L’Alliance Française Silicon Valley s’étend. Elle inaugurera le 29 septembre son deuxième campus d’apprentissage du français à l’International School of the Peninsula à Palo Alto. Des classes du soir seront proposées quatre fois par semaine, à destination des adolescents, étudiants et professionnels.
La raison de cette ouverture est “géographique” pour le président de l’Alliance Française, Max Bouchard. “La Californie est une région très étendue, nous devions donc nous rapprocher du client en lui proposant plus de cours de langue.”
Cinq professeurs d’origine française dispenseront des cours pour tous les niveaux (débutant, intermédiaire et avancé). Avec, à la clé, un certificat.
Max Bouchard souhaite rendre le programme “accessible” au plus grand nombre en proposant des prix “très en-dessous du marché“. Il faut compter 15$ de l’heure pour les adolescents et environ 20$ pour les adultes.
L'Alliance Française Silicon Valley ouvre un nouveau campus
"La Petite Chambre", solitaires solidaires
« La Petite Chambre » raconte le destin croisé de deux personnages. Rose est infirmière à domicile. Elle s’occupe de personnes âgées.
Parmi elles, il y a Edmond, remarquablement porté à l’écran par Michel Bouquet, qui veut faire ses piqûres tout seul et s’obstine à arroser ses plantes sur un escabeau malgré les remontrances de Rose. Le fils d’Edmond tente par tous les moyens de convaincre son père d’intégrer une maison de retraite mais ce dernier, un brin borné, refuse catégoriquement. Rose, elle, essaye doucement de se reconstruire après la mort de son fils. Ces deux âmes fragiles vont peu à peu rompre leur solitude pour nouer une amitié insolite, se soutenant l’un et l’autre dans ces moments difficiles. Le film évoque l’abandon et le deuil avec justesse. Il est à la fois sombre, émouvant, triste, et plein de vie et d’espoir.
« La Petite Chambre » est sorti en 2010, mais sa sortie aux Etats-Unis, elle, n’aura lieu que ce 26 septembre au Cinema Village de New York. Les réalisatrices seront même présentes le 26 et le 27 dès 19h pour répondre à toutes vos questions. Des projections sont ensuite prévues le 3 octobre, au Laemmle’s Town Center 5 à Los Angeles, puis aux alentours de la ville, au Laemmle’s Music Hall et au Laemmle’s Playhouse 7.
Les deux réalisatrices suisses, Stéphanie Chuat et Véronique Reymond, se connaissent depuis leur enfance. Comédiennes de formation, l’envie de passer de l’autre côté de la caméra les a longtemps démangées… La Petite Chambre est leur tout premier long métrage. Une belle réussite, puisqu’il a été récompensé notamment par deux Quartz en 2011, pour le meilleur scénario, et le meilleur film.
Et si les co-réalisatrices n’avaient au départ pas vraiment envisagé de projeter le film aux Etats-Unis, elles ont pu remarquer que « le public américain [était] très sensible aux sujets abordés dans La Petite Chambre”. “Il y a une véritable demande, confie Stéphanie Chuat, aux Etats-Unis, pour des films plus sensibles, qui traitent de sujets plus profonds, et qui sont moins violents que les blockbusters auxquels ils sont habitués ».
Les New-Yorkais peuvent gagner une paire de tickets pour voir La Petite Chambre le 26 au Cinema Village ! Pour cela, il vous suffit de remplir le formulaire ci-dessous. Les gagnants seront tirés au sort.
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Atelier Première, les peintres français d'Obama (et d'Albertine)
En rendez-vous, Philippe Courtois ne vient pas les mains vides. Il est fier de montrer à son interlocuteur une plaquette de présentation de sa société, Atelier Première, sur laquelle figure en bonne place un message de remerciement signé Barack et Michelle Obama. “Merci encore, pour la générosité et le savoir-faire que vous avez mis dans ce projet. Nous vous souhaitons le meilleur.”
Le projet en question, c’est un chantier au Bureau Ovale – rien de moins – qu’Atelier Première a entrepris en 2012. La société, spécialisée dans la peinture et la peinture décorative, était chargée des finitions. Un travail “simple“, selon Philippe Courtois, qui dirige la société depuis un an, un brin casse-tête – “l’environnement sécuritaire était un peu galère” – mais hautement symbolique. Le genre de projet qui aide à trouver des clients. “ Obama a dû changer de bureau, glisse le patron. Il était assez content du travail.”
