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La France va mieux que les US, selon Paul Krugman

L’économiste américain Paul Krugman s’est penché, mardi, sur la santé de l’économie française dans un édito pour le New York Times. Et ce qu’il a trouvé va à l’encontre de quelques idées reçues. French Morning a traduit l’article (voir la version originale ici).
“Le Président François Hollande, après des années de passivité, a finalement réalisé une action forte – virer quiconque remet en question sa soumission aux demandes de l’Allemagne et de la Commission européenne pour plus d’austérité. Mais que se passe-t-il exactement au sein de l’économie française? C’est, bien entendu, une catastrophe – elle n’est pas du tout compétitive, ne crée pas d’emploi, etc, etc – c’est ce que tout le monde dit, donc cela doit être vrai, n’est-ce pas?
En réalité, un coup d’œil aux statistiques révèle plusieurs surprises.
Commençons par l’emploi. Les seniors en France participent relativement peu au marché de l’emploi, grâce à des programmes de retraite généreux; et les jeunes aussi, en partie parce que les aides généreuses ne les incitent pas à travailler quand ils vont à l’école, en partie parce qu’un salaire minimum élevé et d’autres facteurs découragent l’emploi des jeunes. Qu’en est-il des travailleurs dans la force de l’âge (25-54 ans, ndlr). Le graphique 1 compare la France et les Etats-Unis. Heureusement que la France est un pays en crise, n’est-ce pas? Autrement, on pourrait être dérouté par ce niveau d’emploi qui parait beaucoup mieux que le nôtre !

Figure 1

Par ailleurs, nous savons que la France n’est pas compétitive du tout sur les marchés mondiaux. Le graphique 2 montre l’état de comptes français rapportés  au PIB. Ils sont, hum, en déficit modéré, rien à voir avec les déficits pratiqués par les Etats-Unis pendant le “Bush boom”.

Figure 2

Il est intéressant de noter, au passage, que lors du creusement du grand fossé européen qui a accompagné le boom de l’euro, quand les coûts ont augmenté en Europe du Sud comparé à l’Allemagne, créant un grand problème d’ajustement, la France fut – comme vous le voyez sur le 3eme graphique – juste au milieu, sans dévier. Cela met la France dans une position bizarre maintenant que l’Europe du Sud connait la déflation et que l’Allemagne refuse l’inflation, causant un travers déflationniste  en Europe. Mais cela n’est pas un problème français, mais le problème de l’euro.

Figure 3

En parlant de déflation, la France – comme vous pouvez le voir sur le 4eme graphique, est en dessous de la cible des 2% (qui est trop basse) et chute rapidement. M. Hollande aime dire que le problème vient de l’offre, mais on dirait qu’il vient plutôt de la demande selon ce critère.

Figure 4

Mais la France doit se méfier des “miliciens des obligations”. Après tout, les investisseurs internationaux sont tellement inquiets des perspectives en France qu’ils ne donneront pas d’argent au pays sans être payés. Eh bien, les taux d’intérêt n’ont jamais été aussi bas en France… (graphique 5)

 Figure 5

OK, vous comprenez l’idée. Les données économiques françaises ne disent pas ce que le monde dit. Oui, vous pouvez parler de la régulation excessive, mais elle ne domine pas au niveau macro. Malgré tout, M. Hollande se plie à des demandes pour plus de serrage de ceinture, réservant sa colère contre ceux qui veulent que la France s’affirme seule. Et le résultat est un processus multiplicateur qui empêche la croissance, dégrade les perspectives budgétaires, ce qui mène vers encore plus d’austérité.
Que se passe-t-il politiquement? Simon Wren-Lewis a un très bon argument. Aux Etats-Unis, beaucoup des décideurs économiques vivent dans les années 70, quand la stagflation était d’actualité. En France, le cauchemar correspondant est l’ère Mitterrand, quand la France souffrait d’euro-sclérose et de l’échec d’une tentative unilatérale d’expansion fiscale. Mais aujourd’hui n’est pas hier. Le problème de la France en 2014 est qu’elle est hypocondriaque, elle croit qu’elle a des maladies qu’elle n’a pas. Et cette hypocondrie la pousse à accepter des cures qui sont les vraies causes de sa détresse.”

