Louis Armstrong, Miles Davis ou encore Dave Brubeck y sont passés.
Tous les ans depuis 1957, la Californie reçoit, au mois de septembre, les plus grands noms du jazz. Le Monterey Jazz Festival accueillera cette année plus de 500 artistes répartis sur sept scènes – trois extérieures et quatre intérieures- pendant deux jours et trois nuits.
La Française Cécile McLorin Salvant se produira en soirée le vendredi 19 septembre. Parmi la longue liste des invités vous retrouverez Gary Clark Jr, Billy Childs ou encore Marcus Miller.
Un week-end jazzy à Monterey
Combien ça coûte de se meubler à New York ?
Septembre approche. Avec lui, le temps des emménagements et des déménagements. Et des dépenses plus ou moins importantes pour se meubler.
1. En first-class : les haut-de-gamme
En la matière, la France a le monopole du bon goût. Faites un tour chez Roche-Bobois à Midtown ou Ligne Roset, présent à SoHo et Midtown. Toujours dans le haut-de-gamme: Design Within Reach (SoHo, Columbus Ave, Flatiron, 57th & 3rd). La marque porte mal son nom: pour une table à manger basique, comptez pas moins de 5.000$.
2. En classe éco : les grandes enseignes
Target, Walmart, JC Penney, Macy’s, Overstock… A New York, on a l’embarras du choix. A la différence des brocantes et des petites annonces, les meubles y sont neufs, mais pas forcément plus chers. Pour un matelas chez Target ou Macys, il faut compter entre 30 et 800$. Chez JC Penney, les prix varient entre 13 et près de 1.000$. La livraison, elle, prend entre 4 et 13 jours.
Si vous n’êtes toujours pas satisfaits, il reste Ikea. Valeur sûre. Si la table basse coûte un peu moins de 20$, la célèbre marque suédoise reste toutefois plus chère que ses concurrentes. Le prix minimum pour un matelas est de 80$.
3. En low-cost : les petites annonces et les brocantes
Craigslist reste la référence en matière de petites annonces, même si la pêche aux bonnes affaires n’est pas toujours garantie. A New York, dans la rubrique “home furniture”, il y a en effet de tout : du futon (canapé) à 200$ à une commode Louis XV à 20,000$. Comme toujours, pour éviter les mauvaises surprises, mieux vaut rencontrer le vendeur et voir le produit.
Dans le même genre, il existe aussi Move Loot, un site qui propose de vendre ou de mettre en vente des meubles neufs ou d’occasion. Les réductions sont intéressantes (900$ au lieu de 4000$ pour une table de chevet en bois de cerisier) et on a l’embarras du choix. La livraison est gratuite au-delà de 99$ et on peut recevoir le produit chez soi dès le lendemain.
Dans le top 10 des sites qui mettent en vente des meubles, il y a aussi Krrb (prononcer “curb”), qui fonctionne sur le même principe que Move Loot (achat et vente de biens). Sauf que c’est à vous d’organiser la rencontre et d’effectuer la transaction avec le vendeur. Une autre façon de découvrir son voisinage !
Pour ceux qui préfèrent chiner (et sortir de chez eux), le Brooklyn Flea Market est un incontournable. Outre les vêtements et bijoux artisanaux, on y déniche des meubles anciens, antiques et vintage. Horloges, armatures de lits, lampes… Les prix sont aussi divers que les pièces mises en vente. Madison Avenue, Bleecker Street, Chelsea, SoHo et Greenwich Village regorgent également d’antiquaires.
Enfin, si vous cherchez l’originalité, faîtes un tour du côté de Film Biz Recycling à Brooklyn. Dans cette boutique pour le moins insolite, les meubles et accessoires sont issus de l’industrie du cinéma, d’agences de publicité ou de compagnies de théâtre. Chaque pièce est vendue 50% moins chère que le prix original. Il est également possible de louer des accessoires et des costumes. Parfait pour la crémaillère !
