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Guide de survie des marathoniens (et leurs supporters) à New York

Ils étaient 47 000 l’année dernière, ils seront sans doute encore un peu plus dimanche 2 novembre, prêts à sacrifier poumons, genoux et chevilles pour boucler les 26,2 miles du marathon de New York. Si vous faites partie des courageux, ou si vous accompagnez ces téméraires, on vous donne quelques idées pour bien en profiter.

AVANT

S’équiper
Super Runners Shop. Baskets, chaussettes, barres énergétiques, pansements… Le magasin a tout ce qu’il faut pour habiller un bon marathonien, des pieds à la tête. Pratique si vous avez oublié quelque chose. 821, 3rd Avenue (plusieurs adresses dans Manhattan)
NikeTown. Le temple du running, sur cinq étages. 6 E 57th St
 
S’entraîner avec de vrais New-Yorkais
Pourquoi ne pas rejoindre un petit clan de coureurs sur Meetup ? Ce groupe, par exemple, court tous les samedi à 10h à Central Park. Un endroit est prévu pour laisser ses affaires.
Se serrer les coudes
Au lieu d’aller faire la tournée des bars pour Halloween, prenez donc une dose d’euphorie collective lors de la cérémonie d’ouverture du Marathon, à Central Park. Défilés, puis feux d’artifice à la nuit tombée. Le 31 octobre, de 17h30 à 19h. Plus d’infos ici
Aller à l’expo Health and Fitness
Exposition organisée en marge du marathon, dédiée au monde du sport et de la course. Toutes les grandes marques y seront, du 30 octobre au 1er novembre. Jacob Javits Center, 35th St and 11th Avenue. Plus d’infos ici.
Bricoler une pancarte
Direction les chaines spécialisées dans les fournitures : Staples ou Office Depot (nombreuses adresses dans Manhattan). Achetez du scotch, un papier cartonné (“posterboard”), et des stylos-feutres. Pour trouver de l’inspiration, Buzzfeed a recensé les meilleures pancartes de marathon.
Dégoter des t-shirts du marathon
Avant la course, des magasins éphémères seront installés au Marathon Pavilion (69th – Central Park West) et à l’entrée “Grand Army Plaza” du parc (Central Park South – 5th Ave).
Se rassasier
Otto Pizzeria. La veille au soir, allez goûter les “pasta alla norma” (tomates, aubergines grillées, basilic et mozzarella di buffala,  11$) de ce restaurant italien sympathique et réputé. De quoi faire le plein de glucides. Et puis ensuite, au lit ! 1, 5th Avenue (croisement West 8th)

PENDANT

Applaudir le marathoniens dehors
Pour les courageux, vous trouverez le parcours suivi par les coureurs ici. Avec une écharpe et un peu de patience, vous devriez pouvoir les soutenir comme il se doit.
Les voir depuis un bar
Brickyard Gastropub. Le marathon sera retransmis en direct dans ce bar pendant toute la journée, sur pas moins de neuf écrans plats. Un brunch sera servi de 11h à 16h. Et le soir, place à la fête ! Deux happy-hours sont prévus (16h-20h et minuit-3h). Réservation conseillée. 785 9th Avenue. Site ici.
En mangeant
Robert NYC. Ce restaurant dispose d’une salle avec d’immenses baies vitrées. Celles-ci donnent sur la place Columbus Circle, où passe le marathon. Un peu culpabilisant de manger des Pappardelle à l’huile de truffe devant des coureurs au bord de l’agonie, mais votre estomac vous en remerciera. 2 Columbus Circle. 
Acheter des t-shirts officiels
Pour acheter l’équipement complet du bon supporter, rendez-vous le jour de la course dans les stands du New York Road Runners. Ils seront provisoirement installés le long de Central Park, au sud, à Columbus Circle, sur Broadway, et les 5ème, 6ème et 7ème avenues.

