Quand les marques de l’Hexagone n’ont pas d’usine aux Etats-Unis (comme Boursin) ou ne font pas appel à leurs propres importateurs, généralement basés sur la côte Est (comme Président ou Nutella), il y a de bonnes chances pour que les productions françaises transitent par le port de Houston.
« Les échanges entre la région de Houston et la France ont dépassé les cinq milliards de dollars l’année dernière. Ils étaient en hausse de plus de 20 % par rapport à l’année précédente », raconte le président du conseil d’administration de la Chambre de commerce franco-américaine de la première agglomération texane, Jean-François Bonneté.
Houston profite bien entendu de son port, qui se classe 1er des Etats-Unis en tonnage international en 2013. Parmi les denrées qui dopent les importations françaises dans le Sud-Ouest des Etats-Unis : les produits de luxe qui constituent l’image de marque de la France de par le monde bien sûr. Mais aussi, et de plus en plus, les produits alimentaires.
Créé en 1997 à Houston par la Française Gisèle Oriot, le grossiste en produits d’épicerie fine française The French Farm vit ce boom aux premières loges. « En dépannage, je fais parfois transiter des marchandises par New York, car le transport de l’Hexagone vers la côte Est est plus rapide. Mais autrement, on fait des containers complets de produits qui sont directement livrés à Houston », témoigne la chef de cette entreprise de niche à la santé florissante. « Depuis dix ans, The French Farm a son propre entrepôt, mais il commence à être un peu petit. Il va falloir songer à s’agrandir… »
Face aux demandes de particuliers, Gisèle Oriot envisage aussi la vente au détail par internet. Mais en dehors des portes ouvertes organisées une fois par an en amont des fêtes de fin d’année, elle commercialise, pour l’instant, ses produits triés sur le volet aux professionnels uniquement. « Nous vendons surtout au Texas, aux restaurateurs, à des chaînes de magasins comme Central Market, Sur la Table ou Crate & Barrel, mais aussi à des sites comme The Frenchy Bee, basé dans l’Etat de Washington, et des épiceries fines dans tout le pays », énumère la gérante, estimant que c’est sa capacité à travailler avec des fournisseurs français qui lui permet de faire la différence.
Au-delà de l’exigence de qualité, chez d’autres distributeurs de produits français de Houston comme Phoenicia Foods, le critère de sélection des fournisseurs, c’est le coût des marchandises. « Nous sommes constamment à la recherche des meilleurs prix », explique le francophone d’origine libanaise Haïg Tcholokian, qui gère le magasin et restaurant du centre-ville de Houston.
Pour maîtriser ses tarifs, l’entreprise familiale fondée en 1982 s’appuie largement sur les importateurs. En complément du restaurant historique de Westheimer road, Arpi’s Deli, Phoenicia Foods a ouvert un magasin attenant en 2006, puis un second il y a deux ans. « Il y a beaucoup d’internationaux à Houston », avance Haïg Tcholokian pour expliquer cette expansion. « Mais la démographie de Houston n’est pas celle de New York ou Los Angeles », nuance-t-il. « Tout le monde n’achète pas des produits alimentaires internationaux. »
Houston, un port très francophile
Journée portes ouvertes à l'Alliance Française
Américains amoureux de l’Hexagone, l’Alliance Française de San Francisco vous ouvre ses portes le samedi 23 août, pour une journée de découverte.
L’occasion de rencontrer l’équipe, de visiter les locaux, acheter un livre français à la libraire, ou même tester son niveau de français gratuitement…
Mais aussi peut-être de faire une très bonne affaire, puisque des prix seront à gagner! Le gros lot: un bon pour douze heures de leçon de français, d’une valeur de $225. Vous n’aurez plus d’excuse pour ne pas apprendre la langue de Molière.
Débat sur la diversité en France et aux US
Alors que Ferguson s’embrase, la French-American Foundation (FAF) abordera, le 10 septembre, la question de la diversité éthnique et raciale en France et aux Etats-Unis.
“Affirmative action”, mise en place de quotas, collecte de données ethniques: tout cela paraît naturel aux Etats-Unis, mais pas en France. Le mot “race”, lui-même, pose problème, et traîne toujours une connotation négative. Pourtant, les immigrés et leurs descendants directs représentaient en 2012 près de 20% de la population française, d’après l’INSEE,
Le débat sur ces deux façons diamétralement opposées d’envisager la diversité aura lieu autour de la sociologue américaine Crystal Flemming, la journaliste du “Monde” Elise Vincent, et le reporter new-yorkais de WNYC Arun Venugopal.
