La place Vendôme, « l’un des plus beaux endroits historiques de Paris » selon Gawker, a accueilli un étrange visiteur vert sur ses pavés la semaine dernière, en prélude à la foire d’art FIAC: une étrange installation en forme de “plug anal”, à côté de la Colonne Vendôme, érigée par Napoléon. Un sacré choc des cultures qui n’a pas plu à tout le monde. Ce sapin / sex toy a déclenché de nombreuses critiques au sein des milieux catholiques conservateurs. L’artiste américain qui en est à l’origine, Paul McCarthy, a été agressé et son oeuvre saccagée par des inconnus. Il a décidé de ne pas la réinstaller.
Cet épisode, qui a passionné la presse internationale, a trouvé écho aux Etats-Unis. Gawker ne comprend pas comment une telle chose peut se produire à Paris, « refuge pour les artistes du monde entier» et considère que les Français sont “coincés“. “Les Français n’ont pas aimé la Tour Eiffel non plus“, ajoute le site dans son article, avant le retrait de l’oeuvre.
“Coincés“, c’est également l’adjectif utilisé par New York Mag pour qualifier les critiques parisiens de ce sapin ambigu. Le retrait de ce sex toy géant est une honte pour la France selon le New York Mag, et aurait même rendu Paris « moins magique ». Pour sa part, le site FrontiersLA observe non sans ironie que c’est « un peu tôt » pour mettre « des décorations de Noël ».
Le LA Times note que l’œuvre de Paul McCarthy a beau avoir disparu de la Place Vendôme, elle subsiste sur Internet, à travers de nombreux photo-montage et détournements. “L’installation est en train de devenir un mème populaire sur Internet“, écrit la journaliste.
Le Huffington Post américain rappelle, enfin, que Paul McCarthy est un habitué des travaux controversés (Blanche Neige porno, tas d’excréments gonflables…). C’est un “enfant terrible de l’art”. “C’est de l’art, McCarthy est un artiste et la FIAC est une foire d’art”, rappelle la journaliste, qui raconte que McCarthy voit “les plugs anaux comme des sculptures de Brancusi qui, en vert, ressemblent à des sapins de Noël”. Voilà une affaire bien épineuse.
Vous reprendrez bien un peu de foie gras ?
Pour Noël donc, si vous comptiez manger du foie gras, ne lisez surtout pas l’article du site Newsweek. Vous risquerez de ne plus jamais vouloir en manger.
L’enquête tombe quelques jours après une décision de la Cour suprême de ne pas examiner une plainte visant à supprimer l’interdiction du produit en Californie. Ce qui est largement justifié selon Newsweek, car cet “emblème” de la gastronomie française ne serait rien d’autre que « de la torture en boîte ».
Les auteurs racontent leur visite d’un élevage, à Bellevue Ferme, qui visiblement ne ressemble en rien à l’idée « bucolique » qu’ils s’étaient faits du sud de la France. Néons, odeur fétide, chaleur insupportable et minuscules cages dont la seule issue est le gavage. Une pratique qui, s’il elle était exercée sur un être humain, reviendrait à « lui faire ingérer de force 20 kilos de pâtes, deux fois par jour, pendant deux semaines ».
Newsweek raconte comment ces canards deviennent « muets », « stériles », « incapables de voler », et encore bien d’autres détails sordides… Pourtant, s’étonnent-ils, lorsqu’on regarde le site internet de l’industriel, « Bellevue a l’air d’un endroit idyllique ». Newsweek se rassure un peu avec Yves Camdeborde, chef cuisinier, qui, bien qu’étant un grand amateur de foie gras, trouve que « les méthodes de production industrielle sont une honte pour la nation ». Et il n’y a qu’à lire l’intégralité de l’enquête de Newsweek pour comprendre pourquoi. Ames sensibles s’abstenir.
Du champagne dès le berceau
Qui dit “fêtes de fin d’année” dit “sapin”, “foie gras” et « champagne ». Avec modération, bien sûr. Ce serait dommage de réduire en poussière les efforts du gouvernement français qui essaye de combattre le binge-drinking, pratique qui consiste à boire de l’alcool le plus vite possible, et en grande quantité.
