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"Traveling Lady": Hommage à une sacrée "Lady" au FIAF

Peu de gens connaissent Nellie Bly.
La journaliste, Elizabeth Jane Cochrane de son vrai nom, a révolutionné le journalisme d’investigation à la fin du XIXe siècle, relevant les défis les plus fous pour repousser les frontières de l’enquête. Elle est notamment connue pour son reportage sur un asile psychiatrique pour femmes sur Blackwell Island, aujourd’hui Roosevelt Island. La jeune femme a feint d’être folle pour pouvoir y entrer et mettre en lumière les mauvais traitements dont étaient victimes les patientes. Son reportage publié dans le journal The World de Joseph Pulitzer a fait sensation et entrainé une augmentation des fonds alloués à l’administration chargée de la gestion des malades mentaux.
Elle est aussi célèbre pour son tour du monde en 72 jours, réalisé en 1888 pour un journal new-yorkais, et qui lui permit notamment de rencontrer Jules Vernes. C’est ce tour du monde que l’actrice espagnole Rossy de Palma (Femmes au bord de la crise de nerfs, Prêt-à-porter…), égérie de Pedro Almodovar, et l’artiste multimédia colombienne Jessica Mitrani vont porter sur les planches du FIAF, les 10 et 11 octobre. Dans « Traveling Lady », elles rendent hommage à ce voyage épique que Nellie Bly a entrepris, à travers les cultures, avec quelques vêtements sur le dos. Au-delà de la performance, l’occasion de découvrir une femme battante, pionnière du journalisme, qui mérite d’être reconnue.

Films courts et chocs à San Francisco

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Avis aux cinéphiles (et aux autres) ! Du 16 au 18 octobre, le “San Francisco Festival of Short Films” diffusera 35 courts-métrages et clips vidéo issus de 19 pays différents.
La nouveauté ? Le festival offre une large variété de genres, sujets et cultures cinématographiques. Sept programmes exploreront des thèmes profonds comme l’identité ou la mort. Le but étant, selon les organisateurs, de provoquer les spectateurs en proposant des films de moins de trente minutes qui sortent des sentiers battus.
La qualité est au rendez-vous avec, entre autres, le court-métrage du britannique Nick White, “Inseparable” (2007), avec le très populaire Benedict Cumberbatch.
Sans oublier celui du réalisateur français Thierry Lorenzi, “On/Off” (2013), un film de science-fiction qui n’aurait rien à envier à “Gravity” sur le plan visuel. Cette deuxième réalisation, qui a pour thèmes philosophiques le transhumanisme et la post-humanité,  met en scène une astronaute obsédée par un mystérieux message vocal.

Une course de voitures "vintage" à Austin

Amateurs de belles cylindrées, Austin n’attend plus que vous pour sa course annuelle de voitures “vintage”.
L’événement se déroulera sur trois jours, du 10 au 12 octobre. Comme un championnat classique, des qualifications précéderont la grande finale. Le 11 au soir, sera tiré un feu d’artifice après le concert country d’Asleep at the Wheel.
Au programme, de quoi émerveiller petits et grands enfants : plus de 600 véhicules de collection, venues des quatre coins du globe, et des courses non-stop de 8h du matin à 18h, avec des voitures du XXe siècle. Le tout, au Circuit Of The Americas, qui a accueilli notamment le Grand Prix de Formule 1 des Etats-Unis…

