Isabel Marant débarque chez Gilt, où elle proposera une compilation de ses “must-haves”. Baskets compensées, vestes à clous ou petits pulls rouges, vous les retrouverez tous sur la boutique en ligne, dès aujourd’hui à midi pétantes.
La créatrice française a commencé par une marque spécialisée dans la maille et le jersey, « Twen », qu’elle a depuis renommée. Son style ? Simple, épuré, graphique, avec de belles matières. Classe, mais avec toujours une petite touche décalée, sportive, ethnique ou rock. Selon Gilt, elle serait « l’icône du dressing de la française cool », l’incarnation du « chic parisien ». Vous pourrez donc profiter de cette vente-flash, à des prix très avantageux (jusque -60%), pour renouer avec le French-style.
Isabel Marant à moitié prix sur Gilt
Soirée "French Alumni" à San Francisco
N’oubliez pas vos cartes de visite! L’association des Anciens des Grandes écoles et universités françaises organise sa première soirée de la saison 2014-2015 le 28 octobre dans les locaux de PRIME/ Atelier BNP Paribas.
Les organisateurs précisent que de « nombreux directeurs d’universités ou écoles françaises » seront présents à cette soirée de networking, avec bar ouvert. La soirée est ouverte à tous les anciens des Grandes Ecoles ou universités françaises, seuls ou accompagnés.
Trente dollars la place.
"La Jalousie" de Philippe Garrel au Sonoma Film Institute
Le Sonoma Film Institute diffusera “La Jalousie” de Philippe Garrel le 31 octobre et le 2 novembre, deux mois après sa sortie nationale.
Tourné en noir et blanc, le film met en scène Louis (Louis Garrel), un acteur de théâtre qui arrive péniblement à joindre les deux bouts. Il quitte Clotilde et sa petite fille pour Claudia (Anna Mouglalis), elle-aussi comédienne, qui n’a pas tourné depuis six ans et ne trouve pas de rôle.
Convoquant son histoire personnelle, Philippe Garrel fait appel à sa famille pour incarner ses souvenirs. Inspiré d’une histoire d’amour que le père de Philippe Garrel a vécue, lorsque celui-ci était encore enfant et vivait avec sa mère, c’est le fils du réalisateur qui incarne son père, à l’âge de 30 ans. Au casting, on retrouve également Esther Garrel, soeur de Louis à l’écran comme dans la vie.
Le livre "coup de gueule" d'une expat' en Californie
La légende voudrait qu’au fond, les Américains aiment bien les Français, et réciproquement. Dans son livre Expat’ : une Française dans la Silicon Valley, Bernadette Theisen, ancienne présidente de l’Alliance Française de la Silicon Valley, fait part d’une autre vision.
Née à Tours, cette enseignante a “quitté la sécurité de l’emploi” en 1998 pour s’installer en Californie avec son mari américain. “Vers le Nouveau Monde, un monde nouveau” est d’ailleurs le premier chapitre de son livre, construit en cinq parties, et fruit d’un long travail d’introspection.
“C’est un coup de gueule“, précise Bernadette Theisen, qui dit avoir été formée à l’école de Zemmour et Naulleau. “J’ai lu un jour l’interview d’un philosophe français qui avait passé un mois aux Etats-Unis et disait que ‘tout le monde ici connaît Alexis de Tocqueville’. Je me suis demandé : mais sur quelle planète vit-il ?” Dès son arrivée en Californie, cette citoyenne du monde a bien du mal à s’y retrouver, entre choc culturel et moeurs qui diffèrent de son éducation française.
Expat’ : une Française dans la Silicon Valley passe au crible les attitudes parfois “démesurées” des Américains, la société de “surconsommation“, la violence… Au début des années 2000, Bernadette Theisen fait face au french bashing au quotidien. “Lorsque la France a décidé ne pas envahir l’Irak, les Français n’étaient pas aimés. Quand j’étais présidente de l’Alliance Française je recevais des appels de gens qui traitaient les Français d’ordures et de lâches. C’est surtout de l’ignorance.”
Mais si Bernadette Theisen énumère ces difficultés et différences culturelles, c’est surtout pour rappeler le fait qu’elle se sent “étrangère“. “Je ne suis pas chez moi, je suis une étrangère“, écrit-elle à l’envi, laissant libre cours à une réflexion sur le statut d’expatrié. Dans les derniers chapitres, elle révèle avoir besoin de la Californie et de la France. “C’est comme avoir un père et une mère“, suggère-t-elle.