APRES

S’étirer
McCarren Park. Pour faire passer les courbatures, quoi de mieux qu’une petite promenade. Dans ce parc, vous trouverez des équipements pour vous muscler… Sachez qu’ils sont aussi très pratiques pour s’étirer ! 776 Lorimer Street, Brooklyn
Se détendre
Aire. C’est le moment ou jamais d’aller tester ce nouveau spa chic de Tribeca. Dans un décor inspiré des bains romains, Aire est une succession de bains, du plus chaud au plus froid. Egalement un hammam et une salle de massage. Du 27 octobre au 7 novembre, package spécial pour les marathoniens à 120 $, qui comprend l’entrée dans les bains, et un massage des jambes de 30 mn. 88 Franklin St
Spa Castle. Dans le Queens, ce gigantesque complexe coréen rassemble des piscines, des saunas, hammams, jacuzzis, salles de détente, bars… De quoi se remettre sur pied. On peut même y aller le soir: Spa Castle est ouvert jusqu’à 2h du matin ! 131-10 11th Ave, College Point, Queens.
Se soigner
Runner Clinic NYC. Acupuncture, pilates, ou yoga, rien n’est trop beau pour soigner les marathoniens. Cette clinique soigne petits et grands bobos, du stress du coureur aux tendinites. 1556 3rd Avenue ou 124 East 40th st. Plus d’infos ici. 
Garder un souvenir
Grand Slam New York. Revenir à New York sans mug I love New York, porte-clef Statue de la liberté ou t-shirt NYPD serait un crime (ou pas). En tout cas, dans ce magasin de Times Square, vous trouverez toute une sélection des souvenirs les plus kitsch. 1557, Broadway
Par Perrine Signoret et Jessica Gourdon

Jean-Daniel Lorieux, le photographe-charmeur

Jean-Daniel Lorieux n’en finit pas de séduire. A 77 ans, l’infatigable photographe sera au centre de l’exposition « Seducing the Lens » au FIAF, du 30 octobre au 6 décembre. Et publie Sunstroke, son quatrième livre de photographies qui réunit ses plus beaux clichés depuis le début de sa carrière dans les années 1970.
Dès ses débuts en tant photographe de mode, Jean-Daniel Lorieux collabore avec les plus grands magazines comme Vogue France, Vogue Amérique ou encore L’Officiel. Il réalise les campagnes de maisons de haute couture Dior, Lanvin entre autres et enrobe de son objectif les silhouettes de nombreux top model telles que Claudia Schiffer, Karen Mulder… Des personnalités politiques, du cinéma, de la chanson posent également pour lui : Franck Sinatra, Cecilia Sarkozy, Carla Bruni, Sharon Stone ou encore Jacques Chirac. C’est avec David Lynch et Stéphanie Seymour, « très professionnelle mais blagueuse, joyeuse et un peu allumeuse » qu’il garde ses plus beaux souvenirs de photographie.
La femme, forte, distinguée, sensuelle est glorifiée par la lumière du photographe. Jean-Daniel Lorieux aime séduire et être séduit. Il se plaît à côtoyer les belles femmes et tombe amoureux de nombre d’entre elles. « Derrière mon objectif, jeune homme, j’avais espoir que la jeune femme allait me tomber dans les bras, confie le séducteur. Mais sans vraiment y croire »… A travers ses mises en scène, il cherche à rendre l’être féminin « sublime, comme on la voit avec notre cœur », à en faire une icône. Il apprend aussi beaucoup des femmes : « à mes débuts, ce sont les mannequins elles-mêmes qui m’aidaient à améliorer mes photos. Elles quittaient leur pose pour aller modifier la lumière, bouger les projecteurs ! »
Les œuvres photographiques de Jean-Daniel Lorieux sont facilement reconnaissables par leurs couleurs vives, contrastées, un éclat qui se dégage de paysages de rêves. Los Angles, Miami, les Bahamas, l’Ile Maurice, la Tunisie, le photographe ne cesse de partir à la recherche d’eaux turquoise, du ciel parfait. A travers ses clichés, le voleur d’instant veut nous faire rêver, nous pousser à l’évasion : « Mes images sont pleines de couleurs, de soleil, de ciel bleu car il faut chasser les nuages de la vie », explique-t-il. Ce monde « beau », Jean-Daniel Lorieux ne cesse de le traquer depuis les deux années passées en Algérie où il a commencé comme photographe de guerre, témoin des horreurs d’un conflit.
Jean-Daniel Lorieux est un personnage aux vies multiples, aux milles-et-une anecdotes.  Le photographe se souvient de sa première rencontre avec Jacques Chirac alors en vacances au Cap d’Antibes qui l’a sollicité pour une ballade à l’arrière de sa Bentley et dans laquelle le Premier Ministre de l’époque a déclaré s’y sentir “comme un Président de la République“. Jean-Daniel Lorieux deviendra alors le photographe de sa première campagne présidentielle.
Aujourd’hui, il continue à voyager dans le monde et au cinéma à la recherche d’un lieu, d’une femme, d’une scène de film qui inspirera sa prochaine photographie

Le LILA fête son 35ème anniversaire

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Le Lycée International de Los Angeles (LILA) souffle ses 35 bougies. A cette occasion, un festival gastronomique, une dégustation de vin, une vente aux enchères, de la danse et des jeux sont organisés.
Nommé à l’origine Collège d’études françaises, le lycée bilingue franco-américain depuis 1978 est passé de sept à mille étudiants répartis entre cinq campus (Burbank, Los Feliz, Orange County, Pasadena et West Valley) et représente désormais plus de cinquante nationalités.
Les revenus du festival permettront de financer des voyages scolaires dans le pays et à l’étranger.

