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Brèves new-yorkaises: Mardi Bras, métro gratuit et les 100 ans de Central Park

Comme tous les lundis, les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale.

?️ Des records de chaleur ont été atteints ce week-end, et la neige est attendue ce mardi.

? La coupe budgétaire dans les cantines des écoles publiques, à hauteur de 60 millions de dollars, a eu comme conséquence la suppression au menu des burritos, du poulet rôti et des biscuits.

? Des employés corrompus de la NYCHA (New York City Housing Authority, l’agence responsable de la gestion des logements sociaux à New York) ont extorqué plus de 2 millions de dollars de pots-de-vin à des entrepreneurs dans des projets de logements sociaux à travers les cinq boroughs. Sept personnes ont été arrêtées.

Ⓜ️ Si vous vous endormez dans le métro, soyez vigilants : les vols auprès des personnes endormies sont en hausse.

? Une nouvelle loi pourrait permettre aux supermarchés de New York de vendre du vin.

? Elle avait pour objectif de parcourir toutes les rues de New York à pied, et elle l’a fait. En 5 ans, avec une interruption pendant la pandémie, Maya Gonzalez Berry a parcouru 640 miles (1030 km).

? The Undies Project, une organisation à but non lucratif qui fournit des vêtements, lance sa 9e collecte annuelle de soutiens-gorge ce mardi, jour de Mardi Gras. La collecte est appelée « Mardi Bras ».

? Seul 1,4 % des 2,3 millions de logements loués étaient disponibles en 2023. Il s’agit du taux d’inoccupation le plus bas depuis 1968. Cela signifie que la ville n’a pas assez d’appartements pour loger tous ceux qui voudraient vivre à NYC avec, pour conséquences, une augmentation des loyers et le départ des familles de Manhattan.

? Il y a 60 ans, le 7 février 1960, « quatre garçons dans le vent » – les Beatles –  foulaient pour la première fois de leur carrière le sol des États-Unis.

? Les millions de dollars dépensés par la ville pour financer le programme visant à aider les personnes atteintes de troubles mentaux graves dans les rues et le métro n’ont pas prouvé leur efficacité, selon un audit.

? Le plus vieil arbre de NY, âgé de 350 ans, se trouve dans un parc de Queens.

? Un appartement avec une chambre dans Queens était proposé sur le marché pour un loyer stabilisé (sans augmentation annuelle) de 1.100 dollars, soit la moitié du prix médian. Mais l’agence demandait 15.000 dollars de frais. Il a quand même trouvé preneur.

?  Les victimes de violences conjugales pourront bientôt demander le changement gratuit de leurs serrures.

Ⓜ️ La ville voudrait proposer la gratuité des transports en commun (métro, bus) pour les personnes âgées ou handicapées à faibles revenus. L’opération coûterait 65 millions de dollars.

❤️ 38% des célibataires de New York ont été dans une relation non monogame consensuelle (les deux parties sont ok avec le fait que l’autre ait d’autres relations), selon la dernière étude « Singles In America ».

?️ La plupart des parcs de New York auront 100 ans cette année. La gouverneur de l’État leur offre en cadeau d’anniversaire une subvention à hauteur de 300 millions de dollars.

?? Toilettes et vestiaires « non genrés » dans les écoles publiques. Le débat fait rage entre les pour et les contre.

? Le coût moyen d’un déménagement – un mois de loyer, les frais du courtier et le dépôt de garantie – dépassait les 10.400 dollars l’année dernière. Une somme supérieure de près de 30% à avant la pandémie et la plus élevée en plus d’une décennie.

? Vous savez que vous avez le droit de demander aux autorités une plaque d’immatriculation personnalisée pour votre voiture. Mais tout n’est pas permis. Voici la liste des plaques rejetées (on avoue ne pas toujours avoir compris pourquoi, mais quelques exemples sont assez faciles à comprendre, comme « ORG8ZM »).

Conseils de patron, Pierre Dubuc: Comment manager ses équipes à distance

« If I can make it here, I’ll make it anywhere ». Pour les entrepreneurs de la tech française, on pourrait renverser l’adage : si tu veux réussir, tu dois réussir ton implantation américaine. Comment les fondateurs français de start-up s’installent-ils aux États-Unis ? Comment se passe le transfert et comment gérer des équipes sur deux continents ? Nous interrogeons des entrepreneurs et entrepreneuses venus conquérir l’Amérique. Cette semaine : Pierre Dubuc, CEO et cofondateur d’OpenClassrooms.

L’histoire d’OpenClassrooms ne ressemble à aucune autre. Mathieu Nebra, féru d’informatique depuis son plus jeune âge, crée en 1999 un site gratuit pour enseigner le langage HTML, « Le site du zéro ». Parmi ses plus fervents visiteurs, un certain Pierre Dubuc, qu’il ne rencontrera que quelques années plus tard, et qui n’a à l’époque que… 13 ans. Les deux collègues décident de transformer ce projet-passion en entreprise, mais il faut attendre que l’adolescent entrepreneur soit majeur. C’est chose faite en 2007, et c’est ainsi que naît OpenClassrooms, l’une des pépites françaises de l’EdTech. Une entreprise à mission, celle de rendre l’éducation accessible à tous, et qui mesure son succès en nombre d’étudiants placés dans l’emploi – plus de 50.000 l’année dernière.

