Accueil Blog Page 1170

Comme un parfum de Christian Dior à NYU

Ça sent bon ! Le 18 septembre, la Maison française de NYU consacrera une soirée à Christian Dior, axée plus particulièrement sur les parfums de la Maison Dior.
L’événement sera divisé en deux parties. La première, menée par le responsable du département Héritage et Culture chez Dior, Frédéric Bourdelier, sera centrée sur la vie de Christian Dior, de sa naissance à Granville en 1905, les débuts de ce couturier-parfumeur, jusqu’à sa mort en Italie en 1957.
Cette présentation sera suivie d’une intervention du journaliste Chandler Burr, qui a écrit plusieurs ouvrages sur le monde des parfums. Intitulée Patron de l’art invisible, la discussion portera sur l’évolution des parfums Dior de 1946 à aujourd’hui.

Crêpes & Délices, les rois de la crêpe bio

0

Située sur la 72ème rue, la petite crêperie française Crêpes & Délices se fond dans le décor. Pourtant, la qualité est au menu.
Chaises rouge vif et déco épurée, Crêpes & Délices sent bon la nouveauté. Le restaurant, qui compte cinq employés, a ouvert début septembre. “J’avais l’habitude de manger des crêpes au Boulevard Saint-Michel à Paris, explique Florent Cohen, le fondateur. Quand je suis arrivé à New York il y a dix ans, ce goût me manquait.
A l’époque, le jeune homme travaillait dans la finance. Après avoir suivi une formation à Saint-Malo d’une semaine, il a décidé d’ouvrir sa propre crêperie dans l’Upper West Side. “C’est un quartier parfait pour nous, car il y a des écoles et les familles aiment bien venir ici à la fin de la journée“, ajoute-t-il.
Le menu propose des classiques comme la crêpe au saumon fumé et crème fraîche ou la crêpe au sucre. Mais pas uniquement! “Nous souhaitons rester proches des Américains en utilisant du beurre de cacahuète.
C’est ce qu’on veut sous-entendre par ‘délices’ : nos produits sont bio et haut-de-gamme. Nos galettes sont faites à partir d’oeufs et de farine organique“, poursuit-il.
Le jeune entrepreneur s’emploie également à faire découvrir aux Américains la richesse du sarrasin, rare aux Etats-Unis.

De nouvelles têtes au Lycée Français de San Francisco

La relève est en place sur les campus d’Ortega (collège et Lycée) et d’Ashbury (élémentaire) du Lycée Français de San Francisco. Les nouveaux directeurs, tout fraichement arrivés de France, viennent de faire leur première rentrée.
Ortega se dote de Philippe Legendre qui vient de la Région Rhône-Alpes et Ashbury de Remi Zambon qui vient du Lot-et-Garonne.
Philippe Legendre ne connaissait pas San Francisco. En revanche, c’est un habitué de l’expatriation, puisqu’après avoir enseigné à Mayotte, il est parti en famille en Polynésie en tant que directeur d’établissement.  Le voilà donc arrivé mi-août dans la Baie de San Francisco pour une nouvelle aventure qui le place à la tête d’une structure de plus de 1.000 élèves.
« La ville de San Francisco en tant que telle ne m’intéresse pas réellement car je ne suis pas un citadin dans l’âme mais un homme de nature.  En revanche, la région de la Baie me semble sublime et j’ai hâte de pouvoir découvrir la nature environnante. Mais pour l’instant, je me concentre sur ma mission ici en tant que proviseur. Je découvrirai tout ça un peu plus tard, je viens juste de me poser»
Pour Remi Zambon, c’est une première expatriation, même s’il connaît déjà bien la région pour avoir enseigné sous contrat local entre 2003 et 2005 à l’ISTP de Palo Alto, et qu’il est lui-même enfant d’expatriés ayant vécu dix ans en Algérie de 1962 à 1972.
«Je suis ravi de revenir ici et dans un tel établissement ! L’un des Lycées français les plus prestigieux, et dans une ville symbolique. Je dois forcément faire des envieux. J’avais postulé pour trois villes : Seoul, Dubaï et San Francisco. J’avoue que cette dernière me tenait à coeur.»
Chacun se doit désormais de trouver sa place au sein de son établissement mais les deux hommes ne manquent assurément pas d’énergie à revendre. Pour Philippe Legendre, l’éducation va au-delà des matières classiques : « C’est une très belle structure, je dois encore faire la connaissance de ceux qui m’accompagneront sur ce trajet, mais j’aime qu’il y ait une vie au-delà des matières classiques, des événements culturels, sportifs. Je crois que les maths sont essentielles mais qu’un cerveau bien fait a aussi besoin de musique par exemple, d’événements qui regroupent la communauté. Je pense que de nature, j’irai dans ce sens.»
Pour Remi Zambon l’accent sera mis sur la relation parents-enseignants : « Je crois énormément au relationnel avec les familles et c’est là-dessus je me concentrerai. Quand il y a un échange entre les parents et l’enseignant, voire une complicité, l’enfant se sent plus à l’aise et, de fait, avance mieux
 