L'électro française de Zimmer et Kartell à Glasslands

Alors que le lyonnais Gesaffelstein sera l’une des têtes d’affiche du Festival Electric Zoo le 29 août, ce seront Zimmer et Kartell qui assureront le spectacle le week-end suivant, au Glasslands Gallery de Williamsburg.
Franco-californien, Zimmer est connu pour la qualité de ses remixes mais aussi pour le style “feel good” de sa house ensoleillée. Le Parisien Kartell n’est pas en reste, avec un son électro aussi rafraîchissant qu’électrisant. Ces deux-là ont tous les arguments pour vous faire passer une excellente soirée.
Aux côtés de l’artiste local Friendly Greg, les Frenchies mixeront dès 23h30. Les organisateurs, PopGun Presents, promettent un mélange d’électro, dance, house et disco, pour cette nuit dans l’ancien entrepôt de Williamsburg.

Un Texan ressuscite les Poilus

Résidant dans l’Est du Texas, Jeff Gusky est médecin urgentiste, mais aussi photographe. Une passion qui lui est venue en Europe de l’Est, où il faisait un voyage sur les traces de sa judaïté et qui lui a ouvert les yeux sur les massacres de masse.
L’objectif du photographe? Fixer l’absence, par le biais d’expositions (comme celle accrochée en 2003 aux côtés de tableaux de Goya au Meadows Museum de Dallas, Images of Human Tragedy) ou d’un essai photographique (Silent Places, paru en 2004).
Après avoir travaillé sur l’Holocauste, l’artiste médecin voulait s’attaquer à « la première destruction de masse moderne : la Première Guerre Mondiale ». A partir de 2011, il a donc multiplié les voyages en Europe, et notamment en France, pays qu’il affectionne particulièrement même s’il parle très peu français (« une honte »).
Et c’est dans l’Hexagone qu’il a trouvé le sujet de son dernier projet photographique : les carrières souterraines dans lesquelles les poilus se mettaient à l’abri de l’artillerie lourde qui commençait à faire ses ravages. Ils y étaient soignés, voire priaient, et surtout ont laissé de nombreuses traces de leur passage, justifiant le classement comme Monuments historiques de plusieurs de ces anciennes garnisons de fortune (même si des centaines restent non protégées).
Un an de photo souterraine
« Après avoir passé du temps dans les Vosges au printemps 2012, j’ai hésité à annuler un rendez-vous avec un élu local dans le secteur du Chemin des Dames, se souvient Jeff Gusky. C’était le dernier de la journée, j’étais épuisé. » Mais la découverte des inscriptions, dessins et autres sculptures laissés par les soldats de diverses nationalités l’a émerveillé au point qu’il est revenu immortaliser ces témoins du conflit centenaire pendant un an, transportant tout le matériel nécessaire pour photographier dans le noir dans des conduits souvent étroits.
« Ces anciennes carrières sont méconnues, car elles sont généralement situées sur des propriétés privées. Et les petits villages français sont insulaires. Ils ne veulent pas que le monde extérieur vienne à eux. Mais ma position d’observateur extérieur, mon enthousiasme, puis mes photos m’ont permis de créer des relations uniques avec les Français en dépit de la barrière de la langue », raconte le Texan.
Quelques deux milliers de clichés en libre accès sur JeffGusky.com permettent maintenant au grand public de s’approprier ce patrimoine. En rappelant ainsi l’impact de la Première Guerre Mondiale, le photographe a l’impression de « sauver plus de vies qu’aux urgences, où je ne peux me tenir qu’auprès d’une personne à la fois ».

Déjà prévue à Soissons et aux Invalides, l’exposition du Hidden world of WWI devrait faire le tour du monde pour Jeff Gusky. « Nous avons déjà des contacts en Chine et en Inde et cherchons des sponsors pour créer une exposition internationale capable de créer un nouveau paradigme. Le Centenaire de la Première Guerre Mondiale se poursuit jusqu’en juin 2019. »
Photos : Jeff Gusky.

