Le Lycée International de Los Angeles (LILA) souffle ses 35 bougies. A cette occasion, un festival gastronomique, une dégustation de vin, une vente aux enchères, de la danse et des jeux sont organisés.
Nommé à l’origine Collège d’études françaises, le lycée bilingue franco-américain depuis 1978 est passé de sept à mille étudiants répartis entre cinq campus (Burbank, Los Feliz, Orange County, Pasadena et West Valley) et représente désormais plus de cinquante nationalités.
Les revenus du festival permettront de financer des voyages scolaires dans le pays et à l’étranger.
Le LILA fête son 35ème anniversaire
Un Fest-Noz pour célébrer Halloween
Breton en mal du pays, vous rêvez de kouign amann la nuit et avez ratissé tout New York pour trouver du cidre ? BZH New York, l’association des Bretons de la Grosse Pomme, vous propose de renouer avec vos racines le temps d’une soirée.
BZH New York organise le 1er novembre un Fest-Noz pour fêter Halloween au Connolly’s Times Square. Un Fest-Noz est un rendez-vous festif, dans un bar en l’occurrence, où l’on s’initie (ou se perfectionne) aux danses traditionnelles bretonnes.
Comme le veut la tradition, deux groupes accompagneront les danseurs : Istrelog, puis le duo Hélias et Gérard. Et ce jusqu’au petit matin. N’oubliez pas de venir en costume, l’entrée vous en coûtera deux fois moins cher !
D'Enquire à HoodVibe, les app' urbaines de Maxime Leroy
La mosaïque new-yorkaise fascine Maxime Leroy, qui a grandi dans les rues tranquilles de Nantes. Installé à Brooklyn depuis un an, ce designer de 25 ans a lancé en juin Enquire, une application mobile (iOS) géolocalisée, qui permet de s’échanger des tuyaux sur le quartier où l’on se trouve (Best coffee place in midtown ? Best frozen yogurt Upper East Side ?).
Chacun peut poser des questions, répondre ou accéder aux discussions à partir du moment où il a mis les pieds dans la zone évoquée (l’appli est aussi disponible à Paris et San Francisco). Une sorte de guide mobile hyper-local, qui a fait l’objet d’une chronique dans le New York Times… mais rassemble encore un nombre limité d’utilisateurs (une centaine par quartier à New York).
Maxime Leroy ne compte pas faire fortune avec Enquire : il s’agit d’une première expérimentation. Avec son associée ingénieur, Solène Maitre, 25 ans aussi, ils imaginent de nouveaux concepts, depuis leur quartier général de Park Slope. « Nous nous concevons comme un laboratoire sur le mobile et l’urbain, les identités des quartiers, la création de liens de proximité », affirme-t-il, attablé à un café du Lower East Side. Un « laboratoire » financé l’année dernière avec une levée des fonds totalisant 200 000 dollars, réalisée auprès d’investisseurs français – notamment Fabernovel, l’agence où Maxime Leroy et Solène Maitre se sont rencontrés, à Paris.
Depuis un an, le duo a créé sept applications – six sont encore en mode beta.
Prochaine étape : le lancement de HoodVibe, en novembre, sur l’Appstore. Une sorte d’appareil photo géolocalisé, qui permet d’envoyer sur ses réseaux sociaux une photo automatiquement siglée, en grosses lettres, du nom du quartier où elle a été prise (les lecteurs de French Morning qui veulent participer à la version beta peuvent en faire la demande ici). « C’est un peu comme le check-in de Foursquare, mais en plus visuel. Cela permet de démarrer une conversation basée sur un endroit, ce qu’il représente. New York est le terrain de jeu parfait pour ce genre d’applications », déclare Maxime Leroy. Et de disserter sur l’aspect très identitaire des quartiers à New York, qui ressembleraient presque à des marques.
Pour développer toutes ses idées, Maxime Leroy s’est livré à un quadrillage méthodique de New York, dessinant, rue par rue, les frontières des différents quartiers. Il a réalisé le même travail pour Paris et San Francisco, et le poursuit sur une trentaine de villes, aux Etats-Unis et en Europe. « D’ici deux mois, nous allons mettre à disposition cette API [interface de programmation] en open-source, afin que des développeurs s’en emparent. Il y a plein d’utilisations potentielles. » Avis aux intéressés.
Des aquarelles bretonnes à San Francisco
Ah, la Bretagne… La mer, les crèpes, et les bigoudènes… Mathurin Méheut, peintre, céramiste et illustrateur français, en était tombé amoureux. Jusqu’à son dernier souffle, en 1958, l’artiste s’est attelé à rendre hommage à sa région natale.
Un café-musée sera organisé à San Francisco, pour raconter sa vie, et revenir sur ses œuvres. 14 ans, il faisait déjà ses premières armes en tant qu’apprenti peintre, pour aider à la rénovation de maisons.
