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Envoyez vos colis au meilleur tarif avec Upela

(Article partenaire) Vous devez envoyer un document ou un colis express vers/de la France, ou à l’international? Vous cherchez à concilier délais de livraison rapides et tarifs avantageux? Upela.com est la solution.

Créé il y a deux ans, le site propose un comparateur de transporteurs s’appuyant sur les services des trois leaders de l’envoi express international (FEDEX, DHL et UPS), destiné aux professionnels et particuliers. Philippe Boulay, le fondateur, s’est appuyé sur son expérience dans l’import-export pour négocier des niveaux de remises importants auprès de ces compagnies et concevoir un outil de e-shipping simple et performant.

Quels sont les services proposés par Upela.com?

Upela fonctionne comme Kayak mais pour l’envoi de colis. Notre site vous permet de comparer les offres des transporteurs leaders sur le marché en indiquant simplement le type de colis que vous souhaitez envoyer, son poids et sa taille. Vous obtenez, en précisant les lieux d’envoi et de destination, les meilleures offres de nos partenaires, avec des remises négociées. Nous ne proposons pas, pour le moment, d’expédition interne aux Etats-Unis : notre offre se concentre principalement sur les envois entre les Etats-Unis et la France, l’Europe ou l’Asie.

Pourquoi s’adresser à la communauté française?

Nos tarifs négociés sont très avantageux pour les Français de l’étranger. En passant par notre site, vous pouvez non seulement étudier des offres auprès de plusieurs prestataires –ce qui a l’avantage de centraliser la recherche– mais aussi de bénéficier de remises très intéressantes sur les envois vers et depuis la France.

Quelle est votre clientèle?

Nous nous adressons principalement aux professionnels (TPE, PME, filiale de grands groupes), qui constituent plus de 80% de notre clientèle. Nous proposons de nombreux outils pour faire économiser un temps précieux à nos utilisateurs : retour des marchandises vers une succursale, envoi en masse à différents clients, paiement différé, carnet de contacts intégré à notre interface, et bien sûr les services traditionnels comme une assistance quotidienne par email et téléphone, le suivi en temps réel des colis… Tous ces avantages sont totalement gratuits pour les professionnels, avec la création d’un compte qui s’effectue en quelques clics ; ce compte vous permettra de plus d’obtenir des tarifs encore plus avantageux, jusqu’à -70% de remise.

Qu’est-ce qui vous différencie de la concurrence?

Les tarifs, en premier lieu : avec des remises de cet ordre négociées pour les professionnels, nous sommes un prestataire parmi les moins chers du marché. Notre offre ensuite : avec les leaders du transport comme fournisseurs, il est plus simple d’obtenir la prestation la mieux adaptée à vos besoins, car vous accédez aux meilleures offres des 3 leaders du transport en un seul endroit. Enfin, nos outils sont particulièrement performants et répondent aux problématiques quotidiennes des professionnels concernant le transport : comment gagner du temps à chaque envoi? Comment faciliter mes démarches au moment d’envoyer de nombreux colis chaque jour?

Pour contacter Upela:

http://www.upela.com/?app=FMG

Tél: +33 1 78 76 79 79

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

De nouvelles têtes à Education française Austin

C’est avec une équipe renouvelée que le programme de français langue maternelle Education française Austin (EFA) a fait sa quatrième rentrée, le 20 septembre.
« Ce n’est pas facile de recruter quand on ne propose que trois heures d’enseignement le samedi matin, mais nous avons attiré un professeur d’Austin Community College, une ancienne professeure des écoles française enseignant ici dans le secondaire ou encore une mère de famille ayant scolarisé ses enfants à la maison », annonce Stéphanie Villard, la nouvelle présidente de cette association de professionnels de l’éducation et de parents créée en 2011 pour offrir un enseignement de français aux jeunes francophones scolarisés dans le système américain.
Chercheuse en linguistique à l’université du Texas spécialiste du maintien de la langue maternelle, la responsable associative fait partie de l’équipe de départ d’EFA. Après avoir créé l’identité graphique de l’association et conçu une série de supports de communication aux débuts du programme de français langue maternelle, elle se réjouit de pouvoir s’appuyer sur « une véritable équipe communication, qui a mis en place une newsletter mensuelle et un nouveau site web, plus interactif, qui sera bientôt en ligne.”
EFA a aussi créé un poste de coordinatrice pédagogique, qui s’avérait nécessaire pour soutenir les enseignants. Car la relève est également assurée du côté des élèves. L'”after school” francophone affiche toujours une trentaine d’élèves répartis en cinq classes, de “l’atelier des 4-5 ans” jusqu’au lycée.
« Nous avons aussi beaucoup de demandes pour des cours de français langue étrangère de la part de familles américaines, mais les niveaux de langue étaient trop différents pour que nous puissions ouvrir des classes cette année », indique la présidente d’EFA.
Avec la croissance rapide d’Austin, ces ouvertures pourraient intervenir l’année prochaine. D’ici là, l’association reconduira l’expérience concluante du camp de vacances et multipliera les évènements afin de lever des fonds et faire connaître le programme.
Photo : Education française Austin.