Six Français à voir et entendre à New York en octobre

Les températures chutent peut-être  à l’extérieur, mais les salles de concert, elles, sont toujours surchauffées. Ce mois d’octobre, elles le seront grâce à quelques Français, qui se produiront sur les scènes new yorkaises.
Les premiers, le 16, seront le groupe La Femme. Comme leur nom ne l’indique pas, tous ses membres, sauf la chanteuse, sont des garçons. Fin 2013, ils lancent leur premier album. Celui-ci sera immédiatement propulsé à la deuxième place dans le classement des Inrocks des meilleurs albums 2013… Quelques mois plus tard, la consécration : ce même opus leur permet de remporter les Victoires de la Musique catégorie révélation de l’année. Avec ses influences éclectiques et son punk-rock psychadélique, La Femme a plus d’un atout dans sa manche.
Le lendemain, ce sera au tour du Frenchy Rone, maestro de la scène électro,  de faire ses preuves.
Et le 24, place à Soko. La Française, à la fois auteure-compositrice, interprète et actrice, clôturera sa tournée américaine à New York. C’est en 2007 qu’elle a percé, avec sa chanson I’ll Kill Her. Depuis, elle a fait la première partie de M.I.A, a chanté un duo avec Pete Doherty, s’est produite dans des festivals aux quatre coins du globe, et a sorti deux albums, dont un à Los Angeles.
Enfin, trois Frenchies se sont glissés parmi la programmation du CMJ Music Marathon. Depuis 34 ans, ce festival offre aux New-Yorkais une semaine chargée en décibels. Au programme, pas moins de 1400 lives, sur 80 scènes différentes. Il y aura parmi eux Apolline, avec son rock seventies. Dans un tout autre registre, vous pourrez aussi aller écouter Cleo.T. En 2012, elle gagnait le prix du Jeune Talent à Paris. Depuis, elle a joué sur de nombreuses scènes européennes, notamment à l’Olympia.  Enfin, le 25 octobre, vous pourrez vous laisser séduire par Andrea Balency. A seulement 22 ans, la franco-mexicaine s’est déjà offert le luxe de faire la première partie des mythiques The Cure. Son style ? Un mélange entre dubstep et indie électro, le tout, teinté d’inspirations folks…

Une conférence sur le gaz de schiste à Houston

Pour la deuxième année consécutive, la Chambre de Commerce franco-américaine de Houston et la Chambre de Commerce norvégo-américaine se réunissent pour discuter des problématiques liées au gaz de schiste. La conférence, intitulée “Exporting the Shale Revolution”, sera animée par des spécialistes et des chefs d’entreprises issus de différentes industries.
Peter Hartley fera partie des conférenciers présents. Ce professeur d’économie à Rice University au Texas, a travaillé pendant vingt-cinq ans sur le gaz naturel, le pétrole, le charbon, le nucléaire et les énergies renouvelables. L’animateur, Andrew Slaughter, est un professionnel de l’industrie du pétrole et du gaz.
Rendez-vous le 14 octobre à la Federal Reserve Bank.

Le 13 octobre, c'est la Columbus Day Parade!

Si vous aviez prévu de faire du shopping sur la 5ème avenue pendant votre jour férié, c’est raté! Avec 35.000 marcheurs et presque un million de spectateurs en 2013, la parade annuelle de Columbus Day devrait une fois de plus battre son plein ce 13 octobre.
Proclamé fête nationale en 1937, le Columbus Day commémore la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, le 12 octobre 1492. Si le Washington Post se demande s’il y a encore un sens à appeler cette journée ainsi quand on sait que Christophe Colomb “n’a même pas posé le pied sur le continent“, la parade, créée à New York à l’initiative du Columbus Citizens Foundation en 1929, est considérée comme l’une des plus grandes célébrations de la culture italo-américaine.
Tous les deuxième lundis du mois d’octobre, la 5ème avenue est envahie par une centaine de groupes avec chars, musiciens et groupes en tout genre. La parade commencera à 11h30 sur la 44ème rue et se poursuivra jusqu’à la 72ème rue. Les tribunes seront disposées entre la 67ème et la 69ème rue.
 