Un Fest-Noz pour célébrer Halloween

Breton en mal du pays, vous rêvez de kouign amann la nuit et avez ratissé tout New York pour trouver du cidre ? BZH New York, l’association des Bretons de la Grosse Pomme, vous propose de renouer avec vos racines le temps d’une soirée.
BZH New York organise  le 1er novembre un Fest-Noz pour fêter Halloween au Connolly’s Times Square. Un Fest-Noz est un rendez-vous festif, dans un bar en l’occurrence, où l’on s’initie (ou se perfectionne) aux danses traditionnelles bretonnes.
Comme le veut la tradition, deux groupes accompagneront les danseurs : Istrelog, puis le duo Hélias et Gérard. Et ce jusqu’au petit matin. N’oubliez pas de venir en costume, l’entrée vous en coûtera deux fois moins cher !

D'Enquire à HoodVibe, les app' urbaines de Maxime Leroy

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La mosaïque new-yorkaise fascine Maxime Leroy, qui a grandi dans les rues tranquilles de Nantes. Installé à Brooklyn depuis un an, ce designer de 25 ans a lancé en juin Enquire, une application mobile (iOS) géolocalisée, qui permet de s’échanger des tuyaux sur le quartier où l’on se trouve (Best coffee place in midtown ? Best frozen yogurt Upper East Side ?).
Chacun peut poser des questions, répondre ou accéder aux discussions à partir du moment où il a mis les pieds dans la zone évoquée (l’appli est aussi disponible à Paris et San Francisco). Une sorte de guide mobile hyper-local, qui a fait l’objet d’une chronique dans le New York Times… mais rassemble encore un nombre limité d’utilisateurs (une centaine par quartier à New York).
Maxime Leroy ne compte pas faire fortune avec Enquire : il s’agit d’une première expérimentation. Avec son associée ingénieur, Solène Maitre, 25 ans aussi, ils imaginent de nouveaux concepts, depuis leur quartier général de Park Slope. « Nous nous concevons comme un laboratoire sur le mobile et l’urbain, les identités des quartiers, la création de liens de proximité », affirme-t-il, attablé à un café du Lower East Side. Un « laboratoire » financé l’année dernière avec une levée des fonds totalisant 200 000 dollars, réalisée auprès d’investisseurs français – notamment Fabernovel, l’agence où Maxime Leroy et Solène Maitre se sont rencontrés, à Paris.
Depuis un an, le duo a créé sept applications – six sont encore en mode beta.
Prochaine étape : le lancement de HoodVibe, en novembre, sur l’Appstore. Une sorte d’appareil photo géolocalisé, qui permet d’envoyer sur ses réseaux sociaux une photo automatiquement siglée, en grosses lettres, du nom du quartier où elle a été prise (les lecteurs de French Morning qui veulent participer à la version beta peuvent en faire la demande ici). « C’est un peu comme le check-in de Foursquare, mais en plus visuel. Cela permet de démarrer une conversation basée sur un endroit, ce qu’il représente. New York est le terrain de jeu parfait pour ce genre d’applications », déclare Maxime Leroy. Et de disserter sur l’aspect très identitaire des quartiers à New York, qui ressembleraient presque à des marques.
Pour développer toutes ses idées, Maxime Leroy s’est livré à un quadrillage méthodique de New York, dessinant, rue par rue, les frontières des différents quartiers. Il a réalisé le même travail pour Paris et San Francisco, et le poursuit sur une trentaine de villes, aux Etats-Unis et en Europe. « D’ici deux mois, nous allons mettre à disposition cette API [interface de programmation] en open-source, afin que des développeurs s’en emparent. Il y a plein d’utilisations potentielles. » Avis aux intéressés.

