Accueil Blog Page 1181

Du jazz au LACMA

C’est le rendez-vous pour tous les amoureux du jazz (et d’art). Jusqu’au 26 septembre, le Los Angeles County Museum of Art (LACMA) accueille les plus talentueux musiciens de jazz du Sud de la Californie.
En vingt ans, ce programme a notamment révélé des artistes comme Billy Childs ou John Clayton.
Les concerts ont lieu tous les vendredis à 18h et sont gratuits, mais il faut payer le billet d’entrée au LACMA.

Un Français veut sauver Bitcoin à New York

La justice, Théo Chino, “emmerdeur” auto-proclamé, connait. Victime d’une arnaque lors de l’achat d’un vol sur American Airlines, il ne s’est pas privé d’attaquer la compagnie. Et s’est rendu devant un juge pour qu’on lui accorde son permis de conduire.
Mais aujourd’hui, le Français, militant au PS de New York et ancien candidat à la candidature du Green Party pour la Mairie de la Ville, s’attaque à un gros poisson. Il vient de saisir le tribunal des réclamations de l’Etat de New York d’une plainte contre le régulateur bancaire de l’Etat, Benjamin Lawsky, qui s’est illustré dans le bras de fer avec BNP Paribas. Il l’accuse d’abus de pouvoir dans son effort de régulation de Bitcoin. La monnaie virtuelle, dont l’usage s’est répandu ces dernières années, est citée dans plusieurs affaires de blanchiement d’argent et d’achat de biens illégaux.
Il faut réguler, mais de manière proportionnée, lance Théo Chino. Bitcoin est une trottinette comparée à la finance mondiale. On parle de millions de dollars alors que la finance new-yorkaise pèse plusieurs trillions. Pourquoi sortir un bazooka pour démonter une trottinette?”
Le bazooka, c’est “BitLicense”, la série de règles que l’Etat de New York veut adopter pour encadrer Bitcoin. Elles exigent notamment des entreprises new-yorkaises recourant à la monnaie d’enregistrer leurs transactions en bitcoin et l’identité des utilisateurs, d’ordinaires anonymes. Et les obligent aussi à signaler tout mouvement de monnaie supérieur à 10.000 dollars. Jamais un Etat n’a pris de telles mesures.
Ces règles ont reçu le soutien de Cameron and Tyler Winklevoss, deux des plus gros investisseurs dans Bitcoin, mais ont entrainé une levée de boucliers chez plusieurs “Bitcoiners”, qui accusent Lawsky de tuer dans l’œuf une industrie prometteuse. Théo Chino en fait partie.
Pour le Français, informaticien à Time Warner, Bitcoin est la clef d’un système financier plus “juste“. Sa technologie pourrait être utilisée pour faciliter les échanges commerciaux et même sécuriser le vote électronique. “Quand j’ai découvert bitcoin, ça a fait tilt, glisse-t-il. Dans le passé, mon père m’envoyait 1.000 francs de France, j’en recevais 800. Où passaient les 200 restant? Bitcoin permet d’échanger à moindre coût. C’est un outil utilisable dans le monde entier“.
En dehors de ses heures de travail, il a monté une société, Chino LTD, qui cherche à faire adopter Bitcoin par les petits commerces. Il est également membre de la Bitcoin Foundation, un organisme qui fait la promotion de la technologie. “Il y aurait moins d’intermédiaires financiers, le système serait plus juste“, poursuit-il. La finance, c’est la cocaïne qui fait tourner le monde. Bitcoin serait une transition, une révolution douce“.
Le Français accuse Lawsky d’avoir méconnu la loi. Et de mettre sa société en faillite – il lui réclame 1 milliard de dollars de dommages et intérêts, selon les documents soumis à la cour. “ll dit que bitcoin est une monnaie, il pense qu’il a le droit de réguler. Or, moi je dis que ce n’est pas une monnaie, c’est de l’or virtuel. L’IRS considère d’ailleurs qu’au niveau fédéral, c’est une propriété, et non une monnaie.”
Il espère “arrêter temporairement” le régulateur. Car, en attendant, le processus d’adoption continue: BitLicence est ouvert aux commentaires du public jusqu’à la fin septembre. Puis, une nouvelle mouture du texte sera rédigée avant d’être soumise à un nouveau “round” de commentaires. “Est-ce que Lawsky  voit bitcoin comme une ortie ou une rose ? En tout cas, il a sorti son sabre et aura bientôt le droit de l’utiliser. Je veux qu’on s’assoit et qu’on revoit les règles.”
 

