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Samuel Beckett coule des jours heureux à Pasadena

Le metteur en scène Andrei Belgrader s’attaque à un classique de la littérature française. “Happy Days” de Samuel Beckett – “Oh les beaux jours” en version française – est à l’affiche du Boston Court Performing Center de Pasadena jusqu’au 12 octobre.
D’abord écrite en anglais en 1961 à New York, la pièce, en deux actes, a été traduite en français par l’auteur en 1962. Une femme, Winnie, est enlisée dans un amas de saleté. Son mari, Willie, ne dit presque rien. C’est Winnie qui parle, d’objets, du temps, de tout – et de rien. Dans cette allégorie sur l’existence, Samuel Beckett donne à voir la vitalité de l’esprit humain face à la détérioration du monde.
La pièce a connu un énorme succès notamment au Théâtre de l’Odéon avec l’actrice française Madeleine Renaud dans le rôle de Winnie. Dans la mise en scène d’Andrei Belgrader, ce sont les célèbres acteurs américains Brooke Adams et Tony Shalhoub qui interprétent respectivement Winnie et Willie.

La bataille pour le Sénat, c'est à l'étranger aussi

La bataille du Sénat est lancée en France, mais aussi à l’étranger. La moitié des sièges des sénateurs des Français hors de France (six sur douze) doit être renouvelée lors du scrutin du 28 septembre, qui pourrait bien voir le Sénat rebasculer à droite.
Sept listes (trois politiques, quatre “indépendantes”) sont en concurrence. Le sénateur sortant Robert Del Picchia apparente UMP présente sa propre liste, “Les Indépendants: innovons ensemble”. L’UMP-UDI soutient celle de Christophe-André Frassa, également sénateur sortant. Faute d’accord, deux listes de gauche s’affrontent aussi: celle de la sénatrice socialiste Claudine Lepage et celle d’EELV conduite par Alexandre Chateau-Ducos.
A noter aussi la présence de trois personnalités américaines: les conseillers consulaires Damien Regnard (Houston, Nouvelle-Orléans), Tiphaine Dickson (Portland) et Gérard Michon (Los Angeles).
Les sénateurs sont choisis au scrutin proportionnel par les conseillers et délégués consulaires, les conseillers à l’Assemblée des Français de l’étranger et les sénateurs et députés des Français de l’étranger.
La réélection des quatre sénateurs sortants (Christophe-André Frassa, Robert Del Picchia, Claudine Lepage, Richard Yung) est quasiment acquise, sauf grosse surprise. Reste à savoir qui seront les deux autres.
Les listes:
Les Indépendants : innovons ensemble
Robert DEL PICCHIA
Geneviève BERAUD ép. SUBERVILLE
Damien REGNARD
Tassadit Radya RAHAL
Francis NIZET
Joëlle VALERI
Pierre LEDUCQ
Pauline BETTON
 
Union pour les Français de l’étranger
Rassemblement de la Droite, du Centre et des Indépendants
Liste investie par l’UMP et l’UDI avec le soutien de l’UFE
Christophe-André FRASSA
Jacky DEROMEDI
Olivier CADIC
Michèle MALIVEL
Gérard MICHON
Madeleine BERGER-BEN NACEUR
Thierry CONSIGNY
Nathalie DE GAULLE
 
Gauche Unie pour les Français du monde
Liste présentée par le Parti Socialiste
et soutenue par Français du monde – ADFE
Claudine LEPAGE
Richard YUNG
Kalliopi ANGO ELA
Jean-Daniel CHAOUI
Patricia GRILLO
Marc VILLARD
Bérangère EL ANBASSI
Medhi BENLAHCEN
 
Bansard 2014, La voix des Français de l’étranger
Jean-Pierre BANSARD
Catherine RECHENMANN
Hervé LEBOUCHER
Emmanuelle SAVARIT
Sylvain NAHUM
Séverine BOITIER
Djaouad MZE
Rachelle DUCAUD
 
NOTRE FRANCE, NOTRE MAISON
François BRIDON
Sandra DJOKO-MOYO
Félix KAMCHOME
Charlotte BAMBA
José MONGO
Marie-Jeanne EYOKO
Luc BOSCAVERT
Mylène BOUREAU
 
LA COHESION NATIONALE
Komivi DJOLEGBEHOU
Marie-Thérèse ALTERMATH
Christian-Antoine REIG
Frédérique KADJO
Romain Richard BULLET
Gaëtane Sandrine GASTON YORO
Patrice AGBO
Farima KEITA
 
