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Ode à la Rose, un business florissant

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Ils ont poussé à Manhattan. En août, ils étendront leur zone de livraison à douze Etats de la côte est.

New York, Massachusetts, Rhode Island, New Hampshire, Maine, Connecticut, New Jersey, Pennsylvanie, Delaware, DC, Virginie, Maryland: Olivier Plusquellec et Louis Brunet, les deux Français à l’origine d’Ode à la Rose, se disent « super excités » par cette nouvelle phase de leur aventure. « On passe à une autre échelle », lance Louis Brunet, 31 ans, installé à son bureau du Flower District de Manhattan.

La start-up, qui propose des livraisons de roses en ligne, doit son expansion à une levée de fonds, bouclée le mois dernier, notamment auprès d’Aquarelle, l’un des leaders du marché en Europe. Une somme qui permettra aussi à Ode à la Rose de se développer sur le mobile, avec le lancement d’une application de cartes de vœux virtuelles.
L’histoire d’Ode à la Rose a débuté en 2011 dans les couloirs de la banque Natixis, où Louis Brunet et Olivier Plusquellec étaient employés, à New York. Entre analyses financières et tableaux Excel, Olivier Plusquellec cherchait régulièrement à envoyer des fleurs, mais ne trouvait pas son bonheur.
« J’avais du mal à acheter de belles fleurs sans payer une fortune. En ligne, aucune offre n’était convaincante, avec des sites vieillots, des processus d’achat laborieux, des produits pas terribles, et beaucoup de clients insatisfaits », raconte ce diplômé d’HEC. Il embarque Louis Brunet, qui terminait son VIE, et quelques mois plus tard, Ode à la Rose éclot.
En janvier 2012, la start-up effectue une levée de fonds auprès d’amis et de quelques investisseurs – 275 000 dollars. Les premières livraisons commencent, alimentées par le bouche à oreille.
Depuis, elles n’ont fait qu’augmenter, même si elles restent à petite échelle – une quarantaine de bouquets par jour à Manhattan. « Nous avons multiplié notre chiffre d’affaires par cinq en 2013, et nous sommes devenus rentables cette année. Là, nous allons entrer dans une nouvelle période d’investissements », explique Louis Brunet, qui a troqué son costume de financier pour des jeans et une chemise. « On ne retournerait pour rien au monde à nos anciennes vies », souffle-t-il.
Les fondateurs d’Ode à la Rose travaillent en flux tendus avec un grossiste situé en face de leurs bureaux – ce qui leur évite les stocks. Les fleurs, qui ont meilleure mine que celles qui s’alignent à l’entrée des delis, viennent d’Equateur ou de Colombie. « Elles arrivent directement de JFK. Contrairement à la majorité des fleurs, celles-ci ne transitent pas par camion depuis Miami. Cela nous fait gagner trois jours de fraicheur ».
La fraicheur des fleurs, Ode à la Rose essaie aussi de la maintenir grace à son packaging particulier – les roses sont livrées à la verticale, dans un pot “anti-reversement” rempli d’eau, à l’intérieur d’une boite enrubannée au design étudié. Un aspect central de leur dispositif, qui colle avec l’image friendly et branchée que la start-up essaie d’épouser. La touche finale ? Une photo du bouquet est envoyée à l’expéditeur au moment de la livraison. A partager sur les réseaux sociaux s’il-vous-plait.

Denton fait son rodéo

Denton : ses universités prestigieuses, sa verdure…  mais surtout, son rodéo ! Depuis 80 ans, le North Texas Fair Rodéo rassemble cow-boys amateurs et professionnels.
Le festival, qui aura lieu du 15 au 23 août, propose également des concerts, un concours de beauté, un carnaval, une parade et bien sûr un barbecue géant.
 

Jouez à la pétanque au MoMA PS 1

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Après le très festif Warm Up du samedi, le MoMa Ps1 (Long Island City) se détend le dimanche.
Cet été, Mr Wells Steakhouse, le restaurant de l’antenne du MoMA dans le Queens organise dans l’arrière cour du musée des tournois de pétanque. Pour s’inscrire, il faut être sur place à 14h – c’est gratuit. Le jeu lui, commence à 15h. Il n’y a pas plus de deux joueurs par équipe, mais rien ne vous empêche de venir avec des amis pour investir les pistes.
À la clé: un repas le soir même offert au gagnant.
 

