Grâce à French Morning, vous connaissez tous l’origine du surnom de New York City, “Big Apple”. Mais qu’en est-il du surnom de l’Etat de New York, “Empire State” ? C’est la question bête de la semaine.
La réponse ne se trouve pas dans la chanson “Empire State of Mind” de Jay-Z et Alicia Keys, mais dans les livres d’histoire. Même si, encore aujourd’hui, l’origine de l’appellation fait débat parmi les spécialistes.
“L’origine du terme est enveloppé de mystère“, écrit Milton Klein, dans son livre The Empire State: The History of New York. Il explique que George Washington serait le papa de l’expression. En 1785, dans une lettre adressée au maire de New York City, James Duane, il fait référence à l’Etat de New York comme “le siège de l’Empire” (“the Seat of the Empire“). Ou encore “le chemin vers l’Empire” (“Pathway to Empire“) dans une conversation.
A cette époque, il s’agissait d’un tremplin aussi bien géographique que politique: New York, 11ème Etat à avoir ratifié la Constitution, était considéré comme la porte d’entrée de l’immense territoire américain. C’était un espace riche en ressources naturelles (eau abondante, terre fertile et exploitation forestière).
Dans History of New York State (1933-1937) – une œuvre en plusieurs volumes d’Alexander C. Flick – l’auteur explique que l’expression remonte à 1819, au moment où la population de l’Etat de New York a dépassé celle de la Virginie, mais ne cite aucune source.
Depuis, l’expression est rentrée dans les usages. Dans les années 30, l’Empire State Building, tout neuf, est le plus haut bâtiment du monde. Construit moins de trois décennies plus tard, l’Empire State Plaza à Albany – capitale de l’Etat – rassemble les bureaux du gouvernement du New York State.
Pourquoi New York s'appelle "Empire State" ?
Maison Kayser ouvre dans l'Upper West Side
L’Upper West Side peut ranger ses fourches et ses torches: le pain de Maison Kayser arrive. Le boulanger annonce l’ouverture d’un point de vente au 2161 Broadway (entre 76 et 77th St) le week-end du 1er novembre.
L’espace fera 186 mètres carrés et comptera quelque 48 places sous une véranda. Une terrasse pourra accueillir 20 personnes pendant les beaux jours. Le menu a été concocté par Olivier Reginensi, passé aux fourneaux du Cirque, de Daniel et d’Essex House.
C’est la première boulangerie de l’artisan français dans l’Upper West Side (la plus proche se situe à Columbus Circle). Au total, la marque a ouvert six points de vente en deux ans à New York, dans l’Upper East Side, Flatiron, Columbus Circle et Bryant Park.
"La Baie des Anges" de Jacques Démy à la SSU
L’Institut du Film de la Sonoma University proposera les 3 et 5 octobre “La Baie des Anges”, de Jacques Démy.
Le film, en noir et blanc, est sorti en 1963. Il raconte l’histoire de Jean Fournier, un jeune employé de banque que son collègue initie au jeu. Dans un casino niçois, le protagoniste fait la rencontre de la belle Jackie, portée à l’écran par Jeanne Moreau. Il tombe alors irrémédiablement sous son charme. Jackie semble heureusement éprouver à son égard les mêmes sentiments… Mais à trop vouloir jouer, Jean ne va pas tarder à se brûler les ailes, et sa passion des jetons et de la roulette va mettre en péril leur relation.
A travers cet amour passionnel et torturé, Jacques Démy dresse un quasi-documentaire sur le thème de la dépendance. En somme, un film instructif, savoureusement rétro, et une Jeanne Moreau au sommet de son art : tous les éléments semblent réunis pour que vous passiez un bon moment.
11 films français à (re)voir cet automne sur Netflix
Aux Etats-Unis, le catalogue de ce service de films et vidéos à la demande Netflix comporte une large section consacrée aux films français : environ 150 sont accessibles cet automne. Difficile de trouver une quelconque cohérence à la sélection très hétéroclite (du meilleur au pire, en passant par l’improbable). Pour vous donner des idées, voici une petite liste concoctée par la rédaction de French Morning.
