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8 étapes pour devenir un parfait cowboy au Texas

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Cela ne saute pas aux yeux quand on pose ses valises à Dallas ou Houston. Mais « les cowboys sont bien vivants », assure le bureau de promotion touristique du Texas dans la section Ranchs et rodéos de son site TravelTex.com.
1. Monter à cheval
Située au Nord-Ouest de San Antonio, la petite ville de Bandera s’affiche même comme leur capitale mondiale (tandis que Pleasanton, au Sud de San Antonio, se revendique leur berceau). Et de fait, la bourgade regorge de ranchs de tourisme où les visiteurs peuvent apprendre ou se remémorer comment on monte à cheval avant de passer la nuit sur place, dans une chambre plus ou moins fidèle à l’âge d’or de l’Ouest américain selon son niveau de confort.
Budget : à partir de 25$/h et 80$/demi-journée la randonnée à cheval et 180$ la nuit.
Pour mettre ses compétences équestres en pratique, le Hill Country regorge de lieux où faire du cheval et il y a des parcs d’Etat louant des chevaux dans tout le Texas
2. Acheter les indispensables bottes et chapeau de cowboy
Dès qu’on se trouve dans un lieu touristique au Texas, il est généralement possible d’acheter un chapeau de cowboy, voire des santiags. Mais les prix pratiqués dans de grands magasins comme Boot Barn ou Cavender’s sont plus doux.
Budget : à partir de 100$ la paire de santiags et 30$ le chapeau
3. S’initier au rodéo
Si l’on s’inscrit à un stage de rodéo comme ceux offerts par Sankey Rodeo à New Caney, au Nord de Houston, mieux vaut toutefois suivre les recommandations de l’établissement avant de choisir ses bottes.
Budget : 415$ le stage de trois jours de bull riding, saddle bronck ou bareback riding, équipement (hors bottes) et logement compris pour les adultes ; 380$ pour les moins de quatorze ans. Les moins de douze ans apprennent à rester sur le dos d’un bœuf ou d’un veau. Une restauration à prix modique est également disponible.
4. Aller à la rencontre du bétail
A défaut de participer à des rodéos ou de travailler sur un ranch, on peut admirer le défilé quotidien du troupeau de vaches à longues cornes des enclos historiques à bétail de Fort Worth (tous les jours à 11h30 et à 16h). Le quartier accueille aussi le Texas cowboy hall of fame (3 à 5$ l’entrée). Et le National cowgirl museum and hall of fame(8 à 10$ l’entrée + 5$ de parking) est tout proche.
Plus près de Dallas, le fameux Southfork ranch des Ewing (9 à 15$ la visite guidée) possède son propre troupeau de Longhorns. Dans la région de Houston, le George Ranch historical park (5 à 10$ l’entrée) organise des démonstrations de lasso et de soins aux veaux quotidiennes.
5. Honorer ses ancêtres
Vingt miles au Sud de Kingsville, située à une quarantaine de minutes en voiture de Corpus Christi, on peut en apprendre plus sur les vaqueros du Sud de l’Etat en visitant le Kenedy Ranch (2 à 3$ l’entrée).
Mais pour se plonger dans l’histoire des cowboys et des cowgirls, rien de tel qu’une visite du National ranching heritage center (gratuit) situé dans le campus de l’université Texas Tech de Lubbock. Ce parc réunissant 48 installations d’époque fidèlement remontées sur place retrace l’évolution des activités d’élevage du 18e au 20e siècles.
6. Partir à la chasse au bison
A deux heures de route de Lubbock, Caprock canyons state park accueille lui un troupeau de bisons sauvages. L’espèce était presque éteinte dans l’Etat avant que le rancher Charles Goodnight ne commence à la conserver sur sa propriété, donnant naissance à cette horde officielle de bisons du Texas de quelque 80 têtes qui a été relâchée dans le parc il y a trois ans. Entrée : 2 à 4$ + 10 à 20$ l’emplacement de camping pour passer une nuit sur place
7. Prier comme un cowboy
A la fin de la semaine, les cowboys aussi se reposent et beaucoup vont à l’église. Au point que le Texas recèle de cowboy churches aménagées dans d’anciennes granges où l’on peut faire des baptêmes dans des abreuvoirs. On peut trouver la plus proche sur le site internet de l’American fellowship of cowboy churches.
8. Se détendre au saloon
Dans un style plus mécréant, on peut aussi se remettre de sa semaine de cowboy à l’historique saloon du Buckhorn museum de San Antonio. C’est loin d’être le seul saloon du Texas. Mais c’est sans doute celui qui compte le plus de têtes de gibier empaillées.
 