Écologie, Citoyenneté, Solidarité
Alexandre CHATEAU-DUCOS
Tiphaine DICKSON
Florian CHIRON
Sophia LAMSIYAH
Jean-François DELUCHEY
Jannick MAGNE
Daniel COLAS
Delphine ADENOT-OWUSU
 

Une "fille du nord" à Miami

Le 27 septembre, “Une fille du nord“, pour reprendre le titre d’une de ses chansons, sera en concert sous le soleil de Floride. Carolyne Jomphe, originaire du Québec, présentera au public du Randy’s Restaurant son sixième et nouvel album “Histoire d’une femme“.
Présenté comme un hymne à la vie et à la beauté, l’auteur compositrice y chante aussi sa région, la Côte-Nord, dont elle est la porte parole. Des textes personnels, et un son qui emprunte à la country et à la musique acadienne pour un résultat made in Québec, original et reconnaissable.

Cord: le SMS vocal de Thomas Gayno

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Thomas Gayno attrape deux mugs de café à moitié vides, une éponge, et se dirige vers la cuisine de son espace de co-working de Williamsburg. « Il faut que je m’habitue à ça », sourit-il.
Chez Google, où ce diplômé de l’EM Lyon a grimpé les échelons pendant huit ans, pas question de faire le ménage. Et les services offerts aux salariés le rendent un peu nostalgique. « Ce qui me manque le plus, c’est la nourriture gratuite », glisse l’ancien chef de projet du Creative Lab de Google, à New York.
Pour le reste, il ne regrette rien. Depuis avril, la nouvelle vie de patron français de 31 ans, baskets et sweat à capuche, tient en quatre lettres : Cord. Une application qu’il lancée le 4 septembre sur l’App Store avec un de ses anciens collègues (Jeff Baxter), grâce à une levée de fonds de 1,8 million de dollars. Parmi les 17 investisseurs figurent Google Ventures, Metamorphic Ventures, le fonds Lerer-Hippeau, Xavier Niel, Pierre Kosciusko-Morizet…. « Côté téléchargements, ça démarre fort en France et aux Etats-Unis. On a complètement réalisé nos objectifs »,  se félicite le jeune homme, qui planche sur la version Android.
De quoi s’agit-il ? D’une alternative aux SMS ou e-mails, qui permet d’envoyer des messages vocaux de 12 secondes maximum à ses contacts (qui doivent avoir téléchargé Cord). On presse pour enregistrer sa prose, et le destinataire reçoit une notification.
« Cela n’a rien avoir avec le répondeur », prévient Thomas Gayno, qui sait que la messagerie, délaissée, est détestée par nombre d’utilisateurs. « Le répondeur, c’est une expérience qui conclut l’échec d’un appel. Et puis, la consultation est laborieuse, les messages trop longs… »
L’interface de Cord se veut au contraire très simple. « C’est incroyable tout ce qu’on dit avec la voix, par rapport au SMS ou au mail. Non seulement on donne plus d’informations plus rapidement, mais on fait passer plus d’émotions, de nuances. Et on peut le faire en marchant, en conduisant », raconte Thomas Gayno, qui dit répondre « à plein de messages » sur le trajet entre son bureau et le métro.
Reste qu’il est difficile d’envoyer discrètement un « Cord » un peu perso dans une réunion ou dans un open-space. « L’écrit ne va pas disparaître, car il permet de partager ses pensées sans que les autres ne soient au courant. Mais il peut aussi créer des tensions avec son entourage, perturber la communication. Cord crée une contrainte de transparence intéressante. » Il ajoute que la voix sera aussi nécessairement amenée à se développer à mesure que chacun sera équipé d’interfaces sans claviers, ou avec de très petits écrans (montres, bracelets, lunettes et vêtements connectés…). « Cord pourra faire le lien entre toutes ces interfaces », raconte celui qui, chez Google, a piloté une équipe de développement de Google Glass.
Le terrain n’est cependant pas vierge, car d’autres applications (WhatsApp, Skype ou Facebook Messenger) proposent cette option de messages vocaux. Mais le pari de Cord est de se dédier entièrement à cette fonctionnalité, avec une interface adaptée. « Cord peut  être utilisée par n’importe qui, car il n’y a quasiment pas de texte. Ma fille de deux ans m’envoie des messages. Et puis, dans certains pays, en particulier en Asie, l’utilisation du clavier est très compliquée, et Cord pourrait bien fonctionner », poursuit Thomas Gayno. Encore une corde de plus à son arc.