Pierre Dubuc décide de basculer son barycentre vers les États-Unis dès 2020. Covid oblige, le projet prend un peu de retard, et l’entrepreneur part finalement début 2021, en pleine pandémie, dans un avion vide. « Les débuts sont un peu lunaires, c’est difficile de s’imprégner d’une culture étrangère quand on est confiné chez soi ! ». Son associé Mathieu Nebra n’ayant plus de responsabilité opérationnelle dans l’entreprise, Pierre Dubuc est aujourd’hui le Global CEO d’OpenClassrooms. Il continue à gérer toute l’équipe, soit 300 personnes dont 250 en France, depuis son appartement de Brooklyn à New York, avec l’aide d’une COO basée en France.

1/ S’adapter au marché américain

Aux États-Unis, OpenClassrooms développe deux offres produit : la première est une offre d’apprentissage en alternance. « Nous avons constaté que l’apprentissage est sous-exploité et très peu développé aux États-Unis, et nous avons inventé un nouveau modèle d’apprentissage moderne, reconnu par le Department of Labor ». Deuxième axe de développement, l’offre de formations longues aux nouveaux métiers (« reskilling »), qu’OpenClassrooms vend aux entreprises comme bénéfice pour leurs employés. Elle compte aujourd’hui JP Morgan, Pepsi Co, Macy’s et Amazon parmi ses clients. « Nous avons bénéficié de la bonne réputation européenne dans notre marché. La France et l’Europe ont une légitimité très forte dans le domaine de l’alternance – au même titre que le vin, le parfum ou les sacs à main ! Cela nous a beaucoup aidé ».

Pour autant, Pierre Dubuc constate que le marché américain est très US-centric : « Il faut comprendre et adopter les codes, les cultures, les références, et mettre très vite des vendeurs américains en face des clients américains ». Des clients avec un degré d’exigence plus élevé que leurs équivalents européens. « Ils sont très exigeants sur la qualité produit, dit le service après-vente, ce qui nous oblige à monter la barre, souligne Pierre Dubuc. En contrepartie, ils sont prêts à payer plus cher ».

2/ Des promotions une à deux fois par an

On ne monte pas une équipe de ventes aux États-Unis comme on le ferait en Europe: « Les États-Unis ont une culture de la vente très marquée, très process driven et avec des postes très spécialisés : pre-sales, business development executive, account manager, customer success manager, etc. » La culture du titre est très importante outre Atlantique : « il faut prévoir tout un millefeuille de titres pour pouvoir proposer une promotion tous les 6 à 12 mois », analyse Pierre Dubuc. Au final, ces process plus codifiés et plus stratifiés sont-ils un atout pour la vente ? « Dans une entreprise assez mature, oui, c’est une machine de guerre extrêmement efficace. Dans une entreprise plus jeune, en revanche, on a parfois besoin de profils plus polyvalents, plus débrouillards peut être. »

3/ Gare au feedback trop franc

« De façon plus générale, je dirais que les employés américains sont plus transactionnels que leurs collègues européens, analyse Pierre Dubuc. S’ils ne sont pas contents dans leur emploi, ils partent, et le turnover est plus élevé qu’en Europe. En contrepartie, s’ils restent, alors ils font ce qu’on leur demande et ils chercheront moins à négocier leurs tâches que leurs collègues européens ». La culture du feedback est un peu différente également. Le « peut mieux faire » est beaucoup moins bien accepté aux États-Unis qu’en France. Résultat, les managers prennent plus de précautions avec le feedback, en s’assurant d’accompagner tout feedback négatif de beaucoup de feedback positif…

4/ La double culture, un atout au début

Sur les 15 employés américains d’OpenClassRooms, 3 sont binationaux et 12 américains. « La double culture est un avantage certain pour collaborer avec l’équipe en Europe, au moins au début, mais il faut passer assez vite au recrutement d’employés américains car sans eux, ce sera très dur d’attaquer le marché US ». OpenClassRooms emploie également des Américains en France, ce qui aide beaucoup les échanges entre les deux équipes. Elle a tiré profit de l’effet Trump et du French Tech visa de Macron : « il y a eu un petit exode d’Américains en France qui cherchaient des entreprises “US friendly” et qui appréciaient la plus grande qualité de vie et les congés supplémentaires malgré la baisse de salaire. »

5/ Aller recruter en dehors des grandes villes

OpenClassRooms bénéficie également de sa culture « remote first », alors que pas mal d’entreprises commencent à prescrire le retour au bureau. « Nous sommes allés chercher des talents hors de New York et de la Baie de San Francisco : en Arkansas, au Kansas…. La concurrence y est moins rude et les salaires moins élevés. »

6/ Le statut B-Corp, un atout pour l’embauche

Pas évident de recruter quand on est une petite entreprise française peu connue, et créer une vraie marque employeur prend du temps. Il faut inventer des points de différenciation. « Le nôtre a été d’être une entreprise B Corp. Ce type d’entreprise est rare aux États-Unis, et cela nous a permis de recruter des personnes talentueuses qui sont prêtes à rejoindre une entreprise moins réputée en échange d’une mission qui a du sens. »

7/ Pour manager à distance, développer une culture de l’asynchrone

Comme beaucoup d’entreprises, Pierre Dubuc a mis en place des rituels qui rythment la vie de l’entreprise, points hebdo ou bi-hebdos, évènements mensuels, trimestriels… Il a surtout développé une culture de l’asynchrone chez OpenClassRooms : beaucoup de décisions sont prises par écrit et non dans des meetings interminables. Les règles : Préparer toutes les réunions par écrit, collaborer par écrit, tout documenter. « L’exemple doit venir du boss. S’il propose une réunion dès qu’une décision se présente à lui, ça ne marchera pas ! »