Northern Territory, le nouveau toit de Greenpoint

Il était une fois, Greenpoint et Williamsburg étaient des no-man’s land pour les amateurs de rooftops. Il n’y avait que Berry Park, aux abords de McCarren Park, à se mettre sous la dent.
Ce temps-là est révolu. 2012: ouverture du Wythe Hotel et son rooftop avec vue sur l’East River. Avril 2014: ouverture du Gorbals Rooftop sur North 6th Street et de Northern Territory sur la tranquille Franklin Street. 
Lire aussi: A Williamsburg, un rooftop bien discret
Ce dernier rooftop est le bébé des propriétaires australiens de Berry Park justement. D’ailleurs, les deux espaces se ressemblent: un restaurant au rez-de-chaussée et le rooftop à l’étage. La vue est néanmoins plus dégagée à Northern Territory, qui est plus élevé. Et l’espace est plus grand – il s’est installé dans le batiment d’une ancienne usine. 
Lors de notre visite, un vendredi soir, le rooftop, bordé de box avec des tables en bois assez grandes pour six personnes, était plein à craquer. On vous conseille d’arriver tôt si vous souhaitez vous asseoir. Sinon, soyez prêts à vous jeter sur les tables qui se libèreront. C’est d’ailleurs ce que s’est empressé de préciser l’hôte à notre arrivée.
Dans ce rooftop fait de matériaux recyclés ou réutilisés, l’ambiance rappelle presque la plage. Le menu mêle plats allemands, américains et australiens. On y trouve un “Chicken schnitzel” et un “Aussie burger” pour 13 dollars. Comptez 6 à 14 dollars pour le brunch. Les bières disponibles en bouteille proviennent toutes d’Australie, de Nouvelle-Zélande et même de Tasmanie. Tout comme les vins blancs! Bémol: les prix. La carte des bières, vendues pour de 6 à 12 dollars, ne fait pas franchement rêver. Et le service connait quelques lenteurs quand le rooftop se remplit.
 

A 76 ans, Lucette veut redevenir française

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“Cela n’a pas été facile mais c’était la loi, il fallait la respecter“. L’émotion est palpable lorsque Lucette Chizic, 76 ans, évoque l’époque où on lui a ôté la nationalité française.
Cette Floridienne est ce qu’on appelle une “ancienne française”. Née en France, elle a été contrainte de rendre son passeport français en 1967, lorsqu’elle prend la citoyenneté américaine. Près de cinquante ans plus tard, elle s’est finalement décidée à remplir une demande de réintégration de nationalité française. Elle ne compte pas vivre en France, y retourne rarement. Mais comme elle l’explique: “c’est pour ma satisfaction personnelle, pour montrer que je suis toujours française“.
Arrivée aux Etats-Unis en 1961, elle se marie quelques années plus tard avec un Américain, qui travaille alors dans le secteur de la défense. Or à l’époque, “on avait beaucoup de soucis si on travaillait pour le gouvernement et que sa femme n’était pas américaine“.
“Odieux”
De plus, le couple part pour trois ans en Allemagne: Si Mme Chizik veut conserver sa carte verte, il lui faudra revenir tous les ans, au 1er janvier, aux Etats-Unis, ce qui s’annonce fastidieux. Il existe toutefois une autre solution: devenir américaine.
Problème : ce choix implique, comme le consul de Philadelphie lui indique, d’abandonner la nationalité française. A l’époque, une sombre loi française, celle du 9 avril 1954, ôte  leur nationalité française aux femmes majeures prenant une nationalité étrangère, à la différence des hommes. Lucette tranche. Non sans peine, elle devient américaine. Elle s’en souvient comme si c’était hier. “Une année, pour revenir voir ma famille en France, j’ai même dû demander un visa, ce que j’ai trouvé odieux“.
Le 9 janvier 2014, le Conseil Constitutionnel corrige enfin une injustice vieille de plus d’un demi-siècle, en déclarant inconstitutionnelle la loi n° 54-395 (elle n’était plus appliquée depuis 1973).
Depuis la décision du Conseil Constitutionnel, une procédure spéciale a été mise en place pour les femmes concernées par cette loi. Ses effets ayant été invalidés, il leur suffit désormais de demander un certificat de nationalité française, sans avoir à passer par le processus de réintégration de nationalité.
Cette année, Lucette devrait donc faire partie des quelques ex-Français à déposer une demande. “J’y ai pensé au cours des années, mais au début je me suis dit que c’était tout un tas de paperasse à remplir, alors j’ai laissé tomber“.
Annie Michel, conseiller consulaire à New York, a récemment organisé une réunion d’information sur ce sujet pour aider et orienter les femmes dans la situation de Lucette. Les cas ne sont pas nombreux, mais elle le confirme: “Il y a une bataille à mener”.
 