Les Etats-Unis, pourtant très expérimentés en la matière, s’interroge sur notre consommation d’alcool. D’abord, en France, explique Vice, « les restrictions d’âge en matière d’alcool sont plutôt souples », et « les parents sont plutôt amusés quand leur enfant de 14 ans feint d’être sophistiqué en commandant un verre de vin rouge ». Parce que de toute façon, c’est bien connu, « enfants comme adultes sirotent du champagne avec leur steak-frites ». Pire encore, « il n’y a aucune loi concernant la régulation de la consommation d’alcool dans un cadre privé », ce qui permet aux moins de 18 ans de boire plutôt facilement.
Dans ce contexte, Vice trouve plutôt « drôle » que le gouvernement veuille prendre des mesures comme « rendre les emballages des bouteilles moins jolis ». Pour le site, le problème serait bien plus profond. Et ce n’est pas le Washington Post qui dira le contraire. Les étudiants français seraient incités à « boire en grande quantité » dès la rentrée scolaire, avec les journées dites « d’intégration ». Mais pour le journal, les adolescents ne sont pas les seuls concernés. En France « les enfants [aussi] boivent du vin ».
Un sapin-sex toy bien épineux
Ilan Abehassera retrouve "la rage" de New York
La Californie, c’est fini. Ilan Abehassera, bien connu dans le milieu des start-ups françaises aux Etats-Unis, revient à New York et lance une nouvelle société, Insensi.
Le concept, encore secret, tourne autour de la “smart home”. Il travaille actuellement sur un outil grand public, sans en dire plus. “Ce secteur est un nouvel el dorado, c’est là où il faut être aujourd’hui. C’est plus compliqué que le software, mais c’est passionnant”, affirme l’entrepreneur.
Pour lancer ce projet, Ilan Abehassera a déjà levé deux millions de dollars, auprès de trois fonds et quelques business angels, français ou américains. Il a aussi fait venir quatre ingénieurs français. La petite équipe est installée à New York depuis le mois de septembre, et leur premier prototype est attendu pour 2015.
Ilan Abehassera avait quitté New York pour Palo Alto fin 2012, lorsque sa start-up, Producteev (un logiciel de gestion de tâches) a été rachetée par Jive Software. Il était alors parti, avec son équipe de sept Français, rejoindre le siège de Jive dans la Silicon Valley.
Chez Jive (une entreprise cotée au Nasdaq de 700 employés, 150 millions de chiffre d’affaires), Ilan Abehassera a continué de développer Producteev. “Le produit a poursuivi sa croissance, on est arrivé à 1,7 million d’utilisateurs, et on a doublé la taille de l’équipe. C’était une expérience enrichissante, et à titre personnel, comme j’ai trois enfants, une maison à Palo Alto et un travail nine-to-five, c’était parfait.”
Mais l’envie de passer à autre chose le démangeait. “Producteev est entré dans une phase plus opérationnelle, moins créative. Cela faisait quelques mois que je bossais sur la suite, et dès que j’ai levé des fonds je me suis lancé. On a décidé, avec ma femme, de rentrer à New York, car dans la Silicon Valley, on peut vite s’isoler, la vie sociale est plus compliquée”, affirme-t-il, depuis les bureaux de Midtown qu’il sous-loue à son ami Matthieu Nouzareth, patron de Freshplanet.
“Et puis, si les grosses start-ups et les fonds sont dans la Valley, l’énergie de New York est imbattable. Pour moi qui doit me lever le matin avec la rage, il n’y a rien comme cette ville. Certes, dans la Valley, tout le monde a de jolies voitures, de l’argent et de belles maisons, mais le cadre de New York, l’adversité que l’on y ressent, c’est cela qui me plait. Et c’est aussi plus proche de la France, et il facile d’y faire venir des Français.”
Ilan Abehassera, qui chronique toujours l’actualité des start-ups pour le Grand journal de New York de BFM Business et la chaine Ouatch, a aussi profité de cet interlude californien (et de l’argent gagné par la vente de Producteev) pour débuter une carrière d’investisseur. “Je voyais tellement de Français qui venaient me voir pour me parler de leurs projets que cela m’a donné envie d’y aller – même si financièrement, ce n’est pas la meilleure chose à faire” dit-il en souriant.