 

Célhia de Lavarène et Marc Lévy contre les marchands du sexe

Célhia de Lavarène n’a pas sa langue dans sa poche. Pour la réédition de son livre sur le trafic d’êtres humains, Un visa pour l’enfer, elle sera de passage sur la Côte Ouest, à Los Angeles et San Francisco, pour deux séances de dédicaces.
Journaliste politique de formation, Célhia de Lavarène menait une vie “tranquille” jusqu’à ce que Jacques-Paul Klein, représentant spécial de Kofi Annan en Bosnie, lui demande en 2001 de créer et diriger un programme de lutte contre le trafic d’êtres humains. Dans les bordels, elle découvrira “une forme d’esclavage moderne” : la prostitution forcée.
J’ai vu la lie de l’humanité, l’horreur dans toute sa splendeur“, confie Célhia de Lavarène. Chaque année, plus d’un million de filles et garçons sont victimes de trafic sexuel. Au cours de ses missions en Bosnie et au Libéria, l’ex-journaliste constate que des mineures sont vendues à… des casques bleus. “Le premier client d’une jeune fille marocaine que nous avons voulu sauver était un civil de l’ONU en mission humanitaire. Il a payé 400$ à la tenancière – bien sûr, la gamine ne touchait pas un centime. Elle s’est crue sauvée.
Célhia de Lavarène a fait des pieds et des mains pour la sauver, ainsi que les 300 autres victimes qu’elle parviendra à délivrer. Mais l’ONU ne l’a pas crue. “Pour eux, cette gamine, c’était une pute.” Depuis la Bosnie, l’ex-journaliste raconte qu’elle est sur liste noire au siège de l’ONU, à New York.
Pour elle, le jugement porté envers les victimes de trafic sexuel est une des raisons pour lesquelles cette lutte reste méconnue. “On évoque la prostitution, mais ça n’en est pas! Hommes et femmes ont souvent une image fantasmée des maisons closes“, s’indigne Célhia de Lavarène qui, avec 250 policiers sous ses ordres en Bosnie, a aussi dû faire tomber quelques préjugés. “J’ai dû faire mes preuves parce que je me présentais en tant que femme et civile.
Son livre, Un visa pour l’enfer, est sorti en France en 2006. Depuis, elle a créé une ONG, “STOP” (Stop Trafficking Of People), parrainé par l’acteur britannique Daniel Craig. Marc Lévy – “un ami” – qui s’est impliqué auprès de son programme de lutte, sera présent à Los Angeles pour la séance de dédicaces. La créatrice de mode grenobloise, Catherine Malandrino, lui a également apporté son soutien. “Une des rares personnes qui soient revenues vers moi“, précise Célhia de Lavarène.
Rares sont ceux à proposer des actions concrètes pour venir en aide aux victimes. “C’est un sujet qui fait pleurer, mais personne ne veut aider, ajoute la journaliste. Je pense qu’un roman sur une série de meurtres marcherait mieux. Je n’ai pas de chiffre à donner, je suis juste la voix. Mais je suis seule et j’ai besoin de fonds.
Marc Lévy se dit “choqué” et “bouleversé” par Un visa pour l’enfer et “admire” le combat de Célhia de Lavarène. “Ma vie et mon travail ont toujours été portés par la quête de liberté. Et de quoi parle ce livre sur l’esclavage sexuel si ce n’est de liberté ? explique le célèbre écrivain. C’est une lutte de tous les jours, car menacée au sein même de la démocratie.” 

Foster The People en concert à Miami

Foster The People et sa pop indie entraînante feront un petit détour par la Floride durant leur tournée mondiale.
Originaire de Los Angeles, le groupe s’est formé en 2009. Deux années plus tard, ils sortaient leur premier album, Torches, qui leur a valu deux nominations aux Grammy Awards. Grâce à leurs titres à succès comme “Pumped up Kicks”, “Color on the Walls” ou encore “Houdini”, ils sortent peu à peu de l’ombre.
En mars dernier, ils donnent naissance à un nouvel opus, Supermodel, que les Inrocks ont qualifié de « moins tubesque, mais plus fouillé ». L’occasion pour eux d’entamer une nouvelle tournée… Ils seront ainsi le 16 octobre au Fillmore Miami Beach, puis le 18 au Hard Rock Live d’Orlando.