Les Everglades en dehors des sentiers battus

Avec quelque 6 000 kilomètres carrés, le parc naturel des Everglades est aussi étendu que le département du Var donc les balades ne manquent pas.
Pour une première approche, la célèbre balade de Shark Valley est relativement commode : 30 minutes de Miami, un chemin bétonné, des oiseaux et des crocodiles en abondance ! À visiter à pied, en vélo ou en tram, de préférence assez tôt le matin avec un litre d’eau par personne et un anti moustique efficace. Shark Valley – 36000 SW 8th St, Miami – site
Pour passer un week-end complet entre randonnée, bateau, paddle et nature préservée, l’entrée par le Flamingo Visitor Center est le meilleur choix et le moins connu. Vous pourrez dormir à la belle étoile dans le camping au bord de l’eau ou dans une houseboat ! Il est impératif d’apprécier les coins sauvages, calmes et sans trop d’activités sinon vous pourrez être déçu. Evitez la saison des ouragans qui comporte autant de moustiques que les Etats-Unis d’habitants. Idéalement, profitez d’un barbecue les pieds dans l’eau de janvier à avril. Flamingo Visitor Center – 40001 State Road 9336 – Homestead – site
Pour les amoureux de la nature et de superbes paysages, rendez-vous au Gulf Coast Visitor Center où vous obtiendrez les informations nécessaires pour la visite guidée en bateau ainsi que les randonnées dans les Ten Thousand Islands. Néanmoins, préférez le canoë ou le kayak pour visiter. Au programme : oiseau, dauphin, coucher de soleil, mangrove à perte de vue ! Pour ceux qui souhaitent camper à Tiger Key ou Picnic Key, prévoyez une sortie en canoë lors de la pleine lune en profitant au préalable du coucher de soleil. Gulf Coast Visitor Center – 815 Oyster Bar Lane – Everglades City – site
Les amoureux des oiseaux apprécieront Big Cypress National Preserve, qui compte quelque 350 espèces. Big Cypress National Preserve – 52105 Tamiami Trail East – Ochopee (gratuit) D’autres parcs à visiter : Fakahatchee Strand Preserve State Park, Florida Panther National Wildlife Refuge, Corkscrew Swamp Sancturary.
Le pseudo folklore indien n’est pas très intéressant de même que les airboats qui font un bruit effrayant et en plus abîment franchement la flore.