Pour travailler mieux, faites comme les Français!

0

Revue de presse. La revue de presse s’ouvre sur une note sombre cette semaine. Encore une fois, la situation politique de la France a été au centre des préoccupations des médias américains.
Le New York Times exprime ses inquiétudes au sujet de l’avenir de la France, avec un éditorial sobrement intitulé “La résistance française en pleurerait“. “Nous vivons une époque étrange“, nous dit l’auteur Sylvain Cypel, ex-journaliste au Monde, à propos de la coïncidence des commémorations de la libération de Paris et des récents succès électoraux du Front National, “parti créé en 1972 par les héritiers idéologiques du régime de Vichy“. Après avoir retracé l’histoire politique de l’après-guerre, il déplore l’actuelle remise en cause des idées tirées du programme du C.N.R. D’après lui, “la désintégration du modèle social français explique en grande partie la montée du Front National“.
Le hameau “La-Mort-Aux-Juifs”

Dans le contexte du conflit israélo-palestinien,  la presse s’est ruée sur l’affaire du hameau “La-Mort-Aux-Juifs”. Rappelons-le, cette petite bourgade du Loiret au nom suprenant a acquis récemment une triste notoriété internationale lorsque le Centre Simon Wiesenthal a demandé au ministre de l’Intérieur de bien vouloir modifier le nom du lieu.
Le Wall Street Journal et le New York Daily News s’étonnent d’ailleurs que ce nom vieux de plusieurs siècles n’ait pas été changé avant.  La comparaison est souvent tracée avec les nombreuses villes américaines qui avaient, pour la plupart, éliminé le mot “Negro” de leurs appellations, après le mouvement des droits civiques des années 1960.
Le papier du Wall Street Journal, titré “Ces villageois français qui veulent continuer à vivre dans un endroit appelé La-Mort-Aux-Juifs“, est sans doute celui qui va le plus loin. S’appuyant sur l’hostilité de certains conseillers municipaux à la rebaptisation de la localité, le quotidien dresse le portrait d’une Europe hostile aux populations juives : “Les juifs français sont de plus en plus inquiets des fortes tendances anti-sémites, qui ne sont pas seulement liées au conflit de Gaza“. Alors, les habitants de l’Hexagone seraient-ils antisémites ? Le WSJ le suggère, chiffres du U.S Anti-Defamation League à l’appui. “37% des Français ayant répondu au sondage ont des attitudes anti-Juifs, soit bien plus que la moyenne européenne, qui est de 24%.
Travailler mieux

Autre région, toute autre ambiance, le New York Times fait honneur à la Côte d’Azur en publiant non pas un, mais deux articles mettant à l’honneur notre littoral. Pas question cette fois de xénophobie ou du Front National (dont la région est pourtant l’un des bastions), l’auteur de l’article “36 heures à Nice” préfère nous parler “soleil toute l’année, mer méditérannéenne, architecture Art Deco et Belle Epoque“. L’une de ses collègues, de son côté, encense sa petite voisine, Eze, “au charme discret, sans paparazzi ni starlettes“. Une Côte d’Azur moins bling-bling et cliché, que nos amis américains ont l’air d’apprécier.
Vacances toujours. Comme le constate The Atlantic , “à chaque mois d’août, Paris connaît une transformation rapide“, lorsque les touristes venus des quatre coins du monde remplacent les autochtones partis chercher le soleil sous d’autres tropiques. Les Français et leurs 31 jours de vacances par an sont les champions du farniente.
Mais aussi de la productivité, apparemment, puisque l’auteur tire du rythme de travail français une leçon à appliquer aux Etats-Unis, “pour travailler mieux, travaillez moins“. Se tuer à la tâche 17 heures par jour, à l’image de certains employés yankees, serait tout sauf efficace, la productivité diminuant au fil des heures passées au bureau. Mais pourquoi s’acharnent-ils alors, se demande tout bon Français depuis son transat’? Un élément de réponse est apportée par The Atlantic: “Lgrand prestige social, et l’image d’homme sérieux que cela apporte“. Reste que “travailler trop est au mieux inutile, au pire dangereux“. On ne nous le dira pas deux fois.
 

9 parcs et jardins cachés pour l'été à Manhattan

Pour une pause-déj, bouquiner ou prendre le soleil, choisissez un parc peu connu pour avoir la paix. En voici neuf.