Il a ensuite sublimé la Bretagne, peignant ses paysages, mais aussi ses traditions religieuses et ses costumes. Ses aquarelles sont pleines de nostalgie, avec des couleurs douces, et une paisible atmosphère qui s’en dégage.
Pour découvrir son travail, une présentation en français et des discussions autour d’un brunch sont prévus. A voir le 25 octobre, de 9h30 à 12h30 au City College of San Francisco.
Danse et arts visuels se marient au Lightbox
Une soirée, trois premières. Le chorégraphe Jonah Bokaer présentera, du 23 au 26 octobre au Lightbox, trois travaux réalisés en collaboration avec l’artiste visuel de renom, Daniel Arsham.
“Study for the occupant”, “Future Tense” et “The Explorer” plongeront le spectateur dans des univers différents, entre danse et lumière, entre art et technologie, entre passé et futur. Ces travaux n’ont jamais été présentés à New York. Pour l’un deux, “Future Tense”, Arsham a décidé d’inonder la scène d’une lumière bleutée et de la recouvrir d’objets en plâtre.
Jonah Bokaer, considéré par le New York Times comme le “l’homme de la renaissance de la danse moderne” pour avoir organisé des performances de danse dans des musées et galeries du monde entier, travaille avec Daniel Arsham depuis 2007. Ce dernier a aussi collaboré avec Merce Cunningham et Robert Wilson.
Laurent Kalkotour, dans son assiette à DUMBO
Laurent Kalkotour a ouvert son premier restaurant, l’Atrium, bien loin de son Aix-en-Provence natale. Dans le quartier de DUMBO précisément, à Brooklyn. C’était il y a plus d’un an.
Le restaurant a ouvert en lieu et place d’une autre tablée, qui a dû fermer ses portes à cause de l’ouragan Sandy, en 2012. Aujourd’hui, l’Atrium fait partie des meubles du quartier. “On est arrivé au bon moment“, selon Laurent Kalkotour.
Le parcours de ce jeune chef est ponctué d’opportunités. Après avoir fait son apprentissage dans des restaurants étoilés dans l’Hérault et à Carcassonne, il découvre “vraiment” la gastronomie dans le Vaucluse. Et les responsabilités qui vont avec. “A l’époque, je savais déjà quel type de cuisine je souhaitais faire, explique le jeune homme. Mais c’est important d’apprendre d’autres facettes.” Au sein de l’Auberge La Fenière, il travaille avec la cheffe Reine Sammut, qui le présentera à Alain Ducasse.
Direction Monaco et le Louis XV, restaurant star du célèbre chef. “Pour moi, le meilleur restaurant du monde“, précise Laurent Kalkotour. Pendant deux ans et demi, il comprend l’importance des produits du terroir, qui constitueront la base, plus tard, de sa propre cuisine. “Je ne voulais apprendre aucune autre cuisine. Une cuisine de goût, simple. Chaque assiette est une oeuvre-d’art.” Alain Ducasse lui met le pied à l’étrier en lui demandant de contribuer à un des tomes de ses Grands livres de cuisine sur les recettes méditerranéennes. “Il m’a partagé son savoir-faire“.
Mais l’aventure ne fait que commencer. Satisfait par son travail, Alain Ducasse propose au jeune homme de travailler dans un de ses restaurants à l’étranger. New York, et plus précisément la brasserie Mix in New York, lui tend les bras. “Je m’y étais déjà rendu en vacances, et j’avais adoré la diversité culinaire“, explique-t-il. Au pays de l’Oncle Sam, les opportunités défilent. Lui qui se voyait rester dans sa Provence devient sous-chef au DB bistro, dont le chef n’est autre que Daniel Boulud. Il y reste pendant six ans et demi en retournant travailler entre temps pour Alain Ducasse au St. Régis.
Entre New York et Laurent Kalkotour, c’est une grande histoire d’amour. Installé dans le Queens avec sa femme américaine et ses deux enfants, il se lance dans le business avec l’aide de ses collègues du DB bistro. De cette collaboration naît l’Atrium. “Cela a été difficile sur plusieurs niveaux, se souvient le jeune chef. Surtout à Brooklyn, qui est un quartier toujours en mouvement. Aujourd’hui, on a beaucoup de clients réguliers. On utilise le bouche-à-oreille et on organise pas mal d’événements.”
“Il faut toujours innover, rappelle le jeune chef. C’est de cette façon qu’on crée des opportunités.”
La "tech européenne" a son meetup à New York
On se croirait dans une soirée Erasmus. La deuxième édition du NYC European Tech Meetup, lancé en septembre par le co-fondateur français de SketchFab Alban Denoyel et le responsable Amérique du Nord de la société française Mailjet Anthony Marnell, a eu lieu, mardi 21 octobre, en présence d’une cinquantaine de jeunes startupeurs européens en jeans et baskets. Tous sont installés à New York ou envisagent de se lancer aux Etats-Unis.