"Situation amoureuse : c'est compliqué" sort aux US

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Situation amoureuse : c’est compliqué” fait sa sortie aux Etats-Unis, après avoir décroché le Grand prix du Festival de l’Alpe d’Huez.
Le film a été realisé par Manu Payet, qui y revêt aussi la casquette d’acteur, incarnant le personnage principal. Originaire de la Réunion, Manu Payet commence sa carrière comme animateur radio. Il devient ensuite acteur. Habitué des comédies, il a notamment joué dans “Coco” et “Tout ce qui brille“.
En mars dernier, il se lance un nouveau défi, celui de co-réaliser un film: “Situation amoureuse : c’est compliqué“. Manu Payet joue Ben, un trentenaire sur le point de se marier avec Juliette. Tout semble se goupiller pour le mieux, en dépit d’un beau-père un peu envahissant… Mais la situation bascule quand Vanessa débarque à Paris. Vanessa, c’est l’amour de jeunesse de Ben, et si il pensait l’avoir oubliée depuis la 6ème, ce retour va tout remettre en cause…
Le film est un peu long au démarrage, et les blagues peinent parfois à décoller, mais en dépit de ces petites longueurs, on passe un bon moment. Manu Payet a signé ici un film sans prétention, qui use et abuse des clichés pour mieux les détourner. En jouant tantôt dans la retenue, tantôt dans l’exagération la plus totale, les acteurs suprennent et amusent à la fois. Anaïs Demoustier en Juliette et Philippe Duquesne, son père à l’écran, sont à l’image du film : simples, drôles, et touchants.
La comédie sortira au Quad, à New York le 17 octobre. Et pour ceux qui n’ont pas la chance de vivre dans la Grosse Pomme, le film sera aussi disponible dès ce jour sur iTunes, Vudu et Google Play, sous le nom “Relationship status : it’s complicated“.

"Berthe" fait ses adieux à Dallas

Adieu Berthe” est un film bourré d’humour noir, qui n’hésite pas à rire de tout sans tabou, même des sujets les plus délicats. Après sa sortie en France en 2012, le voilà qui arrive de l’autre côté de l’Atlantique, à Dallas.
Le film a été réalisé par Bruno Podalydès, qui joue d’ailleurs aux côtés de son frère Denis. Entre les deux compères, Valérie Lemercier, et son brushing toujours parfaitement maitrisé.
Adieu Berthe” raconte l’histoire d’Armand, pharmacien dans les Yvelines. Derrière une vie en apparence banale, il doit composer avec un père atteint de la maladie d’Alzheimer, sa femme Hélène qui refuse qu’ils se séparent, et Alix, sa maîtresse, qui devient de plus en plus envahissante… Comme si cela ne suffisait pas, Armand va devoir faire face au décès de Mémé, qui le plonge dans la culpabilité de ne pas l’avoir assez connue. Il va alors se donner corps et âme dans l’organisation des obsèques, pour essuyer ses regrets.
Le film sera projeté le 16 octobre au Richland College, à partir de 19h. Les réservations se font jusqu’au 9 octobre. Gratuit.
 
 

Un docu sur les rivières perdues à Berkeley

La Canadienne Caroline Bâcle signait en 2012 son premier documentaire, “Rivières Perdues”. Ce dernier sera projeté au David Brower Center de Berkeley le 21 octobre à partir de 19h.
Caroline Bâcle a voulu déterrer le secret de ces rivières enfouies sous nos pieds. Ces rivières, nous marchons dessus tous les jours sans même soupçonner leur existence. Il fut pourtant un temps où elles faisaient partie intégrante du paysage urbain. Les villes ont d’ailleurs été construites sur leurs berges. Mais avec l’industrialisation et la pollution, elles sont devenues un terreau fertile pour le développement de maladies comme le choléra. Après un XIXème siècle marqué par des épidémies meurtrières, les Hommes se sont mis à enterrer ces sources d’eau, les connectant ensemble par des égouts.
Le film raconte l’histoire d’explorateurs d’un nouveau genre, qui tentent par tous les moyens de retrouver ces rivières perdues.
 