4. En mode débrouille : les trottoirs
Vous n’y trouverez sans doute pas la perle rare, mais les trottoirs de New York sont la solution idéale si vous cherchez une table de chevet, un sofa plus ou moins troué, voire des lampes. On vous conseille d’ouvrir l’oeil à la fin du mois, quand les locataires quittent leur logement et se débarassent des invendus. Attention toutefois aux “bedbugs”, ou punaises de lit, qui sont souvent la raison pour laquelle les propriétaires se débarrassent de leurs meubles…
"Quai d'Orsay" en projection gratuite à Columbia
Pénétrer dans les coulisses du Quai d’Orsay et découvrir les méandres de la diplomatie… L’occasion vous en est donnée par Films On The Green, qui organisera la projection de “Quai d’Orsay” (“The French Minister“), en français sous-titré en anglais, le jeudi 4 septembre.
Adapté de la BD éponyme de Christophe Blain et Abel Lanzac (pseudonyme sous lequel se cache Antonin Baudry, conseiller culturel de l’ambassade de France aux Etats-Unis), le film a été réalisé en 2013 par Bertrand Tavernier. Le spectateur y accompagne le jeune énarque Arthur Vlaminck dans ses premiers pas au sein du cabinet du ministre des affaires étrangères Arthur Taillard de Worms. Une entrée dans la cour des grands tant mouvementée que passionnante, et la découverte d’un univers peu connu du grand public, dont les codes strictes ne tolèrent aucun faux pas.
Avec une belle distribution (Raphaël Personnaz, Julie Gayet, Niels Arestrup et Thierry Lhermitte), le film a connu un beau succès. L’acteur Niels Arestrup a été distingué par le César du meilleur Second Rôle masculin. A retrouver sur le campus de l’université de Columbia.
Pourquoi des pointures différentes en France et aux US?
Que celui qui ne s’est jamais retrouvé au milieu d’un magasin de chaussures américain, perdu entre une pointure 6 et demi et 8, nous jette la première pierre. Pourquoi Francais et Americains ont-ils des systèmes de pointures différents? C’est la question bête de la semaine.
Tout d’abord, comme vous l’avez sûrement remarqué, aucune de ces mesures ne correspond à la taille du pied en centimètres. Il en existe bien une qui suit ce principe: le Mondopoint. Avec cette mesure, la pointure correspond à la taille du pied en millimètres. Simple comme bonjour, le Mondopoint pourrait éviter pas mal de migraines, mais il n’est que très peu utilisé (à l’exception notable des chaussures de ski).
La numérotation française est en revanche utilisée partout en Europe. Le point français, comme on le nomme, va de 17 à 48, et représente environ 0.66cm. Et cette unité de mesure est parigote: elle était utilisée par les anciens bottiers. Par opposition, le point américain, utilisé (sans surprise) aux Etats-Unis, se base sur le système anglais, avec un écart de 1/3 inch entre les pointures. Mais il commence à 1, au lieu de commencer à 0 comme c’est le cas en Grande-Bretagne. Différence avec les pointures françaises: les Américains incluent des demi-tailles, plus précises.
Cocorico, notre unité de mesure française était la première. C’est sous Napoléon, en 1801, qu’elle a été imposée partout en France. Auparavant, chaque cordonnier avait tendance à créer sa propre mesure, rendant les achats assez compliqués.
Aux Etats-Unis, c’est également pour clarifier les choses que le système du point américain fut inventé, en 1880 par le New-Yorkais Edwin B. Simpson. Un héritage de la Guerre de sécession, pendant laquelle l’armée avait eu bien du mal à commander des chaussures pour ses soldats. En 1887, il est adopté par la Retail Boot and Shoe Dealer’s National Association. Aujourd’hui encore, le système n’est pas totalement unifié, et les pointures peuvent donc légèrement varier selon les fabricants.
Si vous n’êtes pas friands de calculs savants, autant utiliser les nombreuses grilles de conversions que l’on trouve sur internet pour déterminer votre taille américaine. En espérant qu’un jour, peut-être, les systèmes seront harmonisés.
Artolease, les artistes du bureau
Lancée il y a un mois, la start-up Artolease propose de recouvrir les murs blancs et gris des entreprises new-yorkaises avec des oeuvres d’art. A l’origine de ce concept inédit, deux Français, Victor Le Fell et Théodore Bajard, déterminés à faire de l’art un véritable outil de communication.