9. Paley Park

Situé à deux pas du MoMA, Paley Park offre un minuscule havre de paix coincé entre deux buildings. Fontaine, arbres, verdure et gazouillement vous transportent loin du grouillement urbain. A la pause déjeuner ou à la sortie du musée, profitez des chaises et tables de jardin pour une pause ressourçante et rafraîchissante tout en admirant une pièce du Mur de Berlin. Paley park – 53rd St et 5e Avenue.
8. Greenacre Park
A deux blocs au sud-est son jumeau, le Greenacre Park accueille les cols blancs de Midtown qui viennent y casser la croute, lire ou faire une petite sieste. Lui aussi encastré entre deux immeubles, il passe inaperçu pour les gens préssés. Là aussi, chaises et tables de jardin vous invitent à la détente. Vous trouverez aussi de quoi vous restaurer.  Greenacre Park – 51st St and 3rd Avenue – ouvert tous les jours de 8h à 20h.
7. IBM building garden plaza
Après les parcs entre les gratte-ciel, voici les jardins à l’intérieur même des buildings : the IBM Building Garden Plaza est un vaste atrium où bambous et œuvres d’art du XXe siècle rivalisent de hauteur sous un puit de lumière. The IBM building garden plaza – 57th St et Madison Avenue.
6. 622 Grand Central Plaza Park
Situé sur le toit d’un bar lounge, il faut avoir le nez en l’air pour découvrir le parc public du 622 Grand Central Plaza Park. Cette terrasse-rooftop offre une vue plongeante sur la 40e rue et sur les buildings alentours. Prenez un peu de hauteur, éloignez-vous de l’agitation pour lire ou avaler un sandwich.622 Grand Central Plaza Park – 40th St et 3rd Avenue – Ouvert en semaine de 7h à 20h et le week-end de 9h à 18h.
5. Tudor City Greens
Pour rester en hauteur, grimpez les escaliers de part et d’autre de 42nd st et First Avenue et vous découvrirez les deux parcs en miroir Tudor City Greens. Entourés par les superbes façades en briques de Tudor City Place, ces parcs privés mais ouverts au public forment deux espaces de verdure où règnent quiétude et petits oiseaux. Paradis pour nourrices et employés des Nations Unies. Tudor City Greens – 42nd St et 1st Avenue – Ouvert tous les jours de 7h à 23h
4. The Ramble
A Central Park certes, mais loin des touristes de la Betesda Fountain, The Ramble est un agréable circuit forestier au coeur de Manhattan. Ce labyrinthe de sentiers sauvages est bordé par une végétation locale et exotique luxuriante : une grande variété d’arbres et de chênes en particulier abritent environ 230 especes d’oiseaux. The Ramble – Central Park entre la 73e et 78e.
3. South Cove Park
Se fondant discrètement au nord de Battery Park, South Cove Park borde l’Hudson river et l’Esplanade. A pied ou en vélo vous apprécierez cette promenade en bord de mer pour ses effluves maritimes, sa vue sur New Jersey et ses coins ombragés sur fond de gratte-ciel. South Cove Park – Sur l’Esplanade, entre First Place et Third Place.
2. The Garden at St. Luke’s in the Field
Bien caché dans The West Village, The Garden at St. Luke’s in the Field accueille plus de 100 espèces d’oiseaux, papillons et habitants du quartier qui viennent s’y ressourcer. Un vrai trésor caché.  487 Hudson Street (et Christopher Street) – Ouvert tous les jours de 8h jusqu’à la tombée de la nuit.
1. Transfiguration Church
Autre petit trésor: le jardin de la Transfiguration Church sur East 29th St. Ce confetti de verdure, posé aux abords de l’église historique, est complètement inattendu dans le brouhaha de Midtown East. C’est une alternative parfaite au très prisé Madison Square Park, non loin. East 29th St entre 5th Ave et Madison
 

Christine Lagarde à New York pour soutenir l'Hermione

Christine Lagarde va s’offrir un “break” de la haute finance mondiale le temps d’une soirée. Le 14 octobre, elle sera à bord de l’Intrepid, le porte-avion-musée de New York, pour participer au gala des Friends of L’Hermione-Lafayette in America.
L’association lève des fonds aux Etats-Unis pour organiser la traversée de l’Atlantique d’une réplique de l’Hermione, le voilier de Lafayette, actuellement en cours de finalisation au port de Rochefort (Poitou-Charentes). Le groupe avait donné le coup d’envoi de sa campagne de financement en septembre 2013, au Consulat de France, en présence de Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charentes. La croisière doit avoir lieu à l’été 2015, avec plusieurs escales sur la côte Est (Washington, Philadelphie, New York notamment).
Christine Lagarde ne sera pas la seule invitée de marque au gala où le prix de la table va jusqu’à 50.000 dollars. L’ancien Secrétaire d’Etat Henry Kissinger, président honoraire du conseil d’administration des Friends of L’Hermione-Lafayette, et le journaliste Charlie Rose seront de la partie.