Un Triathlon à Austin pour Labor Day
L’été touche à sa fin et vous ne savez pas comment profiter du Labor Day ? Faîtes un tour à Austin, où aura lieu la 8ème édition du Triathlon de la ville, ou “TriRock”.
La compétition commencera par de la natation à Lady Bird Lake (0,7 km), et se poursuivra par une course cycliste près de Congress Street Bridge (27 km), avant de s’achever sur une course à pied le long de l’Auditorium (5 km).
Si enchaîner les épreuves vous fait peur, il est possible de s’inscrire pour une seule course ici (Relay Team). Vous pouvez également participer à la compétition “olympique” qui propose le double des distances évoquées ci-dessus. Ou simplement assister aux courses et soutenir les participants.
Vous avez jusqu’au 24 août à minuit pour vous inscrire.
Théâtre immersif: que faire à part "Sleep No More"?
“Sleep no More” a fait des émules. En plaçant le spectateur au coeur de l’action, les shows immersifs révolutionnent complètement les codes traditionnels des pièces de théâtres et connaissent un succès grandissant à New York.
Si vous n’avez pas encore expérimenté cette nouvelle pratique théâtrale, voici une sélection de trois spectacles pour vous rattraper.
3. Speakeasy Dollhouse: Quelques jours avant le spectacle, vous recevrez une série d’e-mails vous expliquant la trame de l’intrigue et vous présentant les personnages. En pièce jointe vous trouverez des documents d’époque, autant de choses qu’il est important d’avoir lu pour vraiment en profiter le jour J.
Retenez bien le mot de passe, il vous sera nécessaire pour pénétrer dans le bar. À votre arrivée, un billet avec toutes les indications vous sera distribué. Il vous indiquera votre rôle et le(s) personnage(s) que vous devez aller voir ainsi que le message à leur délivrer.
La majorité des participants s’habillent à la mode des années 1930 ce qui décuple la sensation de voyage dans le temps. On vous encourage à faire de même. 102 Norfolk Street, 58$ tickets ici -représentations jusqu’en novembre.
2. Then she fell : Comme Alice, vous êtes tombés dans le terrier du lapin blanc. La compagnie Third Rail Project s’est attaquée à l’adaptation de l’univers absurde et magique de Lewis Carroll. Un pari osé, mais très réussi.
C’est dans un hôpital psychiatrique désaffecté que se déroule le show, dans une ambiance lugubre et inquiétante. Les murs tremblent, le parquet craque, les acteurs déboulent sans crier gare.
Ici nul besoin de courir derrière les personnages, ce sont eux qui vous guident. Le lapin blanc, Alice, la Reine Blanche, la Reine Rouge, le chapelier toqué, tous sont réunis et vous attirent dans leur monde où les perceptions sont renversées, les normes sociales inversées. Un conseil: laissez votre bon sens à la porte.
Les interactions directes avec les acteurs sont très nombreuses et pour cause : les spectateurs sont limités à 15 -ce qui explique aussi le prix, plus élevé. Timides s’abstenir donc. À la fois poétique, drôle et haletante, l’expérience est intense et surréaliste. Ponctuellement au cours de votre parcours, des petits remontants vous seront servis, ce qui fait toujours plaisir. Jusqu’au 28 décembre, 195 Maujer Street, 95-125$ selon l’horaire choisi, tickets ici
1. Play/Date: Ambiance ouatée dans ce bar intimiste du Lower East Side. Organisé autour du “date” à l’américaine, le spectacle se déroule cette fois à l’époque contemporaine. Acteurs et clients du bar se mêlent, s’emmêlent et finalement, on ne sait jamais quelle personne se trouve à nos côtés.
Entre drague sur Tinder -les écrans des téléphones sont projetés aux murs”, lapins posés, première(s) rencontre(s) réussie(s) ou moins, les surprises sont nombreuses dans ce show immersif. On rit beaucoup, d’eux mais aussi de nous, même si on regrette l’absence d’interaction avec les acteurs, qu’on se contente d’observer.
Fat Baby, 112 Rivington Street, du dimanche au mercredi à 20h, jusqu’au 27 août.
Trouver un logement à New York à distance
Ah, New York et son marché immobilier… Ces seuls mots suffisent généralement à donner des sueurs froides aux candidats à l’expatriation, s’imaginant déjà les innombrables visites d’appartements/placards qui les attendent, avant de trouver leur nid douillet. Ou pas.