"Être et paraître": une expo photo qui déshabille

Jusqu’au 30 septembre au Pacific Design Center, l’exposition “Être et paraître” invite à une réflexion sur les apparences. La photographe, Emmanuelle Choussy, y dévoile vingt-deux de ses travaux de mode et nu artistiques réalisés à Los Angeles depuis son arrivée en 2011. Le vernissage aura lieu le 17 septembre. Il est complet mais il est possible de  s’inscrire sur la liste d’attente.
D’origine toulousaine, l’artiste est fascinée par l’image publique et ce qu’elle renvoie. Dans cette exposition, les femmes glamour des magazines de mode côtoient des sujets qui posent nues dans un environnement naturel.
En 2011, son projet artistique “Hidden Faces” abordait déjà le thème des apparences, et posait la question de la vérité que les personnages publics révèlent ou dissimulent.

Mirabelle Bakery, un bout de France chez les hassidiques

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Croissants, pains au chocolat, macarons, et bien entendu, la bonne vieille baguette. Tout ce petit monde est réuni à Mirabelle Bakery, une boulangerie pâtisserie française qui a ouvert ses portes sur Coney Island Avenue (Brooklyn) en août.
C’est au coeur du quartier juif hassidique de Midwood entre les synagogues – il y en a une douzaine dans le quartier- et les yeshivas que Yossi Flax a choisi d’installer sa boulangerie 100% kasher.
“On a littéralement apporté un bout de France à New York” explique Romuald Guiot, le chef pâtissier de la maison. Et le challenge était de taille. À la première contrainte, celle du goût, se sont rajoutées deux autres : celle de préparer des produits kasher et ne pas utiliser de lait (“Pareve” en hébreu). Exit donc le chocolat au lait et le chocolat blanc – pourtant au coeur de beaucoup de desserts.
Romuald Guiot a du réinventer la plupart des recettes qu’il connaissait. “C’est une remise en question quotidienne et c’est un sacré défi, explique-t-il, le regard pétillant. Je suis un pâtissier passionné. Aujourd’hui, la France est un pays assez compliqué donc quand l’occasion de venir ici s’est offerte je n’ai pas hésité” raconte-t-il. En cuisine, il est secondé par Alexis Goetz, son bras droit, un “ami et collègue” avec qui il travaillait déjà en France.
“Ici nous sommes au centre du marché kasher” indique le propriétaire des lieux, Yossi Flax. L’idée d’ouvrir une boulangerie-pâtisserie française lui est venue il y a quelques années, après avoir constaté que le pain, à New York était “dégeulasse”. Pour que les saveurs soient le plus proche possible de l’Hexagone, la farine est directement importée – ce qui explique par ailleurs les prix, légèrements au dessus du marché pour Brooklyn.
Si la boulangerie haut de gamme dénote un peu, au coeur d’un quartier plutôt populaire, le patron semble confiant sur le développement de son entreprise. Si Mirabelle Bakery fait ses preuves, d’autres boulangeries pourraient bientôt voir le jour en Amérique.
Beaucoup de gens sont intolérants au lactose, ce qui nous permet de nous positionner sur plusieurs marchés” explique-t-il. Enfin, les confections de Romuald et Alexis sont très peu sucrées, ce qui achèvera de convaincre une clientèle en quête de petits plaisirs peu caloriques. La rédac’ a goûté les viennoiseries et les macarons, et a été conquise !
 