11. La vie d’Adèle (Blue is the warmest color)
D’Abdellatif Kechiche, avec Léa Seydoux, Adèle Exarchopoulos (2013)
Palme d’or au festival de Cannes en 2013, l’éducation sentimentale et sensuelle d’une adolescente, dans la France d’aujourd’hui.
10. OSS 117, Le Caire nid d’espions, et Rio ne répond plus (Cairo Nest of Spies, et Lost in Rio)
De Michel Hazanavicius, avec Jean Dujardin, Bérénice Béjo (2006 et 2009)
Plus besoin de présenter Hubert Bonisseur de la Bath, agent secret nigaud, chic et chauvin au service du président René Coty.
9. Carlos
D’Olivier Assayas, avec Edgard Ramirez, Alexander Scheer (2010)
Bio-pic fascinant sur la vie de Carlos, terroriste international au cœur du « grand jeu ». Netflix propose aussi la mini-série d’Assayas associée au film.
8. Les Valseuses (Going Places)
De Bertrand Blier, avec Gérard Depardieu, Patrick Dewaere (1974)
Les péripéties de deux voyous attachants, en cavale sur les routes de France. Un grand classique.
7. Dans la maison
De François Ozon, avec Fabrice Luchini, Emmanuel Seigner (2012)
Dans la maison est un film haletant, qui raconte la relation perverse entre un professeur de français et son élève. Prix du meilleur film et du meilleur scenario au festival de Saint-Sébastien, et prix du meilleur scenario aux European Film Awards.
6. La Petite Lili
De Claude Miller, avec Nicole Garcia, Ludivine Sagnier, Julie Depardieu (2003)
Une adaptation libre de La Mouette, de Tchekhov, version Bretagne. Des attirances secrètes bouleversent un petit clan familial réuni dans une maison de l’Ile-aux-Moines.
5. 10e chambre, instants d’audience (10th district court)
De Raymond Depardon (2004)
Un film-documentaire qui raconte trois mois au sein de la 10e chambre du tribunal correctionnel de Paris, et filme des audiences parfois surréalistes. Le quotidien de la justice.
4. Le goût des autres (The taste of others)
D’Agnès Jaoui, avec Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri (1999)
Une comédie très “française” sur le déterminisme culturel, les étiquettes, les beaufs et les intellos. César du meilleur film et du meilleur scenario en 2001. Egalement nommé aux Oscars.
3. Merci pour le chocolat
De Claude Chabrol, avec Isabelle Huppert, Jacques Dutronc (2000)
Manipulation, trahisons et secrets de famille, sur fond d’industrie du chocolat, de musique classique et de prairies suisses. Prix Louis-Delluc.
2. Ridicule
De Patrice Leconte, avec Charles Berling, Jean Rochefort (1997)
Joutes verbales réjouissantes, courbettes et escarmouches à la cour de Versailles. César du meilleur film et du meilleur réalisateur.
1. Intouchables (The Intouchables)
D’Olivier Nakache et Eric Toledano, avec Francois Cluzet et Omar Sy (2011)
Intouchables est le deuxième plus gros succès français dans l’histoire de son box office, derrière les Ch’tis. Plus de 19 millions de spectacteurs ont suivi l’histoire de ce riche paraplégique et de son assistant noir banlieusard. A voir, au moins par curiosité.
Charlotte Gainsbourg s'installe à New York
L’actrice Charlotte Gainsbourg fait décidément beaucoup parler d’elle en cette rentrée. Outre ses trois films à l’affiche, la Française attire l’attention avec son départ pour les Etats-Unis.
