soprano.
Des installations interactives seront également à disposition des visiteurs.
Voici le programme musical :
6 novembre:
DJ For Play : 19h – 23h
7 novembre:
DJ KC : 17h – 20h
DJ Asen James et Spencer Black de FON Sound System : 20h – 23h
8 novembre:
Total Fitness : 17h – 19h30
Jasper Stapleton : 19h30 – 22h
DJ X-Dream : 22h – 23 h
San Antonio fait sa Nuit blanche
En 2008, le maire de San Antonio, Phil Hardberger, crée “Luminaria”. A l’époque, il a pour ambition de dédier une nuit aux artistes de la ville. Cela ne vous rappelle rien? La Nuit blanche bien entendu !
Depuis, tous les ans, le festival renaît de ses cendres, avec toujours le même objectif : mélanger artistes locaux et internationaux. Pour l’édition 2014, le thème sera “North & South”, pour un métissage “caliente” entre San Antonio et l’Amérique latine.
Créations de lumières, projections de vidéos, installations murales, expositions : San Antonio devrait être méconnaissable les nuits des 7 et 8 novembre. French Morning a sélectionné parmi les 40 et quelques artistes attendus, trois performances à ne pas manquer.
Accordéon, contrebasse, air entraînant et voix enchanteresse, La Santa Cecilia est un groupe de musique à ne pas manquer. Leurs inspirations ? Miles Davis, Led Zeppelin, Ramon Ayala ou encore les Beatles. Leurs chansons, elles, parlent de la vie des 11 et quelques millions d’immigrés clandestins aux Etats-Unis.
On vous conseille aussi d’aller jeter un oeil au travail d’Hector Zamora. Sculpteur et “artiste conceptuel”, il travaille avec des objets de tous les jours, et surtout, du matériel urbain : caddies, vélos, briques, rien n’échappe à la patte de l’artiste.
Enfin, vous pourrez aller flâner devant les portraits de Dulce Pinzón. Ce photographe vit à New York depuis 1995, mais est originaire du Mexique. Avec son appareil photo, il immortalise le quotidien des gens ordinaires.
La journée, le samedi 8, seront aussi organisées des conférences sur la philanthropie ou la cuisine régionale, et des rencontres avec les artistes.
Programme :
Le 7 novembre
Scène principale : DT Buffkin & the Bad Breath (6:00-7:00 PM), Los Macuanos (7:30-8:30PM), Girl in a Coma (9:00-10:00 PM), Texas Tornados (10:30-11:30 PM)
Library Stage : Azul (6:00-7:00 PM); Noah Peterson (7:30-8:30 PM); Nano Stern (9:00-10:00 PM); Las Acevedo (10:30-11:30 PM)
El Tropicano Stage : Los Clavos Del Wesso featuring John Castillo (6:00-9:00 PM); ‘El Chief’ Santiago Jimenez Jr. (9:30-11:00 PM)
Southwest School DJ Stage : JJ LOPEZ (6:00-10:00 PM); El sueño de la casa propia (10:00-11:59 PM)
Havana Stage : MUSICA EN LA CALLE (7:00-11:00 PM)
River Level Duets 1 : Randy Cordero & Alex Nicholas (6:00-8:00 PM); Juancito & Chris Ortiz (8:00-10:00 PM); Steve Arispe & Luis Linares (10:00-12:00 AM)
River Level Duets 2 : Neftali Medina & Jai (6:00-8:00 PM); Jean Philippe Rominger & Toro Flores (8:00-10:00 PM); Jean Philippe Rominger & Miguel Garza (10:00-12:00 AM)
River Level Duets 3 : Miguel Garza & Toro Flores (6:00-8:00 PM); Rene Saenz & Ron Wilkins (8:00-12:00 AM)
Le 8 novembre
En journée
De 10 à 11h “Generosity or Philanthropy : a conversation on Hispanic Giving”, à la San Antonio Central Library.
De 13h30 à 14h30, “Linking San Antobio performing artists to the country”, à la San Antonio Central Library.
De 13h30 à 14h30 “Comida de la Calle : Culinary Crossroads; A tasty conversation on Street Food, Regional Cuisine, & Culture” au Pearl Studio.
De 15 à 16h30 : “Creative Placemaking : A Debate Building Community or Displacing It ?”, à la San Antonio Central Library.