Bonne nouvelle pour eux: il est possible de choisir son futur logement depuis la France, sans même avoir à quitter son canapé. Si vous êtes audacieux, vous pouvez vous engager sur le long terme, mais les plus frileux pourront se contenter de réserver un appartement pour les premiers mois, et se laisser ainsi le temps de trouver leur chez-soi définitif une fois sur place.
Solution débrouille: La recherche sur Internet
Craiglist, Airbnb, EasyRoomate, NakedAppartment… Les outils de recherche ne manquent pas, préparez-vous donc à crouler sous les offres! Faire un tri en ne sélectionnant que les annonces avec photos, et en se concentrant sur un quartier précis, permet déjà d’éliminer quelques centaines d’annonces. En faisant l’effort de fouiller, il est possible d’y dénicher son bonheur. A condition d’être réactif, car les meilleures offres partent dans la journée.
Mais les adeptes du système D devront sans doute écarter pas mal d’arnaques avant de trouver chaussure à leur pied. Craiglist en regorge, et les autres sites ne sont pas non plus épargnés. Airbnb, qui paraît souvent plus rassurant, traîne pourtant quelques casseroles. Chloé, qui est passée par le site, a été relogée par son propriétaire au bout de deux mois. Elle est passée ainsi de son très beau loft à une petite chambre sans fenêtre. Pas vraiment une bonne surprise, et pourtant d’après elle “Airbnb ne nous a pas permis de résoudre ce problème rapidement“.
Si beaucoup de ces arnaques se repèrent au premier coup d’œil, d’autres sont plus difficiles à deviner. Quelques règles de bon sens doivent donc être toujours respectées: ne jamais envoyer d’argent liquide, et ne pas hésiter à poser beaucoup de questions. Il est intéressant de demander à discuter par Skype avec le futur propriétaire et les futurs colocataires, ce qui peut faire office de visite virtuelle.
Surtout, rester méfiant face aux “super bons plans” (750 dollars pour un studio dans l’Upper West Side par exemple). Si cela semble trop beau pour être vrai, c’est souvent que c’est faux. Pour vous prémunir, posez un maximum de question. Si votre interlocuteur n’est pas sur place, fuyez!
Et si vous préférez savoir où vous mettez les pieds (et votre argent), l’entreprise Room Visit propose de visiter à votre place les logements que vous avez sélectionnés. Pour 59 dollars, elle propose un rapport détaillé, appuyé par des photos et vidéos de l’appartement et du quartier. Leurs agents peuvent aussi se déplacer jusqu’à votre futur lieu de travail afin d’estimer le temps de trajet nécessaire. L’un des fondateurs, Martin Theron, estime que parmi les appartements qu’il visite pour ses clients, “environ un sur deux sont des arnaques“.
Solution confort: Passer par une agence
Alternative plus chère: l’agence! Dans ce cas, double avantage: il est moins probable de tomber sur une arnaque, et vous pourrez compter sur l’expertise des agents pour vous conseiller au mieux, et trouver le logement qui correspond à vos attentes. Un certain nombre d’agences spécialisées et d’agents francophones aident les Français à trouver leur appartement à New York: NY Habitat, Urban Living, Expat US…
Nouvellement expatriée, Joanna a choisi cette option et a été agréablement surprise: son appartement, dans le quartier de Bushwick, s’est révélé “mieux que sur les photos, plus grand et aussi plus propre“. Mais même si cela a finalement été une bonne expérience, elle n’avait réservé l’appartement que pour ses premières semaines sur le sol américain. Elle ne se serait pas engagée sur une longue durée depuis la France.
“C’est trop risqué, et si il y avait eu un problème, se faire rembourser les frais d’agences aurait été compliqué, or ils étaient assez élevés“. Elle n’aurait pas non plus osé passer par Craiglist et consors. “Il y a trop d’arnaques, c’est moins sécurisant“.
Martin Theron, de Room Visit, met toutefois en garde les candidats à la location contre certaines pratiques. “Les agences ont parfois des petites combines, et vont arranger quelques détails : il y aura par exemple une seule fenêtre dans la chambre, au lieu des deux spécifiées dans l’annonce“. Ces petits arrangements peuvent être plus ou moins importants, mais autant se renseigner en amont sur la fiabilité de l’agence, pour éviter les déceptions.
Que faire si vous avez été victime d’une arnaque ?
Même en étant prudent, on n’est malheureusement jamais à l’abri d’une arnaque. Si vous avez envoyé une somme en liquide, rien à faire, vous ne reverrez pas votre argent. En revanche, si la transaction a été faite par virement bancaire, il peut être possible de faire marcher les assurances.