"Terracotta Daughters", la révolte des Chinoises

Cent-huit sculptures de jeunes Chinoises se dressent dans l’espace immaculé du China Institute, près de Wall Street. Une armée pensée et construite par l’artiste française Prune Nourry, dont le travail s’inspire des problématiques liées à la bioéthique, comme la sélection génétique et la préférence genrée.
Jusqu’au 20 octobre, le Festival Crossing the Line met en avant des artistes qui proposent une vision critique du monde. En 2011 déjà, la jeune plasticienne y avait  fait sensation avec son “Spermbar”, un foodtruck redécorré en banque centrale du sperme, pour illustrer la banalisation de la reproduction.
Les “Terracotta Daughters” elles, racontent une toute autre histoire, celle du déséquilibre démographique entre les sexes en Chine résultant de la politique de l’enfant unique. On compte aujourd’hui un “manque” de 170 millions de filles dans les pays d’Asie.
En 2012, Prune Nourry faisait des recherches à l’Université de Xi’an, où ont été découvertes quarante ans plus tôt 8.000 sculptures enterrées en 210 avant J-C. Depuis, ces “Terracotta Warriors” ont été copiés par des artisans chinois.
La jeune artiste décide alors de créer sa propre armée – mais de filles, cette fois. “Il fallait un symbole fort qui parle d’abord aux Chinois, puis au reste du monde, précise Prune Nourry. Mais je ne suis pas sociologue, je n’impose pas de concept. Chacun est libre d’avoir son propre interprétation.
L’artiste a d’abord sculpté huit “daughters” en terre cuite modelées d’après huit Chinoises entre 8 à 13 ans en uniforme scolaire, qu’elle a rencontrées à travers l’association “Les Enfants de Madaifu”. Elle a ensuite fait appel à des artisans qui ont reproduit à leur tour les 100 autres statues en suivant les instructions de la plasticienne.
Je souhaitais que les craftmen s’approprient les statues et les transforment selon leurs propres codes“, explique Prune Nourry. Il ne manquait plus que l’intervention de Wen Xian Feng, un artisan “charismatique” auquel la jeune artiste voue une admiration sans borne, qui a personnalisé et signé chacune des statues, “les rendant uniques“.
L’armée des 108 Chinoises a déjà voyagé à Shanghai, Paris et Zurich. Après New York, elle passera par le Mexique en novembre, avant de revenir en Chine pour y être “enfouie” au premier semestre 2015, dans un endroit tenu secret. “Les ‘daughters’ seront déterrées en 2030, car c’est l’année où, selon certains sociologues chinois, le déséquilibre démographique sera à son apogée“.

Pique-nique d'Austin Accueil au Pease Park d'Austin

0

Chers Français, ou francophones d’Austin, le pique-nique de rentrée organisé par Austin Accueil vous tend les bras. Il est ouvert à tous, membres ou non, et vous permettra de rencontrer des familles francophones qui vivent près de chez vous.
Au menu, un « potluck » convivial : chacun amène un plat, soit sucré, soit salé, et partage ses talents culinaires avec les autres invités. Le pique-nique aura lieu le dimanche 14 septembre à partir de 11h30, au Pease Park d’Austin. L’association vous promet même une « surprise rafraîchissante », qui pourrait bien s’avérer indispensable en cas de grosse chaleur.
Gratuit.

Pascale Villet, de Disneyland à la FACC de Miami

Pascale Villet vient de prendre la direction de la chambre franco-américaine, un organisme qui compte quelque 350 membres.
Diplômée en communication, spécialisée en événementiel, d’abord chez Disneyland Paris pendant 10 ans puis pendant 4 ans à Miami, Pascale Villet voit la FACC comme « une incroyable possibilité d’aider les gens » et surtout de faciliter les échanges entre la France et la Floride. Quand elle arrive à Miami, elle s’inquiète du manque d’activités à l’exception de la plage, des palmiers et finalement elle y découvre un épanouissement culturel important, un hub technologique en plein essor et un développement des entreprises et particulièrement celles avec un savoir-faire français unique. « Miami deviendra sûrement prochainement une des villes les plus importantes des Etats-Unis ».
Afin de rester dans la boucle, Pascale Villet souhaite professionnaliser davantage la chambre de commerce franco-américaine de Miami: “ apporter un soutien réel aux entreprises françaises ou américaines et ancrer un réseau franco-américain riche et prompt aux développements“.
French Weeks Miami
L’un des événements majeurs de la FACC sont les French Weeks Miami. Pour Pascale Villet, ce festival devra permettre à la communauté internationale de Miami de découvrir le savoir-faire à la française.
Depuis quelques années, cet événement rencontre un succès croissant et, pour l’affirmer, la directrice de la FACC organise de nouveaux moments : tables-rondes avec les sept comités professionnels que compte l’organisme, tournoi de tennis, French Spice (sur le même principe que Miami Spice) ou encore un “French Salon et Spa”.
 