Lancée il y a sept ans, Atelier Première est la filiale new-yorkaise du groupe parisien L’Atelier Mériguet-Carrère, qui a travaillé sur l’Elysée, Versailles et l’Opéra Garnier pour ne citer qu’eux. Elle compte aujourd’hui une cinquantaine d’employés et des projets dans les coins les plus guindés des Etats-Unis (Greenwich, Palm Beach, les Iles Caïman, Malibu…)
Le président américain n’est pas la seule star à figurer dans sa clientèle. A New York, l’animateur de télévision Arthur (qui a un appartement à SoHo) a fait appel à ses services, de même que de richissimes new-yorkais sur lesquels Philippe Courtois préfère rester discret. On retrouve parmi eux un financier milliardaire, de grands patrons, un maire…
Les peintres d’Atelier Première travaillent également sur One57, le gratte-ciel en chantier de Christian de Portzamparc qui va se dresser sur 75 étages au-dessus de Central Park. “On travaille parfois dans des appartements qui sont le ‘Met puissance 50’“, s’exclame Philippe Courtois. La décoration est un enjeu social aux Etats-Unis. On fait des cocktails chez soi, on reçoit… La décoration fait partie de soi.”
La petite filiale a fait le pari du savoir-faire français pour se distinguer de ses concurrents. Pour créer du faux-bois ou du faux-marbre plus vrai que nature, les peintres vont appliquer plusieurs couches d’enduits très fines afin de gommer les imperfections. Une technique peu usitée aux Etats-Unis, explique Philippe Courtois. “Il y a peu de patrimoine aux Etats-Unis, analyse-t-il. C’est simple: le pays dans le monde qui fait de la peinture décorative, c’est la France !”
Les New-Yorkais auront l’occasion de découvrir par eux-mêmes le travail de ces magiciens du pinceau. Ces derniers ont assuré la décoration d’Albertine, la nouvelle librairie française qui ouvre au public le 27 septembre, dans les locaux des Services culturels de l’Ambassade de France. On leur doit notamment le plafond du 2eme étage, recouvert d’une toile circulaire représentant le système solaire (photo). “C’est un échantillon de ce qu’on peut faire“, souligne Philippe Courtois, dont le rêve est de travailler sur “un appartement dans le nez du Chrysler Building“. A bon entendeur.
Anne-Sophie Pic ouvrira deux restaurants à New York
Anne-Sophie Pic et ses trois étoiles au guide Michelin arrivent à New York ! La cheffe, seule Française ayant obtenu une telle distinction, ouvrira bientôt deux restaurants dans la Grosse Pomme.
Selon Le Figaro, une réplique de la Dame de Pic, son restaurant parisien situé rue du Louvre, verra le jour en 2015 sur Madison Avenue. Le second restaurant sera situé dans le même bâtiment, au 510 Madison Avenue, mais au rez-de-chaussée. Nommé MetCafé, il sera l’antenne new-yorkaise de la chaine monegasque MetCafé, d’après le New York Times
En 2011, elle a été élue “Meilleure Cheffe” par le Diner’s Club, qui établit aussi la liste des 50 meilleurs restaurants au monde.
Le rock d'Apolline au Music Marathon du CMJ à New York
Apolline sera en octobre à New York, pour trois dates. Les Frenchy ont monté leur groupe de rock en 2012, le jour de la Sainte Apolline, d’où ils ont tiré leur nom de scène.
Depuis, ils multiplient les titres, contemporains, mais aussi parfois directement influencés par les années 70. En mars 2013, ils sortent leur tout premier album, intitulé “No Longer Rain”.
Pour découvrir ces cinq acolytes de Blois, rendez-vous les 17, 20 et 22 octobre, respectivement au Pianos, Arlene’s Grocery, puis The Trash Bar. Ce dernier concert sera un peu particulier, puisqu’il aura lieu dans le cadre du Music Marathon du CMJ. Depuis 34 ans, le CMJ a pour objectif de faire découvrir de nouveaux groupes. Chaque automne, des concerts sont organisés durant une semaine, avec au programme, tenez-vous bien… Plus de 1.400 lives, dans pas moins de 80 bars et discothèques différents !