Elle a en effet annoncé qu’elle partait vivre à New York. Elle en donne les raisons dans le magazine Psychologies. A 43 ans, l’actrice avait envie d’autre chose. Après la mort en décembre de sa demi-sœur, explique-t-elle, il fallait « changer d’air ».
Elle viendra avec ses trois enfants et son compagnon de longue date, l’acteur et réalisateur Yvan Attal. «J’ai envie d’être dans un environnement que je ne connais pas, où l’on ne me connaît pas et où je n’ai plus à me soucier du regard que l’on porte sur moi», a-t-elle dit à Psychologies. Ce n’est pourtant pas la première fois que Charlotte Gainsbourg vient à New York. Elle s’y est rendue comme actrice mais aussi chanteuse pour promouvoir son album IRM en 2010.
"Moulin Rouge" à San Antonio
Le McNay Art Museum de San Antonio continue à rendre hommage à Paris. Après « Paris je t’aime », c’est le film britannique « Moulin Rouge » qui sera projeté, le 5 octobre, 15h.
L’histoire se déroule à la fin du XIXème siècle, Henri de Toulouse-Lautrec, un peintre, est handicapé à cause d’une mauvaise chute dans l’escalier du château familial. Il noie sa solitude dans l’alcool et les jolies filles de Montmartre. Le Moulin Rouge, cabaret mythique, est son refuge. Le peintre, joué par José Ferrer, y rencontre les danseuses de French Cancan mais aussi toutes les vedettes qui ont marqué l’histoire du lieu. A travers ce personnage qui ne connaît pas la demi-mesure, le réalisateur John Huston dresse un portrait de la haute société à Montmartre et de ses excès.
Un peu avant la séance, est organisée une visite de l’exposition sur l’impressionnisme du XIXème siècle français. A 14h30, c’est un encas 100% Frenchy qui vous attend… Adieu popcorns, bonjour macarons !
Gandhi, images du passé et du présent à Houston
A l’occasion du 145ème anniversaire de la naissance de Gandhi, le 2 octobre, la Menil Collection lui rend hommage à travers l’exposition “Experiments with Truth: Gandhi and Images of Nonviolence”. Cent-trente objets seront dévoilés, dont des dessins, sculptures, livres rares, films et photographies notamment du célèbre photographe Henri Cartier-Bresson.
Il s’agit de la première exposition internationale consacrée à l’oeuvre et la vie du Mahatma. Les travaux d’artistes venant d’Afrique, des Amériques, d’Asie et d’Europe mettent en lumière la philosophie de non-violence (ou “satyagraha”) et la résistance passive que Gandhi a expérimentées pour lutter contre les autorités. Une nature morte représentant quelques objets personnels, par exemple, rend compte de la vie ascétique qu’il menait.
L’exposition fera également la part belle à l’Histoire avec des photographies, portraits et documents relatifs à l’indépendance de l’Inde en 1947 et l’assassinat de Gandhi en 1948. Le musée donnera enfin la parole à des artistes modernes et contemporains, pour faire le trait d’union entre les anciennes et les nouvelles représentations du Mahatma.
L'Alliance Française Silicon Valley ouvre un nouveau campus
L’Alliance Française Silicon Valley s’étend. Elle inaugurera le 29 septembre son deuxième campus d’apprentissage du français à l’International School of the Peninsula à Palo Alto. Des classes du soir seront proposées quatre fois par semaine, à destination des adolescents, étudiants et professionnels.
La raison de cette ouverture est “géographique” pour le président de l’Alliance Française, Max Bouchard. “La Californie est une région très étendue, nous devions donc nous rapprocher du client en lui proposant plus de cours de langue.”
Cinq professeurs d’origine française dispenseront des cours pour tous les niveaux (débutant, intermédiaire et avancé). Avec, à la clé, un certificat.
Max Bouchard souhaite rendre le programme “accessible” au plus grand nombre en proposant des prix “très en-dessous du marché“. Il faut compter 15$ de l’heure pour les adolescents et environ 20$ pour les adultes.