Au total, il a mis de l’argent dans vingt sociétés, principalement des start-ups lancées par des Français aux Etats-Unis – “pour des premiers tours de table”, précise-t-il. Parmi ces start-ups figurent le calendrier Sunrise (qui a levé six millions de dollars cet été), ou encore Checkr, Wit.ai, Algolia, qui ont intégré le prestigieux incubateur Y Combinator. “Maintenant, j’arrête d’en ajouter de nouvelles. Je me concentre sur Insensi.” A suivre l’année prochaine.
5 choses à savoir avant de partir en camping-car aux USA
(Article partenaire) C’est bien connu, le séjour en camping-car est une formule de voyage qui en séduit plus d’un puisqu’elle offre de nombreux avantages pour les amoureux du plein air qui apprécient avoir un certain confort.
En plus de vous permettre de dormir en plein coeur de la nature dans un véhicule tout équipé, vous avez l’opportunité de pouvoir déposer et défaire vos valises pour vous installer jusqu’à la fin de votre séjour.
Sans parler du grand avantage de pouvoir cuisiner vos repas sans avoir à manger au restaurant tous les jours ou encore celui de toujours tout avoir sous la main dans votre véritable petite maison sur roues !
Avant d’entreprendre ce type de voyage, il est bon de bien s’informer pour planifier au mieux vos vacances. Voici 5 choses à savoir avant de partir en camping-car aux USA :
1. Besoin d’un permis de conduire spécial ?
Non, seul le permis de conduire valide de votre pays d’origine est requis (permis B pour l’Europe et permis rose pour la Suisse), en plus d’un permis de conduire international.
Attention, votre permis de conduire doit absolument utiliser l’alphabet latin pour être accepté par le loueur et vous devez être âgé d’au minimum 21 ans et plus.
À la prise en charge du véhicule vous devrez présenter :
- Votre permis de conduire
- Le permis de conduire international
- Votre passeport
- Une carte de crédit à votre nom (au nom du conducteur principal) pour que l’on puisse préautoriser sur cette dernière le montant de la caution à payer en cas d’accident.
2. Au niveau de la consommation d’essence ?
Ah, ici vous pourriez avoir de bien belles surprises ! Le coût de l’essence est un élément essentiel à considérer lors de la planification de votre séjour.
On pense souvent à tort que ce type de séjour est moins coûteux que le circuit voiture + hôtels. Or, quand on compte le coût de la location de VR, le coût des sites de camping pour chaque nuitée et l’essence, on arrive souvent à un montant équivalent au circuit voiture + hôtels, voir même plus important.
Il faut savoir que plus le véhicule est grand, plus il consommera d’essence. L’idéal est de demander au loueur la consommation approximative du véhicule choisi et de faire un calcul rapide en tenant compte du nombre de kilomètres que vous pensez parcourir et du coût approximatif de l’essence au pays. Vous aurez ainsi l’heure juste sur le montant d’argent à prévoir, qui occupe souvent une place très importante dans le budget voyage.
3. Réservez suffisamment à l’avance
N’oubliez surtout pas de réserver votre véhicule suffisamment à l’avance, surtout si vous prévoyez voyager en haute saison (juillet et août). Certaines personnes réservent même jusqu’à un an avant leurs vacances pour s’assurer d’avoir de la disponibilité et surtout, de bons prix.
Le monde de la location de camping-car est unique en soi car c’est un produit où les tarifs sont établis selon la loi de l’offre et de la demande. Moins il y a de véhicules disponibles, plus les prix sont élevés et vice versa. Il faut également savoir que ces derniers sont sujets à changement et ce, à chaque semaine.
Aussi, plus vous réservez tôt, plus vous aurez la chance de profiter de promotions intéressantes. Certains loueurs offrent des trousses de literie gratuites, des forfaits de kilométrage à rabais, le service de transfert gratuit, et bien plus encore. Réserver tôt peut donc être très payant.
4. Faut-il également réserver vos nuitées ?
Oui. Il est important de savoir qu’il est obligatoire de passer la nuit sur un site de camping avec votre véhicule.