Certains sites ont aussi pris des mesures de sécurité, qui se révèlent efficaces dans certains cas. Airbnb par exemple, ne verse le paiement au propriétaire que 24h après l’arrivée des clients, laissant à ces derniers le temps de dénoncer tout éventuel problème.
En cas de litige, on peut aussi se tourner vers des associations, ou porter l’affaire devant la Small Claims Court de son borough. Avant de monter son business, Martin Theron a lui même eu son lot de problèmes en matière de logement.
Il y a quelques années, quand son propriétaire disparaît avec le deposit (qui équivaut à un mois de loyer), il choisit de se tourner vers la Small Claims Court. Dans ce type de procès, il le sait, le locataire est rarement débouté. Bingo, après quelques mois de procédure, il ressort gagnant, avec un dédommagement. Et il le rappelle, “quoi qu’il arrive, des marchands de sommeil, il y en a à tous les coins de rue“.
Trois jours à: Minneapolis
Au confluent des fleuves Minnesota et Mississippi, Minneapolis est située à égale distance des côtes Est et Ouest. Fortement imprégnés de culture indienne, les habitants aiment à souligner qu’ils offrent au visiteur le « meilleur des deux mondes » : verdure, lacs par dizaines, cascades et enchevêtrement de « skyways » entre les buildings offrent un contraste séduisant.
Mais la richesse de Minneapolis réside surtout dans l’accueil de sa population, toujours prête à vanter sa ville et la qualité de sa cuisine. Et pour les amateurs de musique, les raisons de s’y rendre ne manquent pas en cette année marquant les 30 ans de la sortie du film “Purple Rain”.
- Day 1
Le Mississippi (son nom vient du dialecte de la tribu Ojibwe, signifiant “père de l’eau”) constitue l’élément central de Minneapolis. De fait, une promenade en kayak s’y impose. Above the falls Sports propose d’aller pagayer près des chutes St Anthony et vivre l’expérience d’un passage d’écluse. Les plus aguerris navigueront une journée ou une demi-journée, mais le tour de 2h30 offre un bel aperçu de la ville et de son histoire depuis le fleuve. Le week-end, le patron offrira les services de Manu, un accompagnateur français, passionné par l’histoire de Minneapolis.
Après avoir fourni tant d’efforts, prenez la direction de Mill Ruins Park, afin d’y déjeuner au Spoon River. Ce restaurant ne propose que des produits locaux : fromages, poissons d’eaux vives et charcuterie de bison. Chaque week-end, le Farmer’s Market vient s’installer à proximité.
L’après-midi peut ensuite être passé sur place, entre le Guthrie Theater, imaginé par Jean Nouvel, et le Mill City Museum dévoilant l’histoire industrielle de la ville. Ne pas manquer, dans ce dernier, d’assister à la projection du documentaire « Minneapolis in 19 minutes flat ».
- Day 2
Rares sont les restaurants et bars sans concerts. La ville est intimement liée à la musique, grâce au plus célèbre de ses enfants : Prince. Cette année marque d’ailleurs les 30 ans de la sortie du film « Purple Rain » entièrement tourné à Minneapolis. Pour l’occasion, un « Purple Rain Tour » à vélo est proposé par le service Nice Ride, depuis la maison où « The Kid » passa son enfance jusqu’au First Avenue où il joua ses premiers concerts. Prince y revient fréquemment pour des bœufs improvisés. Peut-être ferez-vous partie des chanceux à l’apercevoir.
- Day 3
La meilleure manière de débuter une journée à Minneapolis est certainement de se rendre à Hell’s Kitchen. En cas de brunch sur place, ne manquez pas le manhomin porridge ou le caramel-pecan roll. Attention, les places sont rares, pensez à réserver.
Suite à ces ripailles, direction Loring Park pour une promenade dans le Sculpture Garden, espace de verdure dédié à l’art contemporain et à la créativité. L’expérience peut être prolongée juste à côté avec le Walker Art Center.
Pour terminer ces visites, retour vers l’eau, avec baignade ou tour de bateau sur les lacs Calhoun ou Harriet, voire même une découverte des superbes Minnehaha Falls.
Mall of America, situé à Bloomington, constitue l’étape finale incontournable. Le plus grand centre commercial des USA avec ses 560 magasins, propose d’assister à une exposition sur l’arrivée des Beatles, mais aussi de faire quelques emplettes, sans taxes sur les vêtements, chaussures et nourriture, particularité du Minnesota !