Vivez "La vie de château" à Los Angeles

Rétro toute le 24 septembre! La projection de “La vie de château” à l’Alliance Française de Los Angeles vous fera faire un bond dans le passé de plusieurs dizaines d’années. Réalisé en 1966, Jean-Paul Rappeneau y dirige l’icônique Catherine Deneuve, aux côtés de Philippe Noiret et Pierre Brasseur.
Cette comédie. dont l’action se situe durant l’Occupation, raconte l’histoire d’une jeune femme prénommée Marie, ennuyée et déçue par son mari plus âgé (Philippe Noiret), qui semble rester indifférent aux événements de la Seconde guerre mondiale. Dans leur petit village de Normandie arrive alors un résistant, dont la personnalité intrépide séduit Marie, mais aussi un officier allemand. Tous deux mettent du cœur à l’ouvrage pour obtenir celui de la belle, mais le mari jaloux pourrait bien, enfin, réagir.

Des pompiers français aux côtés des "héros du 11-Septembre"

Les années passent, mais ils sont toujours là. “Ils” se sont trois pompiers des Yvelines qui, chaque année, feront le déplacement ce jeudi 11 septembre pour rendre hommage aux soldats du feu new-yorkais qui ont perdu la vie lors de ce jour tragique.
Le commandant Sébastien Fremont, le capitaine Marc Bidard et Stéphane Ceccaldi, responsable de la sécurité au Château de Versailles, participeront jeudi matin à une cérémonie du souvenir dans la caserne du Squad 1 à Brooklyn, qui a perdu la moitié de ses hommes dans les Tours jumelles, avant de rejoindre le quartier général du FDNY (Fire Department of New York), où une cérémonie est prévue.
Demain, il peut y avoir des attentats à Paris ou ailleurs. C’est normal de venir soutenir les collègues. On se met à leur place“, raconte Sébastien Fremont, qui fait le voyage depuis 2002 comme responsable de l’association de solidarité FDNY-SP78.
Cette année, Sébastien Fremont ne vient pas les mains vides. Pour rendre hommage aux pompiers de New York, ce photographe amateur, auteur de plusieurs ouvrages sur les pompiers, vient de co-signer un ouvrage sur le FDNY. 
En 300 photos, Pompiers de New York raconte le quotidien de ces” héros depuis le 11-Septembre“. On les voit tour à tour dans leur centre de formation sur Randall’s Island, dans leurs casernes et en intervention dans les bâtiments en flammes. Sébastien Fremont a pris certaines photos. Les autres proviennent de la photographe Esther Horvath, qui couvre le FDNY, et de la “Photo Unit” du Département, qui photographie les incendies les plus spectaculaires. “C’est le plus grand corps de pompiers au monde. Il est devenu le plus emblématique, ajoute-t-il. On voulait montrer leur quotidien“.

La guerre miniature de Sayeh Sarfaraz à Invisible Dog

Du 13 septembre au 15 novembre, l’artiste canadienne Sayeh Sarfaraz expose, au Invisible Dog Art Center de Brooklyn, “Wolves in the Wall”.
Conçues spécialement pour le centre, il s’agit de deux installations qui traitent de la révolte iranienne de 2009. Elle-même d’origine iranienne, Sayeh Sarfaraz met en scène un monde miniaturisé, dans lequel mollahs, soldats et manifestants se côtoient sur des murs. Tous rejouent le scénario de la répression du Mouvement Vert et de la dictature qui en a résulté.
Le vernissage aura lieu le 13 septembre, de 18h à 22h.

Trois reines de l’électro en concert à New York

New York vibrera les 4 et 6 octobre au rythme des synthés et de l’électro, avec les concerts de trois jeunes artistes, au Flat à Brooklyn, puis sur le rooftop du Standard Hotel.
La première, Alex June, est surnommée par son label « la princesse de la pop galactique ». Derrière cette mystérieuse appellation se cache une chanteuse avec un univers à mi-chemin entre l’électro et la pop. Sa voix est certes remarquable, mais il faut avouer que sa personnalité vaut à elle-seule le détour. Ses tenues de scène et photos de promo sont à son image : rétro, voire même plutôt kitsch, déjantées, colorées… Un condensé de folie douce pour cette jolie Chilienne née en France.
Deuxième prodige de l’électro, Emmanuelle de Héricourt, aka EDH pour les initiés. Auteure, compositrice et interprète, la Frenchy pose sa voix sur sonorités singulières et puissantes, envoûtantes à souhait. Elle viendra présenter son nouvel album « Lava Club », qui rejoindra mi-octobre ses deux premiers opus, unanimement salués par les critiques.
Elles seront accompagnées par Camilla Sparksss, réalisatrice, photographe, cofondatrice d’un label, et, enfin, musicienne. Comme si cela n’était pas suffisant, la suisso-canadienne  brouille encore davantage les pistes en métissant les genres. Punk, électro, hip-hop, new-wave… Le mélange peut sembler audacieux, mais le résultat détonne autant qu’il nous séduit.

