Le « French Frank Sinatra », comme on le surnomme outre-Atlantique, est de retour en Amérique.
On vous avait annoncé sa date à Los Angeles. Charles Aznavour vient d’en ajouter une autre, à New York cette fois. Le 20 septembre, c’est au théâtre du Madison Square Garden qu’il se produira.
Le chanteur, qui a fêté ses 90 ans le 22 mai, semble toujours aussi accro’ à la scène. Soixante-dix ans de carrière, soixante films, plus de mille chansons et cent millions d’albums vendus: l’artiste est à la tête d’un palmarès à en faire pâlir d’envie plus d’un.
Charles Aznavour en haut de l'affiche à New York
Iliad, maison mère de Free, veut racheter T-Mobile
L’information est tombée jeudi matin : Iliad veut racheter T-Mobile USA. C’est le Wall Street Journal le premier qui l’a dévoilé, annonçant que la maison mère de Free avait fait une offre de 15 millions de dollars (soit 11 millions d’euros) en cash pour l’acquisition de l’opérateur américain.
Cette nouvelle vient contrarier les négociations entre Sprint et T-Mobile, qui étaient en pourparlers depuis quelques mois.
Il s’agit d’une opportunité unique de pénétrer le marché international pour l’opérateur de téléphonie mobile français après avoir bouleversé l’Hexagone en proposant des tarifs défiant toute concurrence. “Le marché mobile américain est à la fois vaste et particulièrement attractif” a déclaré Iliad dans un communiqué de presse.
T-Mobile US est actuellement valorisé à 24,8 milliards de dollars (18,5 milliards d’euros), contre 16 milliards de dollars (12 milliards d’euros) pour Iliad souligne le Wall street Journal. Mais le groupe a déjà annoncé “le soutien de banques interntionales de premier plan pour la dette de l’acquisition” selon Le Monde.
Alors qu’un bras de fer semble se profiler entre Free et Sprint, T-Mobile US n’a, pour l’instant, pas fait de commentaire.
Où se mettre au frais (et au vert) au Texas ?
L’été est encore loin d’être fini et vous avez déjà l’impression de connaître par cœur le fond de votre piscine de prédilection ? C’est le moment d’aller explorer ces coins de nature texane où l’on peut se rafraîchir.
Centre et ouest du Texas
Quand les maximales tournent chaque jour autour de 35°C, rien de tel, pour commencer, qu’une baignade dans les fraîches eaux de source du centre du Texas pour faire baisser sa température corporelle. La piscine de Barton Springs à Austin, celle, naturelle, d’Hamilton Pool à Dripping Springs, les Krause Springs voisines, le Jacob’s Well et le Blue Hole de Wimberley, les Rio Vista Falls de San Marcos ou encore la City Tube Chute de New Braunfels font partie des bassins et rivières les plus populaires.
C’est moins connu, mais l’Ouest du Texas aussi comprend des sources d’eau fraîche. La prochaine fois que vous roulez sur l’I10 à hauteur de Fort Stockton, surprenez vos compagnons de voyage en faisant un crochet par la piscine du Balmorhea State Park. Aménagée par le Civilian Conservation Corps, c’est l’un des plus grands bassins au monde alimenté par de l’eau de source.
Pour changer du très populaire Garner State Park à l’ouest de San Antonio, pensez aussi aux Moras Springs situées quelques dizaines de miles plus loin, à Brackettville, dans l’ancienne base militaire de Fort Clark. Elles constituent une autre source inattendue de rafraîchissement. Et prouvent que le Texas est loin d’être désertique ! En fait, seuls 10 % de la superficie de l’Etat sont classés en désert, informe le Bureau du Gouverneur.
Sous terre et au sommet
Riche de sources, le Hill Country recèle aussi de grottes. A French Morning, on retient surtout celles du pont naturel, surmontées d’une tyrolienne et d’une animation minière, le tout dans les limites de la ville de San Antonio, et de Sonora, dans l’ouest du Texas, qui sont couvertes de cristaux. Mais celle qui n’a pas de nom, à Boerne, près de San Antonio, et celle de la vache à longues cornes dans le parc d’Etat éponyme, près d’Austin, ne manquent pas d’atouts non plus.