- À savoir
Renseignements : site de la Ville
Hôtels : Radisson Blu (250$/nuit), au cœur de la ville et rénové depuis juillet. Radisson Plaza (130$/nuit). Crowne Plaza (100$/nuit).
Déjeuner : Crave, Fire Lake, Spoon River, Fogo de Chao, The News Room.
Dîner : Hell’s Kitchen, le must de la ville, Dakota, Murray’s.
Le “plus” : Baptisée « city of lakes » la ville interdit toute construction sur les berges des lacs, ceux-ci étant réservés à la population. Chemins de randonnée et pistes cyclables y ont été installées sur plus de 300 km. Gelés l’hiver, les lacs constituent des lieux de patinage ou de pêche, les habitants aimant pratiquer le « ice fishing » après avoir creusé un trou dans la glace.
Visiter : Mill City Museum, Central Library, ouverte en 2005 et conçue par l’architecte italien César Pelli pour un coût de 500 millions $.
Transports : Navette ferroviaire entre l’aéroport, Minneapolis, Saint-Paul et Mall of America pour… moins de 2$ ! . Système de location de vélo similaire au Vélib’.
Une nuit de docu-courts à Miami
Le mercredi 27 août, à Miami, la nuit sera courte. Le Miami Short Film Festival (MsFF) organise au Paragon Grove 13 une soirée du documentaire court, pour sa douzième édition.
Cinq films projetés en une nuit, pour cinq réalisateurs dont les nationalités et les styles sont bien différents. Parmi eux, le Français Pierre Forcioli-Conti, expatrié aux Etats-Unis depuis quelques années.
Il présentera sa nouvelle production, “Afghan ’72“, sélectionnée au festival du film court de Glasgow cette année. C’est l’histoire d’une découverte, celle d’une vieille cassette vidéo dans la maison familiale, dont le visionnage révèle au personnage principal une facette inconnue de la personnalité de son père. Loin du chef de famille rangé qu’il connaît si bien, il y voit un aventurier en jeans, parti faire le tour de l’Afghanistan à dos de cheval.
Un film français en ouverture d'Action on Film
Monrovia accueillera the Action on Film International Film Festival (AOF), du 22 au 30 août.
Cette année, c’est le long-métrage américain Pink Zone du réalisateur français Benjamin Walter qui sera projeté pendant la cérémonie d’ouverture.
Le film de science-fiction propose une plongée dans un monde où les femmes sont sur le point de disparaître. Un virus mortel, se transmettant par le baiser, porté par les hommes et transmis aux femmes, a anéanti 80% de la population féminine. Le gouvernement américain veut déporter les quelques jeunes filles qui ont réussi à survivre dans un endroit, “Pink Zone”, afin de les protéger..
Crée en 2004, l’AOF s’intéresse aux talents cachés et n’a pas tardé à acquérir une légitimité qui le place aujourd’hui parmi les festivals les plus attendus des États-Unis.
Le LA Tall Ships Festival tient bon la barre
Prêt à prendre le large ? Du 20 au 24 août, une douzaine de grands bateaux navigueront dans le port de Los Angeles, à l’occasion du Tall Ships Festival.
Pour 150$, vous pourrez embarquer à bord d’une réplique de vaisseaux de la Révolution américaine ou le navire USS Iowa.
Les visiteurs qui souhaitent rester en bord de mer pourront néanmoins visiter d’autres bateaux célèbres comme le Victory Ship et le S.S. Lane Victory, assister à des concerts, des projections de films, et des parades nautiques. Sans oublier les spectacles “son et lumière”, point d’orgue du festival, avec combats au sabre et lancers de boulets de canons.
Les Gipsy Kings fêtent leur anniversaire à Saratoga
C’est au tour de la Californie de (re)découvrir les Gipsy Kings, qui ont entamé en mai dernier une tournée aux Etats-Unis pour célébrer leur vingt-cinq ans de carrière. Le 27 août, ils se produiront sur la scène du Mountain Winery, à Saratoga.
Originaires du sud de la France, le groupe gitan est composé de huit membres, dont cinq frères issus de deux familles, les Reyes et les Baliardo. En 1987 sortait leur premier album éponyme et leur tube “Bamboleo”. Un succès qui s’est étendu à plusieurs pays, jusqu’aux Etats-Unis, où les Gipsy Kings ont remporté un disque d’or – une première pour un groupe gitan.
En vingt-cinq ans, le groupe a vendu près de vingt millions d’albums. En 2014, leur dernier album “Savor Flamenco” leur a valu un Grammy dans la catégorie “Best World Music Album”.