"La Petite Chambre", solitaires solidaires
« La Petite Chambre » raconte le destin croisé de deux personnages. Rose est infirmière à domicile. Elle s’occupe de personnes âgées.
Parmi elles, il y a Edmond, remarquablement porté à l’écran par Michel Bouquet, qui veut faire ses piqûres tout seul et s’obstine à arroser ses plantes sur un escabeau malgré les remontrances de Rose. Le fils d’Edmond tente par tous les moyens de convaincre son père d’intégrer une maison de retraite mais ce dernier, un brin borné, refuse catégoriquement. Rose, elle, essaye doucement de se reconstruire après la mort de son fils. Ces deux âmes fragiles vont peu à peu rompre leur solitude pour nouer une amitié insolite, se soutenant l’un et l’autre dans ces moments difficiles. Le film évoque l’abandon et le deuil avec justesse. Il est à la fois sombre, émouvant, triste, et plein de vie et d’espoir.
« La Petite Chambre » est sorti en 2010, mais sa sortie aux Etats-Unis, elle, n’aura lieu que ce 26 septembre au Cinema Village de New York. Les réalisatrices seront même présentes le 26 et le 27 dès 19h pour répondre à toutes vos questions. Des projections sont ensuite prévues le 3 octobre, au Laemmle’s Town Center 5 à Los Angeles, puis aux alentours de la ville, au Laemmle’s Music Hall et au Laemmle’s Playhouse 7.
Les deux réalisatrices suisses, Stéphanie Chuat et Véronique Reymond, se connaissent depuis leur enfance. Comédiennes de formation, l’envie de passer de l’autre côté de la caméra les a longtemps démangées… La Petite Chambre est leur tout premier long métrage. Une belle réussite, puisqu’il a été récompensé notamment par deux Quartz en 2011, pour le meilleur scénario, et le meilleur film.
Et si les co-réalisatrices n’avaient au départ pas vraiment envisagé de projeter le film aux Etats-Unis, elles ont pu remarquer que « le public américain [était] très sensible aux sujets abordés dans La Petite Chambre”. “Il y a une véritable demande, confie Stéphanie Chuat, aux Etats-Unis, pour des films plus sensibles, qui traitent de sujets plus profonds, et qui sont moins violents que les blockbusters auxquels ils sont habitués ».
Les New-Yorkais peuvent gagner une paire de tickets pour voir La Petite Chambre le 26 au Cinema Village ! Pour cela, il vous suffit de remplir le formulaire ci-dessous. Les gagnants seront tirés au sort.
[gravityform id=”27″ name=”Concours La Petite Chambre” title=”false” description=”false”]
Atelier Première, les peintres français d'Obama (et d'Albertine)
En rendez-vous, Philippe Courtois ne vient pas les mains vides. Il est fier de montrer à son interlocuteur une plaquette de présentation de sa société, Atelier Première, sur laquelle figure en bonne place un message de remerciement signé Barack et Michelle Obama. “Merci encore, pour la générosité et le savoir-faire que vous avez mis dans ce projet. Nous vous souhaitons le meilleur.”
Le projet en question, c’est un chantier au Bureau Ovale – rien de moins – qu’Atelier Première a entrepris en 2012. La société, spécialisée dans la peinture et la peinture décorative, était chargée des finitions. Un travail “simple“, selon Philippe Courtois, qui dirige la société depuis un an, un brin casse-tête – “l’environnement sécuritaire était un peu galère” – mais hautement symbolique. Le genre de projet qui aide à trouver des clients. “ Obama a dû changer de bureau, glisse le patron. Il était assez content du travail.”