 
 

Dirty Dancing au festival "Eat See Hear"

Pour les retardataires, sachez qu’il reste deux dates pour profiter du Eat See Hear Festival. Le 6 septembre, on révise ses classiques avec la projection de “Dirty Dancing” avec le superbe Patrick Swayze. Le 13 septembre, on retombe en enfance avec le cultissime “Les Goonies” de Richard Donner.
Pour un minimum de 10$, vous pourrez en plus assister à des concerts de groupes californiens, dont “Cheers Elephant” et “Sun Rai” (6 septembre) et “The Janks” (13 septembre). Le tout en présence des meilleurs food trucks de la côte ouest…
Les projections et concerts auront lieu au Centennial Square et au Will Rogers State Park.
 
 
 
 
 

Un jeune Versaillais à la conquête d’Hollywood

Pour Benjamin Walter, tout a vraiment commencé lorsque Pink Zone, son premier film, a été projeté fin mai dernier au sein du mythique Chinese Theatre d’Hollywood.
«Voir son film scruté par une salle quasi-pleine, c’est un formidable souvenir. Mais aussi un grand frisson d’angoisse !» raconte le jeune Versaillais de 26 ans, dont le film avait été sélectionné par le festival indépendant « Dances with Films », qui a lieu tous les ans à L.A.
Mêlant habilement les genres de la science-fiction et de la série B, Pink Zone raconte un monde où les femmes sont sur le point  de disparaître. Un virus mortel pour la gente féminine, transmissible par un simple baiser, a déjà exterminé 80% d’entre elles. Seul un petit groupe d’adolescentes est parvenu à survivre. Le gouvernement américain va alors mettre en place une zone spéciale appelée « Pink Zone », censée les protéger.
«Le recours au film de genre peut être un moyen d’ouvrir en douceur un public qui n’est pas forcément tourné vers le cinéma indépendant, à de nouveaux thèmes ou de nouvelles idées. C’est une façon plus inclusive de faire du cinéma « indie ». Ce que font à la perfection les frères Cohen ou encore Steven Spielberg» explique Benjamin Walter qui avoue être aussi bien influencé par les block-busters hollywoodiens que les films d’Olivier Assayas ou des frères Dardenne.
« J’ai commencé à m’intéresser très jeune au cinéma. A Versailles, j’habitais juste en face d’un cinéma de quartier où je me ruais tous les mercredis après-midi, après l’école » se souvient-il. Diplômé de la Sorbonne et du Celsa, Benjamin Walter a abord été tenté par le journalisme, en tant que critique de cinéma. « Après avoir passé un an au service culture de France 24, j’ai réalisé que je voulais pleinement vivre ma passion : non pas parler de cinéma, mais en faire ! ».
Le jeune cinéphile se lance alors dans l’obtention d’un visa pour aller vivre son rêve à Los Angeles : il est admis en 2012 au sein du Directing Program de la prestigieuse université UCLA.
Premier film indépendant tourné à UCLA
«Pink Zone était à la base mon film de thèse et devait se résumer à un court métrage. Mais l’occasion de me lancer dans mon premier long-métrage était trop belle : le film a été réalisé en 12 jours avec un budget de 5000 dollars ! Après avoir beaucoup insisté auprès du campus de UCLA, j’ai obtenu l’autorisation de filmer à l’intérieur de l’université, une grande première pour un film indépendant ! Mais avec l’obligation de respecter les temps de tournage à la minute près». Des contraintes techniques et financières qui, au final, ont « boosté la créativité » du jeune réalisateur.
Le succès est au rendez-vous puisque que Pink Zone vient tout juste d’être doublement récompensé par l’Indie Fest de San Diego, qu’il a fait vendredi dernier l’ouverture du festival de Monrovia et qu’il est sélectionné au Razor Reel Fantastic Film Festival de Bruges en novembre prochain. En attendant d’obtenir son visa d’artiste, Benjamin Walter, infatigable, négocie actuellement avec plusieurs distributeurs la sortie en salle ou en V.O.D de Pink Zone. Et travaille déjà à l’écriture d’un nouveau script.