A Greenpoint, un "day care" qui parle français et mange bien

A Green Bean Day Care,  la petite crèche de Monica Madalinski, point d’oreos ou autres friandises fluorescentes, mais des cookies fabriqués “sans ingrédients artificiels” par la patronne des lieux elle-même. “Il faut que les enfants aient le contrôle sur ce qu’ils mangent“, glisse-t-elle.
C’est ce principe simple que la jeune femme, une New-Yorkaise d’origine polonaise, applique depuis la création de la crèche, en octobre 2011, dans le quartier de Greenpoint (Brooklyn). Elle se targue de servir quatre repas par jour préparés par sa mère avec des produits locaux et organiques. “Nous donnons aux enfants beaucoup de fruits et de légumes, et nous les exposons à des saveurs différentes. C’est important qu’ils grandissent autour de vrais aliments”.
En plus de bien manger, les enfants ont droit à une autre petite gâterie : l’exposition au français. Une maman française avait suggéré de donner des cours de français à l’ouverture de la crèche il y a trois ans. “C’était impressionnant de voir ces enfants acquérir une seconde langue aussi rapidement. Nous avions besoin de faire un vrai programme bilingue“, explique-t-elle. L’an dernier, une enseignante a été embauchée à plein temps. 
Avec le nombre grandissant de Français dans le quartier, et l’ouverture d’un programme bilingue à PS110, la crèche affiche complet. Sur les seize élèves, “la plupart sont français“, assure Monica Madalinski. 
Peinture, lecture, jeux, chansons: la journée à Green Bean a lieu dans les deux langues. La recette: “suivre le flow des enfants“. “Il y a un emploi du temps et un curriculum mais il doit être flexible pour s’adapter à leur énergie, dit-elle. Et les faire bien manger.
 

Le Dîner en Blanc revient à New York fin août

Tout commence il y a plus de 25 ans, à Paris, quand quelques amis se réunissent pour partager un dîner en blanc. Depuis, le concept a fait du chemin. En 2014, plus de quarante événements de ce type seront organisés sur les cinq continents.
L‘édition new-yorkaise aura lieu cette année le lundi 25 août. La clé du succès de ces fameuses soirées immaculées ? Une idée originale: proposer une soirée pique-nique chic dans un lieu tenu secret jusqu’au dernier moment. Elle est ouverte aux amis des membres invités, mais aussi à tous ceux qui se sont inscrits sur la liste d’attente.
Le jour J, il vous faudra apporter une table de pique-nique, deux chaises et un panier contenant votre repas fait maison (que les allergiques aux fourneaux se rassurent, vous pouvez aussi commander de quoi vous sustenter via leur service traiteur). Dress-code: “all white”, bien sûr! L’an dernier, 4.000 convives s’étaient retrouvés à Bryant Park (photo).

Demandes de passeport: permanences consulaires à Austin et Dallas

0

Bonne nouvelle : les demandes de passeport au Consulat général de France à Houston pourront désormais être faîtes lors de permanences consulaires, qui s’échelonneront de septembre à décembre.
Le consulat va utiliser un dispositif mobile de prise d’empreintes nommé Itinera. Les villes concernées au Texas sont Dallas et Austin, mais ce dispositif s’applique aussi à La Nouvelle-Orléans, en Louisiane, et probablement à Oklahoma City (Oklahoma) et Little Rock (Arkansas) en 2015.
Les demandes de passeport se font uniquement sur rendez-vous et selon une procédure différentes des demandes classiques au consulat à Houston. Le nombre de rendez-vous est limité, alors n’attendez pas!
Dates des permanences consulaires pour 2014 :
Dallas : Les 24 et 25 septembre, et les 3 et 4 décembre, à Dallas International School (campus du primaire), 6039 Churchill Way, Dallas, TX 75230
Austin : Les 15 et 16 octobre, dans les bureaux de M. John Harmon, Graves Hearon and Moody, 401 Congress Suite 2200 (22ème étage), Austin, TX 78701
La Nouvelle-Orléans : les 19, 20 et 21 novembre, au Consulat général de France à La Nouvelle-Orléans, 1340 Poydras Street-Suite 1710, New Orleans, LA 70112
 