Reconversion: Ichrak Baffoun, de la finance à l’organisation de fêtes de rêve

Mi-décembre, Tribeca. 9h du matin. Rendez-vous est donné dans l’entresol de l’un de ces luxueux buildings avec doorman en uniforme impeccable. Deux jeunes femmes s’affairent, l’une perchée sur un escabeau pendant que l’autre gonfle des ballons rubis. Partout des cartons entassés, du papier bulle, des bibelots et des sapins artificiels immaculés dans une ambiance de joyeux chaos. Quand tout à coup, une liane brune toute de noire vêtue, téléphone vissé à l’oreille, traverse la pièce. « Ah salut, ça va ? On vient tout juste de décharger le camion, Julie, tu peux arranger les sapins ? Caro, commence à décorer la rampe d’escalier please, désolée, je dois aller me garer mieux, je reviens ».

Pas le temps d’en placer une. Débit de mitraillette, énergie boostée à l’adrénaline, Ichrak Baffoun est déjà loin. La jeune entrepreneuse n’a pas une minute à perdre. Dans quelques heures, une vingtaine d’enfants, et autant de parents et nounous, investiront la « Winter Wonderland » party qu’elle a imaginée pour eux.

@ French Morning/Géraldine Bordère

De la finance à l’event-planning

Depuis un an, avec sa société Studio Mercerie, elle fait en sorte que les rêves de fêtes d’anniversaire et de célébrations les plus fous deviennent réalité. Alice au Pays des Merveilles, Pat Patrouille, Under The Sea ou Fées dans les Bois, aucun thème ne résiste à la créativité de cette jeune quadra à l’allure de teenager. Une activité à dix mille lieues de sa première vie.

Avant de confectionner des cupcakes arc-en-ciel et concevoir des décors dignes de productions hollywoodiennes, la maman de deux petites filles travaillait en finance à Paris. Il y a 7 ans, une opportunité liée au boulot de son mari les conduit à New York. La ville de tous les possibles. Alors Ichrak Baffoun se met à rêver. « J’ai toujours adoré recevoir des amis, organisé des diners à la maison. Après la fête du deuxième anniversaire de ma fille Rita, j’ai reçu beaucoup de compliments. Et de sollicitations. Je me suis dis que c’était ici ou jamais. »

Nutcrackers géants et pièce montée en biscuits de Noël. Crédit @StudioMercerie

«Je crée des souvenirs»

La jeune entrepreneuse mûrit son projet en s’inspirant d’autres event-planneuses sur les réseaux sociaux, elle se forme à la fabrication d’arches de ballons et commence à bricoler ses premiers back-drop. « Ce qui m’a vraiment lancé, c’est les 4 ans de ma fille Rita en mai 2021. J’ai loué un peu de matériel et j’ai bricolé le reste, j’ai confectionné les gâteaux, les décors. Une amie photographe Adelaide m’a offert ses services. On a posté le résultat sur Instagram et sur quelques groupes de maman. C’était artisanal mais j’y avais mis beaucoup de cœur. » Les réactions enthousiastes ne se font pas attendre et une maman lui commande son premier évènement rémunéré dans la foulée. “8000$, un beau projet. Qui m’a permis d’investir dans un peu plus de matériel pour les anniversaires suivants”.

En juillet 2021, Studio Mercerie est officiellement lancé. Avec un ou deux évènements en moyenne commandés par mois, elle n’a qu’une ambition : « créer des souvenirs, des moments uniques. Je veux que les enfants crient en découvrant le set-up, qu’ils soient éblouis. Mon idée n’est pas de faire le décor le plus instagrammable mais celui qui sera le plus propice à l’amusement ».

Mission réussie : Alexandra, la maman américaine qui a imaginé cette fête pour les enfants de l’immeuble, est aux anges et ne tarit pas d’éloges sur la Frenchie. « Elle est à la fois très à l’écoute et force de proposition. J’avais adoré ce qu’elle avait fait pour les deux ans de ma fille, alors j’ai eu envie de lui confier également cette fête de fin d’année ». Atelier de décoration de biscuits, pièce montée de macarons, bar à jus et chocolat chaud, service de catering gastronomique, atelier maquillage et arche de ballons géantes…

Un anniversaire de rêve à… 20.000$

Sans parler du décor digne d’une forêt de Noël enchantée, aucun détail n’a été laissé au hasard. Deux heures de magie et de divertissement, aboutissement de 6 semaines de travail. « Entre l’idée de départ, et la fête, il y a des heures de travail pour imaginer l’évènement, coordonner tous les prestataires, faire personnaliser la décoration, confectionner les gâteaux, obtenir les bonnes autorisations », confie celle qui gère tout de A à Z. Un travail d’orfèvre de la commémoration qui a un prix.