Christophe Happillon, le pèlerin de l'huître à LA

A Los Angeles, Christophe Happillon est ce que l’on peut appeler une perle rare.
Ce Montpelliérain, est à l’heure actuelle le seul maître écailler de la Cité des anges. Un métier dont le savoir-faire ancestral est encore peu connu aux Etats-Unis malgré la popularité croissante des huîtres.
« J’ai grandi dans le milieu de la mer : mon parrain était écailler à Aigues-Mortes et mon grand-père pêcheur. A la maison, j’ai appris très jeune à ouvrir les huîtres en observant des membres de ma famille» raconte cet homme de 51 ans à la carrure de boxeur, son autre passion.
Après une formation d’aquaculture à Sète, Christophe Happillon fonde une fumerie de poisson avec un ami, à Montpellier. Tombé amoureux d’une Américaine, il part s’installer avec son épouse à Los Angeles, en 1994. Après avoir travaillé comme poissonnier pour la chaîne de supermarchés haut de gamme « Gelson’s », Christophe Happillon décide de proposer ses services à différents restaurants et hôtels en tant que maître écailler.
Bar à huître ambulant
 «J’ai eu le déclic en venant en Californie, en observant les chefs dans les bars à sushis, qui exposent leur savoir-faire sous les yeux des clients. Je me suis dit : voilà exactement ce que je pourrais faire, mais avec des huîtres. C’est comme ça que je suis devenu écailler ambulant et que je me suis mis à proposer mon bar à huîtres dans différents hôtels, country clubs, bars et restaurants de la ville».
 Christophe Happillon se lance fin 2008, en pleine crise financière. Malgré la situation économique, son concept remporte progressivement un vif succès : du prestigieux Jonathan Club au Ritz Carlton, en passant par l’excellent restaurant français Church and State. Il est aujourd’hui présent les lundis au Zinque de Venice, les mercredis et samedis chez Perch, un bar-restaurant branché à Downtown, ou encore les vendredis chez Joe’s à Venice.
Christophe Happillon travaille avec plusieurs ostréiculteurs passionnés, implantés aussi bien en Virginie que dans l’Etat de Washington, en Colombie britannique ou encore en Basse-Californie, au Mexique. Cette dernière ferme a d’ailleurs été fondée par un Breton, Philippe Danigo.
« Le ventre de Los Angeles »
Le maître écailler s’apprête à présent à ouvrir son premier kiosque à huîtres et coquillages en septembre, à Grand Central Market, le plus ancien marché couvert de Downtown, fondé en 1917, actuellement en pleine renaissance. «Ce marché, c’est un peu le ventre de Los Angeles ! » explique Christophe Happillon qui se réjouit de pouvoir faire découvrir sa passion et son savoir-faire à de nouveaux clients.
« Au début, certaines personnes sont étonnées par la texture. En général, je parviens à faire sauter la barrière psychologique avec le rire ! Lorsque j’explique la technique d’ouverture d’une huître, je dis souvent que c’est un peu comme une femme : ça ne se force pas ! Le métier d’écailler est un travail de passion. Ce n’est jamais lassant. En fait, je suis une sorte de pèlerin !».  

8 choses à faire à Red Hook (à part Ikea)

Ancien port industriel, dont l’âge d’or s’est brutalement arrêté au XXème siècle, Red Hook occupe une place à part à Brooklyn.
Lieu des premières armes d’Al Capone, quartier surnommé “Capitale du crack” dans les années 1980 et plus récemment dévasté par l’ouragan Sandy, Red Hook offre une ambiance singulière.
Le quartier étonne et détonne, en offrant un savant mélange des genres. Ici cohabitent galeries d’artistes, terrains vagues, un Ikea gigantesque, antiquaires et boutiques de mode. Entre Histoire et modernité, escapade dans un quartier atypique de Brooklyn au charme désuet.
Privilégiez votre arrivée dans le quartier par Van Brunt Street. C’est l’artère la plus animée du quartier, où se trouvent restaurants et boutiques. Nos deux adresses favorites :  Fort Defiance (pour un bon verre de vin) et The Good Fork (pour un bon brunch)aux numéros 365 et 391.
Continuez la rue qui vous menera au bord de l’eau, longez les quais et flânez dans les galeries du Brooklyn Waterfront Artist. Ouvert de 14 à 18h le week-end l’été. Admirez la superbe vue sur la Statue de la liberté. Un peu plus loin, vous pouvez visiter gratuitement le Waterfront Museum. Fondé en 1985 le musée se bat pour la préservation du littoral et des espaces maritimes de la ville de New York. Il est abrité dans la péniche Lehigh Valley Railroad Number 79, achetée pour 1$ à l’époque. L’entrée est gratuite. 290 Conover Street, Pier 14. Plus d’informations ici.
Empruntez Conover Street et tournez à droite sur Reed Street. Le temple de la pêche vous y attend. Si il y a une institution où déguster poissons et fruits de mer, c’est bien Brooklyn Crab. L’établissement, doté de deux rooftops, vous offre l’opportunité de vous régaler avec une vue imprenable sur le front de mer. La rédac a testé les huîtres, les crevettes, la truite et le crabe : les produits, frais et parfaitement assaisonnés sont délicieux.  24 Reed Street.
 