“On vend du ‘fine art’, aime à rappeler Théodore Bajard, qui s’occupe de la partie business d’Artolease. On ne fait pas dans l’ornement.” Le storage de ces deux jeunes entrepreneurs n’a en effet rien à envier aux sempiternelles photographies “carte postale” de New York qu’on a l’habitude de voir dans les bureaux.
Plus de 200 pièces d’art moderne sont disponibles à la location : sculptures, peintures, photographies voire estampes de grands maîtres (De Kooning), mais aussi huit artistes contemporains dont l’Allemand Peter Klasen ou l’Américain Jeremy Holmes. “Notre but est de donner de la visibilité à des artistes vivants qui commencent à se faire un nom dans le marché de l’art, en plus de les exposer dans un environnement inhabituel, explique Théodore Bajard. C’est un réel investissement.”
Pour ce diplômé d’école de commerce, la présence d’oeuvres d’art dans une entreprise permet d’en asseoir la réputation et la crédibilité. “Il y a un aspect esthétique indéniable, mais la différence, c’est qu’il s’agit de morceaux d’histoire qui invitent à la réflexion.”
C’est également une source de bien-être et un facteur de stimulation pour les salariés. “C’est toujours mieux de passer sa pause déj’ à admirer une oeuvre d’art qu’à regarder Facebook“, estime le jeune entrepreneur.
L’entreprise peut louer une oeuvre d’art pour un contrat de trois mois minimum et à terme, prolonger la location ou en louer une autre. “Ce système de rotation permet d’apporter de la nouveauté dans l’environnement de travail“, ajoute Victor Le Fell, qui gère la prise de contact avec les galeries et les artistes.
A noter qu’il est possible pour l’entreprise d’acquérir une oeuvre d’art. Pour un De Kooning, un des artistes les plus chers de la collection, il faut compter 90.000$, ce qui revient, pour la location, à 2.000$ par mois.
Si le catalogue d’Artolease propose des prix accessibles (entre 75$ et 600$ par mois), la location d’oeuvres d’art reste toutefois un marché de niche. “C’est pourquoi nous souhaitons nous démarquer de ce qui se fait déjà, en proposant des services de qualité et en nous adressant à une clientèle exclusive. L’art se mérite.”
Et pendant ce temps-là, une "crise politique" en France…
Les vacances sont bel et bien terminées pour Manuel Valls. Lundi, il a remis la démission de son gouvernement à François Hollande. Une décision que n’ont pas manqué de commenter les medias américains.
Après les récentes critiques d’Arnaud Montebourg et de Benoît Hamon sur les choix du gouvernement en matière de politique économique, le Wall Street Journal rappelle qu’il s’agit du deuxième remaniement en moins de cinq mois. “La première équipe conçue par François Hollande était censée être un groupe soudé et combattif, en réponse à la cinglante défaite du parti socialiste aux élections locales“, note le journaliste avec ironie. Celui-ci fait alors le constat de la “faible” croissance économique de la France et sur l’inefficacité des propositions du président de la République.
Le New York Times parle de “crise politique” et souligne que cette situation “reflète un retour de bâton de plus en plus violent contre l’austérité en France et en Europe, et les tensions grandissantes entre la France et l’Allemagne, qui continue de défendre les coupures budgétaires pour restaurer la confiance dans la zone euro“.
Le quotidien USA Today parle de “dispute ouverte” entre Montebourg et son patron pour expliquer cette démission. Et pour le site économique Bloomberg, cet “effondrement du gouvernement souligne la pression croissante sur Hollande alors qu’il tente de raviver l’économie et que sa courbe de popularité est la plus basse de tous les présidents français”. Et de rappeler: “la France, deuxième économie de la zone euro, n’a pas vu de croissance ces deux derniers trimestres, le gouvernement n’a pas atteint ses objectifs de réduction du déficit budgétaire and le chômage a atteint un record en juillet.” Rien que ça!