« Une fête comme celle-ci pour une quarantaine de personnes, avec ce niveau de prestation, c’est plus de 20.hjhg000 dollars ». On manque de s’étouffer avec un macaron. « C’est beaucoup, j’en ai conscience. Quand j’étais petite j’avais un gâteau aux smarties, trois ballons et on passait un super moment. Mes services s’adressent à un certain public. » Un public aisé majoritairement américain qui apprécie sa touche française. Avec un ou deux évènements commandés par mois, et des mois plus calmes en été, Ichrak Baffun réfléchit à son prochain challenge. « Pourquoi pas les demandes en mariage ? Tout le monde rêve de faire sa demande ici. J’ai déjà plein d’idées. »

Vintage, seconde main: Nos bonnes adresses à Washington DC

À la recherche de bons plans pour dénicher des vêtements tendance au meilleur prix ? Nous avons fait pour vous le tour des bonnes adresses de la capitale.

Friperies made in USA

Ce qu’on appelle ici des thrift stores fonctionnent à la manière d’Emmaüs : les biens reçus sur donation sont revendus au profit d’œuvres caritatives. On y trouve de tout, à prix cassés (en moyenne 8$ pour un pull, 12$ pour une robe). Le seul point négatif : il faut fouiller pour dénicher LA perle rare ! Nos 2 meilleures adresses :

Frugalista

Ouverte depuis 2001, cette friperie se définit elle-même comme la plus hype du district. N’hésitez pas à pousser la porte et à arpenter les rayons organisés avec soin de ce magasin plus grand qu’il n’y paraît. Vêtements pour hommes, femmes, enfants dans toutes les tailles et tous les styles. Avec des arrivages réguliers, vous ne savez jamais quelle pépite vous dénicherez. Frugalista, 3055 Mt Pleasant St. NW, Washington DC.

Goodwill of Greater Washington

Impossible de parler thrift store sans évoquer Goodwill. Cette chaîne possède des magasins partout aux États-Unis et participe à la réinsertion sociale de milliers de personnes à travers le pays. La seule adresse du district offre une large sélection de vêtements, meubles et objets divers, à des prix imbattables. Les articles sont classés par catégories et par taille et l’on y trouve parfois des trésors pour une poignée de dollars. Comptez environ 12$ pour une robe, 7$ pour un jean, 5$ pour un t-shirt. Attention, on devient vite accro ! Goodwill, 2200 South Dakota Ave. NE, Washington.

Dépôts-ventes et magasins vintage

Si le côté chasse au trésor ne vous séduit pas, nous vous conseillons les magasins dans lesquels les articles ont déjà été sélectionnés pour vous. Les prix sont plus élevés mais pas besoin de fouiller pendant des heures pour trouver des bonnes affaires. Les adresses à ne pas rater :

Current Boutique

Cette boutique de seconde main revend aussi bien des articles de marques grand public que des pièces de designers. Une paire de sandales Chloé pour 200$ ou une robe Sézane à moins de 100$, vous aurez l’embarras du choix. Deux autres magasins ont ouvert à Arlington et Alexandria. Current Boutique 1318 14th St. NW, Washington

Secondi

Ambiance cosy pour ce dépôt-vente de Dupont Circle installé depuis 1986. Une boutique mignonne et bien organisée, consacrée à la mode féminine. On y trouve des articles envoyés en consigne depuis tout le pays incluant du prêt-à-porter, du luxe, des sacs à main, chaussures et autres accessoires de mode. Secondi 1702 Connecticut Ave. NW, Second Floor, Washington.

Delorean 88 Vintage

Ambiance streetwear pour cette boutique jouant sur la nostalgie des années 80. Un concept store branché spécialisé dans les vêtements, baskets et casquettes vintage. On y retrouve les modèles des marques iconiques qui ont marqué les années 1980/90 : Nike, Adidas, Levi’s, Carhartt, etc. Avis aux collectionneurs ! Delorean 88 Vintage, 1526 U St. NW APT1, Washington.

Dominique Fils-Aimé en concert au théâtre Raymond Kabbaz

Sa voix grave et ses mélodies répétitives font voyager loin et apaisent les sens. Jeudi 15 février, Dominique Fils-Aimé sera en concert au Théâtre Raymond Kabbaz de Los Angeles. C’est la première fois que la chanteuse québécoise d’origine haïtienne se produit dans la Cité des Anges. Une étape incontournable de sa tournée américaine et canadienne, dédiée à son dernier album, «Our Roots Run Deep» (Ensoul Records).

Sorti en septembre 2023, ce quatrième album vient d’être nominé aux Juno Awards 2024 (l’équivalent canadien des Grammy Awards) dans la catégorie «Album vocal Jazz» de l’année. On y retrouve l’univers jazz, soul et R&B, qui a fait connaître cette auteure-compositrice-interprète déjà récompensée d’un Juno. Rendez-vous dès 7pm pour boire un verre au bar du théâtre et déguster un sandwich baguette avant de vous laisser emporter par cette voix envoûtante venue de Montréal.

En NBA, les Français ont animé le marché des transferts

Les transferts de mi-saison de NBA viennent de s’achever. Les 30 franchises du championnat américain avaient en effet jusqu’au jeudi 8 février au soir pour boucler des échanges entre elles. Le marché a été plutôt calme, les principales formations souhaitant parier sur la continuité. Mais au milieu de tout cela, trois Français ont été concernés par les transferts.