Hourra! Le "Picard Surgelés de l'Upper East Side" a ouvert

Les Français de l’Upper East Side ne savent plus où donner de la tête. Après l’ouverture d’un second Kayser, voilà qu’arrive le très attendu Babeth’s Feast, un magasin de surgelés qui évoque le sacro-saint Picard Surgelés français.
Mais ne nous emballons pas. “Nous ne sommes pas Picard, s’empresse de préciser la fondatrice de la marque Elisabeth de Kergorlay. Nous ne voulons pas que les clients nous demandent où se trouve le tartare au saumon qu’ils ont l’habitude de trouver en France chez Picard. Nous sommes une entreprise américaine“.
La boutique, lumineuse, toute en longueur, a ouvert mercredi, sur la 3e Avenue entre 80 et 81e rue. Disposant d’une cuisine à l’arrière qui fait office d’espace de démonstration, Babeth’s Feast propose des produits surgelés typiquement français (gratin dauphinois, crumbles salés, baguettes…) mais aussi des classiques américains comme le mac & cheese ou le “flatbread”. “J’ai pris l’habitude de dire que nous sommes French-inspired mais pas French-imposing“, raconte la patronne.
Cette dernière sait qu’elle s’attaque à un marché difficile. Si les Etats-Unis sont le premier marché mondial pour les surgelés, ces derniers trainent ici une image de “junk food”. Ils souffrent aussi de la concurrence des livraisons à domicile, peu onéreuses et rapides.
De salons professionnels en visites d’usines, Elisabeth de Kergorlay a pris son bâton de pèlerin. “Quand j’étais petit, je ne pensais pas que je ferai ça un jour“, glisse celle qui a investi dans le Pain Quotidien.
Avoir un magasin était nécessaire pour montrer, toucher, déguster les produits“, ajoute Olivier Arizzi, le manager de l’espace, qui fait partie de l’aventure depuis deux ans. Un deuxième magasin est à l’étude. En attendant, il est possible de commander les produits en ligne pour tous les amateurs de surgelés loin de l’Upper East Side. “Je suis très contente, sourit Elisabeth de Kergorlay devant une assiette de pains au chocolat en préparation dans la cuisine. Je devrais me promener avec un bloc note car le feedback est constant. On ne sait pas ce qui va marcher le plus“.

Que faire au Texas en août ?

Certes, il fait chaud, mais ça n’est pas une raison pour arrêter de vivre. Petit guide des activités aoûtiennes.
Tester son palais au Austin Chronicle Hot Sauce Festival
Rien de tel pour pimenter votre été. La 24ème édition de ce festival entièrement dédié à la sauce piquante se tiendra à Austin le 24 août. Venez tester la teneur de vos papilles ou participez directement au concours, tout en écoutant de la musique latine, du blues et de la country. Gratuit pour les visiteurs (avec donation de 5 $). Pour participer, il faut s’enregistrer avant le 20 août ici. Plus d’infos ici.
Se baigner dans les eaux de source fraîches du Texas
La piscine, c’est has been. Profitez plutôt de ce que la nature texane peut vous offrir. Consultez notre guide pour se mettre au frais et au vert au Texas.
Faire un tour en Angleterre à Houston
Jusqu’à fin septembre, le Museum of Fine Arts à Houston présente “Houghton Hall : Portrait of an English Country House”, une exposition qui rassemble plus d’une centaine d’objets, sculptures et peintures qui appartiennent à la maison de campagne typique construite au XVIIIe siècle à Norfolk (Angleterre).  15 $ par personne. Réservations ici. Plus d’infos ici. 1001 Bissonnet, Houston, TX 777005
Découvrir San Antonio à travers la cathédrale San Fernando
Si vous préférez les sorties culturelles, venez admirer, en soirée, la splendide façade de la cathédrale San Fernando et découvrir le rôle de San Antonio dans le développement des Etats-Unis à travers l’exposition “San Antonio, The Saga” de l’artiste français Xavier de Richemont. L’installation est prévue jusqu’en 2024 ! Accessible les mardis, vendredis, samedis et dimanches à 21h, 21h30 et 22h. San Fernando Cathedral Main Plaza, 115 N. Main Avenue, San Antonio.
Revoir ses classiques au Plaza Classic Film Festival d’El Paso
“Le Magicien d’Oz”, “Le Bon, la Brute, et le Truand”… Du 7 au 17 août, le Plaza Classic Film Festival diffuse les plus grands classiques du cinéma américain à El Paso. Dans le cadre d’un théâtre des années trente, restauré en 2006, vous pourrez enrichir votre culture cinéphile à travers 85 projections. Le pass 10 jours coûte 200 $ et les prix pour une projection peuvent varier entre 0 et 10 $. Plaza Theatre Performing Arts Centre, 125 Pioneer Plaza, El Paso Community Foundation Doug Pullen, El Paso, TX 79901. Réservations ici. Plus d’infos ici.
Festival de glace à Austin
Vous en rêviez, Austin l’a fait. Le 9 août, la ville vous invite à l’Austin Ice Cream Festival. Trois concours auront lieu : celui de la fabrication de la meilleure glace artisanale – inscription 20$, règlement ici -, de sculpture sur bâtonnet – gratuit et ouvert à tous – et le plus gourmand : le concours du plus rapide mangeur de glaces – inscription 10$. De 10h à 19h. 2101 Jesse E. Segovia Street, Austin, TX, 78702. Gratuit pour les enfants de moins de 8 ans. Plus d’infos ici.
Emmener les enfants au Dallas CASA Parade of Playhouses
Jusqu’au 17 août, l’organisation à but non lucratif Dallas CASA met onze cabanes à disposition des enfants à NorthPark Center. Bateau, châlet, zoo, phare… il y en a pour tous les goûts ! 5 $ par personne ; 20 $ pour un groupe de 5 personnes. Dates et horaires complets ici. Plus d’infos ici. NorthPark Center, 8687 N. Central Expy, Dallas, TX 75225.
Rock The Desert Festival à Midland
Le 15ème festival Rock the Desert aura lieu à Midland du 7 au 9 août. 25 $ par personne et 50 $ pour un billet VIP. 2000 S. FM 1788, Midland, TX 79711. Réservations ici. Programme complet ici.
Et pour finir… du rodéo à Dalhart !
Du 7 au 9 août, offrez-vous une virée dans un des plus grands ranchs du monde. Le XIT Rodeo and Reunion, c’est près de 1000 concurrents prêts à mordre la poussière, une parade et bien sûr un barbecue géant. Ajoutez-y de la country, et vous obtiendrez la carte postale parfaite du Texas. Entrée gratuite, mais certaines activités sont payantes. Ritablanca Park, 1219 West FM 281, Dalhart, TX. Plus d’infos ici.