En effet, il est strictement interdit au Canada et aux États-Unis de vous stationner où bon vous semble pour y passer la nuit et toute infraction peut être passible d’amende.
Comme vous devez vous stationner sur un site de camping pour la nuit, pourquoi ne pas en profitez pour réserver tous vos emplacements à l’avance et ce, surtout si vous pensez dormir dans les parcs nationaux ?
Les parcs nationaux disposent en général des plus beaux sites de camping et ils sont évidemment très prisés par les voyageurs.
L’idéal est donc de réserver ces derniers de 6 à 9 mois à l’avance pour vous éviter des déceptions. Vous aurez, en prime, une paix d’esprit durant toute la durée de vos vacances !
5. Attention de bien choisir votre modèle et votre loueur !
Le choix de votre modèle de camping car est primordial pour passer de belles vacances. Il faut d’abord déterminer vos besoins et sélectionner votre véhicule en conséquence. C’est souvent le nombre de voyageurs qui déterminera la grandeur de véhicule dont vous aurez besoin.
Soyez prudent lors de la sélection de la compagnie de location car bien que certains affichent des prix beaucoup plus alléchants, cela vient parfois avec de mauvaises surprises (véhicules sales, avec des bris, etc.). Informez-vous sur des forums de discussions ou des sites comme Trustpilot pour obtenir l’opinion des autres voyageurs.
Lors de vos recherches, comparez les prix chez différents loueurs de camping-car et avant de faire votre choix, portez une attention toute particulière à ce qui est inclus ou non avec le véhicule.
Pensez aux assurances et au kilométrage inclus. Y a-t-il des trousses de literies et d’équipement de cuisine incluses, est-ce que vous pouvez ajouter un GPS, y a-t-il un service de navette pour la prise en charge et la remise du véhicule, etc. Ces éléments sont tous très importants à considérer pour faire un choix éclairé.
Par Authentik USA, agence de voyage à destination spécialisée dans le voyage sur mesure aux Etats-Unis (site ici)
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Pourquoi le diesel ne carbure pas aux Etats-Unis
En 2013, 4,5% des véhicules vendus aux Etats-Unis étaient équipés d’un moteur diesel. En France, c’est plus de 70 %. Pourquoi les Américains sont-ils si réticents au diesel, c’est la question bête de la semaine.
La réponse la plus évidente est fournie par l’American Petroleum Institute: le coût. Selon l’organisation des pétroliers américains, “en septembre 2014 l’essence coûtait en moyenne 40 cts de moins par gallon que le diesel“. Première cause: les taxes. Aux Etats-Unis, le diesel est plus taxé que l’essence (environ 25% plus). C’est la situation exactement inverse à celle qui prévaut en France, où le diesel est moins taxé que l’essence. Dans l’Hexagone, cet avantage fiscal remonte aux années 1960, et visait à soutenir l’activité économique, le diesel étant à l’époque exclusivement le carburant des agriculteurs et des transporteurs routiers.
Aux Etats-Unis, la raison de la sur-taxation du diesel est à aller chercher au début des années 1980. L’administration Reagan cherche alors à financer la rénovation des autoroutes qui se dégradent. Le Congrès vote une taxe sur les poids-lourds. Mais les chauffeurs résistent, organisent une grève parfois violente (plusieurs chauffeurs non-grévistes sont visés par des tirs d’armes à feu!) et finalement obtiennent partiellement gain de cause: la taxe sur les poids-lourds est remplacée en 1984 par une taxe sur le diesel, censée prendre mieux en compte la réelle activité des entreprises.
Cette taxe fédérale est toujours en vigueur aujourd’hui (elle est de 0.244$/gallon contre seulement 0.184$ pour l’essence) et elle dispose notamment du soutien du lobby des transporteurs routiers (American Trucking Associations) qui milite même pour son augmentation afin d’assurer un financement durable des autoroutes américaines.