 

A Santa Barbara, une pièce française pour dire "au revoir"

L’une des dernières scènes théâtrales aletrnatives de Santa Barbara s’apprête à mettre fin à ses activités, après quarante années d’exercice. Le “Circle Bar B“, situé au bout d’une route sinueuse au coeur de la forêt de Los Padres, fermera ses portes en octobre, suite à la décision de la famille Brown, propriétaires des lieux, de se tourner vers des activités plus lucratives : mariages, banquets…
Susie et David Couch, gérants de ce théâtre affichant plus de 350 abonnés à l’année, se sont donc mis en quête d’un nouveau lieu susceptible d’accueillir leurs représentantions. Mais pour l’heure l’incertitude plane sur la poursuite de cette activité.
Afin de clore en beauté ces quarante années de scène, la dernière pièce présentée ne sera autre que le vaudeville français “Boeing Boeing”, déjà joué au “Circle Bar B” par le passé et dont le succès fut l’un des plus importants enregistrés par les époux Couch. Programmée du 19 septembre au 26 octobre, elle sera assurée par la troupe habituelle de comédiens ayant fait les beaux jours de ce petit théâtre prolongeant la salle de restaurant et le ranch.
Créée en 1960 par Marc Camoletti, “Boeing Boeing” est une pièce de boulevard ayant fait le tour du monde. Elle narre les aventures d’un journaliste menant de front trois aventures amoureuses avec des hôtesses de l’air, multipliant les quiproquos et situations comiques.
Traduite en plus de trente langues, elle compte à ce jour plus de 15 000 représentations tous pays cofondus, notamment à Londres et Broadway. Jouée quasiment sans interruption à Paris, elle est recensée dans le Guiness Book des Records comme la pièce française la plus jouée à l’échelle internationale. Son succès lui a même valu d’être adaptée au cinéma en 1965, avec Tony Curtis et Jerry Lewis.
Selon Susie et David Couch, ces représentations de “Boeing Boeing” constituent en moyen idéal de saluer une dernière fois leurs spectateurs, “ce sera un moment mémorable, dans un grand éclat de rire“.

Devenez des experts de peinture française au LACMA

Faire découvrir au grand public les mystères et les subtilités de la peinture française, tel est le noble objectif poursuivi par le Los Angeles County Museum of Art, qui organisera une visite guidée gratuite le jeudi 11 septembre.
En compagnie de l’historienne de l’art et professeure Mary Lenihan, vous déambulerez parmi les œuvres de la période gothique, rococo, néoclassique et impressionniste.
Des tours à but éducatif, se concentrant sur une certaine époque ou style de peinture, sont régulièrement proposés au LACMA. Et lorsqu’on sait que ce dernier possède notamment des peintures de Claude Monet, Pierre-Auguste Renoir ou Jacques-Louis David, on peut dire que ce tour… vaut le détour.

GrapeFest: prenez de la bouteille

Comme tout Français qui se respecte, votre palais a du être titillé à la lecture de ce titre. Du 11 au 14 septembre, la ville texane de Grapevine présente la 28ème édition de sa célèbre GrapeFest. L’événement, qui est le plus grand festival de vin du Sud-Ouest des Etats-Unis, a lieu dans le cadre pittoresque du centre ville historique.
Parlons bouteille. GrapeFest, c’est avant toute chose le moment idoine pour découvrir des grands crus italiens, mexicains, autrichiens, mais aussi texans. Et se la jouer œnologue devant vos amis, en participant au People’s Choice Wine Tasting Classic : cent-soixante vins de la région sont en compétition, vous n’avez qu’à les déguster, puis choisir votre préféré.
Si être âgé d’au moins 21 ans est la condition sine qua non pour participer à ces dégustations, bien d’autres activités sont accessible aux plus jeunes. Pêle-mêle: un concours de foulage du raisin, une compétition de cuisine, une exposition de voitures…

Un air de Giverny au Jardin botanique de Miami

L’exposition “Inspiration from Paris”, de la peintre Elaine Marie Austin, prend ses quartiers au Jardin botanique de Miami Beach, du dimanche 21 au samedi 27 septembre. L’artiste sera présente lors du vernissage, afin de présenter son travail et répondre aux questions des visiteurs.
Le choix du Jardin botanique comme lieu de l’exposition est tout sauf anodin. Inspirées par une visite du jardin de Claude Monet, dans le Nord de la France, les peintures représentent les fleurs et autres plantes qu’elle a pu y observer. Elaine Marie Austin cherche ainsi à faire passer un message, celui de la préservation de la végétation qui nous entoure, notamment via l’écotourisme. Sujet qu’elle abordera le dimanche 21, via une présentation intitulée “Lessons from a Plant”.