Isabelle Huppert sur les planches du Lincoln Center

Du 6 au 16 août, au Lincoln Center, la Sydney Theater Company redonne vie à une pièce que Jean Genet écrite en 1947, “The Maids” (“Les Bonnes”) en s’inspirant de l’affaire Papin, un sordide fait divers.
A l’affiche, Isabelle Huppert et Cate Blanchett jouent les sœurs Claire et Solange Papin, tristement connues pour avoir brutalement tué leur patronne et sa fille.
Elizabeth Debicki tient le rôle de la froide maîtresse, sous la direction du talentueux australien Benedict Andrews, à qui l’on doit une adaptation du “Tramway nommé désir” de Tennessee Williams.
La pièce est jouée en anglais.

Charlotte Le Bon fait ses premiers pas aux US

Jouer dans un film produit par Steven Spielberg et Oprah Winfrey, en ayant comme partenaire Helen Mirren… Un rêve pour nombre d’acteurs français, que Charlotte Le Bon réalise avec “The Hundred Foot Journey”.
Intitulé “Les recettes du bonheur” en VF, le film signé Lasse Hallström, (le réalisateur de “Chocolat”) sortira dans les salles américaines le 8 août, après une première new-yorkaise en grandes pompes mardi.
L’histoire se base sur le best-seller de Richard Maurais, qui décrit la vie du charmant village bien français de Saint-Antonin-Noble-Val. Un quotidien tranquille, bouleversé lorsque le restaurant étoilé Le Saule Pleureur (tenu par Madame Mallory, alias Helen Mirren) en activité depuis des années se retrouve soudain en compétition avec un petit restaurant indien, ouvert par une talentueuse famille récemment installée (jouée par Om Puri et Manish Dayal).
La guerre est alors déclarée par la froide Madame Mallory, prête à tout pour leur mettre des bâtons dans les roues. Mais derrière cette histoire légère sur fond de gastronomie française se cache une analyse plus profonde des conséquences que peut avoir un tel choc des cultures, en France ou ailleurs, et du choix que l’on fait parfois de rejeter l’autre plutôt que de s’enrichir de ses différences.
La frenchy Charlotte Le Bon y campe Marguerite, la sous-chef du Saule Pleureur, qui réserve aux nouveaux arrivants un accueil bien plus chaleureux que celui de sa patronne, puisqu’elle développe rapidement une relation privilégiée avec le fils prodigue, Hassan. Une grande première américaine pour l’ancienne Miss Météo de Canal +, et le début d’une carrière hollywoodienne? Elle  a en tout cas renouvelé l’expérience puisque l’an prochain, elle sera à l’affiche de “The Walk” de Robert Zemeckis, aux côtés de Joseph Gordon-Lewitt.