Mais cette sur-taxe ne représente qu’une petite partie du sur-coût du diesel. Le reste résulte de la très faible part de marché de ce carburant aux Etats-Unis: le raffinage y est donc moins répandu, et in fine plus coûteux que celui de l’essence. Bref, le diesel est plus cher parce que moins répandu et moins répandu parce que plus cher…
Il y a enfin une autre raison, plus culturelle (et qui renforce celle liée au coût): la mauvaise image du diesel aux Etats-Unis. La faute, disent tous les experts, à la Oldsmobile diesel que General Motors a tenté d’imposer à la fin des années 1970. A la suite du premier choc pétrolier, les Etats-Unis avaient commencé à adopter des normes plus sévères en matière de consommation de carburant. Une des solutions imaginées par General Motors est alors de développer des moteurs diesel, plus sobres que les moteurs à essence. Mais ils vont sans doute trop vite, la technologie choisie n’est pas au point et le modèle devient vite symbole d’échec du diesel. Il est retiré du marché en 1985 mais va ternir l’image du diesel aux Etats-Unis pour des années.
Mais le diesel marque des points depuis quelques années (plus 30 % de part de marché entre 2012 et 2013 par exemple). La cause, là encore, les nouvelles règles visant à la diminution de la consommation de carburant aux Etats-Unis. Une des manières d’atteindre l’objectif de 4,3 L/100 kms en 2025 est pour les constructeurs de pousser les moteurs diesel (associés au filtre à particules), qui émettent moins de CO2 que les moteurs à essence. Si les Américains préfèrent eux pousser les véhicules hybrides ou tout électrique, les constructeurs européens, allemands, en tête, sont devenus des prosélytes du diesel aux Etats-Unis.
Gagnez des places pour le show de Patrick Bruel à New York
Le beau gosse chanteur/acteur/joueur de poker est en ville.
Patrick Bruel est en concert au Beacon Theater le 1er novembre. French Morning vous offre une paire de tickets pour le show, au cours duquel la star chantera ses propres morceaux et des reprises de Billy Joel et Stevie Wonder notamment.
Les gagnants seront tirés au sort. Il suffit de remplir le formulaire ci-dessous.
Le chanteur est une vraie machine à tubes (“Rien ne s’efface”, “Marre de cette nana-là”, “Casser la voix”, “Place des grands hommes”…). Ce n’est pas la première fois que Patrick Bruel joue aux Etats-Unis, pays où il s’est construit comme artiste, comme il l’a raconté à French Morning.
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David Serero chante et fait rire à New York
David Serero n’a que 33 ans, mais déjà plus de 700 concerts et performances derrière lui… Un beau palmarès, que le chanteur compte enrichir à New York ces prochains mois.
Le baryton oscille entre plusieurs styles musicaux: opéra, jazz, musique populaire… Son ambition est de démocratiser la musique. Il a d’ailleurs créé plusieurs festivals, dont le London Musical Film Festival.
2014 a été une année bien remplie pour David Serero, surtout avec son One Man Musical Show, qui l’a mené en tournée en Angleterre puis à Paris. Le chanteur, qui vient de sortir un album studio dédié aux grands classiques de Frank Sinatra, rejouera ce show, entre musique et comédie, les 29 octobre, 20 novembre, et 17 décembre au Snapple Theater sur Broadway. Spectacle en anglais.
Gagnez des tickets pour le concert de Patrick Bruel à Miami
Le beau gosse chanteur/acteur/joueur de poker est en ville.
Patrick Bruel est en concert au Fillmore Miami Beach le 30 octobre. French Morning vous offre une paire de tickets pour le show, au cours duquel la star chantera ses propres morceaux et des reprises de Billy Joel et Stevie Wonder notamment.
Les gagnants seront tirés au sort. Il suffit de remplir le formulaire ci-dessous.
Le chanteur est une vraie machine à tubes (“Rien ne s’efface”, “Marre de cette nana-là”, “Casser la voix”, “Place des grands hommes”…). Ce n’est pas la première fois que Patrick Bruel joue aux Etats-Unis, pays où il s’est construit comme artiste, comme il l’a raconté à French Morning.
[gravityform id=”29″ name=”Concert Bruel Miami”]
Quatre musiciens français investissent le Baron
Au beau milieu du CMJ Music Marathon, le Bureau Export, organisme de promotion de la musique française aux Etats-Unis, organise un showcase gratuit au Baron. Quatre Français se produiront sur scène, de 20h à minuit.