Lancée il y a sept ans, Atelier Première est la filiale new-yorkaise du groupe parisien L’Atelier Mériguet-Carrère, qui a travaillé sur l’Elysée, Versailles et l’Opéra Garnier pour ne citer qu’eux. Elle compte aujourd’hui une cinquantaine d’employés et des projets dans les coins les plus guindés des Etats-Unis (Greenwich, Palm Beach, les Iles Caïman, Malibu…)
Le président américain n’est pas la seule star à figurer dans sa clientèle. A New York, l’animateur de télévision Arthur (qui a un appartement à SoHo) a fait appel à ses services, de même que de richissimes new-yorkais sur lesquels Philippe Courtois préfère rester discret. On retrouve parmi eux un financier milliardaire, de grands patrons, un maire…
Les peintres d’Atelier Première travaillent également sur One57, le gratte-ciel en chantier de Christian de Portzamparc qui va se dresser sur 75 étages au-dessus de Central Park. “On travaille parfois dans des appartements qui sont le ‘Met puissance 50’“, s’exclame Philippe Courtois. La décoration est un enjeu social aux Etats-Unis. On fait des cocktails chez soi, on reçoit… La décoration fait partie de soi.”
La petite filiale a fait le pari du savoir-faire français pour se distinguer de ses concurrents. Pour créer du faux-bois ou du faux-marbre plus vrai que nature, les peintres vont appliquer plusieurs couches d’enduits très fines afin de gommer les imperfections. Une technique peu usitée aux Etats-Unis, explique Philippe Courtois. “Il y a peu de patrimoine aux Etats-Unis, analyse-t-il. C’est simple: le pays dans le monde qui fait de la peinture décorative, c’est la France !”
Les New-Yorkais auront l’occasion de découvrir par eux-mêmes le travail de ces magiciens du pinceau. Ces derniers ont assuré la décoration d’Albertine, la nouvelle librairie française qui ouvre au public le 27 septembre, dans les locaux des Services culturels de l’Ambassade de France. On leur doit notamment le plafond du 2eme étage, recouvert d’une toile circulaire représentant le système solaire (photo). “C’est un échantillon de ce qu’on peut faire“, souligne Philippe Courtois, dont le rêve est de travailler sur “un appartement dans le nez du Chrysler Building“. A bon entendeur.
Anne-Sophie Pic ouvrira deux restaurants à New York
Anne-Sophie Pic et ses trois étoiles au guide Michelin arrivent à New York ! La cheffe, seule Française ayant obtenu une telle distinction, ouvrira bientôt deux restaurants dans la Grosse Pomme.
Selon Le Figaro, une réplique de la Dame de Pic, son restaurant parisien situé rue du Louvre, verra le jour en 2015 sur Madison Avenue. Le second restaurant sera situé dans le même bâtiment, au 510 Madison Avenue, mais au rez-de-chaussée. Nommé MetCafé, il sera l’antenne new-yorkaise de la chaine monegasque MetCafé, d’après le New York Times
En 2011, elle a été élue “Meilleure Cheffe” par le Diner’s Club, qui établit aussi la liste des 50 meilleurs restaurants au monde.
Le rock d'Apolline au Music Marathon du CMJ à New York
Apolline sera en octobre à New York, pour trois dates. Les Frenchy ont monté leur groupe de rock en 2012, le jour de la Sainte Apolline, d’où ils ont tiré leur nom de scène.
Depuis, ils multiplient les titres, contemporains, mais aussi parfois directement influencés par les années 70. En mars 2013, ils sortent leur tout premier album, intitulé “No Longer Rain”.
Pour découvrir ces cinq acolytes de Blois, rendez-vous les 17, 20 et 22 octobre, respectivement au Pianos, Arlene’s Grocery, puis The Trash Bar. Ce dernier concert sera un peu particulier, puisqu’il aura lieu dans le cadre du Music Marathon du CMJ. Depuis 34 ans, le CMJ a pour objectif de faire découvrir de nouveaux groupes. Chaque automne, des concerts sont organisés durant une semaine, avec au programme, tenez-vous bien… Plus de 1.400 lives, dans pas moins de 80 bars et discothèques différents !