C'est bientôt l'heure de l'US Open !

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Roger Federer, Novak Djokovic, Maria Sharapova, Simona Halep, les stars du tennis mondial seront réunies à New York lors de l’US Open. Du 25 août au 8 septembre, venez applaudir vos joueurs favoris.
L’US Open est le dernier des quatre tournois du Grand Chelem. Il se déroule depuis 1881 à Flushing Meadows, dans le Queens La participation du tenant du titre, Rafael Nadal, est encore incertaine. Après avoir déclaré forfait pour les Masters 1000 de Toronto et Cincinnati, le champion blessé au poignet espère se rétablir à temps pour le tournoi.
Si Serena Williams, elle, est sûre de participer, son niveau de jeu en dent de scie cette saison laisse planer de sérieux doutes quant à la qualité de sa prestation. Bref, que le meilleur gagne!
 

Que faire à San Francisco en août ?

“Août” ne rime pas avec “désœuvrement” à San Francisco. La preuve…
Assister à un match de baseball au AT&T Park
A partir du 12 août, les Giants de San Francisco organisent pas moins de douze matches au sein du AT&T Park. Munissez-vous de sandwiches géants et de boissons fraîches, et profitez de la vue sur la baie. Réservez vite ici. Plus d’infos ici. 24 Willie Mays Plaza, San Francisco, CA 94107.
Dégustation de vin à Noe Valley
On se détend (encore) autour d’un verre de vin dans le cadre de la 4ème édition du Noe Valley Wine Walk, le 21 août entre 16h et 20h. 25 $ par personne. Vous pouvez acheter vos billets sur place au : 3865 24th Street (entre Sanchez et Vicksburg). Plus d’infos ici.
Ecouter Edith Piaf et Joséphine Baker dans “Under Paris Skies”
La chanteuse parisienne Betty Roi interprétera les plus célèbres chansons d’amour d’Edith Piaf et de Joséphine Baker, ainsi que des standards de la musique jazz en français et en anglais. Le 20 août, de 19h à 20h15. 15 $ par personne. Feinstein’s at the Nikko, Hotel Nikko, 222 Mason, San Francisco,  CA 94102. Plus d’infos ici.
Voir les films de Leos Carax au Castro Theatre
Du 14 au 28 août, trois films du réalisateur français Leos Carax ainsi qu’un documentaire de Tessa Louise-Salomé seront au programme au Castro Theatre. Les amateurs de Denis Lavant seront ravis : l’acteur fétiche de Leos Carax apparaît dans tous les films sélectionnés par le cinéma. Programmation : “Boy meets girls” le 14 août à 19h25 ; “Mauvais sang” le 21 août à 19h25 ; “Les amants du Pont-Neuf” le 28 août à 19h ; “Mr.X” les 14 et 21 août à 18h. 11 $ par personne ; 8,50 $ par senior et étudiant. Castro Theatre, 429 Castro Street, San Francisco, CA 94114. Plus d’infos ici.
 Ou voir des films gratuitement  au parc
Une des meilleures façons de profiter de l’été tout en étant cocooné. Pendant le mois d’août, dix films seront diffusés dans plusieurs parcs de San Francisco, dont Dolores Park (19th & Dolores St), Union Square  et San Anselmo Creek Park. Il y en a pour tous les goûts : de “Lego Movie” au “Cinquième Elément” en passant par “Bullitt” avec Steve McQueen, et le récent “Grand Budapest Hotel”. Aucun prétexte donc pour ne pas sortir ! Gratuit. Programmation complète ici.
Visite nocturne de l’Académie des Sciences de Californie
Il n’y a rien de plus drôle que d’aller dans un musée en dehors des heures d’ouverture. Tous les jeudis, de 18h à 22h, l’Académie des Sciences de Californie ouvre ses portes et dévoile ses coulisses, avec chaque semaine un thème différent (“D’où viennent les tremblements de terre ?”, “La science des feux d’artifice” etc.). On vous conseille le Planétarium pour en prendre plein les mirettes. Musique et cocktails sont également au programme. 12 $ par adulte de plus de 21 ans.  Billet VIP (tour et cocktails) : 58.99 $. Réservations ici. Plus d’infos ici.
Replonger en enfance au Walt Disney Museum 
L’exposition “Magic, Color, Flair : The World of Mary Blair” présente plus de 200 illustrations de celle qui fut une des plus célèbres directrices artistiques des studios Disney. Décédée en 1978, Mary Blair a notamment travaillé sur les dessins animés “Cendrillon”, “Alice aux pays des merveilles”, et “Peter Pan”. 25 $ par adulte ; 20 $ par senior et étudiant ; 17 $ pour les moins de 17 ans ; Gratuit pour les moins de 6 ans. Réservations ici. De 10h à 18h. The Walt Disney Family Museum, 104 Montgomery Street, The Presidio, San Francisco, CA 94129. Plus d’infos ici.
Assister à un spectacle de mime 
La troupe de mimes de San Francisco présente “Ripple Effect” (Répercussions), un spectacle qui se veut une critique des événements qui se sont déroulés dans la Bay depuis un an. Google glasses, augmentation des loyers, perte de caractère de certains quartiers de San Francisco… Les sujets sont divers et adaptés en musique, dialogues et danse. Le 16 août à 13h30 à Glen Park ; le 17 août à 13h30 à Washington Square Park ; le 28 août à 18h30 à Troupe Studio Space (Réservations) ; Le 30 août à 13h30 à Peacock Meadow (Golden Gate Park) ; le 31 août à 13h30 à Dolores Park. Gratuit, mais une donation est suggérée. Plus d’infos ici.
Profiter des journées gratuites au musée
Rien de tel qu’une visite au musée pour préparer sa rentrée ! Cliquer ici pour voir la liste complète des musées qui offrent une journée gratuite dans le mois.
 