Ces nouveaux rendez-vous, qui auront lieu tous les mois, visent à créer des contacts entre les entrepreneurs issus du Vieux Continent et les Américains intéressés par l'”European tech”.
“Les Français n’ont pas forcément envie de se retrouver avec d’autres Français, explique Alban Denoyel, qui développe à New York SketchFab, une plateforme de partage de fichiers 3D. Il y a plein de talents européens à New York. On ne s’en rend pas forcément compte.”
Ce deuxième meetup, qui avait lieu au One New York Plaza dans le sud de Manhattan, a rassemblé des entrepreneurs américains, britanniques, allemands, tchèques et suédois notamment autour de humus, de vin rouge et de brochettes mozzarella-tomates.
Les participants ont assisté à une série de pitches de la part de créateurs de start-ups, membres de l’accélérateur Seedcamp, spécialisé dans le soutien aux jeunes pousses européennes. Parmi eux: une plateforme mondiale de vidéos à la demande, une solution pour les entreprises d’identification des mauvais payeurs et le fabricant d’un ours en peluche intelligent pour les enfants.
Les pitches ont été suivis par une présentation de Tictail, une entreprise suédoise qui a levé 10 millions de dollars aux Etats-Unis avec un produit qui vise à faciliter la création d’e-boutiques.
“Nous sommes ouverts à tout le monde, précise Alban Denoyel. A quiconque est intéressé par les start-ups européennes. Nous voudrions créer des panels, faire venir des VCs européens…”
La date de la prochaine rencontre n’a pas été fixée. Elle sera communiquée sur la page meetup du groupe.
Gagnez 8 places pour voir Lamine Lezghad
L’humouriste français Lamine Lezghad est à New York pour deux représentations et il veut vous voir.
Lire l’interview de Lamine Lezghad ici.
Il offre aux lecteurs de French Morning 8 places pour assister à un des spectacles, le 26 octobre (à 9:45 pm) ou le 28 octobre (à 8 pm). Pour participer au tirage au sort et gagner une paire de tickets, remplir le formulaire:
(Le Broadway Comedy Club exige la consommation de deux boissons pendant le spectacle. Seul le prix du spectacle (20$) est offert aux gagnants).
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De Delacroix à Matisse, artistes en fleurs à Dallas
La nouvelle exposition au Dallas Museum of Art, Bouquets: French Still-Life Painting from Chardin to Matisse, présente une soixantaine de natures mortes florales par des peintres français, jusqu’au 8 février 2015. Une première pour un musée américain.
Organisée par le Dallas Museum of Arts et le Virginia Museum of Fine Arts, l’exposition se veut un hommage à ce genre artistique, populaire en France au XIXème siècle.
Le visiteur pourra admirer des oeuvres d’Eugène Delacroix, Gustave Courbet, Henri Fantin-Latour, ou encore Edouard Manet et Paul Cézanne.
Des conférences auront lieu autour du thème de l’exposition, notamment sur les natures mortes de Van Gogh et Gauguin.
L’exposition s’exportera ensuite au Virginia Museum of Fine Arts (Richmond) en mars 2015 et au Denver Art Museum en juillet 2015.
Les Open Studios vous invitent chez les artistes de San Francisco
Les Open Studios de San Francisco sont l’occasion de découvrir l’univers des artistes de la ville, et de voir comment ils travaillent.
Jusqu’au 9 novembre, chacun pourra partir à la rencontre de 900 artistes (peintres, sculpteurs, photographes, créateurs) pour des week-ends porte-ouvertes.
Les visiteurs pourront admirer ou acheter des pièces, et discuter avec les artistes, dans une trentaine de lieux.
Les 25 et 26 octobre, ils auront le choix parmi plus de 200 studios, dont celui de S.M. Shifflett et ses peintures réalistes ou encore Todd Laby et son impressionnant travail sur bois. Voir le programme en détail ici (mis à jour chaque semaine).
C’est gratuit, mais des réservations sont nécessaires.
La beauté de la haine, expliquée par Jan Miernowski
Comment la haine peut-elle être belle ?
C’est la question que s’est posée Jan Miernowski dans son livre La beauté de la haine. Essais de misologie littéraire, dont il donnera une lecture le 28 octobre au UCLA Royce Hall, à Los Angeles.
Professeur de français à l’université du Wisconsin, Jan Miernowski est spécialisé dans la littérature et la philosophe moderne.
Dans cet ouvrage, qu’il lira avant d’en débattre avec le public, il décrypte la haine dans ses manifestations les plus extrêmes. Il n’a pas cherché à la justifier ni à l’expliquer. Ce qu’il met en avant, c’est toute la dimension esthétique de la haine.
La haine a été le sujet de multiples œuvres en France. D’abord, pendant les guerres de religions. Elle inspira Rousseau ou Céline, et bien d’autres encore. Jan Miernowski expliquera ce sentiment qui selon lui, « se veut sublime ». La lecture et le débat seront en français.