Great Escape Room: un drôle de jeu d'évasion arrive à Miami

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Envie de jouer aux détectives ? Du 12 au 21 septembre, The Great Escape Room propose à dix participants de résoudre une énigme digne de Sherlock Holmes. Enfermés dans une pièce, ils auront une heure pour en arriver au bout et s’échapper. Le concept fait déjà le bonheur des New-Yorkais.
Même si le fondateur, Nelson Rodney, précise que les indices sont difficiles à trouver et que seulement 20% des groupes parviennent à résoudre l’énigme, chaque scénario est adapté en fonction des participants. Et en cas d’échec, une session de brainstorming est prévue.
L’entrée est de 28$. Vous avez droit à 10% de réduction si vous achetez dix billets en une fois.

La mode en grand écran au Miami Fashion Film Festival

Les fashionistas ont rendez-vous au Miami Beach Cinematheque and Gallery du 10 au 14 septembre, pour le Miami Fashion Film Festival, présenté par Fashion Inspire More!
Documentaires, court métrage, films promotionnels…  L’industrie de la mode n’aura plus aucun secret pour vous après avoir visionné les 71 productions présentées en sélection officielle. Cette année, les spectateurs pourront admirer l’esthétique léchée de spots mettant en scène des marques prestigieuses, comme Hermès. Mais qui dit mode, dit France, il n’est alors pas surprenant que quelques touches frenchy se soit glissées dans la programmation.
L’hexagone sera représenté par le film “Madeleine Road”, qui conte l’histoire des deux amies d’enfance, Iris et Laureline, de retour dans leur village provençal, et des aventures bohémiennes qui s’ensuivent. Mais aussi “Source”, un court métrage stylisé,sur une jeune femme qui choisit de s’échapper dans ses rêves plutôt que vivre dans la réalité. Au programme également, “Man on the move”, “My sense of Modesty” , “The Anatomy of Gravity” et “Source” “Mykita + Martin Margiela”.
 

4 spectacles à ne pas rater à Miami

Essayons d’oublier que la saison des ouragans est loin d’être terminée et son pic d’activité météorologique bat son plein. La billetterie du Adrienne Arsht Center ouvre dans quelques jours, et celle du New World Symphony ou Seraphic Fire sont déjà ouvertes. Mais que choisir?
Impossible de rater le Daniel Lewis Miami Dance Sampler. Chorégraphe new-yorkais installé à Miami depuis les années 80, Daniel Lewis a permis d’introduire une danse plus moderne voire contemporaine en Floride. Avec des performances de 6 à 8 minutes sous forme de « sampler », il présente différentes danses du monde (flamenco, danse africaine, rythme latino, ballet etc.) pour éduquer un public toujours plus nombreux à apprécier la danse à Miami et surtout pour présenter le programme de l’année. Produit par Dance Now Miami !, cet événement est particulièrement attendu par les aficionados qui découvriront des nouvelles compagnies de danse ou des chorégraphes de renom invités. Little Haiti Cultural Complex Theater, 212 NE 59th Terrace, Miami
Les 18 oct à 20h et 19 oct à 15h. Site ici  
Dans un autre registre : de la musique grégorienne avec le plus grand ensemble de voix aux Etats-Unis ! Seraphic Fire, déjà nominé pour 2 Grammy Awards, est dirigé et fondé par Patrick Dupré Quigley. Cette année découvrez – entre autres –  Vivaldi : Gloria avec la participation exceptionnelle des Sebastians (orchestre new-yorkais).
A noter que les enfants âgés de moins de 8 ans ne sont pas acceptés ! Dommage pour eux! Le 7 nov à 19h30 : UM Gusman Concert Hall, Coral Gables; Le 8 nov à 20h : All Saints Episcopal, Fort Lauderdale; Le 9 nov à 16h : South Miami Dade Culltural Art Center. Infos ici