"L'Ecume des Jours" à la sauce Michel Gondry

Il n’y avait que le réalisateur un poil déjanté Michel Gondry pour avoir le culot d’adapter le roman « L’Ecume des Jours » de Boris Vian à l’écran. “Mood Indigo” est actuellement visible au O Cinema Wynwood.

Michel Gondry, à qui l’on doit déjà l’excellent « Eternal Sunshine of the Spotless Mind » et le moins excellent « La science des rêves », semble trouver dans le roman de Vian toute la matière nécessaire pour satisfaire son imagination débordante et sa soif d’excentricité.

L’oeuvre littéraire ne serait-elle alors qu’un prétexte orienté vers ce dessein? Difficile à dire. En revanche, on sent que le réalisateur évolue dans son élément, et que la multitude de scènes qui se succèdent dans un Paris retro ont dû être jubilatoires à tourner pour lui. A tel point que le décor semble être le personnage central du film. Pourtant, l’histoire met en scène d’autres protagonistes.

Colin (Romain Duris), jeune homme aisé à la créativité débordante, vit dans une maison remplie d’inventions farfelues, et est très ami avec son cuisinier, Nicolas (Omar Sy). Lors d’une soirée, il rencontre la jolie Chloé (Audrey Tautou). C’est le coup de foudre entre les deux jeunes gens qui se marient quelques temps après. Leur histoire idyllique ne durera pas puisque Chloé a une maladie très grave : un nénuphar pousse dans son poumon. Sa santé se dégrade rapidement et Colin jongle de petits boulots en petits boulots pour pouvoir payer les frais médicaux, de plus en plus élevés. Leurs amis semblent aussi affectés par cette terrible fatalité et leurs relations se délitent lentement, à l’image de Chick (Gad Elmaleh), inconditionnel d’un certain Jean Sol Partre, et de sa fiancée Alise (Aïssa Maïga).

Les inventions les plus folles créées sous la plume de Boris Vian prennent vie sous la direction de Michel Gondry. On se trouve soudainement captivé par le “pianocktail” qui, malgré quelques réglages un peu hésitants, a la faculté étonnante de préparer des boissons tout en jouant une petite mélodie.

Les objets sont tous animés. Rien n’est à l’arrêt, à l’image du nénuphar qui grandit dans le poumon de Chloé et de l’épreuve du temps sur l’appartement du couple. Avec son univers particulier, entre loufoque, poésie et humour, Michel Gondry essaie de coller à l’univers du roman de Boris Vian. Le duo Audrey Tautou-Romain Duris, dont la complicité n’est plus à prouver depuis leur collaboration dans « L’Auberge Espagnole » de Cédric Clapish (2002), est convaincant, sans pour autant être épatant.