Juppé le retour
Plus tôt dans la semaine, le Wall Street Journal portait un regard presque amusé sur une autre annonce, celle de la candidature d’Alain Juppé pour la primaire de l’UMP en vue de 2017. Pour le journaliste, cette nouvelle donne au sein de l’UMP est un coup “rusé” si l’on imagine un duel potentiel entre Nicolas Sarkozy et l’ex-maire de Bordeaux.
Le New York Times confirme en précisant qu’Alain Juppé “pourrait rencontrer des difficultés si Nicolas Sarkozy, ancien membre du parti, entrait dans la course.” La popularité de l’ancien président “charismatique et volubile“, y est d’ailleurs soulignée, et ce, malgré les dernières affaires judiciaires dans lesquelles il est cité.
Pendant ce temps-là, McDo cartonne en France
Le Business Insider, lui, a mené l’enquête sur ce qui apparaît comme un paradoxe : le succès de McDonald’s en France. Au pays de la bonne bouffe, qui compte plus de 1.200 Mcdo’s, les ventes ont atteint presque cinq milliards d’euros en 2013. “Mais, c’est bien connu, les Français méprisent la culture américaine – au mieux -, et pratiquent un militantisme acharné – au pire. Comment donc expliquer cette conquête ?”
Depuis 1972, la firme a connu bien des difficultés avant de s’installer. De la nécessité de convaincre les Français de “manger avec leurs mains” au démantèlement en 1999 d’un restaurant par José Bové, l’article démontre comment “McDo’ a réussi l’exploit de synthétiser l’ADN américain et la culture française“, pour reprendre les mots du PDG de McDonald’s France, Jean-Pierre Petit.
Business Insider raconte notamment qu’il a vendu McDo aux Français en insistant sur les « produits locaux, comme la viande charolaise, le fromage certifié localement et le pommes de terres pour le frites fabriquées par le filiale française du groupe McCain ». Il nous a pris par les sentiments.
Selfies interdits
Mais la mauvaise nouvelle de la semaine, c’est bien sûr l’interdiction de faire des selfies à la plage.
D’après Fox News, une plage du sud de la France, Garoupe, a placé des pancartes “Zone anti-selfie” pour empêcher les touristes d'”inspirer de la jalousie” en prenant des photos d’eux en train de faire bronzette. Cette interdiction, sérieuse au demeurant, aurait pour but de préserver “le glamour” des plages de Garoupe. La France reste la France.
22 commandements pour devenir un bon New-Yorkais
On ne devient pas new-yorkais du jour au lendemain. Heureusement, on vous dit comment faire.
22. Ouvert d’esprit tu seras
21. Patient sur le quai du métro bondé et surchauffé tu seras
20. Dans le métro, au danseur de hip hop tu donneras
19. Une anecdote sur les Yankees à tes amis américains impressionnés tu ressortiras
18. Saturday Night Live tu regarderas
17. La queue devant Shake Shack pendant une heure tu feras
16. La queue à Chipotle, Dominique Ansel Bakery pour le Cronut, etc aussi tu te farciras
15. A une fête du Kentucky Derby tu iras
14. Contre l’interdiction des boissons XXL tu t’insurgeras
13. Dans la rue, dans ton téléphone tu hurleras
12. Le nom impossible des cafés de Starbucks tu maitriseras
11. Sur Tinder, tu t’inscriras
10. Les cafards dans ta chambre tu combatteras
9. De cuisiner tu t’arrêteras
8. De te moquer des accents aussi tu t’arrêteras
7. Un taxi dans la rue tu héleras
6. Au 230 5th tu renonceras
5. Tout ton salaire dans le Meatpacking tu claqueras
4. Le New Jersey tu dénigreras
3. Ton argent tu montreras
2. Les touristes perdus tu aideras
1. De te plaindre tout le temps tu arrêteras
Los Angeles accueille les NewFilmmakers Awards
La Cité des anges reçoit pour la première fois le NewFilmmakers Awards. La remise des prix se déroulera dans le luxueux hôtel The Standard à Hollywood.
“Le Train Bleu” de Stephanie Assimacoupoulo sera projeté à cette occasion. Il sera en compétition dans la catégorie “meilleur court-métrage étranger”.