Le navire du papa français du Texas bientôt à Austin

La France figure en bonne place de l’exposition permanente du musée d’histoire du Texas à Austin. Au premier rang même.
Les historiens s’accordent en effet à penser que c’est l’expédition française menée par le sieur de La Salle pour le compte du roi Louis XIV à la fin du XVIIe siècle qui a relancé l’intérêt des Espagnols pour la région et, in fine, donné naissance aux Tejanos qui prendraient leur indépendance du Mexique des lustres plus tard.
Les quatre-cent hommes composant l’expédition ont été décimés par les attaques de pirates et les tempêtes. La dernière a fait échouer La Belle, le navire commandant la mission, sur la côte de l’actuel Texas. Et pour mettre fin à l’aventure, les hommes du sieur de La Salle ont fini par l’assassiner, réduisant à néant les espoirs des Français de prendre le contrôle des mines d’argent de la Nouvelle Espagne situées de l’autre côté du golfe du Mexique.
Quand on a retrouvé l’épave de La Belle dans la baie de Matagorda il y a une vingtaine d’années, la mobilisation fut donc générale (et toutes les aides bienvenues, étant données les difficultés de récupération de l’embarcation…). Aujourd’hui, l’épave est toujours considérée comme l’une des plus importantes jamais retrouvées en Amérique du Nord, d’après la Texas Historical Commission.
Et quand le musée Bob Bullock d’histoire du Texas a ouvert ses portes en 2001 –tandis que la restauration de La Belle se poursuivait à l’aide de technologies de pointe au centre d’archéologie maritime de l’université Texas A&M – une « Odyssée La Salle » a été créée entre le musée d’histoire de l’Etat du Texas à Austin et les sept musées d’histoire de la côte du golfe du Mexique (de Bay City, dans le comté de Matagorda, à Corpus Christi).
« Le projet le plus important depuis l’ouverture du musée »
Maintenant que la restauration est complète, La Belle s’apprête à rejoindre Austin. Et sa coque, entièrement reconstruite à partir de ses composants historiques conservés dans l’eau –puis par cryoséchage – va remplacer la copie de squelette de bateau actuellement exposée au musée d’histoire du Texas. Mettre en valeur cet artefact de 53 pieds de long par 18 de large, « c’est le projet le plus important que nous menons au musée depuis son ouverture », souligne David Denney, responsable des projets spéciaux au sein de l’établissement.
Au cours des sept mois que durera l’exposition temporaire consacrée à La Belle à grands renforts de vidéos, de modules interactifs et même d’un film à effets spéciaux, du 25 octobre au 17 mai prochains, le navire sera réassemblé dans l’aile Sud du musée avant de rejoindre l’exposition permanente au mois de novembre 2016.
« Nous allons revoir toute la première salle du musée, consacrée aux premiers habitants de l’Etat et aux explorateurs européens, autour du bateau. L’espace restera donc fermé pendant un an et demi », prévient David Denney. Un délai susceptible de favoriser encore l’intérêt pour La Belle et les premiers Français du Texas à partir du mois prochain.
Quelques-uns des objets récupérés dans l’épave de La Belle :

Photos : Texas Historical Commission, courtesy of the Bullock Museum.

Comme un parfum de Christian Dior à NYU

Ça sent bon ! Le 18 septembre, la Maison française de NYU consacrera une soirée à Christian Dior, axée plus particulièrement sur les parfums de la Maison Dior.
L’événement sera divisé en deux parties. La première, menée par le responsable du département Héritage et Culture chez Dior, Frédéric Bourdelier, sera centrée sur la vie de Christian Dior, de sa naissance à Granville en 1905, les débuts de ce couturier-parfumeur, jusqu’à sa mort en Italie en 1957.
Cette présentation sera suivie d’une intervention du journaliste Chandler Burr, qui a écrit plusieurs ouvrages sur le monde des parfums. Intitulée Patron de l’art invisible, la discussion portera sur l’évolution des parfums Dior de 1946 à aujourd’hui.