Un "Petit Prince" pas comme les autres à Mountain View

Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry est un grand classique de la littérature française, un conte philosophique qui se lit à tout âge. Et si la lecture n’est pas votre fort, le Theater You de Mountain View vous offre une seconde chance !
En s’inspirant de ce livre, la compagnie Haoexpression a imaginé un spectacle mêlant danse, théâtre et musique. Trois représentations auront lieu les 21 septembre à 14h, 27 septembre à 19h, et 5 octobre à 16h.
C’est Hao Bach-Thai Lueckhoff, professeure de musique, qui a eu l’idée de ce drôle de spectacle. Elle n’en est d’ailleurs pas à son coup d’essai, puisqu’elle a par le passé participé à l’organisation de ballets. Un univers bien loin de sa formation initiale, puisqu’elle était … informaticienne ! D’un métier très terre à terre, elle s’est finalement dévouée à sa passion, avec un seul but: vous mettre des étoiles plein les yeux.
 

13 endroits à New York où les Français ne vont jamais

0

D’accord. Il vous faudra parfois voyager un peu, sortir de votre zone de confort.  Mais après l’effort, le réconfort: celui de se retrouver dans un lieu 100% new-yorkais. Notre sélection.
13. Cortelyou Road (Brooklyn)
Cette rue dans le centre de Brooklyn est ponctuée de restaurants et de petits commerces. On vous recommande tout particulièrement The Farm-on-Adderley pour le brunch. Arrêt Cortelyou Road sur la Q. 

12. Little Red Lighthouse (Manhattan)
L’un des derniers phares de New York se dresse au pied du mythique pont George Washington. Accessible en vélo en longeant l’Hudson River. Tables sur place pour pique-niquer. Fort Washington Park, Hudson River Greenway- 212-408-0100

11. New York City Police Museum (Manhattan)
Pour tout savoir de l’histoire de la police new-yorkaise, indissociable de l’histoire de la ville. Conseil: faites un tour à la boutique! 45 Wall Street. Site ici

10. Green-wood Cemetery (Brooklyn)
Ce Père-Lachaise de Brooklyn est une invitation à la déambulation. Ouvrez les yeux : vous y croiserez Jean-Michel Basquiat, Samuel Morse et le fondateur de Tiffany’s.  500 25th St. Arrêt 25th St sur la N, R, D

9. Queens Museum of Art (Queens)
Ce musée au milieu de Corona Park (où se déroule l’US Open) est la vitrine de l’histoire du Queens et de ses artistes. New York City Building – 718-592-9700. Site ici

8. Barretto Point Park (Bronx)
Si vous trouvez un Français dans ce petit parc du South Bronx, on vous donne une médaille. Un oasis de verdure complétement improbable dans un quartier industriel. Notre coup de coeur. Au bout de Tiffany St – 212-639-9675. Site ici

7. Aqueduct Racetrack (Queens)
C’est le seul hippodrome de New York accessible en train. Perdez vous dans les gigantesques halls du lieu. Arrêt Aqueduct Racetrack sur la A. 110-00 Rockaway Blvd, South Ozone Park. Site ici

6. Campus du Pratt Institute (Brooklyn)
Un morceau de verdure dans le centre de Brooklyn, où il fait bon faire une pause et contempler les oeuvres d’art. 200 Willoughby Ave. Site ici

5. Sunset Park (Brooklyn)
Un secret bien gardé de Brooklyn. Ce parc en hauteur offre une vue superbe sur le sud de Manhattan. Y aller au coucher du soleil. Fifth Ave et 41st St. Arrêt 45th St sur la N, R.

4. Spa Castle (Queens)
C’est un peu le Disneyland du spa, utilisé par les familles asiatiques de Flushing. Dépaysant! 131-10 11th Ave. Site ici

3. Morris Jumel Mansion (Manhattan)
Ce manoir où vivait George Washington se dresse dans les hauteurs de Manhattan, au milieu d’un jardin coquet. Il a été reconverti en musée. 65 Jumel Terrace, 212-923-8008. Site ici

2. Little Italy (Bronx)
C’est le “vrai” Little Italy de New York, celui où l’on entend parler italien. Lire notre article dessus.

1. City Island (Bronx)
Cette île de pécheurs au bout d’une ligne de bus est un petit havre de paix. On vous recommande de manger du homard, au bout de l’artère principale (City Island Ave) et de faire un tour au City Island Nautical Museum, le musée local. Lire notre article dessus