La première à se jeter à l’eau sera Cleo T. En 2012, elle gagnait le prix du Jeune Talent à Paris. Depuis, elle a joué sur de nombreuses scènes européennes, notamment à l’Olympia. Plus qu’un simple concert, Cleo T vous offrira un véritable voyage, dans son univers, glamour et rétro à souhait.
A 21h, laissez-vous séduire par Andrea Balency. A seulement 22 ans, la Franco-mexicaine s’est déjà offert le luxe de faire la première partie des mythiques The Cure. Son style ? Un mélange entre dubstep et indie électro, le tout teinté d’inspirations folks…
Viendra ensuite François Ier. Très loin de son homonyme roi de France, c’est dans le domaine de la musique électro plus que dans la politique que l’artiste excelle. Il a d’ailleurs partagé la scène avec Brodinski, Embrace, et bien d’autres encore. Le DJ, originaire de Toulouse, a fait des effets visuels sa spécialité, jonglant entre ses platines et un décor cosmique, hommage à son dernier EP intitulé « Neptune ».
Enfin, à 23h, la scène vibrera au rythme du DJ Olivier Stark, aka « Ol’ Stark ». Voilà déjà quelques années que le Frenchy s’est installé dans la Grosse Pomme. Il a réussi à s’y faire une place malgré la concurrence. Son style mélange les genres, du disco à la soul, en passant par du groove français, de la salsa et du jazz.
6 lieux pour voir le "foliage" près de New York sans voiture
Admirer le “foliage”, le changement de couleur de la végétation à l’automne, fait partie de ces drôles de traditions new-yorkaises. On vous a préparé une liste d’endroits où assister à ce spectacle naturel, sans avoir besoin de prendre une voiture.
6. Storm King
A une heure et demie du George Washington Bridge, les Hudson Highlands offrent une vue imprenable sur les Storm Kings mountains. Vous aurez le choix entre flâner dans la forêt de Black Rock (attention à ne pas vous perdre) pour y admirer les 63 espèces d’arbres ou explorer les prairies et champs du Storm King Art Center, où sont exposées une centaine de sculptures par des artistes de renom sur plus de 200 hectares.
Pour se rendre à Hudson Highlands : prendre la Hudson line (Metro-North) à Grand Central, direction Poughkeepsie et s’arrêter au terminus. Environ 1h30. Entre 17 et 22,75$ l’aller. Détail des prix ici.
Pour aller à Storm King Art Center : prendre la Short Line Bus à Port Authority. Environ 1h30. 46$ par adulte et 23$ par enfant entre 5 et 11 ans. Réservations ici. Attention, il ne sera plus possible de s’y rendre après le 30 novembre.
5. Bear Mountain
Sur la rive ouest de l’Hudson River se trouve Bear Mountain State Park, un espace immense qui offre un panorama spectaculaire sur Hudson Highlands. En automne, prenez d’assaut la Overlook Lodge pour admirer les nuances du paysage. Que vous ayez envie de pêcher, de visiter un zoo, ou de faire de l’escalade, le parc regorge d’activités pour petits et grands. N’oubliez pas de passer par le Bear Mountain Inn, auberge historique !
Pour s’y rendre : prendre la Short Line à Port Authority. Environ une heure. 26,70$ par adulte et 13,35$ par enfant entre 5 et 11 ans. Réservations ici. Plus d’infos sur Bear Mountain ici.
4. Tarrytown
Idéal si vous souhaitez échapper à la ville le temps d’une journée. Tarrytown se situe à moins d’une demi-heure de Manhattan, dans le Westchester County. C’est un petit village dont les boutiques et restaurants satisferont autant les citadins que les promeneurs du dimanche. Un conseil : allez-y pendant Halloween. Tarrytown se situe en effet à proximité de Sleepy Hollow, particulièrement animée pendant la fête.
Pour s’y rendre : prendre la Hudson line (Metro-North) à Grand Central jusqu’à Tarrytown. 30 minutes. Entre 9,75 et 13$ l’aller. Détail des prix ici. Plus d’infos sur Tarrytown ici.