D-Boussole plonge dans la magie des gares
Les 26 et 27 septembre, la compagnie la D-Boussole jouera “Les pas perdus”, une pièce de théâtre où le personnage principal n’est autre que la gare, “débarcadère des volontés, carrefour des inquiétudes“. La mise en scène est signée Frédéric Patto, enseignant au Lycée Français de San Francisco.
Créée en 2008, la troupe française propose tout au long de l’année un match d’improvisation théâtrale et la production d’un spectacle. Le dernier en date, “Les pas perdus” a été écrit par la comédienne et dramaturge Denise Bonal.
Sur la scène du Lycée Français de San Francisco, les comédiens amateurs incarnent, avec humour et tendresse, les gens qu’on croise à la gare, des gens pressés aux sans-abris.
6 bowlings pour perfectionner vos strikes à New York
Envie d’impressionner vos amis avec quelques strikes ? Voici quelques-uns des meilleurs bowlings new-yorkais. Attention toutefois si vous prévoyez une sortie en famille. Certains d’entre eux n’acceptent pas les moins de 21 ans, ou seulement sur certaines plages horaires. Mieux vaut donc jeter un œil aux informations disponibles sur leur site avant de s’y rendre.
6. Le plus sophistiqué : Frames
Lumière tamisée, néons, coin lounge… Ce n’est pas le dernier nightclub en vue, mais bien le bowling Frames, à Hell’s Kitchen. Avec sa déco recherchée, Frames ne ressemble en rien aux bowlings old-school que l’on peut trouver en ville. Et si vous voulez plus d’intimité, il est possible de louer une piste VIP pour 10 à 20 personnes, moyennant un tarif un peu plus élevé.
Le prix: $30/heure et par piste. 550 9th Ave (corner of 40th Street)
5. Le plus new-yorkais : Bowlmor Lanes
Si l’historique établissement d’Union Square a fermé le 8 juillet, les fanatiques de cette institution new-yorkaise pourront se consoler dans les bowlings que la chaîne possède à Times Square, Chelsea Piers et Long Island. A Times Square, l’endroit est divisé en plusieurs ambiances typiques de Gotham City (Chinatown, Central Park, Prohibition…). Vous retrouverez également des jeux d’arcade, et une partie “nightclub”, qui se vante d’avoir attiré Paris Hilton ou encore Michael Phelps.
Le prix: $11.95/personne. Plusieurs lieux.
4. Le plus 24/7 : Whitestone Lanes
Pas besoin de se soucier des horaires pour le Withestone Lanes, puisque les 48 pistes de ce bowling du Queens sont ouvertes non stop, du lundi au dimanche ! A noter, des offres spéciales “All you can bowl”, le lundi et mardi soir pour $19.50/personne, et le samedi et dimanche soir pour $19, location de chaussures incluse. Bemol: il faut voyager. Le prix: entre $4.50 et $7.50/personne. 30-05 Whitestone Expy. 718-353-6300
3. Le plus rétro : The Gutter
Non loin de l’arrêt Bedford, dans le quartier de Williamsburg, The Gutter a su re-créer le charme d’un bowling très rétro dans une ancienne usine désaffectée. Les machines, anciennes, proviennent d’un bowling dans l’Ohio. Il suffit de pianoter sur le clavier de votre piste pour s’en rendre compte. On vous conseille d’arriver tôt. Il n’y a pas beaucoup de pistes. Toujours réservées aux 21 ans, elles peuvent être privatisées pour des événements. Le prix : $7/jeu, entre $40 et $45/heure. 200 N 14th St, Brooklyn. +1 718-387-3585
2. Le plus sélect : Lucky Strike Lanes
La chaîne Lucky Strike Lanes, qui possède des bowlings aux quatre coins du pays, compte dans son cheptel un établissement à Hell’s Kitchen. A en croire leur site, il se pourrait que vous y lanciez quelques boules sur les pas de Robert de Niro ou de certains joueurs des Yankees. Mais ce côté hype se paye, puisque que Lucky Strike Lanes a une politique plus que stricte en matière de dress code, qui avait fait scandale il y a quelques années. A proscrire donc, vêtements de sport, T-shirt entièrement blancs ou sans manches, mais aussi baggy. Le prix : entre $8.95 et $11.95/personne. 624-660 W 42nd St 646-829-0170
1. Le plus foodista : Brooklyn Bowl