Evan Fournier a tout d’abord été envoyé par les New York Knicks, où il évoluait depuis 2021, aux Detroit Pistons. Le Français ne jouait plus beaucoup dans la franchise new-yorkaise, l’entraîneur Tom Thibodeau ne lui faisant plus du tout confiance. Depuis le début de la saison, il n’avait pris part qu’à trois bouts de matchs. Or, il lui fallait absolument retrouver les parquets dans l’optique des Jeux Olympiques, qui se tiendront à Paris dans moins de six mois. S’il avait passé le reste de la saison à s’asseoir sur le banc de touche, sa sélection en équipe de France pour les JO aurait pu être remise en cause par le sélectionneur, Vincent Collet.

Rejouer dans l’optique des Jeux Olympiques

Sera-t-il cependant plus heureux à Detroit ? C’est toute la question, alors que la formation du Michigan traverse une saison catastrophique, totalisant pour l’heure le pire bilan de la NBA (seulement 8 victoires en 51 rencontres). L’entraîneur des Pistons, Monty Williams, semble vouloir repartir sur de nouvelles bases et faire confiance aux jeunes joueurs de l’effectif (Ivey, Cunningham, Duren, Au. Thompson). Evan Fournier, fort de ses 12 ans d’expérience en NBA, et de son incroyable qualité de tir notamment à 3 points, aura-t-il du temps de jeu ? Les rumeurs laissent également entendre que le Français pourrait être coupé, c’est-à-dire voir son contrat être résilié contre indemnité. Il serait alors libre de s’engager où il le désire.

Deux autres Français ont été acteurs de cette fenêtre de transfert, et pas forcément pour les bonnes raisons. Le jeune meneur Killian Hayes a vu son contrat être résilié (il a été coupé, si vous avez suivi). Agé de 22 ans, il avait été sélectionné en très bonne position (7e, le plus haut total pour un Français avant Victor Wembanyama) lors de la Draft 2020. Mais il n’a jamais vraiment pu s’imposer dans le Michigan. La situation de l’équipe, en totale reconstruction, n’a pas aidé à son épanouissement. Il est libre désormais de négocier avec une nouvelle équipe, et son profil pourrait intéresser des franchises en manque de créativité.

L’ancien chouchou de New York libéré

Même situation pour Frank Ntilikina, lui aussi meneur, qui avait été drafté par New York en 2017 en 8e position et était à ses débuts un très grand espoir du basket français. Transféré depuis, et gravement blessé en début de saison (fracture du tibia), il avait retrouvé les parquets en janvier, avec son équipe actuelle de Charlotte (les Hornets). Il avait disputé cinq bouts de match mais sa franchise a décidé de partir dans une autre direction et il fallait faire de la place pour de nouvelles recrues.

Pour Frank Ntilikina comme pour Killian Hayes, retrouver une équipe est impératif dans l’optique des Jeux Olympiques. Hayes doit encore gagner sa place en équipe de France, quand Ntilikina est apprécié par le sélectionneur Vincent Collet pour sa rigueur défensive. Son absence lors des Mondiaux, l’été dernier pour cause de blessure, avait été très préjudiciable aux Bleus.

Café Mademoiselle et ses bons plats en bocaux s’installent à San Francisco

À l’ombre de la Salesforce Tower qui domine la skyline de Downtown San Francisco, à deux pas du Transbay terminal et en face des bureaux de Blackrock, un petit coin de France a ouvert début janvier sur Howard Street. « Bonjour et bienvenue chez Café Mademoiselle ! », lance Fleur Anderson aux clients qui poussent la porte de son enseigne. Après plusieurs années à la tête de My French Cuisine, un service de traiteur qu’elle a lancé en 2020, la cheffe a décidé d’ajouter une nouvelle corde à son arc culinaire en ouvrant un café à San Francisco qui propose des classiques de la cuisine française dans un format peu commun : les bocaux. « Nous proposons cinq plats : rôti de porc aux pruneaux, poulet basquaise, brandade de morue, ratatouille et bœuf bourguignon. Les produits sont vendus dans des bocaux à emporter, ou qui peuvent être réchauffés et mangés sur place. » On peut choisir son accompagnement, et de nombreux desserts faits maison ou des viennoiseries provenant de chez Thorough Bread dans la Mission viennent compléter ce repas. 

Arrivée aux États-Unis début 2020 afin de mettre à profit un congé sabbatique pour prendre des cours d’anglais à San Francisco, Fleur Anderson a vite repris la casquette d’entrepreneure qui était la sienne en France. « Originaire de Côte d’Ivoire, je suis arrivée en Normandie à l’âge de huit ans. J’ai exercé la profession d’agent immobilier pendant de nombreuses années, mais comme j’avais envie de me lancer dans la restauration, j’ai obtenu un CAP de cuisine pour ouvrir un restaurant à Caen, puis un autre en Côte d’Ivoire. Il était donc naturel de continuer sur cette lancée aux États-Unis. »

D’abord serveuse, la pandémie l’amène à lancer My French Cuisine avec Joseph, son mari américain rencontré sur Tinder. « Je ne devais rester que six mois pour apprendre l’anglais, et je me cherchais juste un petit casse-croûte à consommer localement… », lance t-elle dans un éclat de rire. « Finalement, j’ai eu un repas complet ! Mon mari avait de l’expérience dans la restauration, mais ne connaissait pas du tout la cuisine française. Il s’est investi dès les débuts de My French Cuisine. Chez Café Mademoiselle, nous nous partageons les tâches : je suis en cuisine, et lui reçoit les clients. » 