Il est toujours difficile d’adapter sur grand écran une oeuvre littéraire, mais Michel Gondry s’en sort plutôt bien. Le film, tout comme le roman, reste surtout une histoire de goûts : cet univers peut donner le tournis à certains et en enchanter d’autres.

Le film a remporté le prix du Meilleur Décor à la 39ème cérémonie des Césars. Une version plus longue de « L’Ecume des Jours » existe également et a été projetée dans plusieurs pays, dont la France. Aux Etats-Unis, c’est la version courte qui sort.

La France vend un luxueux immeuble sur la 5ème Avenue

C’est officiel. L’Etat français va céder son immeuble au 1143 Fifth Avenue. L’autorisation de cession est parue au Journal Officiel (JO) du 6 août. “L’arrêté au Journal Officiel signifie que la vente est autorisée à un prix précis et à un acquéreur identifié, indique-t-on au Secrétariat d’Etat au Budget. Il y a maintenant des travaux juridiques liés à n’importe quelle procédure de vente. Ils pourraient prendre quelques semaines“.
C’est dans ce bâtiment de sept étages, avec « 29 fenêtres » sur Central Park, que réside le conseiller culturel français Antonin Baudry, ainsi que plusieurs fonctionnaires des Services culturels de l’Ambassade de France.
Selon l’arrêté paru au JO, mardi, l’immeuble de 1923 dispose d'”un appartement de trois pièces d’une surface de 92 mètres  carrés, cinq appartements de cinq pièces d’une surface de 157 mètres carrés chacun et d’un duplex de huit pièces d’une surface de 252 mètres carrés.
La mise sur le marché du bien remonte au mois d’avril. Le prix demandé était de 32,5 millions de dollars. Ni le prix de vente ni l’acquéreur ne sont connus. Ce dernier se serait manifesté dès le mois d’avril, selon une source diplomatique. «Le bien a été maintenu dans un état impeccable par son propriétaire et sera livré vacant», selon l’agence Leslie G Garfield, qui en assure la vente.
En juin, la France a également vendu la luxueuse résidence de son ambassadeur à l’ONU au 740 Park Avenue, pour 70 millions, réalisant une belle plus-value. Une nouvelle résidence pour l’Ambassadeur n’a toujours pas été trouvée.
 
 

A Williamsburg, un nouveau rooftop bien discret

Sur le rooftop d’Urban Outfitters à Williamsburg, pas la peine de jouer des coudes pour commander un rosé. 
Posé sur le toit de Space Ninety 8, le nouveau complexe de la marque d’habillement et d’accessoires dans le quartier hipster, le rooftop est pour l’instant un secret bien gardé. Pour l’instant seulement. Car on imagine mal ce lieu, agréable, nommé “The Gorbals Rooftop“, rester loin des écrans-radars.
Depuis son ouverture en avril, Urban Outfitters n’en a pas fait la publicité. D’ailleurs, ils auraient tort de dépenser de l’argent dans sa promotion tant The Gorbals a tout du succès assuré. “On compte sur le bouche-à-oreille”, admet un employé. Le décor est simple: quelques tables longues et trois petits cabanons au toit en toile avec des tables triangulaires pour les groupes plus petits.
Un arbre se dresse au milieu du rooftop, en face du bar. La vue – sur le Williamsburg Bridge – n’est pas aussi belle qu’au Wythe Hotel voisin, un hôtel plus près de la rivière qui dispose aussi d’un rooftop. Qu’importe, le simple fait d’être en hauteur (3eme étage européen), une soirée d’été, suffit amplement à combler la clientèle.
Aucun plat n’est servi sur le toit. Pour manger, direction l’étage du dessous, au Gorbals Restaurant, propriété du chef new-yorkais Ilan Hall. Les fans de l’émission Top Chef le connaissent: il a remporté la deuxième saison du show culinaire. Plancher, tables en bois, quelques plantes, cuisine ouverte: l’ambiance se veut rustique, soignée. Et les plats petits mais sophistiqués. Comptez 14 dollars pour une poutine asiatique qui décoiffe. On vous recommande aussi le ris-de-veau (16 dollars) et le schnitzel au poulet et sa délicieuse purée toastée (17 dollars).
Côté dessert, les cerises chaudes coiffées de fromage blanc réveilleraient un mort. La salle était loin d’être pleine lors de notre visite, un jeudi soir, mais les réservations sont recommandées. A decouvrir avant le reste de New York.