Un Frenchy peint les cowboys et Indiens d’Amérique

Mark Maggiori est un peintre français. Sa curiosité aiguisée pour le Grand Ouest l’a poussé à partir s’installer en Arizona. L’expatrié regrette un temps de ne pas connaître le temps  « l’Amérique était une terre promise, un rêve », « avant le business et le plastique ». Cette nostalgie se retrouve dans ses peintures, autant d’hommages aux cowboys et aux indiens.
Ces dernières seront exposées pour la toute première fois, à la Maxwell Alexander Gallery à Culver City. Au programme, des illustrations des tous premiers Américains, et ce à partir du 11 octobre.
Le vernissage se fera de 19h à 21h30. Plumes et santiags de rigueur…

Expo et cocktail à la gloire de Lyon à New York

Cette semaine, à New York,  Lyon est à l’honneur.
Le Comité Bellecour, un organisme de promotion de l’artisanat lyonnais, organise avec OnlyLyon une exposition au New York Design Center. L’objectif est de montrer les réalisations des artisans et artistes lyonnais : designers, tapissiers, ébénistes, souffleurs de verre, bijoutiers, fabricants de clubs de golf de luxe, spécialistes du marbre ou du fer forgé… Certains d’entre-eux exportent déjà leur savoir-faire aux Etats-Unis.
Un cocktail de lancement, ouvert au public et gratuit, est organisé jeudi soir. Avec en bonus, des petits fours de chez Daniel Boulud, célèbre chef étoilé de New York, originaire de Lyon. Et président d’honneur du Comité Bellecour.

"L'Atelier" de Joël Robuchon revient à New York

A New York, l’Atelier, restaurant de Joël Robuchon installé dans l’hôtel Four Seasons, avait ouvert ses portes en 2006. En 2012, il avait cessé ses activités – malgré ses deux étoiles Michelin.
Deux ans plus tard, le chef français de 69 ans vient d’annoncer l’ouverture à New York d’un nouvel Atelier (la version casual de ses restaurants gastronomiques). Le restaurant, qui sera inauguré en mars 2015, sera situé à Brookfield Place, un nouveau complexe de Wall Street qui hébergera aussi Le District, un ensemble de restaurants et boutiques dédiés à la France.
Installé sur 1 000 m2, cet Atelier new-yorkais comprendra aussi un espace extérieur pour boire des verres, rapporte le New York Times.
Depuis son départ de New York, ce chef natif de Poitiers, dont le nom est devenu une véritable marque de la gastronomie française, avait fait part de ses intentions de revenir.
Sa réputation devrait lui permettre de faire salle comble à l’ouverture. “À ce jour, il est le chef qui détient le plus d’étoiles au monde au guide Michelin avec 25 étoiles dont quatre restaurants trois étoiles à Las Vegas, Macao, Tokyo et Hong Kong”, indique sa biographie sur son site web. Au total, Joël Robuchon possède 23 établissements.

Maman Bakery: la cuisine de maman à Little Italy

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“On avait envie d’avoir un coin du Sud de la France à New York. Un endroit dédié à la culture de la Provence, à la fougasse, au pan bagnat, avec les plats que faisaient nos mamans.” 
Armand Arnal, chef du restaurant La Chassagnette, à Arles (une étoile Michelin), a ouvert lundi 6 octobre Maman Bakery, dans un bloc plutôt tranquille de Little Italy.
Avec Benjamin Sormonte, ami d’enfance de Montpellier, et Elisa Marshall, la compagne canadienne de ce dernier, ils ont repris un ancienne boutique de posters pour la transformer en restaurant décoré comme une maison de famille provençale. “Cette idée est venue d’un ras-le-bol de mal manger le midi, et l’envie de proposer une nourriture saine, à manger sur le pouce”, explique Benjamin Sormonte.
Chez Maman Bakery, pas de service en salle : on commande au comptoir, pour emporter ou pour s’installer sur de larges tables en bois, dans une salle meublée avec des chaises dépareillées, un vieux buffet venu de France, ou encore une chaise de bébé du siècle dernier.
 “Le menu est composé de salades à base de riz rouge, de lentilles du Puy ou de pois-chiches, des soupes chaudes ou froides, des sandwichs, et d’autres plats typiques de la cuisine méridionale”, détaille Armand Arnal. Maman Bakery proposera différentes sortes de pains faits maison, mais aussi des madeleines, cookies et autres pâtisseries.
Lui, en tout cas, ne sera pas derrière les fourneaux. “Je continue La Chassagnette, et j’essaierai de venir à New York une à deux fois par mois. Le plus souvent possible”, explique le chef, qui n’en est pas à sa première aventure américaine : entre 1998 et 2004, il a travaillé chez Daniel Boulud et Alain Ducasse, à Manhattan. “Revenir à New York, c’était un rêve”, glisse-t-il.
Quant au choix du quartier, il ne doit rien au hasard : Maman Bakery est situé à quelques pas de la Compagnie des Vins Surnaturels, le bar lancé en avril par Benjamin Sormonte et quatre amis. Une petite bande également propriétaire de l’Expérimental Cocktail Club, ouvert en 2013 dans le Lower East Side, et de douze autres établissements à Paris, Londres et Ibiza.