L’intérieur de Café Mademoiselle. © Hélène Labriet-Gross

Fleur Anderson entend populariser le concept des plats en bocaux, déjà bien établi en France, aux États-Unis. Selon la cheffe, ils présentent en effet de nombreux avantages : « Tout d’abord le goût : le plastique ne casse pas comme le verre des bocaux, mais imaginez boire un bon vin dans un verre en plastique… Le plaisir gustatif n’est pas le même. Par ailleurs, les produits sont stérilisés et peuvent se conserver un an même sans être réfrigérés. C’est un business model qui peut résister à n’importe quelle pandémie. »

Hôtels, commerces de bouche et même la salle de concert le Masonic servent déjà les bocaux de Fleur à leurs clients. Le contenant est facilement recyclable, et Café Mademoiselle propose même un programme de fidélité : « Au bout de dix bocaux rapportés au café, on a droit à un plat offert. Ce système de recyclage du verre engage tout le monde, les clients tout autant que nous, et c’est bon pour l’environnement. »

Le 25 janvier dernier, près de 250 personnes sont venus goûter les spécialités de Fleur Anderson lors de l’inauguration de Café Mademoiselle par Frédéric Jung, Consul général de France à San Francisco : curieux, amoureux de la cuisine française, mais aussi les voisins de quartier, contents de voir cet emplacement commercial à nouveau occupé après quatre années de vacance. À la demande de ces derniers, Café Mademoiselle ouvrira désormais le samedi de 9am à 3pm. Des débuts prometteurs pour Fleur Anderson, qui affiche des ambitions claires : elle compte en effet ouvrir cinq enseignes à San Francisco dans les trois ans à venir. 

 

Franck Riester, nouveau ministre des Français de l’étranger

Exit Olivier Becht. Un an et demi après sa nomination – il avait pris ses fonctions en juillet 2022 -, l’ancien député du Haut-Rhin cède sa place de ministre délégué aux Français de l’étranger à Franck Riester. 

La nouvelle est tombée jeudi 8 février en fin de journée, lors de l’annonce de la seconde phase du remaniement du gouvernement, désormais piloté par Gabriel Attal. Franck Riester hérite donc du portefeuille de ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, qui lui même a remplacé Catherine Colonna le mois dernier.

À 50 ans, l’ancien sarkozyste (il avait été le porte-parole adjoint de Nicolas Sarkozy lors de sa campagne présidentielle en 2012) change donc de portefeuille, lui qui était jusque-là ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement depuis juillet 2022. Sur X (ex-Twitter), Franck Riester s’est dit « très honoré de la confiance du Président de la République et du Premier ministre ». L’ex-maire de Coulommiers a expliqué qu’il serait « dès demain au travail, auprès de Stéphane Séjourné au service du rayonnement de la France ! ». Il a aussi eu un mot pour son prédécesseur “pour son action résolue en France et partout dans le monde”.

De l’UMP à la majorité présidentielle

En plus d’être le ministre délégué des Français de l’étranger, l’ancien député de Seine-et-Marne aura aussi la charge du Commerce extérieur, de l’Attractivité, mais aussi de la Francophonie. Les deux premiers portefeuilles ne lui sont pas étrangers, puisqu’il en avait déjà la responsabilité entre juillet 2020 et juillet 2022. 

Ancien cadre de l’UMP (ex-Les Républicains), Franck Riester en est exclu après s’être rapproché des macronistes en 2017. L’année suivante, il co-fonde, avec Olivier Becht, le parti Agir, qui se ralliera à la majorité présidentielle en 2018. Il en sera récompensé avec une entrée en tant que ministre de la Culture sous le gouvernement d’Edouard Philippe.

Les concerts secrets de Sofar Sounds

On a testé l’expérience des concerts Sofar Sounds, ces petits concerts en live, secrets, qui connectent des artistes en devenir et des mélomanes du monde entier à travers des spectacles intimistes dans des lieux uniques, sans foule ni prétention.

Tout a commencé à Londres en 2009 quand Rafe Offer, le fondateur de Sofar Sounds, avait invité des amis dans un appartement pour un concert discret et intime. Huit personnes s’étaient rassemblées dans le salon, assises par terre, écoutant attentivement la musique avec un verre à la main, ambiance très chill comme on dit ici. Depuis Sofar Sounds propose des concerts de ce style dans plus de 400 villes à travers le monde. À New York il y a des concerts quasiment tous les soirs, et dans tous les quartiers de la ville, alors aucune excuse pour ne pas se laisser tenter par l’expérience.

Comment ça marche

Sofar transforme des espaces quotidiens, comme un rooftop, un bar, une galerie d’art, une boutique… en lieux captivants et intimes, créant une expérience immersive qui rapproche les invités et les artistes. Il propose des performances musicales en direct mais on ne sait jamais à l’avance quels artistes vont se produire, ni le lieu où se dérouleront les concerts.

On choisit son Sofar sur le site en fonction de la ville où l’on se trouve, puis le quartier dans lequel on a envie d’aller. Dans une ville comme New York où l’offre est très riche, il y a parfois des thèmes comme « concert assis », « ambiance cosy »… mais toujours en petit comité et le suspense reste entier. On choisit une date, mais le lieu exact et les artistes restent inconnus à ce stade. La localisation du concert n’est communiquée par mail que la veille de la date choisie et l’on découvre les artistes uniquement lorsqu’ils prennent le micro. L’expérience est très sympa et les prix sont très raisonnables (entre 10 et 30$).