Crêpes & Délices, les rois de la crêpe bio

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Située sur la 72ème rue, la petite crêperie française Crêpes & Délices se fond dans le décor. Pourtant, la qualité est au menu.
Chaises rouge vif et déco épurée, Crêpes & Délices sent bon la nouveauté. Le restaurant, qui compte cinq employés, a ouvert début septembre. “J’avais l’habitude de manger des crêpes au Boulevard Saint-Michel à Paris, explique Florent Cohen, le fondateur. Quand je suis arrivé à New York il y a dix ans, ce goût me manquait.
A l’époque, le jeune homme travaillait dans la finance. Après avoir suivi une formation à Saint-Malo d’une semaine, il a décidé d’ouvrir sa propre crêperie dans l’Upper West Side. “C’est un quartier parfait pour nous, car il y a des écoles et les familles aiment bien venir ici à la fin de la journée“, ajoute-t-il.
Le menu propose des classiques comme la crêpe au saumon fumé et crème fraîche ou la crêpe au sucre. Mais pas uniquement! “Nous souhaitons rester proches des Américains en utilisant du beurre de cacahuète.
C’est ce qu’on veut sous-entendre par ‘délices’ : nos produits sont bio et haut-de-gamme. Nos galettes sont faites à partir d’oeufs et de farine organique“, poursuit-il.
Le jeune entrepreneur s’emploie également à faire découvrir aux Américains la richesse du sarrasin, rare aux Etats-Unis.

De nouvelles têtes au Lycée Français de San Francisco

La relève est en place sur les campus d’Ortega (collège et Lycée) et d’Ashbury (élémentaire) du Lycée Français de San Francisco. Les nouveaux directeurs, tout fraichement arrivés de France, viennent de faire leur première rentrée.
Ortega se dote de Philippe Legendre qui vient de la Région Rhône-Alpes et Ashbury de Remi Zambon qui vient du Lot-et-Garonne.
Philippe Legendre ne connaissait pas San Francisco. En revanche, c’est un habitué de l’expatriation, puisqu’après avoir enseigné à Mayotte, il est parti en famille en Polynésie en tant que directeur d’établissement.  Le voilà donc arrivé mi-août dans la Baie de San Francisco pour une nouvelle aventure qui le place à la tête d’une structure de plus de 1.000 élèves.
« La ville de San Francisco en tant que telle ne m’intéresse pas réellement car je ne suis pas un citadin dans l’âme mais un homme de nature.  En revanche, la région de la Baie me semble sublime et j’ai hâte de pouvoir découvrir la nature environnante. Mais pour l’instant, je me concentre sur ma mission ici en tant que proviseur. Je découvrirai tout ça un peu plus tard, je viens juste de me poser»
Pour Remi Zambon, c’est une première expatriation, même s’il connaît déjà bien la région pour avoir enseigné sous contrat local entre 2003 et 2005 à l’ISTP de Palo Alto, et qu’il est lui-même enfant d’expatriés ayant vécu dix ans en Algérie de 1962 à 1972.
«Je suis ravi de revenir ici et dans un tel établissement ! L’un des Lycées français les plus prestigieux, et dans une ville symbolique. Je dois forcément faire des envieux. J’avais postulé pour trois villes : Seoul, Dubaï et San Francisco. J’avoue que cette dernière me tenait à coeur.»
Chacun se doit désormais de trouver sa place au sein de son établissement mais les deux hommes ne manquent assurément pas d’énergie à revendre. Pour Philippe Legendre, l’éducation va au-delà des matières classiques : « C’est une très belle structure, je dois encore faire la connaissance de ceux qui m’accompagneront sur ce trajet, mais j’aime qu’il y ait une vie au-delà des matières classiques, des événements culturels, sportifs. Je crois que les maths sont essentielles mais qu’un cerveau bien fait a aussi besoin de musique par exemple, d’événements qui regroupent la communauté. Je pense que de nature, j’irai dans ce sens.»
Pour Remi Zambon l’accent sera mis sur la relation parents-enseignants : « Je crois énormément au relationnel avec les familles et c’est là-dessus je me concentrerai. Quand il y a un échange entre les parents et l’enseignant, voire une complicité, l’enfant se sent plus à l’aise et, de fait, avance mieux