Des aquarelles bretonnes à San Francisco

Ah, la Bretagne… La mer, les crèpes, et les bigoudènes… Mathurin Méheut, peintre, céramiste et illustrateur français, en était tombé amoureux. Jusqu’à son dernier souffle, en 1958, l’artiste s’est attelé à rendre hommage à sa région natale.
Un café-musée sera organisé à San Francisco, pour raconter sa vie, et revenir sur ses œuvres. 14 ans, il faisait déjà ses premières armes en tant qu’apprenti peintre, pour aider à la rénovation de maisons.
Il a ensuite sublimé la Bretagne, peignant ses paysages, mais aussi ses traditions religieuses et ses costumes. Ses aquarelles sont pleines de nostalgie, avec des couleurs douces, et une paisible atmosphère qui s’en dégage.
Pour découvrir son travail, une présentation en français et des discussions autour d’un brunch sont prévus. A voir le 25 octobre, de 9h30 à 12h30 au City College of San Francisco.

Trois soirées Halloween dans les bars à champagne Flûte

(Article partenaire) Halloween peut rimer avec «aller frapper aux portes pour avoir des bonbons», mais aussi «boire du champagne dans un bar branché».
Si vous semblez à priori plus séduits par la deuxième option, rendez-vous le 31 octobre dans l’un des trois Flûte Bar de New York, pour une soirée costumée des plus raffinées. Chaque établissement accueillera dans la soirée un concert.
A Gramercy, ce sera Margi & the Sophisticated Swing. Margi, ou Margaret Gianquinto de son vrai nom, chantera du jazz vintage, à 19h. A Midtown West, ambiance burlesque de rigueur avec Hazel Honeysuckle. Mannequin et actrice, la belle pin-up donnera un show glamour et sensuel, à partir de 22h. Enfin, à Midtown East, dès 23h, c’est DJ Ankia qui mixera.
Vampires assoiffés, sachez qu’un magnum de champagne sera à gagner dans chacun des bars à minuit.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Danse et arts visuels se marient au Lightbox

Une soirée, trois premières. Le chorégraphe Jonah Bokaer présentera, du 23 au 26 octobre au Lightbox, trois travaux réalisés en collaboration avec l’artiste visuel de renom, Daniel Arsham.
“Study for the occupant”, “Future Tense” et “The Explorer” plongeront le spectateur dans des univers différents, entre danse et lumière, entre art et technologie, entre passé et futur. Ces travaux n’ont jamais été présentés à New York. Pour l’un deux, “Future Tense”, Arsham a décidé d’inonder la scène d’une lumière bleutée et de la recouvrir d’objets en plâtre.
Jonah Bokaer, considéré par le New York Times comme le “l’homme de la renaissance de la danse moderne” pour avoir organisé des performances de danse dans des musées et galeries du monde entier, travaille avec Daniel Arsham depuis 2007. Ce dernier a aussi collaboré avec Merce Cunningham et Robert Wilson.

Laurent Kalkotour, dans son assiette à DUMBO

Laurent Kalkotour a ouvert son premier restaurant, l’Atrium, bien loin de son Aix-en-Provence natale. Dans le quartier de DUMBO précisément, à Brooklyn. C’était il y a plus d’un an.
Le restaurant a ouvert en lieu et place d’une autre tablée, qui a dû fermer ses portes à cause de l’ouragan Sandy, en 2012. Aujourd’hui, l’Atrium fait partie des meubles du quartier. “On est arrivé au bon moment“,  selon Laurent Kalkotour.
Le parcours de ce jeune chef est ponctué d’opportunités. Après avoir fait son apprentissage dans des restaurants étoilés dans l’Hérault et à Carcassonne, il découvre “vraiment” la gastronomie dans le Vaucluse. Et les responsabilités qui vont avec. “A l’époque, je savais déjà quel type de cuisine je souhaitais faire, explique le jeune homme. Mais c’est important d’apprendre d’autres facettes.” Au sein de l’Auberge La Fenière, il travaille avec la cheffe Reine Sammut, qui le présentera à Alain Ducasse.
Direction Monaco et le Louis XV, restaurant star du célèbre chef. “Pour moi, le meilleur restaurant du monde“, précise Laurent Kalkotour. Pendant deux ans et demi, il comprend l’importance des produits du terroir, qui constitueront la base, plus tard, de sa propre cuisine. “Je ne voulais apprendre aucune autre cuisine. Une cuisine de goût, simple. Chaque assiette est une oeuvre-d’art.” Alain Ducasse lui met le pied à l’étrier en lui demandant de contribuer à un des tomes de ses Grands livres de cuisine sur les recettes méditerranéennes. “Il m’a partagé son savoir-faire“.
Mais l’aventure ne fait que commencer. Satisfait par son travail, Alain Ducasse propose au jeune homme de travailler dans un de ses restaurants à l’étranger. New York, et plus précisément la brasserie Mix in New York, lui tend les bras. “Je m’y étais déjà rendu en vacances, et j’avais adoré la diversité culinaire“, explique-t-il. Au pays de l’Oncle Sam, les opportunités défilent. Lui qui se voyait rester dans sa Provence devient sous-chef au DB bistro, dont le chef n’est autre que Daniel Boulud. Il y reste pendant six ans et demi en retournant travailler entre temps pour Alain Ducasse au St. Régis.
Entre New York et Laurent Kalkotour, c’est une grande histoire d’amour. Installé dans le Queens avec sa femme américaine et ses deux enfants, il se lance dans le business avec l’aide de ses collègues du DB bistro. De cette collaboration naît l’Atrium. “Cela a été difficile sur plusieurs niveaux, se souvient le jeune chef. Surtout à Brooklyn, qui est un quartier toujours en mouvement. Aujourd’hui, on a beaucoup de clients réguliers. On utilise le bouche-à-oreille et on organise pas mal d’événements.
Il faut toujours innover, rappelle le jeune chef. C’est de cette façon qu’on crée des opportunités.”