"La rupture": un thriller politique sur TV5 Monde

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Article partenaire.  Nous sommes en 1974. Georges Pompidou vient de mourir. Et la France doit se choisir un nouveau président.
“La rupture”, téléfilm de 2013 de Laurent Heynemann, raconte la transition du pouvoir avec les arrangements entre Valery Giscard d’Estaing et Jacques Chirac, l’élection du centriste et l’effritement des relations entre les deux hommes. Ce film qui ravira les passionnés de politique est servi par un casting flatteur: Hippolyte Girardot en VGE, Grégori Derangère en Jacques Chirac et Géraldine Pailhas en Marie-France Garraud notamment.
Il sera diffusé le vendredi 10 octobre à 8:30pm EST. Sous-titrage en anglais.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Cinq fermes pour faire de l'apple picking près de New York

Allez hop, dix kilos de compote !  A l’automne, l’apple picking est une attraction new-yorkaise incontournable. Voici quelques adresses pour glaner quelques fruits d’automne.
5. Applewood Orchards
Une grande ferme dédiée à la pomme, avec onze variétés disponibles. Admission gratuite. Un sac d’un peck (8,8 kilos) de pommes revient à 28 $. Concerts et animations pour les enfants (marionnettes) le week-end. Un petit marché permet de faire quelques provisions de fruits, légumes et confitures et miel. À Warwick. Ouverture de 9h à 17h, de début septembre à fin octobre. Durée du trajet en voiture (depuis le G. Washington Bridge) : 1h. www.applewoodorchards.com
4. Barton Orchards
Grande ferme qui a surtout l’intérêt d’abriter un parc d’attractions pour enfants (12.5$ l’entrée, avec de multiples jeux, animations etc.). L’accès aux vergers seuls coute 3$. Possibilité d’y aller en train (Pawling Station, 1h50 depuis Grand Central), et de terminer en taxi (15 mn). Beaucoup de monde les week-ends d’automne – mieux vaut y aller le matin ou en toute fin de journée, ou mieux, en semaine. À Poughquag. Ouverture de fin juillet à fin octobre, de 9h à 17h (18h le week-end). Durée du trajet en voiture (depuis le G. Washington Bridge): 1h20. www.bartonorchards.com
3. Lewin Farms
Long Island abrite de nombreuses fermes dédiées à la cueillette. Parmi elles, Lewin Farms est l’une des plus anciennes et l’une des plus grandes (450 hectares). On y trouve des vergers de pommiers, mais aussi champs d’aubergines, poivrons, citrouilles (et autres fruits pendant l’été). Pas de droits d’entrée à payer, et prix raisonnables. Egalement un petit marché. À Wading River. Ouverture de 9h à 16h30 (sauf le mardi). Durée du trajet en voiture (depuis midtown) : 2h. http://lewinfarm.com
2. Fishkill Farms
Dans cette très belle ferme dédiée à la pomme, une dizaine de variétés sont disponibles à foison dans un cadre magnifique. Le site est très grand : on parcourt les vergers en voiture (tarif d’admission de 5$), ou sur la remorque d’un tracteur. Pas donné : un sac de neuf kilos de pommes (« one peck ») revient à 30$. Mais elles sont délicieuses. Les week-ends, la ferme accueille des stands avec des burgers, donuts aux pommes, et un marché bio. Quelques tables pour pique-niquer dehors, sur une colline surplombant les champs. Attention, longues files d’attente pour payer aux heures de pointe. À Hopewell Junction. Ouverture de 9h à 18h, tous les jours de l’année. Durée du trajet en voiture (depuis le G. Washington Bridge) : 1h15. www.fishkillfarms.com
1. Kelder’s Farm
Petite ferme familiale, à l’abri de la foule, dans la Hudson Valley. Pendant les week-ends d’automne, elle offre diverses activités pour les enfants (animaux de ferme à nourrir, labyrinthe, mini-golf, trampoline). Derrière, de vastes champs pour cueillir des citrouilles, des framboises, des tomates, des aubergines, des pommes de terre, ainsi qu’un verger de pommiers (pas très grand).  À Kerhonkson. Ouvert tous les jours de l’année, de 10h à 18h. Durée du trajet en voiture (depuis le G. Washington Bridge) : 1h40. www.kelderfarm.com