3. Green belt à Staten Island
Sur Staten Island se trouve un immense écrin de verdure. Grand comme trois fois Central Park, la Greenbelt est le paradis des amoureux de la nature : des forêts, des parcs, des plaines, le tout au cœur de Staten Island. Au passage de l’automne, les arbres revêtent leurs plus beaux habits rouges et jaunes, pour vous offrir de magnifiques paysages.
Pour s’y rendre : prendre le ferry St George (gratuit) au 4, South street à Manhattan. Horaires ici. En 25 minutes, il vous emmènera sur Staten Island, au 1 Bay Street. Une fois sur le terminal, prendre le bus 61. De là, il suffit de se laisser guider par les écureuils. Des circuits randonnée sont disponibles ici.
2. Wave Hill à Riverdale (Bronx)
Si vous êtes de passage dans le Bronx, faites un tour à Riverdale, au Wave Hill. Ce jardin municipal vous donnera l’impression d’être dans la maison de votre grand-mère. Autour d’une élégante demeure du XIXème siècle, s’étend une végétation méticuleusement entretenue. Faites une pause sous les pergolas pour admirer la vue sur la rivière, et sur le New Jersey.
Pour s’y rendre : Les jardins se trouvent à l’ouest de la 249e rue, entre Riverdale et Kingsbridge. Depuis Manhattan, prendre le métro 1 direction Uptown / Bronx, jusqu’au terminus 242nd St – Van Cortlandt Park. 8$, ou 4$ pour les séniors et étudiants, 2$ pour les enfants de 6 à 12 ans, gratuit pour les enfants de moins de 6 ans. Et pour ceux qui n’ont pas peur de se lever tôt, l’entrée le samedi de 9h à midi est gratuite. Horaires d’ouvertures : du 15 mars au 31 octobre de 9h à 17h30, et du 1er novembre au 14 mars de 9h à 16h30. Plus d’infos sur Wave Hill ici.
1. Van Cortlandt Park (Bronx)
On reste dans le Bronx avec Van Cortlandt Park et ses quatre hectares de vallées et crêtes. Facile d’accès et gratuit, il s’agit d’un des plus grands parcs de la ville de New York. Balades à cheval, concerts, lac, terrains de golf… Vous ne risquez pas de vous ennuyer. Pour les mordus d’histoire, c’est là qu’est située la plus vieille maison du Bronx.
Pour s’y rendre : depuis Manhattan, prendre le métro 1 direction 242nd St – Van Cortlandt Park et s’arrêter au terminus. Plus d’infos sur Van Cortlandt Park ici.
Et à deux pas de chez vous : Central Park, Prospect Park (Brooklyn), Alley Pond Park (Queens) …
Au FIAF, on parle sexe et séduction
L’automne sera chaud au FIAF. Au menu, des films, des discussions, et une exposition sur “l’amour, le sexe et le désir”.
Le CinéSalon « The Art of Sex and Seduction » s’étendra sur deux mois, pour décrypter les mystères de l’amour et du sexe. Dans cette programmation ô combien séduisante, des films français. Les projections auront lieu tous les jeudis à 16 et 19h30. Seront présentés les classiques Le Dernier Tango à Paris, récit d’une relation sadomasochiste avec Marlon Brando et Maria Schneider, Lady Chatterley, La Piscine (la version de François Ozon), et L’homme qui aimait les femmes, de François Truffaut. Deux films plus récents seront aussi à l’honneur : L’Inconnu du Lac, d’Alain Guiraudie, et Une vieille maîtresse, de Catherine Breillat, qui dévoile les secrets d’un mariage parisien au XIXème siècle.
Trois discussions, le 22 octobre puis les 5 et 19 novembre, vous plongeront les méandres de l’amour. Des experts seront présents, comme Daniel Bergner, auteur de « What do Women Want ? », ou encore Toni Bentley, et son « The Surrender : An Erotic Memoir ». Le 22, la discussion portera sur l’obsession, « du marquis de Sade à Fifty Shades of Grey ». Le 5 novembre, sur l’infidélité. Enfin, le 19 novembre, focus sur l’amour et le sexe à l’ère digitale. Les conférences sont en anglais.