Le pitch: Gare de Lyon. Alors qu’Hélie se comporte en véritable goujat, Séléna, toujours amoureuse, continue pourtant de vouloir recoller les morceaux. Au bar du Train Bleu, où ils s’arrêtent prendre un dernier verre, ni l’un ni l’autre ne peuvent imaginer ce qu’il va se passer… Le film, qui se déroule à Paris, a été sélectionné dans plus d’une centaine de festivals à travers le pays et dans le monde.
Broadway casse les prix pour Broadway Week
La magie de Broadway à prix cassés, ça vous tente? Du 1er au 14 septembre, les shows de la célèbre avenue se mettent en solde: 1 ticket offert pour chaque ticket acheté. “Chicago“, “A gentleman’s guide to love and murder“, “Jersey Boys“, “Mamma Mia“, voilà un aperçu des comédies musicales que vous pourrez voir avec une remise de 50%.
Pour profiter du bon plan, rentrez le code “BWAYWK” dans l’espace code de réduction lors de votre achat en ligne sur le site de Broadway Week.
Les plus fans d’entre nous pourront aussi profiter de l’offre “Upgrade” (avec le code “BWAYUP”), qui permet d’accéder à des sièges mieux placés, pour 20$ supplémentaires.
Mais ne tardez pas trop à réserver vos places: “The Lion King“, “Cabaret“, “Aladdin” et “Wicked” sont déjà sold-out (à l’exception des places Upgrade) !
Le Lyceum Kennedy, 50 ans et une nouvelle directrice
La rentrée de septembre aura une saveur toute particulière au Lyceum Kennedy. Alors que l’école franco-américaine de la 43eme rue fête ses 50 ans, elle ouvre sa première classe de Terminale et accueille un nouveau chef d’établissement.
Dominique Velociter était jusqu’à présent aux commandes de la French American School of Rhode Island, une école franco-américaine qu’elle a lancée en 1994. Changement de décor donc pour la directrice, qui s’est installée dans son nouveau bureau new-yorkais il y a trois semaines. “Je ne voulais pas me retrouver dans une école pantoufle, où tout a été fait, affirme-t-elle. J’aime justement le fait qu’il y a encore beaucoup à faire au Lyceum Kennedy“.
Enseignante dans le Val d’Oise, Dominique Velociter est arrivée aux Etats-Unis il y a une “trentaine d’années“, “avec deux sacs, un pour l’hiver et l’autre pour l’été“, se souvient-elle. “Petite institutrice qui ne savait rien“, elle a décidé de lancer la French American School of Rhode Island après avoir constaté les bienfaits du bilinguisme sur ses propres enfants. Aujourd’hui, l’école bilingue et biculturelle compte 200 élèves, du Pre-K jusqu’au 8th Grade. “Quand on monte une école, on voit tout!“
La nouvelle directrice aura à charge de consolider le “high school” du Lyceum, qui a ouvert l’an dernier dans un bâtiment voisin de son campus principal. La nouvelle classe de terminale ne compte pour l’instant qu’un seul élève.
Pour attirer de nouvelles familles, l’établissement, dont l’enseignement se veut résolument bilingue, pourra mettre en avant son tout nouveau “IB Bilingue” (International Baccalaureate). Mis en œuvre à partir de septembre, ce diplôme viendra sanctionner le bilinguisme des élèves dans différentes matières à l’issue de la terminale. “C’est une manière de se démarquer, de renforcer notre pédagogie. L’IB est un label de qualité“, explique-t-elle.
Enfin, elle veut également augmenter les effectifs d’élèves dans l’antenne du Lyceum Kennedy à Ardsley, qui souffre de la concurrence avec la French American School of New York (FASNY). “Nous voulons le dynamiser, en créant notamment un comité de parents ambassadeurs, en démarchant les entreprises françaises”.
Une rentrée de défis donc pour un établissement quinquagénaire. Une soirée d’anniversaire en présence de membres de la communauté française est d’ailleurs dans les cartons. Parce qu’il faut bien souffler un peu…