En collaboration avec la Frost School of Music, cet événement jazzy porté par des chanteurs de renom et le chœur de Miami rendra un hommage vibrant à Ray Charles. Georgia on my mind compte pas moins de 10 chanteurs ayant reçu un Grammy award ainsi que de nombreux nominés. Si vous n’êtes pas encore convaincus, pensez que le célèbre pianiste Shelly Berg sera sur scène avec l’exceptionnel saxophoniste Kirk Whalum et le tout dirigé par le pasteur Marc Cooper ! Adrienne Arsht Center /  Knight Concert Hall 1300 Biscayne Boulevard, Miami. Le 7 novembre à 20h. Infos ici
Finalement, à part l’Australian Pink Floyd Tour, les concerts de Lily Allen ou de Patrick Bruel au Fillmore Theatre, notons le show de cirque burlesque plutôt réservé aux adultes Circ X qui donne deux représentations uniques et étonnantes. Inspirée par les cabarets parisiens et de Chicago, cette troupe formée à Miami avec danseurs, artistes de rue et du cirque se déplace avec sa qualité, son humour et sa bonne humeur. Fillmore Theatre at the Jackie Gleason Theatre 1700 Washington Ave, Miami Beach. Le 20 septembre à 19h 30 et 22h. Infos ici

Brocante géante à Huntsville

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Le rendez-vous incontournable des chineurs se passe à Huntsville. Pour la onzième année consécutive, la petite bourgade historique au nord de Houston organise une foire d’antiquaires les 20 et 21 septembre.
Plus de soixante commerçants seront sur place. Des joyaux victoriens à des meubles repeints, en passant par l’indispensable paire de bottes de cow-boy vintage, vous y trouverez certainement votre bonheur.
Cette année, l’accent sera mis sur la décoration.
 

Hommage à Louis de Funès sur TV5 Monde en septembre

Septembre sera le mois de Louis de Funès sur TV5 Monde! A l’occasion des cent ans de la naissance de l’acteur, la chaîne proposera, à la demande, certains de ses films les plus connus.
Celui qui a marqué le cinéma français du XXème siècle d’une empreinte indélébile est décédé en 1983, laissant derrière lui des dizaines d’œuvres cultissimes. “Oscar“, “Le grand restaurant“, la série des “Fantomas“, “La folie des grandeurs“, “L’homme orchestre“, “Hibernatus”… L’humour à la De Funès n’a pas pris une ride, et ses fameuses mimiques restent mythiques. Les éclats de rires seront donc aux rendez-vous avec ces monuments du genre. A voir ou revoir sans modération.
Liste des films disponibles :
– “Hibernatus“, 1969
– “Fantômas contre Scotland Yard“, 1967
– “Fantomâs se déchaîne“, 1965
– “Oscar“, 1967
– “Le Grand Restaurant“, 1966
– “Fantômas“, 1964
– “La Folie des Grandeurs“, 1971
– “L’Homme Orchestre“, 1970
 
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un client qui en détermine le contenu.

Affordable Art Fair, le retour!

Qui a dit qu’être amateur d’art était réservé aux plus riches ? Certainement pas Will Ramsay, fondateur de l’Afforable Art Fair. Selon lui, l’art n’est rien si il n’est pas partagé avec le plus grand nombre.