En soirée
Main Stage : Buttercup (6:00-7:00 PM); Augie Meyers (7:30-8:30 PM); The Please Help (9:00-10:00 PM); La Santa Cecilia (10:30-11:30 PM)
Library Stage : Ken Little (6:00-7:00 PM); The New Deal: (7:30-8:30 PM); Saakred (9:00-10:00 PM); Juan Wauters (10:30-11:30 PM)
El Tropicano Stage : El Chief’ Santiago Jimenez Jr. (6:00-7:30 PM); The Ghostnote Trio featuring John Castillo (8:00-10:00 PM)
Southwest School DJ Stage : JJ LOPEZ (6:00-8:30 PM); El sueño de la casa propia (8:30-10:30 PM); DJ Luminox (10:30-11:59 PM)
Havana Stage : MUSICA EN LA CALLE (7:00-11:00 PM)
River Level Duets 1 : Steve Arispe & Luis Linares (6:00-8:00 PM); Juancito & Chris Oriz (8:00-10:00 PM); Steve Arispe & Luis Linares (10:00-12:00 AM)
River Level Duets 2 : Miguel Garza & Jean Philippe Rominger (6:00-8:00 PM); Toro Flores & Jean Philippe Rominger (8:00-10:00 PM); Rene Saenz & Richard Oppenheim (10:00-12:00 AM)
River Level Duets 3 : Neftali Medina & Jai (6:00-8:00 PM); Rene Saenz & Richard Oppenheim (8:00-10:00 PM); Toro Flores & Miguel Garza (10:00-12:00 AM)
Liste des artistes présents ici
Jules Verne en marionnettes au Lycée Français
“Vingt-mille Lieues Sous les Mers” est un grand classique de la littérature française. Ecrit par Jules Verne en 1869, le roman a fait l’objet de bien des adaptations.
L’une d’elles sera proposée au Lycée Français de Los Angeles le 19 novembre par la troupe Tears of Joy Theater. Pour cette adaptation en anglais, les artistes ont voulu faire une version amusante, décalée, et familiale du classique de science-fiction. Ils ont pour cela utilisé des… marionnettes. Un véritable voyage dans l’imaginaire féérique de Jules Verne.
Et en bonus : l’attaque du Nautilus par une pieuvre géante!
Le problème d'Hollande? Il n'est pas JFK
Revue de presse. La presse américaine s’émeut cette semaine du maintien de la Françafrique, du manque de charisme de François Hollande et de l’aveu de la ministre de la culture qu’elle n’a pas lu le dernier Patrick Modiano.
Le magazine Newsweek ouvre les hostilités en analysant la situation diplomatique entre la France et l’Afrique. L’article, intitulé “La France réclame peu à peu son vieil empire africain“, revient sur les funérailles du sergent Marcel Kalafut, mort au Mali en mai 2014 dans le cadre de l’opération SERVAL. Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian avait rendu hommage au huitième soldat français tué depuis janvier dans la région, en précisant que 1.000 soldats resteraient au Mali et 3.000 dans le Sahel et le Sahara “aussi longtemps que nécessaire“.
Le journaliste démontre alors comment, cinquante ans après, “Paris se mêle toujours des affaires de l’Afrique.” “Les forces françaises, ajoute-t-il, sont présentes dans pas moins de dix pays africains“. “Une source non-gouvernementale estime que la France possède plus de dix mille troupes en Afrique.” Par la suite, il compare la situation au film de Wellman, Beau Geste (1939) : “même désert, même sable, mêmes avant-postes isolés. Et certains des mêmes ennemis, comme les rebelles Touaregs qui se battent encore pour l’indépendance.”
L’article revient enfin sur la “parade” de dictateurs africains au Palais de l’Elysée, dont le président du Gabon, Ali Bongo, en 2012, deux mois à peine après l’élection de François Hollande. Et de faire part des doutes du professeur Jeremy Keenan, pour qui la Françafrique a de beaux restes. “Ils disent qu’elle est morte. Mais ça sent le poisson pourri!“
François Hollande et son “manque de charisme”
Cette semaine, la presse américaine regarde décidément vers le passé. Quasiment aucune mention de la visite officielle du président français au Canada. Dans un article de Forbes, la chroniqueuse nous donne une leçon de grec ancien. “Le mot ‘charisme’ signifie ‘don de Dieu’. JFK était charismatique ; Et Winston Churchill ; Et Charles de Gaulle. Mais pas François Hollande… Et, pour l’opinion publique, c’est son plus grand défaut.“
Elle prend alors l’exemple de l’ancien maire de New York, Rudolph Giuliani, qui a pris de l’ampleur pendant la crise du 11-septembre. “Il est l’incarnation de l’importance d’avoir un leader charismatique en temps de crise – des circonstances qui appellent un leader avec une vision, passionné et plein d’énergie“. Sans surprise – et avec une touche dramatique -, la chroniqueuse explique que “le désenchantement, la frustration et la peur” aujourd’hui en France, résultent de ce manque de charisme de François Hollande.