Oprah raconte sa vie à Miami

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Passez deux jours avec Oprah Winfrey! La célébrissime animatrice de télévision sera à l’American Airlines Arena les 24 et 25 octobre pour parler… d’elle. 
Son show “The Life you want”, passé par plusieurs villes, consiste en deux jours de réflexion sur la vie. Le 24, Oprah se livrera à un one-woman show et les enseignements qu’elle a tirés de son parcours. Le 25, elle fera parler plusieurs personnalités sur l’importance de s’ouvrir aux autres et à notre environnement. Parmi eux, le gourou de la médecine alternative Deepak Chopra. Bref, deux jours de “positive attitude” pour découvrir une figure mythique de l’Amérique. 

Thierry Noir : du Mur de Berlin aux fresques de L.A

En visitant le musée du LACMA sur Wilshire Boulevard, peut-être avez-vous déjà remarqué, juste en face, ce pan du mur de Berlin, illustré des visages des présidents Reagan et Kennedy, ainsi que d’autres dessins colorés.

L’un des auteurs de ces peintures originales n’est autre que Thierry Noir, un artiste franco-berlinois devenu célèbre pour avoir osé peindre illégalement sur le mur à partir de 1984.

Ce mois-ci, à l’occasion du 25e anniversaire de la chute du mur, la ville de Los Angeles jumelée à celle de Berlin, a invité le peintre d’origine lyonnaise à venir exprimer à nouveau sa créativité sur du béton, au coeur de Downtown L.A, quartier réputé pour son street-art.

«La semaine dernière, j’ai réalisé une fresque commémorative d’environ 65 m2, et d’un peu moins de 4 mètres de haut, une hauteur équivalente à celle du mur de Berlin ce qui permettra au public de mieux se le représenter » explique Thierry Noir. «J’ai travaillé pendant 2 jours, aidé d’amis artistes. Nous avons tout de même dû faire une pause sur les coups de 14h, à cause de la canicule !».

A l’image du mur de Berlin, l’espace choisi à Downtown L.A, est lui aussi un peu « angoissant, étouffant », situé sur Spring Street, « dans une allée étroite », précise l’artiste.

Hommage aux jeunes générations

L’œuvre à fond noir est illustrée de personnages blancs stylisés, les « bonshommes à gros nez », fétiches de Thierry Noir. «En peignant sur le mur de Berlin, ce sont ces personnages qui ont petit à petit glissé de mon pinceau. Ils ressemblent un peu aux statues de l’île de Pâques et du Ghana. Ils représentent en quelque sorte l’humanité et sont un hommage aux jeunes générations».

Ce sont aussi des personnages faciles et rapides à dessiner. Un style minimaliste que Thierry Noir a  développé en peignant la nuit sur le mur de Berlin, dans l’urgence, pour ne pas se faire repérer. Et  qui lui a permis de réaliser plus de 4 km de fresques de 1984 à 1990.  « J’ai failli avoir de gros ennuis. A Berlin est, on me prenait pour un espion français ! Techniquement les soldats de l’est auraient pu m’arrêter car le mur était construit à 3 mètres en retrait de la frontière officielle».

« On pense souvent que j’ai voulu embellir le mur de Berlin, ajoute Thierry Noir, alors que ma démarche était au contraire de le démythifier, de montrer qu’il pouvait un jour tomber !».

En plus de cette nouvelle fresque, la Howard Griffin Gallery consacre, du 9 au 23 octobre, une rétrospective au travail de Thierry Noir, pour la première fois aux Etats-Unis. La semaine prochaine, il est aussi prévu que l’artiste peigne une seconde fresque sur Sunset Boulevard, sur le Caviar Building, près du Cinerama Dome.