Deux fois par an se réunissent autour de l’Affordable Art Fair une cinquantaine d’artistes et de galéristes venus des quatre coins du globe. Cet automne c’est à Chelsea, au Tunnel, que se donneront rendez-vous les passionnés d’art contemporains, du 25 au 29 septembre.

Certains exposants sont des habitués, c’est notamment le cas des Londoniens de Bleach Box, spécialisés dans la photographie, d’Eyestorm, ou encore d’Onishi Project, natifs de Chelsea, qui nous promettent de belles découvertes, mettant sur le devant de la scène des artistes souvent méconnus… D’autres y feront leurs premiers pas, en présentant des sculptures autour du thème “Tunnel Vision”. Leur mission, plonger les visiteurs au coeur de ces infrastructures de fer, à coups de néon et rails de train.

Parmi la foule d’artistes, les Parisiens d’Envie d’art, seuls représentants de l’hexagone, viendront exposer leurs oeuvres d’art, dont la diversité ne manquera certainement pas de vous étonner. Leurs quatre galeries, entre Paris et Londres, détonnent de par leur savant mélange des genres, allant du photojournalisme à des tableaux d’inspiration Andy Warhol.

L’Affordable Art Fair est le paradis de ceux qui aiment l’art contemporain sans prétention. Les prix débutent  à tout juste 100 dollars, bien loin des standards du marché artistique.

 

Pourquoi on ne porte pas de blanc après Labor Day

Dans un pays qui en a peu, c’est une règle vestimentaire qu’on entend à chaque fin d’été: “on ne porte pas de blanc après Labor Day“. Mais pourquoi? C’est la question bête de la semaine…
Bien sûr, il y a d’évidentes raisons pratiques: le blanc c’est salissant en hiver… Mais cela n’explique pas que Labor Day soit la frontière à ne pas franchir en robe virginale, quand la chaleur peut durer bien au-delà, ni d’ailleurs que la règle s’applique également à des régions qui ne connaissent pas d’hiver.
La mauvaise nouvelle d’abord: aucun historien de la mode n’a semble-t-il réussi à indentifier précisément l’apparition de cette règle. Mais, comme Kevin Jones, conservateur du Fashion Institute of Design and Merchandising (FIDM), la plupart s’accordent pour dire que la coutume remonte à l’époque de l’âge d’or, fin du XIXème et début du XXème siècle. La période a produit un nombre considérable de “nouveaux riches” et l’argent n’est plus suffisant pour distinguer “la haute société” ou celle qui se considère comme tel. Ceux-ci inventent alors des dizaines de règles de la mode (détaillées par exemple dans “Gilded New York”, publié en 2013), destinées à permettre de se reconnaître immédiatement “entre soi” et d’écarter la vulgarité nouveau riche, de la longueur des manches des robes à la profondeur du décolleté selon l’heure de la journée ou l’occasion…
Sans doute en raison de sa simplicité, la règle de l’interdiction de porter du blanc entre Labor Day et Memorial Day a perduré bien au-delà de l’âge d’or et s’est répandue dans la société à mesure que le blanc devenait le symbole de l’été, grâce notamment aux fameuses “white parties” dans les Hamptons et ailleurs. La saison d’été (dans le nord-est en tout cas) se terminant officiellement quand les riches fermaient leurs maisons de vacances, à Labor Day, il était de bon ton d’abandonner le blanc.
Jusqu’à une époque pas si ancienne, toute jeune fille américaine du nord-est, mais pas seulement, avait de grandes chances d’avoir entendu sa mère la prévenir: “pas de blanc après Labor Day“. La phrase continue d’être répétée aujourd’hui, même si évidemment plus personne ne respecte réellement la règle. Et depuis un moment: déjà Coco Chanel avait rendu célèbre son costume blanc, qu’elle portait en toute saison. Aujourd’hui, même les héritiers d’Emily Post, la gardienne des bonnes manières américaines, ont déclaré forfait et admettent qu’on peut porter du blanc quand bon nous semble. On respire…