Bernadette Theisen, qui se dit quand même “chanceuse” d’avoir atterri en Californie. “J’aime le dynamisme et l’amabilité des gens ici. Cela, je ne peux pas le leur reprocher“, ajoute l’écrivain. Elle souhaite enfin, à travers son livre, envoyer un “message d’espoir aux jeunes de milieux défavorisés” qui pensent ne pas être capables de se rendre, eux aussi, dans la Silicon Valley.
Frantz Yvelin et la lutte des (business) classes
Il a le discours et les manières d’un entrepreneur décidé à secouer le cocotier: Frantz Yvelin, co-fondateur et PDG de La Compagnie, lancée cet été entre Paris et New York, veut être “à l’aérien ce que Free a été aux télécoms“.
Installé à l’étage d’un restaurant de midtown Manhattan, celui qui assure être “un des rares PDG de compagnie aérienne qui soit aussi un pilote” a le sourire: le taux de remplissage de son unique avion, qui relie Newark à Roissy 6 fois par semaine en “tout business” est en avance sur les prévisions. Le deuxième avion (un Boeing 757-200 comme le premier) devrait entrer en service avant Noël: “nous déciderons dans les semaines qui viennent si nous l’utiliserons pour renforcer Paris-New York ou si nous ouvrirons une nouvelle destination“.
Côté passagers, la bonne nouvelle pour la Compagnie est que les grandes entreprises représentent déjà une part significative des billets vendus: “lorsqu’elles voient un aller-retour Paris-New York en business à 6 ou 8000 dollars sur les grandes compagnies, elles ne peuvent qu’avoir envie d’essayer notre avion à 1499$!”
Le “business low cost” que défend Frantz Yvelin continue de laisser sceptiques beaucoup des experts du secteur, ce qui n’entame pas son optimisme. “Entre Paris et New York, la business class représente 15% des passagers et 50 % du chiffre d’affaires: c’est là où est l’argent“. La stratégie de La Compagnie pour s’attaquer aux trois grandes alliances “qui représentent 85 % de l’offre transatlantique“: offrir le meilleur rapport qualité-prix. “Nous ne prétendons pas avoir la meilleure classe affaire du marché, mais de loin le meilleur confort au meilleur prix“.
La cabine de l’avion offre 74 sièges, inclinables à 180°, avec service à l’assiette et divertissement via une tablette Samsung. “C’est le niveau de confort que demandent la majorité des clients de business class. Ils n’ont pas forcément besoin de plus de luxe, mais en ont assez de devoir choisir entre la douleur physique de l’éco et la douleur finançière de la business…”
Le secret de la réussite, selon le PDG: “l’obsession des coûts“. “Nous faisons tourner l’entreprise avec 15 personnes au sol (57 employés au total avec les pilotes, hôtesses et stewarts), quand nous voyageons sur d’autres compagnies, c’est en éco…” Et l’exemple doit venir d’en haut: “mon salaire est à peu près la moitié de celui d’un capitaine d’Air France, 12 fois moins que celui d’Alexandre de Juniac (le PDG d’Air France). Le “low cost”, ça commence là!“.
Patrick Bruel: "Je suis très heureux de revenir"
« C’est très particulier pour moi de venir ici, c’est une ville incroyable », Patrick Bruel ne cache pas son émotion lorsqu’il parle de New York. Pas étonnant puisque le chanteur y a vécu pendant deux ans alors qu’il en avait 20. Alors, venir chanter dans la Grosse Pomme dépasse la simple excitation pour lui. « J’étais à New York, devant le Dakota Building, le soir de la mort de John Lennon » se souvient-il.
Cette période, dont il se rappelle comme une « leçon de vie fantastique », lui a aussi permis de toucher du doigt sa carrière actuelle. « J’ai pris des cours d’arts dramatiques quand j’habitais New York, et à côté, je faisais des petits boulots ». Déjà à l’époque, c’est à une carrière artistique qu’il se prédestinait : « je voulais être chanteur-acteur ». On s’en serait douté…
Aujourd’hui, Patrick Bruel a réalisé ses rêves d’ado. Le “French Bruce Springsteen” revient aux Etats-Unis pour une série de concerts. Et pas seulement à New York: Miami, Washington, Los Angeles, Houston et Boston l’attendent. Un planning chargé pour un chanteur qui ne pense pas arriver en terrain conquis. « On va voir ce qu’il va se passer avec cette tournée, comment ça peut vibrer ».