Trois compétitions cyclistes au Texas

0

Pour ceux qui auraient raté le Tour de France, voici une occasion de vous rattraper. The Hotter ‘N’ Hell Hundred est une des plus célèbres et ambitieuses compétitions cyclistes des Etats-Unis.
Chaque année, plus de 12.000 coureurs locaux et internationaux viennent s’affronter à Wichita Falls. Le 23 août, ils auront le choix de parcourir cinq distances comprises entre 10 et 160 km. Chaleur et vents seront au rendez-vous.
The Hotter ‘N’ Hell Hundred prévoit également deux autres compétitions les 22 et 24 août, qui comprennent une course en montagne et une course en sentier.
Il est encore temps de s’inscrire pour 35$ par personne et par course. Comptez 45$ en cas d’inscription après le 18 août.
Un camping est à la disposition des familles et amateurs de cyclisme. Pour réserver, contacter YMCA au : 940-322-7816.

11 endroits pour "pécho" à New York

Conformément à sa mission de service public, French Morning vous aide à décrocher un bisou, d’un baiser, voire plus! A vous de jouer!
11. Wine and Roses (Upper West Side)
Bar à vin chic où les filles se retrouvent pour parler des mecs, et où les mecs se retrouvent pour parler des filles. 286 Columbus Ave – 212-579-9463. Site ici
wines and roses
10. Piano’s (Lower East Side)
Un peu vieillot avec de la bonne musique live, c’est un incontournable pour les célibataires. Il ferme tous les jours à 4h du matin. L’heure où tout commence. 158 Ludlow – 212.505.3733. Site ici
PianosBackRoom
9. La Caverna (Lower East Side)
Chaude ambiance dans cette boite en sous-sol, où l’on peut fumer le narguilé et enflammer la piste de danse. 122 Rivington St – 212-475-2126. Site ici
caverna
8. Apothéke (Chinatown)
Un bar derrière une porte qui ne paie pas de mine, où des hommes en blouse servent des cocktails délicieux. Et où se retrouvent les célibataires de la ville. 9 Doyers St – (212) 406-0400 – Site ici
 
apotheke_s345x230
7. Le Bain (Meatpacking)
Comment ne pas citer ce haut-lieu de la nuit dans le “Meatpack”, au Standard Hotel? Détail: il a une piscine! 848 Washington at 13th Street – (212) 645-4100. Site ici
le-bain-nyc
6. Brass Monkey (Meatpacking)
Ce n’est pas notre préféré (il est archi-bruyant), mais pas sûr que vous soyez là pour parler de Kant non plus. 55 Little West 12th St – 212-675-6686. Site ici
brass monkey
5. Baby Grand (Canal Street)
Un bar très étroit qui propose du karaoké: rien de tel pour rapprocher. 161 Lafayette St- 212-219-8110. Site ici
baby grand
4. Hudson Hotel (Columbus Circle)
La cour du Hudson Hotel se remplit chaque soir de “beautiful people”. Comme vous! 356 W 58th St – 212-554-6000. Site ici
hudson-lobby
3. Union Pool (Williamsburg)
Chef-lieu des célibataires de Williamsburg. 484 Union Ave, Brooklyn – 718-609-0484. Site ici
UnionPool_V1
2. Prohibition (Upper West Side)
Ce bar très rock de l’Upper West Side ne vous décevra pas. A défaut de repartir avec quelqu’un, vous passerez un bon moment en écoutant les concerts live chaque nuit. 503 Columbus Ave – 212-579-3100. Site ici
probition
1. Miss Favela (Williamsburg)
L’incontournable du samedi soir. Ce bar brésilien est chaud, très chaud. Son délicieux mojito et sa musique live “caliente” y sont peut-être pour quelque chose. 57 S 5th St, Brooklyn- 718-230-4040. Site ici
miss favela