Enfin, la FIAF Gallery accueillera une exposition de Jean-Daniel Lorieux, intitulée « Seducing the Lens ». Elle se tiendra du 30 octobre au 6 décembre. Le photographe a travaillé pour de grands noms de la mode : Vogue, Dior ou encore Lanvin. Dans ses photographies, il créé des portraits sensuels, érotiques, de femmes idéalisées et glorifiées.
Combien ça coûte Halloween à New York?
Halloween approche, et vous n’avez toujours rien à vous mettre ? Pas de panique, la rédac’ a déniché pour vous des idées de costumes, pour tous les goûts, et toutes les bourses.
1- En first class : plus de 100$
Si épater vos amis à Halloween n’a pas de prix à vos yeux, courrez vous offrir un sublime costume d’abominable homme des neiges, à 140$ chez NY Costume. C’est doux, et surtout, ça tient chaud. Idéal si vous fêtez Halloween à l’extérieur. Pour ceux qui trouvent quand même que le blanc, c’est salissant, rien de mieux qu’un vampire dark ou une Faucheuse, à 200$ chacun, chez Abracadabra.
Et si cela ne vous suffit pas, offrez vous un joli maquillage chez Ramy Spa. Pour de fausses cicatrices et blessures, comptez 100$.
2- En classe éco : entre 50 et 100$
Pour faire un peu d’économies, rien de tel que de louer son costume. Parce qu’entre nous, il est peu probable que vous veniez en vampire au bureau toute l’année. Sauf si vous êtes Robert Pattinson. Pour dépenser encore moins, petite astuce : en général, moins il y a de tissu, moins les déguisements sont chers. Mieux vaut alors venir en sorcière sexy (65$ la location) qu’en sorcière amish (85$), chez Abracadabra.
Quant aux messieurs, nous vous conseillons le sublime déguisement de nain maléfique, à 61$, chez Halloween Adventure.
Pour vos enfants, faites un tour chez Pottery Barn. Pour transformer votre bébé en petit dragon, il vous en coûtera tout de même 89$. Mais d’autres costumes sont plus accessibles, comme le squelette à 59$.
3- En low-cost : entre 10 et 50$
Les costumes à moins de 50$ ne sont pas rares. Chez Rickys, on vous conseille le zombie rockeur à 45$, l’Homme sans tête à 35$, ou encore le petit chaperon rouge gothique à 43$. Notre préféré ? La banane zombie, à 30$.
Côté maquillage, optez pour une prothèse en latex, pour avoir un joli visage de zombie (30$).
Si c’est encore un peu cher, misez sur des accessoires, comme le chapeau de sorcière à 17$ chez Rickys. Pour le même prix, NY Costumes fait une superbe cape de vampire.
4- En mode débrouille : moins de 10$
Pour payer moins de 10$, reste la bonne vieille méthode du drap blanc, à acheter chez Ikea pour 10$. Deux trous au niveau des yeux, et hop, le tour est joué !
Pour ceux qui se sentent moins l’esprit créatif, chez Party City, on fait des masques pas chers, comme le masque Hannibal à 2$. Vous y trouverez aussi une superbe perruque avec couteau intégré pour 4$, ou un authentique balai de sorcière à 5$.
Et, bien sûr, le meilleur pour la fin : le tutu squelette pour votre petit chihuahua, à 8$, chez Party City (à assortir avec le chapeau citrouille à 6$ pour un maximum de style).
Le chef Alain Braux signe un guide anti-OGM
Le nouveau livre du chef français Alain Braux, GMO 101, est un guide pratique sur les dangers de la nourriture génétiquement modifiée.
Auteur de quatre livres sur l’art de cuisiner et manger sain, Alain Braux a travaillé pendant plus d’un an sur ce nouvel opus. Basé à Austin, le chef français y dénonce les conséquences négatives des OGMs sur notre environnement et système immunitaire.
Véritable cri de guerre contre le système alimentaire actuel, l’ouvrage passe en revue l’histoire des OGMs – comment ces derniers sont devenus une puissance industrielle et agricole – et fournit une liste d’ingrédients génétiquement modifiés cachés dans les aliments du quotidien.