Ce n’est pas la première fois qu’il chante aux Etats-Unis. Il a visité les grandes villes des côtes. Il s’est même offert en 2011 un crochet par Las Vegas, capitale du jeu, pour un concert au Caesar’s Palace devant 1.400 personnes. Personne ne s’attendait à ce qu’il fasse salle comble.
Lors de sa tournée de novembre, il prévoit de reprendre des chansons de Billy Joel et Stevie Wonder, en anglais. Une manière de toucher le public américain, qui le connait mal. « Aux Etats-Unis mon public est essentiellement français. Sur mes concerts, il doit y avoir 20% d’Américains, dit-il. Ce que j’aime c’est qu’il y a toutes les générations à mes concerts, il y a des femmes qui étaient là il y a 20 ans, et elles sont toujours là! Il y a aussi beaucoup d’ados avec le renouvellement générationnel ».
Habitué des grandes salles – il fut fin septembre au Royal Albert Hall de Londres, son premier concert en Angleterre en 30 ans de carrière – il s’est livré récemment à un exercice tout autre : faire un concert privé en acoustique dans un appartement parisien. Le show a été retransmis sur la chaine W9: « cinq minutes avant de jouer on ne savait pas quels morceaux on allait faire » se souvient-il. L’expérience l’a beaucoup séduit, mais il refuse de privilégier une ambiance sur une autre. « Il y a la même énergie parfois, une ambiance de feu ».
Avec ses différents concerts, difficile de trouver un peu de temps pour une autre de ses activités : le poker. « J‘ai été obligé d’arrêter pour me concentrer sur ma tournée française », dit-il. Mais, il n’a pas perdu de son “poker face”. En mars dernier lors de l’épreuve LA Poker Classic du World Poker Tour, il a même atteint les finales et décroché une très bonne 4ème place. Pas mal pour un retour. « Le poker c’est mon hobby, être chanteur et acteur ça me prend beaucoup plus de temps ». Un peu de temps qu’il passera avec ses fans aux Etats-Unis en novembre. “Je suis heureux de revenir.“
Une visite guidée en VF pour découvrir Downtown Dallas
Découvrir Dallas, OK, mais c’est encore mieux quand on comprend le guide … Dallas Accueil l’a bien compris, et organise pour vous une petite visite de la ville en VF.
Chaussez vos plus belles baskets, car c’est à pied que vous errerez dans les rues de Downtown Dallas. Un guide vous expliquera tout sur les monuments, l’architecture, et les œuvres d’art que vous croiserez. Et en français s’il vous plait !
Le circuit est d’environ 6 kilomètres. La visite débutera à 9h30 à l’entrée du Dallas Museum Art, et se poursuivra jusque 13h, le jeudi 23 octobre. L’événement est aussi ouvert aux non-membres de Dallas Accueil.
"La Belle" fait escale à Austin
Le Bullock Texas State History Museum vous proposera dès le 25 octobre un véritable saut dans l’histoire des Etats-Unis, avec la découverte de La Belle.
Au XVIIème siècle, ce navire servit d’embarcation à René-Robert Cavelier, plus connu sous le pseudonyme du Sieur de la Salle. Ce dernier tentait de coloniser le nord de l’Amérique. Mais c’était sans compter les pirates et les tempêtes… Il parvint miraculeusement à débarquer au Texas, mais fut aussitôt assassiné par ses compères.
Ce n’est qu’en 1995 que La Belle a été découverte, dans la baie de Matagorda. Ses restes seront exposés à Austin aux côtés de centaines d’autres reliques, restées enfouies sous l’océan pendant plus de 300 ans. Témoins du passé, les ustensiles de cuisine, chaudrons en laiton et matériel agricole retrouvés à bord nous renseignent sur la culture européenne à l’époque.
Un film en 4D, “Shipwrecked”, vous permettra de revivre l’expédition. Une immersion plus vraie que nature : vous voilà dans la peau de Pierre Talon, qui embarqua à bord de La Belle avec sa famille. Pendant 26 minutes, vous suivrez son histoire, avec ballottements et brise marine de rigueur (mais sans le mal de mer…).
Hommage aux "Raisins de la colère" de Steinbeck
Les Joad vous manquent ? A l’occasion du 75ème anniversaire des Raisins de la colère de John Steinbeck, le National Steinbeck Center et des artistes rendent hommage au chef-d’oeuvre de la littérature américaine.
Les participants sont invités à une discussion autour de la notion de “road-trip” en présence des réalisateurs et metteurs en scène P.J. Palmer et Octavio Solis, de l’historienne Patricia Wakida et de la professeure Susan Shillinglaw, qui a écrit plusieurs livres sur Steinbeck. L’échange sera animé par le critique littéraire David L. Ulin du Los Angeles Times.