Notre expérience

On avait choisi Williamsburg, on est arrivé dans un bar/restaurant du quartier, on nous a dirigé vers une petite salle au fond avec une trentaine de places assises, et trois jeunes artistes sont venus nous faire découvrir leur univers musical. On a adoré le principe et découvert des artistes de talent, notamment une performance incroyable de beatbox, qui consiste à créer des rythmes et des sons sans instrument, en utilisant uniquement sa bouche. 

Vous pourriez être surpris par ceux que vous allez découvrir. En 2016, Billie Eillish a chanté ainsi à Los Angeles avant de devenir la star d’aujourd’hui, même chose pour Ed Sheeran, passé lui aussi par Sofar à ses débuts. Good Luck!

5 restaurants à tester pour la Saint-Valentin à Houston

Dans une ville aussi cosmopolite que Houston, la fête des amoureux est l’occasion rêvée de tester les cuisines du monde qu’offre la ville. Voici 5 adresses testées et approuvées par French Morning.

Lucille’s

© French Morning/Maxime Aubin

Avec ses influences africaines, caribéennes et indigènes, la « Southern cuisine » représente à merveille le brassage des cultures dans l’assiette. La meilleure adresse de la ville se trouve dans le Museum District. Lucille’s a été créé par deux frères en hommage à leur arrière-grand-mère, Lucille B. Smith, cuisinière et entrepreneuse afro-américaine réputée aux États-Unis au début du XXe siècle. On retrouve cette atmosphère familiale à l’intérieur, avec une décoration simple et un beau plafond avec des poutres en bois apparentes. Côté cuisine, on vous conseille leurs Chili Biscuits en entrée, plus proches du soufflé que du biscuit américain traditionnel, fourrés au chili con corne et au fromage (11$). Poursuivez avec le Yardbird, un poulet frit tendre et peu calorique, particulièrement délicieux avec sa sauce gravy relevée (23$). L’établissement dispose aussi d’un bar à cocktails pour débuter la soirée (14-16$). 5512 La Branch St, (713) 568-2505.

Aya Sushi

© ayasushi.com

Pour une expérience plus upscale, direction Aya Sushi du côté de Bellaire, au Sud-Ouest de Houston. Ici, on s’assoit derrière le bar où l’on prépare devant nos yeux un tasting menu toujours renouvelé. On vient à la fois ici pour la qualité de la nourriture, mais aussi pour Yoshi Katsuyama, le chef japonais pour le moins fantasque de l’établissement. À l’occasion de la Saint-Valentin, Aya Sushi propose le « Love Love Omakase », un menu surprise de 18 mini-plats affiché à 149$ par personne. 5407 Bellaire Blvd Suite A, Bellaire, (713) 485-4272.

Cocody

© cocodyrestaurant.com

La scène culinaire française est également bien représentée à Houston. Cocody vient d’ouvrir ses portes en janvier dans le très chic River Oaks. Aux commandes des cuisines, une tête bien connue du métier  : David Denis, Maître Cuisinier de France déjà derrière Le Mistral Restaurant et Bistro 555. L’établissement vous accueille dans un élégant décor fait de couleurs rose et or. Au menu pour la Saint-Valentinune formule de 5 plats avec tartare de thon et de homard, filet de bar, filet mignon, fromage et dessert. Comptez 170$ par personne. 1971 W Gray St, (832) 203-8899.

PS-21

© ps21htx.com

Non loin de là dans l’Upper Kirby se trouve une autre adresse française ouverte récemment, PS-21, le nouveau projet du chef Philippe Schmit. « C’est un restaurant français avec des influences internationales, le fruit de mes expériences et voyages à travers le monde », résume ce cuisinier globetrotter de 60 ans, passé par les plus grandes tables de l’Hexagone. PS-21 se veut « classe mais pas trop snob » avec des plats français revisités dans un décor sobre à l’éclairage tamisé. Au menu du soir, foie gras terrine (28$), bouillabaisse (32$), raclette pour deux (56$) et filet mignon (56$). Pour la Saint-Valentin, le chef propose une formule avec trois plats au choix pour 95$. 2712 Richmond Ave, (346) 571-8988. 

Kim Son

French Morning/Maxime Aubin

Houston ne compterait pas moins de 150 000 habitants d’origine vietnamienne, soit la deuxième plus large communauté des États-Unis. Le quartier de Little Saigon accueille de nombreux restaurants de spécialités du pays, dont Kim Son, une adresse recommandée par les locaux. Ici, on prend l’ascenseur au sein d’un bâtiment énorme, pour arriver au premier étage dans une salle à manger tout aussi vaste. Il s’agit d’un buffet à volonté de spécialités vietnamiennes, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on y trouve absolument de tout. Dim Sum, Pho, Cha ca (poisson grillé), crabe entier, brochettes de viande façon street food, sushis, woke… De quoi découvrir toutes les saveurs du pays. Comptez 31,5$ par personne. 10603 Bellaire Blvd Houston, Bellaire, (281) 598-1777.

Alinéa, l’app pour aider les GenZ à investir, lève 3,4 millions de dollars

Le meilleur moyen de savoir ce dont a besoin la Gen Z (les 18-25 ans en particulier), c’est d’en faire partie. Et c’est bien en constatant qu’elle ne savait absolument pas comment investir son argent que la Française Eve Halimi a eu l’idée de créer une application qui conseille et accompagne ces jeunes dans leur stratégie d’investissement sur les marchés financiers.