"La Jalousie" : Philippe Garrel au sommet de son art

“Me laisse pas Louis. Me laisse pas toute seule”. Silence. Sanglots. La porte claque.
Tout comme Charlotte, réveillée par la dispute de ses parents, le spectateur observe la séparation par le trou de serrure de sa chambre. Plongée dans l’intimité profonde d’une famille, dès la scène d’ouverture de “La Jalousie”, qui sort en salles à Miami, Los Angeles et New York.
Louis (Louis Garrel) quitte Clotilde et sa petite fille pour Claudia (Anna Mouglalis). Tous les deux sont comédiens. Lui joue dans un théâtre et arrive péniblement à joindre les deux bouts tandis qu’elle, qui n’a pas tourné depuis six ans, ne trouve pas de rôle. 
Lui peut vivre d’amour et d’eau fraîche et croit follement en elle. Elle que ses ailes de géant empêchent de marcher”. Elle qu’il aime “définitivement” et à qui il adresse une déclaration d’amour d’une rare beauté. Elle qu’il idolâtre, telle une muse, aime et adore. 
Elle est tiraillée. Profondément angoissée, fatiguée d’attendre… attendre quoi et attendre pourquoi ? ne cessera-t-elle de se demander. Épuisée d’habiter dans leur chambre de bonne, elle veut plus. Dans une scène, sublime, elle commencera par lui dire qu’“on ne s’aime pas comme ça dans le vide” avant d’expliquer qu’elle ne peut plus vivre dans cet endroit “C’est moche, c’est triste (…) Je veux bien être fauchée mais je supporte pas d’être pauvre”.
Peu à peu, leur couple s’essouffle. Alors que Louis s’aventure dans le flirt léger avec des femmes, Claudia elle franchit le pas de l’adultère. Pourtant, elle l’“aime autant qu’elle est capable d’aimer”.
Le couple Garrel-Mouglalis crève l’écran, elle avec sa voix suave et rocailleuse, lui avec une passion nonchalante qui l’habite tout au long du film. Ensemble, ils brillent.
Telle une nouvelle, “La Jalousie” explore la complexité du sentiment amoureux, en dessinant les contours d’une relation passionnée. Des tableaux de la vie quotidienne s’enchainent, emprunts de poésie, telle cette scène où Louis récite “Britannicus” en se rasant tandis que sa bien-aimée lit allongée dans la pièce attenante. Le film adopte le point de vue de Louis, tour à tour désespéré, aimant, à la fois père et amant, homme surtout.
Loin de se cantonner au rapport amoureux, la jalousie concerne tous les personnages du film. C’est celle de Charlotte, incarnée avec brio par Olga Milshtein, qui entretient avec son père une relation complice et fusionnelle. Rarement un duo n’a été aussi touchant, leurs regards et leurs sourires enveloppant le film d’un manteau de tendresse. C’est aussi celle de Clotilde, qui voit le père de sa fille refaire sa vie et doit faire son deuil et continuer elle aussi, à avancer.
“La Jalousie” est une ode à l’altérité qui montre avec beaucoup de subtilité que l’amour peut revêtir maintes formes, et tout autant de significations plus ou moins perceptibles par l’être aimé. Parfois encombrant, vecteur de culpabilité, de désespoir mais aussi de joie, l’amour est disséqué par le réalisateur comme un fantastique moteur de vie.
Convoquant son histoire personnelle, Philippe Garrel fait appel à sa famille pour incarner ses souvenirs. Inspiré d’une histoire d’amour que le père de Philippe Garrel a vécue, lorsque celui-ci était encore enfant et vivait avec sa mère, c’est le fils du réalisateur qui incarne son père, à l’âge de 30 ans. Au casting, on retrouve également Esther Garrel, soeur de Louis à l’écran comme dans la vie.
La photographie signée Willy Kurant est absolument sublime. Le noir et blanc charbonneux, allié aux gros plans typiques des films muets qu’aime tant Philippe Garrel, donne à l’image une force rare doublée d’une esthétique percutante.
La musique, composée par Jean-Louis Aubert achève de donner au film volupté et profondeur. On sort de la salle de cinéma abasourdi.
 
 
 

Ambiance parisienne à l'hôtel Nikko

Vous emmener “Sous le ciel de Paris”, voilà ce que promet la chanteuse Betty Roi, qui sera en concert au Feinstein’s, à l’hôtel Nikko le 20 août.
Accompagnée d’un piano, une basse et une batterie, la parisienne interprétera des classiques de la chanson française des années 1930 à 1960, mais aussi des standards du jazz, anglais et français. Un moment romantique dans une ambiance cabaret, de 19h à 20h15.