Fleur Pellerin et la culture en France
Après la confession de Fleur Pellerin, le New York Times s’alarme : “Mon Dieu! (sic) La ministre de la Culture admet qu’elle ne lit pas” – tronquant au passage, la citation de l’intéressée, qui disait ne pas avoir lu les romans du Prix Nobel Patrick Modiano ni aucun autre roman, depuis deux ans. Le journaliste évoque un “choc” pour les Français, avant d’invoquer cérémonieusement A la recherche du temps perdu de Marcel Proust. “‘En réalité, chaque lecteur est, quand il lit, le propre lecteur de soi-même.’ Une notion pertinente à suivre, si seulement Madame Pellerin, comme nous tous, avait le temps.”
Dans le New York Times toujours, l’article intitulé “Une capitale des arts est forcée d’évoluer” revient sur l’ouverture du Musée Picasso et de la Fondation Louis Vuitton à Paris. “A l’inauguration du Musée Picasso, M. Hollande se vantait d’une France ‘culturellement rayonnante’“, ironisent les journalistes. Alors que, selon eux, la situation économique pousse la France et Paris en particulier, à revoir son modèle de financement des arts.
L’article cite Frédéric Martel et son approche du financement de la culture aux Etats-Unis. L’écrivain évoque le “préjugé” selon lequel “la culture financée et organisée par l’Etat, c’est une bonne chose, et la culture façonnée par le marché , comme Hollywood ou Disneyland, c’est une mauvaise chose“. Prenant l’exemple de la Fondation Louis Vuitton – privée -, les journalistes affirment que la France importe désormais “de plus en plus le modèle de la fondation à but non-lucratif financée par un riche bienfaiteur.”
Photos: Patrick Bruel casse la voix à New York
L’avantage quand on est Patrick Bruel, c’est qu’on n’est pas obligé de chanter pendant les concerts: le public s’en charge. Le phénomène s’est vérifié une fois de plus, samedi, à New York, où le chanteur/acteur/joueur de poker/ beau gosse a fait chanter – et même danser- les 2.000 personnes venues l’écouter au Beacon Theater.
Devant un public chauffé à blanc, essentiellement français, le chanteur a enchainé ses tubes – “Place des Grands hommes“, “Casser la voix“, “Qui a le droit”… – repris en chœur par les fans, dont certains avaient revêtu des t-shirts floqués du nom de l’artiste et des foulards rouges. Il a fait valser la salle sur les airs de “Mon amant de Saint-Jean” et plongé l’antre dans le silence en reprenant son touchant “Je serai là pour la suite”, les paroles d’un détenu implorant son enfant de ne pas grandir trop vite.
Entre les tubes, Bruel a pris le soin de distiller quelques messages politiques, faisant allusion, en anglais, au regain de “l’intolérance” en France en ouverture de “Lequel de nous” , une chanson sur l’acceptation d’autrui, devant une série d’images montrant pêle-mêle la poignée de main entre Yitzhak Rabin et Yasser Arafat, le fou rire de Bill Clinton avec Boris Yeltsin, ou encore la main tendue symbolique de François Mitterrand à Helmut Kohl à l’ossuaire de Douaumont en 1984.
Parlant, sur scène, en français et en anglais, il a conclu le concert, les yeux qui brillaient, après deux chansons de rappel, par le magnifique “Can’t Keep Failing in Love” d’Elvis en VO, mieux exécutée que l’autre chanson en anglais du concert “Life on Mars?” de David Bowie.
“Bande de potes”
La veille, Patrick Bruel a rencontré quelques-uns de ses fans new-yorkais – et amis – a une soirée privée organisée à Ladurée SoHo. Halloween oblige, il est arrivé chez le pâtissier avec un masque d’Homer Simpson sur la tête.
La rencontre avait des allures de retrouvailles pour le chanteur qui a fait ses premiers pas artistiques à New York lors d’un séjour en 1979. “J’ai l’impression de rentrer chez moi, a-t-il confié pendant la soirée. Je me suis construit à New York. Je connais beaucoup de gens de Paris venus s’installer ici. On est une bande de potes.”
Parmi eux, CharlElie Couture, qui y est allé de son “selfie” avec son ami. “Patrick est venu me voir pour mon premier Olympia, se souvient-il. Je suis venu lui souhaiter bienvenue à New York.”