Obama vanne un footballeur français

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Le défenseur français de Kansas City Aurélien Collin est sans doute habitué à se faire chambrer dans les vestiaires. Mais moins par le président des Etats-Unis.
Barack Obama recevait le Français et ses coéquipiers à la Maison blanche, le 1er octobre, pour les féliciter pour leur titre de champions de Major League Soccer 2013.

Il n’a pas manqué de faire allusion aux vêtements du footballeur, qui est aussi créateur de mode en dehors des terrains. 
 

La France n'a plus d'argent, mais garde la classe

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Revue de presse. La France s’enlise peut-être dans un déficit budgétaire qu’elle ne parvient plus à résorber, mais, rassurez-vous, les Français ont toujours des atouts aux yeux des Américains.
Le gouvernement français a en effet du retard sur son planning. Alors que le déficit budgétaire devait, conformément aux lois de l’Union Européenne, être réduit à moins de 3% du PIB en 2014, voilà que les Français s’accordent des prolongations. US News détaille le plan d’austérité prévu par le ministre des finances Michel Sapin : « 21 milliards d’euros », soit « les coupes budgétaires les plus drastiques que le pays ait connu dans son histoire moderne ». Résorber la dette passera par quelques modifications de la Sécurité Sociale, que US News juge bien « généreuse ». Le magazine Fortune rappelle les conséquences de ce déficit budgétaire colossal. D’abord, la démission de trois ministres. Ensuite, un « face à face » avec l’Allemagne, qui aurait déclaré aux Français une « dispute froide ».
Mieux vaudrait repousser encore l’échéance, ce que, comme le rappelle Fortune, « la France a déjà fait à deux reprises ». De plus, des restrictions budgétaires « très impopulaires, conjuguées à la désaffection de la gauche du parti socialiste (…) pourrait engendrer une révolte des législateurs », alors même que « les socialistes ont déjà perdu le contrôle du Sénat », et que la popularité de François Hollande « est la plus basse qu’ait connu un Président français depuis la seconde guerre mondiale ».
Le Wall Street Journal donne heureusement des nouvelles plus réjouissantes : pour combler ce gouffre financier, la France projette d’ouvrir « ses trois meilleurs musées à Paris » (le Louvre, Versailles et le Musée d’Orsay) sept jours sur sept. De quoi ravir les Américains, qui trouvaient que leur fermeture un jour par semaine « était frustrante pour les touristes ».
 Act French
A défaut d’argent, les Français auront toujours pour eux un atout majeur : leur pouvoir de séduction. Le New York Times a consacré un article à l’Américain William Alexander, auteur de « Flirting with French : How a Language Charmed Me, Seduced Me and Nearly Broke my Heart ».  Pour lui, il ne suffit pas de parler français pour avoir la classe, il faut avant tout « être français ». Son amour pour le français est pourtant tel qu’il refuse de dire « wifi », substituant à ce terme bien trop américain « accès sans fil à l’Internet ». Plus long et compliqué, mais tellement plus raffiné…
L’auteur américain nous assure qu’on peut apprendre à n’importe quel âge. Il n’est donc jamais trop tard pour acquérir la French Touch, même si l’apprentissage sera « une expérience dure, triste, solitaire et extrêmement frustrante qui peut vite vous mettre sur les rotules ». Son conseil favori pour vous aider à supporter cette épreuve : « arrêtez de vous acharner à essayer d’apprendre. Soyez juste français. ». Ce qui, pour William Alexander, se résume à « s’asseoir dans des cafés, boire du vin, jouer à la pétanque et parler politique avec les gens du coin ». Ah, si seulement la vie des Parisiens était ainsi…
Quand le journalisme français s’inspire des US
Depuis Paris en tout cas, Adrien Bosc, à seulement 28 ans, ravit le New York Times. Sa réussite ? Avoir importé « le journalisme long-format américain », narratif, de l’autre côté de l’Atlantique, avec la revue Feuilleton, à mi-chemin entre littérature et journalisme. Pour le New York Times, l’expérience relèverait de l’exploit, dans un pays comme la France où « la fiction est traditionnellement réservée à la littérature avec un grand L ». L’Hexagone ne compte que peu de journaux de ce nouveau genre. Cette « offre limitée » serait cependant « en train de changer avec la nouvelle génération d’éditeurs comme M. Bosc, qui lisent en Anglais, et voyagent aux Etats-Unis, avant d’introduire cette forme de journalisme narratif en France ». Le New York Times cite aussi XXI, qui lui aussi, a eu la bonne idée de « s’inspirer des publications américaines et britanniques ».
Un ancien de la DGSE pris pour cible par les Américains en Syrie
Enfin, McClatchyDC revient sur la situation en Syrie. Les forces aériennes américaines ont bombardé l’endroit où se réfugiait un ex-agent du service de renseignement français, la DGSE. Celui-ci avait rejoint Al Qaida, devenant ” l’un des agents avec l’un des rangs les plus élevés à rejoindre le groupe terroriste ».
Son identité reste secrète. Il semblerait qu’en dépit de l’envoi de pas moins de “47 missiles”, l’homme ait survécu. Spécialiste des explosifs, il était parti de France pour rejoindre la Syrie, où il serait responsable d’attentats. Pourtant, révèle McClatchyDC, quatre Européens, les seuls à être en mesure de confirmer l’identité de l’agent français, refusent catégoriquement de parler, « craignant d’être incriminés dans leurs pays pour avoir divulgué des informations confidentielles ». Le choix du bombardement plutôt que d’une capture serait d’ailleurs « en partie dû à la volonté de garder l’identité de l’agent secrète ».
 