Une exposition sur la célèbre Route 66 aura également lieu, agrémentée par les travaux des artistes qui ont pris part au “Grapes of the Wrath Journey” en octobre 2013, un voyage qui retrace le parcours de la famille Joad.
Un cocktail de bienvenue est prévu.
Le foie gras restera interdit en Californie
La Cour suprême a tranché: le foie gras reste interdit en Californie.
Mardi, les juges ont donné raison à l’Etat de Californie, où le foie gras est interdit depuis 2012, en refusant d’examiner un recours déposé par la chaîne de restaurants Hot’s et des associations new-yorkaises et québécoises de producteurs. Ces derniers arguaient que l’interdiction californienne contrevenait à la liberté de commerce entre les Etats.
La décision de la cour n’est pas une surprise. Plusieurs tribunaux avaient jugé irrecevable l’argument des plaignants. La loi, adoptée en 2004, avait provoqué l’ire des restaurateurs et des professionnels du foie gras en Californie et ailleurs.
Les associations de défense des animaux, qui se dressent contre les techniques de gavage nécessaires à la confection du foie gras, se sont félicitées de la décision de la Cour suprême. “Le postulat dans ce dossier – les Etats ont le droit de nettoyer leurs marchés de produits cruels (sic) – pose un précèdent avec des conséquences importantes pour des millions d’animaux“, écrit la Humane Society of the United States, dans un communiqué.
Christine Lagarde: "L'Hermione va enthousiasmer les Etats-Unis"
Christine Lagarde a troqué, mardi, ses habits de pompier en chef de l’économie mondiale pour ceux de capitaine de frégate. La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) participait au Gala des amis américains de l’Hermione-Lafayette, l’association chargée d’organiser le voyage de la réplique du navire de Lafayette entre la France et les Etats-Unis en 2015.
Quatre cent convives, dont de nombreux Américains, ont répondu “présent” à cette soirée, où les tables valaient jusqu’ 25.000 dollars, à bord d’un autre navire, le porte-avion-musée Intrepid, amarré avec ses impressionnants avions et hélicoptères militaires dans l’Hudson River. “Je suis ici car je suis attachée à l’amitié entre la France et les Etats-Unis. Je suis un produit de cette amitié“, a confié Mme Lagarde, dans une longue robe de soirée bleue, à l’issue de la soirée.
La directrice générale du FMI n’était pas la seule “star” du gala. L’ancien secrétaire d’Etat (et président d’honneur des amis de l’Hermione-Lafayette) Henry Kissinger, qui a côtoyé tous les présidents français de la Vème république, a rendu hommage à la France, dans un discours sans notes. “Je suis fasciné par l’histoire française, j’ai eu la chance de rencontrer autant de leaders français, a-t-il dit à son auditoire. Les Etats-Unis doivent beaucoup à leur coopération avec la France, aujourd’hui encore au Moyen-Orient. »
Avec un col déboutonné dont lui seul a le secret, l’écrivain Bernard-Henri Levy était aussi de la partie, pour présenter son “ami“, le légendaire intervieweur (francophile) Charlie Rose, lui-même venu interroger Christine Lagarde sur la santé de l’économie mondiale et la menace Ebola, entre le plat principal et le dessert.
L’Hermione, réplique du navire du Marquis de Lafayette, doit rallier les Etats-Unis en 2015, 235 ans après que l’Hermione originale ait transporté le jeune militaire aux Etats-Unis pour combattre les Anglais au côté de George Washington. Le point d’orgue de ce voyage sera le passage du navire devant la Statue de la Liberté, le 4 juillet.
En attendant, le soutien de Mme Lagarde, personnalité franco-américaine de premier plan, n’était pas de trop pour inciter le ghotta franco-américain à mettre la main à la poche pour financer cette initiative, pour laquelle un à deux millions de dollars doivent être levés.
Pour la patronne du FMI, le nom de Lafayette évoque ses premiers pas aux Etats-Unis, dans les années 70, comme stagiaire auprès du Représentant William Cohen (qui deviendra plus tard secrétaire à la Défense de Bill Clinton). “Je voyais le portrait de Lafayette tous les jours au Capitole“, se souvient-elle.
“Les Américains s’enthousiasmeront pour l’Hermione car ils s’enthousiasment pour les projets fous. Kennedy ne disait-il pas: ‘nous ne faisons pas les choses parce qu’elles sont faciles, mais parce qu’elles sont difficiles’ ?”