La "tech européenne" a son meetup à New York

On se croirait dans une soirée Erasmus. La deuxième édition du NYC European Tech Meetup, lancé en septembre par le co-fondateur français de SketchFab Alban Denoyel et le responsable Amérique du Nord de la société française Mailjet Anthony Marnell, a eu lieu, mardi 21 octobre, en présence d’une cinquantaine de jeunes startupeurs européens en jeans et baskets. Tous sont installés à New York ou envisagent de se lancer aux Etats-Unis.
Ces nouveaux rendez-vous, qui auront lieu tous les mois, visent à créer des contacts entre les entrepreneurs issus du Vieux Continent et les Américains intéressés par l'”European tech”.
Les Français n’ont pas forcément envie de se retrouver avec d’autres Français, explique Alban Denoyel, qui développe à New York SketchFab, une plateforme de partage de fichiers 3D. Il y a plein de talents européens à New York. On ne s’en rend pas forcément compte.
Ce deuxième meetup, qui avait lieu au One New York Plaza dans le sud de Manhattan, a rassemblé des entrepreneurs américains, britanniques, allemands, tchèques et suédois notamment autour de humus, de vin rouge et de brochettes mozzarella-tomates.
Les participants ont assisté à une série de pitches de la part de créateurs de start-ups, membres de l’accélérateur Seedcamp, spécialisé dans le soutien aux jeunes pousses européennes. Parmi eux: une plateforme mondiale de vidéos à la demande, une solution pour les entreprises d’identification des mauvais payeurs et le fabricant d’un ours en peluche intelligent pour les enfants.
Les pitches ont été suivis par une présentation de Tictail, une entreprise suédoise qui a levé 10 millions de dollars aux Etats-Unis avec un produit qui vise à faciliter la création d’e-boutiques.
Nous sommes ouverts à tout le monde, précise Alban Denoyel. A quiconque est intéressé par les start-ups européennes. Nous voudrions créer des panels, faire venir des VCs européens…”
La date de la prochaine rencontre n’a pas été fixée. Elle sera communiquée sur la page meetup du groupe.

Gagnez 8 places pour voir Lamine Lezghad

L’humouriste français Lamine Lezghad est à New York pour deux représentations et il veut vous voir.
Lire l’interview de Lamine Lezghad ici.
Il offre aux lecteurs de French Morning 8 places pour assister à un des spectacles, le 26 octobre (à 9:45 pm) ou le 28 octobre (à 8 pm). Pour participer au tirage au sort et gagner une paire de tickets, remplir le formulaire:
(Le Broadway Comedy Club exige la consommation de deux boissons pendant le spectacle. Seul le prix du spectacle (20$) est offert aux gagnants).
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De Delacroix à Matisse, artistes en fleurs à Dallas

La nouvelle exposition au Dallas Museum of Art, Bouquets: French Still-Life Painting from Chardin to Matisse, présente une soixantaine de natures mortes florales par des peintres français, jusqu’au 8 février 2015. Une première pour un musée américain.
Organisée par le Dallas Museum of Arts et le Virginia Museum of Fine Arts, l’exposition se veut un hommage à ce genre artistique, populaire en France au XIXème siècle.
Le visiteur pourra admirer des oeuvres d’Eugène Delacroix, Gustave Courbet, Henri Fantin-Latour, ou encore Edouard Manet et Paul Cézanne.
Des conférences auront lieu autour du thème de l’exposition, notamment sur les natures mortes de Van Gogh et Gauguin.
L’exposition s’exportera ensuite au Virginia Museum of Fine Arts (Richmond) en mars 2015 et au Denver Art Museum en juillet 2015.