Pourquoi les Américains adorent les late shows?

Les late-night shows font le bonheur des chaînes américaines – et des soirées cocooning – depuis soixante ans. Même si d’autres pays ont adopté ce format télévisuel, les Etats-Unis semblent être le seul pays à le maîtriser. Pourquoi un tel succès? C’est la question bête de la semaine.
Les Américains, en rentrant du travail, cherchent une façon facile de se relaxer, et les late-night shows permettent de se déstresser, explique Stephen Winzenburg, professeur de communication à Grand View College à Des Moines dans l’Iowa. Ce sous-genre du talk-show – un mélange subtil entre monologues, interviews, sketches et performances scéniques – s’invite dans les foyers en deuxième partie de soirée, cinq jours par semaine.
Mais du talk-show, les émissions populaires comme “Late Night With David Letterman” ne retiennent plus que le show. Alors que la plupart des hosts historiques comme Jay Leno ou Johnny Carson parlent pendant la moitié de l’émission, les interventions de Jimmy Fallon – le successeur de Jay Leno depuis février sur NBC – n’occupent que 37% du temps d’antenne. Depuis, plus de 12 millions de spectateurs regardent “The Tonight Show”.
Jimmy Fallon est un parfait exemple : son émission met l’accent sur l’entertainment à travers des parodies, ou en jouant au beer-pong avec des célébrités. Tout est fait pour que vous n’ayez pas à réfléchir“, ajoute Stephen Winzenburg. La clé du succès, selon lui…
Au départ, les chaînes offraient des late-night showsplus intellectuels” où l’invité discutait avec le présentateur de sujets sérieux. Si les émissions sont aujourd’hui plus décalées, c’est, selon Stephen Winzenburg, en raison de la concurrence. “Avant, il n’y avait que trois chaînes, explique-t-il. Maintenant, le public a le choix entre des centaines de programmes. Du coup, il faut retenir son attention au maximum.
C’est là que le bât blesse pour le professeur en communication. En substituant l’entertainment à l’information, “certains animateurs se permettent d’évoquer des faits politiques ou des événements alors qu’ils ne sont pas journalistes de formation. Le public veut connaître l’opinion du présentateur du Daily Show; mais John Stuart est un humoriste à la base. Il l’a d’ailleurs dit lui-même: ‘It’s a fake show’.