L’app s’appelle Alinéa – évocation du retour à la ligne, et d’un nouveau chapitre du monde de l’investissement pour cette nouvelle génération – et elle vient de lever 3,4 millions de dollars pour un tour d’amorçage (seed), emmené par F7 Ventures, GFR et d’autres investisseurs dont le cofondateur de Dropbox, Arash Ferdowsi.

Un concept né à Columbia, accéléré chez Y Combinator

Eve Halimi a suivi le parcours typique d’une étudiante internationale, qui a enchaîné les institutions de renom : Lycée français de Londres, puis celui de Tel-Aviv et des études d’économie à Columbia, où elle a rencontré son associée Anam Lakhani. « Nous avons réalisé que beaucoup d’hommes autour de nous étaient déjà actifs en investissements et faisaient du stock-picking. Mais la Gen Z, et en particulier les jeunes femmes, ne savent pas par où commencer, ils doivent faire leurs propres recherches car ils n’ont pas assez d’argent pour avoir un conseiller financier », analyse Eve Halimi.

L’app Alinea d’aide à l’investissement. © Alinea

À la fin de ses études, la jeune femme est allée travailler pour Contentsquare pendant un an, mais avec l’arrivée de la pandémie, l’idée de créer une start-up s’est précisée. Eve Halimi et Anam Lakhani ont développé le concept et ont été acceptées chez Y Combinator dès début 2021. « Nous avons levé 2,3 millions de dollars en pre-Seed en 2021, et cela nous a pris un an d’avoir une licence et de mettre en place notre offre ».

Une cible de GenZ et de femmes

Pour Alinéa, le duo a construit une expérience d’utilisateur la plus proche possible des besoins et envies de la Gen Z, et en particulier des femmes : « Notre onboarding est très personnalisé et permet de donner des conseils ciblés. Nous n’utilisons pas d’ETF (des fonds indiciels qui se présentent avec des acronymes, ndlr) qui n’évoquent rien à nos utilisateurs mais des noms de sociétés. Par ailleurs, nous n’utilisons pas de rouge ou de vert pour créer une expérience calme et non stressante ». La communication reste quotidienne avec les utilisateurs : l’application envoie des notifications tous les jours pour expliquer les variations de leur portefeuille et des marchés.

Mais contrairement à l’app Robinhood par exemple, l’ambition n’est pas d’inciter les utilisateurs à acheter et vendre frénétiquement sur les marchés. « 95 % des utilisateur d’Alinéa ont des investissements récurrents. D’ailleurs, nous ne nous prenons pas de commissions sur les transactions mais facturons un flat fee de 120 dollars par an », explique Eve Halimi. Alinéa propose ses propres portefeuilles d’investissement, les Alinea All Stars, mais les utilisateurs sont aussi friands de leurs propres playlists personnalisées, des portefeuilles qu’ils partagent avec leurs connaissances sur la plateforme.

Dépasser le cap du million d’utilisateurs cette année

Avec cet argent frais, la start-up compte mettre encore plus à profit l’intelligence artificielle dans les stratégies d’investissement. « C’est un secteur très régulé, nous ne pouvons pas utiliser l’IA pour les transactions, mais nous avons beaucoup de levier sur les recherches et les tendances macro-économiques ». La croissance est déjà au rendez-vous : Alinéa affiche 250.000 utilisateurs – dont 86 % de femmes – particulièrement au Texas et en Californie où sont situés les campus américains.

Elle compte passer le cap du million cette année, grâce au buzz qu’elle génère sur les réseaux sociaux comme Tiktok, où ne sont pas présents les grands du secteur de l’investissement. Une grande ambition, tout en gardant une stratégie très lean de croissance à bas coûts : la start-up, qui emploie six personnes dans ses bureaux à Soho à New York, a généré 1,8 million de dollars de revenus en 2023, est profitable depuis l’été dernier et vise les 10 millions de dollars cette année.

«Les cinq anneaux perdus» au Lycée Français (changement de date)

UPDATE : en raison du snow day, ce mardi 13 février, le spectacle est décalé au mercredi 14 février, à 5:30pm.

Après San Francisco ce samedi 10 février et avant Paris cet été, l’esprit olympique soufflera sur le Lycée Français de New York, le mardi 13 février à 5:30pm avec le spectacle pour enfants « Les cinq anneaux perdus ». Mis en scène par Marc Wolters et interprété par Léa Marcilloux et Tullio Cipriano, il raconte la quête de Camille et Charlie pour sauver l’idéal olympique. 

Les deux enfants, champions de billes dans la cour de récré, trouvent un jour une boîte mystérieuse animée par l’esprit de Pierre de Coubertin. Celui-ci les prévient que la lumière de l’olympisme est en train de s’éteindre, et que pour la raviver, il faut retrouver les cinq anneaux perdus. Camille et Charlie n’hésitent pas un seul instant et se lancent dans une course contre la montre effrénée autour du monde, qui les ménera en Éthiopie, en Australie, au Brésil, et au Japon. 

Le spectacle (50 minutes) a été joué au Festival d’Avignon. En français et labellisé Paris 2024, il s’adresse aux 5-11 ans.

Les places (réserver ici) sont à 15$ par personne ou 50$ par famille (4 à 6 personnes). Des places sont offertes eux deux premières familles lectrices de French Morning en remplissant le questionnaire ci-dessous. Les gagnants seront contactés par le Centre culturel du Lycée durant le week-end.