Ce bowling de Williamsburg propose une carte d’entrées, salades, sandwichs et pizzas qui donne l’eau à la bouche, et l’endroit est particulièrement réputé pour son poulet frit de qualité. Pour en revenir aux quilles, le Brooklyn Bowl dispose de 16 pistes, et est ouvert 7 jours/7. Le lieu, gigantesque, fait aussi office de salle de spectacle. Réservé aux plus de 21 ans, excepté le samedi et dimanche entre midi et 18h. Le prix : $20/30min la piste du lundi au mercredi, $25 du jeudi au dimanche. Prix spéciaux le dimanche soir à partir de 20h. 61 Wythe Ave, Brooklyn, NY 11249, United States. 718-963-3369
"200 millions de critiques" sur TV5 Monde
Article partenaire. TV5Monde présente le premier magazine culturel francophone au monde. “200 millions de critiques” revient sur l’actualité culturelle francophone à travers les regards croisés de journalistes belges, suisses, canadiens, québécois et français.
Concept original de TV5Monde présenté par Guillaume Durand, l’émission est hebdomadaire et dure 52 minutes. Le magazine est dédié aux 220 millions de francophones qui peuplent le monde et le magazine se concentre uniquement sur les thématiques francophones. Tous les domaines seront abordés: littérature, art contemporain, musique, cinéma… et toutes les zones géographiques de la francophonie représentées : Liban, France, Suisse, Belgique, Maghreb, Québec..
Chaque semaine, trois thèmes seront à l’ordre du jour. L’arrivée de Netflix en Europe francophone, le phénomène Stromae et la rentrée littéraire, phénomène très français, furent par exemple au programme de la première émission. Diffusion: chaque samedi, 17h heure de New York.
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Littérature maghrébine à FSU
Edwige Tamalet-Talbayev est professeure de français à Yale. Spécialiste des questions d’ethnicité, de la migration et de l’Afrique, elle s’est beaucoup intéressée au post-colonialisme.
Parmi ses sujets de prédilection, il y a aussi la littérature maghrébine. Elle viendra à la Florida State University pour une conférence publique sur ce sujet le 6 octobre prochain. Au programme : « Algeria Skin-Deep : Post-Traumatic Expression in Algerian Women’s Writing ». Elle y décryptera la littérature algérienne féminine au lendemain de la colonisation, et les répercussions de cette période sur les écrits.
"Swim Little Fish Swim", un petit poisson en eaux américaines
Un si petit poisson dans un vaste océan. C’est à cela que l’on pourrait comparer Lilas ( qui prend les traits de Lola Bessis, également réalisatrice), personnage principal du surprenant “Swim Little Fish Swim“, qui vient de sortir à New York et arrive à Los Angeles le 26.
Fraichement arrivée à New York tant dans l’espoir de vivre de son art que de fuir sa famille, le film suit les aventures de cette jeune femme paradoxale: à la fois indépendante et fragile, timide et audacieuse, chaque scène laisse entrevoir davantage de sa personnalité.
Toute personne ayant connu l’expérience de l’arrivée à New York, seule, ne pourra que se reconnaître dans ce film. Quand une Lilas émerveillée se promène dans les rues de la Grosse Pomme, mais aussi lorsqu’elle doute, hésite à rentrer à Paris. Comme souvent, les rencontres font les voyages, et c’est bien une rencontre, finalement, qui se révèle décisive pour elle. Par une amie commune, elle fait la connaissance de Leeward (interprété par Dustin Guy Defa). Ce papa-poule borderline, musicien de talent qui peine pourtant à s’affirmer en tant que créatif, l’hébergera dans l’appartement qu’il partage avec sa femme et sa fille de quatre ans, Rainbow.
Tous deux partagent une imagination débordante, un besoin de créer, mais aussi un blocage quant à l’idée de montrer leurs œuvres. En s’encourageant l’un l’autre à dépasser cette peur, ils développeront une relation épanouissante, et tisseront des liens forts, alors même que Lilas est se retrouve plongée de force dans les méandres administratifs.