Si par chance il vous reste une petite place pour un dessert, un petit bijou se situe près de vous. Reprenez Conover Street et tournez à gauche sur Van Dyck Street. Sur le chemin, vous verrez très vite des indications pour vous conduire chez Steve. Vous vous en êtes probablement déjà rendu compte lors de votre promenade : chaque coin de rue cache une surprise. La route menant à Steve’s Authentic Key Lime Pies en est l’illustration parfaite. D’abord rue, puis chemin, parfois bain de boue lorsqu’il a plu, la petite boutique réputée pour ses tartes au citron est nichée au 185, dans un grand entrepôt.
Des tables de pique-niques aux couleurs de l’arc en ciel sont négligemment posées devant la vitrine. En face, deux containers côte-à-côte forment un bar tandis que des enfants jouent insoucieusement dans le parc attenant. Ah oui, il y a aussi ce magasin d’antiquaires logé entre les deux.. qui achève de donner à l’endroit son caractère atypique.
Faites demi-tour et continuez la balade en remontant Conover Street où vous attend la boutique de chocolats Cacao Prieto, lieu idéal pour se faire plaisir ou faire des cadeaux.  218 Conover Street
Après s’être rempli l’estomac, un peu de nourriture spirituelle. C’est dans un grand et très vieil entrepôt en brique qu’a élu domicile Pioneer Works, un centre d’art qui propose des expositions d’artistes contemporains. Le travail de rénovation titanesque pour réhabiliter le bâtiment est superbe.
Le jardin, à l’arrière est un très bon endroit où se reposer pendant les journées chaudes. 159 Pionner Street. Ouvert du mercredi au vendredi de 11h à 18h, samedi et dimanche de 12h à 18h.
 
 
 
 
 

Dégustation gratuite de fromages français à Midtown

La Maison du Fromage est en fête. Les 12 et 13 septembre, elle accueillera une dégustation gratuite de fromages organisée par Cheeses of Europe, un groupe qui fait la promotion de fromages gaulois aux Etats-Unis. Quatre entreprises françaises viendront offrir des échantillons de vingt fromages différents.
La manifestation permettra de mettre en avant la campagne “Make It Magnifique”, qui vise à promouvoir les fromages français aux Etats-Unis. Une exposition, des ateliers et du vin accompagneront les mets. Et bien sûr, du fromage à vendre.
Ouvert à tous. Et surtout aux gourmands!
 

La maestria de Stéphane Denève à Los Angeles

Il y a déjà bien longtemps que la notoriété du chef d’orchestre Stéphane Denève a dépassé les frontières françaises. Celui qui est depuis 2011 chef principal de l’orchestre symphonique de la radio de Stuttgart parcourt le monde depuis plus d’une dizaine d’années, de concert en concert.
Il se produira à Los Angeles les 26 et 28 août pour “The Emperor and the Exhibition”, à Hollywood Bowl, où il dirigera le Canadien Marc-André Hamelin et le Los Angeles Philharmonic Orchestra. Avec au programme le “Concerto pour piano numéro 5” de Beethoven, “Night on Bald Mountain” et “Pictures from an Exhibition” de Mussorgsky/Stokowski, les mélomanes devraient être ravis!
 

La culture cow-boy à l'honneur à Lubbock

Enfilez vos santiags ! Du 5 au 7 septembre, le National Cowboy Symposium & Celebration fête son 26ème anniversaire. Chaque année, cet événement a pour but de célébrer et de promouvoir la culture cow-boy, et la transmettre aux nouvelles générations.
Poésie, récits, projections de films, spectacles équestres… Il y en a pour tous les goûts. Sans compter le Chuck Wagon Cookoff, la compétition culinaire la plus populaire du Texas.
Des activités pour les enfants (ateliers de coloriage, cuisine, photographie) sont également prévues les 5 et 7 septembre.
 
 

Deep Purple va secouer la Floride

Attention, décibels à forte dose à prévoir au Hard Rock Live d’Hollywood ! Le groupe Deep Purple y donnera un concert le dimanche 31 août, et il y a fort à parier que les années n’ont pas assagi les cinq Britanniques.
Séparés et reformés plusieurs fois, les membres du groupe ont parfois changé, mais l’esprit est resté le même. En 2013, Don Airey, Ian Gillan, Roger Glover, Steve Morce et Ian Paice ont sorti un nouvel album, “Now What?!“, fidèle au style qui a fait leur succès.
46 ans de carrière, 19 albums studios, c’est un véritable morceau de l’histoire du hard rock qui montera sur scène.