Son visa expire, elle doit donc être exposée dans une galerie d’envergure, pour espérer décrocher le précieux sésame: un visa d’artiste. De son côté, Leeward fait face à un dilemme. Sa femme, Mary, rêve d’une vie plus conventionnelle, lui se plaît dans un mode de vie bohème, sans trop se soucier du lendemain. La caméra capte leurs divisions d’une manière sensible. Sans montrer les conflits, elle les suggère implicitement.
En filigrane se dessine la relation mère-fille. Le vernis se laisse facilement craqueler, révélant les complexités de leur relation. Lilas, jeune vidéaste, peine à se dégager de l’ombre de sa mère Françoise de Castillon, jouée par la magistrale Anne Consigny, artiste reconnue et célébrée à travers le monde. Cette mère, on la voit très peu, on la devine toujours. A la manière de Lilas, pour qui elle semble présente voire écrasante, alors même qu’elle se trouve à des milliers de kilomètres. La passion pour l’art qui les réunit, est également ce qui les sépare: comment trouver sa propre place avec un parent aussi illustre? Est-il possible d’éviter la comparaison, d’affirmer sa propre personnalité? Ces questions, si Lilas ne les prononce pas à voix haute, hantent le film dès la première seconde.
Ce sont ces interrogations, sur la relation filiale, mais aussi sur la vie d’un artiste, son rapport à ce qu’il crée, qui amènent le film à un autre niveau. Tout en restant frais et sympathique, il pousse à la réflexion. La bande originale, qui colle à merveille à l’histoire, ne gâche rien. “Out”, les sons commerciaux entendus mille fois, il s’agit ici de compositions originales qui, non sans rappeler le style de chanteurs comme Donovan Frankenreiter, sont de véritables délices pour l’oreille.
Un film maîtrisé, qui explore son sujet en profondeur, à tel point qu’il en est difficile de croire qu’il s’agit là du premier long métrage des deux réalisateurs, Lola Bessis et Ruben Amar. Laissez vous plonger dans l’univers de “Swim Little Fish Swim“, vous vous y sentirez comme un poisson dans l’eau.
"La Grande Illusion" de Renoir à Columbia
Le 2 octobre, la Maison française de l’université de Columbia présentera La Grande Illusion, dans le cadre d’une série de projections de films sur la Première Guerre Mondiale, dont est commémoré le centenaire.
Ce film désormais culte est sorti en 1937. Il raconte l’histoire de deux soldats français faits prisonniers par un commandant allemand. Les Français tentent alors de préparer une évasion. A leur plus grand désarroi, la veille du jour-J, ils sont transférés dans une forteresse dont il semble impossible de s’échapper. Mais comme on le dit si bien, « impossible n’est pas français ».
Le temps a fait de ce film de Jean Renoir un classique. Avec Jean Gabin et Pierre Fresnay en tête d’affiche, on n’en attendait pas moins.
La projection sera en français, avec des sous-titres en anglais.
Xavier Veilhan parle de la conquête de l’espace
On évoque souvent le lien entre un artiste et son spectateur. Mais qu’en est-il du lien entre un artiste, le conservateur d’un musée ou un chef de projet ? Cette question fera l’objet d’une conférence à Los Angeles le 5 octobre, en présence du célèbre artiste français Xavier Veilhan.
Au sein de maisons d’architectes modernistes (dont celle de Frank Lloyd Wright, ainsi que le MAK Center et le Neutra VDL House), les intervenants reviendront sur l’importance de mettre en place des projets artistiques dans un musée ou un lieu classé historique. Au-delà du défi qu’une installation ou une performance représentent pour un conservateur, il s’agit d’une autre façon de valoriser l’espace utilisé.
C’est l’exploit qu’a réalisé Xavier Veilhan l’année dernière, en exposant une sculpture de 15 mètres de haut dans le centre commercial Beaugrenelle à Paris. L’artiste plasticien – à la fois sculpteur, peintre et photographe – s’est fait connaître grâce à ses nombreuses expositions au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, au Consortium de Dijon ou plus récemment au Château de Versailles.