Et comme « tout est plus grand au Texas », il faut noter que la Bracken Cave jouxtant les Natural Bridge Caverns accueille la plus grande colonie estivale de chauves-souris molosses (free-tailed bats) d’origine mexicaine. Surtout que, selon l’association Bat Conservation International gérant le site, ce rassemblement de quelque trois millions chauve-souris est menacé par un projet immobilier tout proche.
Enfin, sans atteindre l’altitude du mont Blanc, le point culminant du Texas démontre que l’Etat est loin d’être aussi plat que les plaines côtières ou du Nord de la région ne peuvent laisser le penser. Situé dans le massif de montagne et le parc national du même nom, à l’ouest du Texas, le Guadalupe Peak est la garantie d’un bol d’air frais pour les courageux randonneurs qui s’attaqueront à ses 2.766 mètres de haut.
Photo : Krause Springs.
Cinq incubateurs de start-ups avec une "French touch"
Bien entendu, un entrepreneur français qui vient aux Etats-Unis n’a pas pour première ambition de se regrouper avec les siens. Mais la connexion francaise est un réseau qui peut ouvir des portes. Voici une liste de structures américaines – incubateurs, accélérateurs, bureaux partagés – avec une touche française.
Le French Tech Hub (San Francisco, Boston)
C’est l’incubateur labellisé par le gouvernement français, originellement créé par la région Ile-de-France. Il a été inauguré en grandes pomples par Francois Hollande au mois de février 2014. Basé à San Francisco (Dogpatch), il possède aussi une antenne à Boston, dans le Cambridge Innovation Center. “Nous avons 77 entreprises françaises clientes aux Etats-Unis. Une petite dizaine sont hébergées dans nos bureaux. Pour les autres, nous effectuons des missions de conseil. Nous vendons aussi la possibilité d’avoir une adresse postale. L’idée n’est pas de bâtir un village gaulois. La moitié de nos consultants ne sont pas français”, affirme Xavier Wartelle, le patron de la structure. “Nous proposons aussi un service de coaching gratuit”, ajoute-t-il. Site ici
ERAI (Philadelphie, Atlanta)
La Région Rhones-Alpes dispose de deux structures à Atlanta et Philadelphie, où elle aide des entreprises francaises à s’implanter aux Etats-Unis. Elle met à disposition des bureaux, et fournit plusieurs services à destination des entrepreneurs, qu’il soient issus de la region ou non.“Actuellement, nous aidons 16 entreprises à Atlanta, et cinq à Philadelphie. Notre idée, c’est d’aider les entreprises à décoder l’environnement institutionnel, et de donner un cadre de travail qui donne envie”, affirme Laurent Van Soen, le directeur général. Site ici
Spark-Labs (New York)
L’incubateur monté à Union Square par Christophe Garnier est ouvert à tous les entrepreneurs, mais accueille principalement des Français et des Européens. Ses tarifs ? A partir de 550 dollars par mois pour une personne. Sa structure, Spark-Labs, réalise également des missions de coaching et d’accompagnement pour des patrons français. Site ici
Orange Fab (San Francisco)
Orange a créé en 2013 un accélérateur de start-up à San Francisco. Les entreprises sélectionnées sont hérbergées (gratuitement) pendant trois mois, accèdent à différents services de coaching, tandis qu’Orange s’engage à investir dans l’entreprise, jusqu’à 20 000 $. Site ici
Parisoma (San Francisco)
Parisoma a été créé en 2008 par l’agence de communication parisienne Fabernovel, dirigée par Stéphane Distinguin. Cet espace de co-working rassemble une soixantaine d’entreprises de tous horizons, et organise des conférences et événements de networking. Basé dans le quartier de Soma, à San Francisco, il a été désigné comme l’un des “endroits les plus cools pour travailler aux Etats-Unis” par Business Insider. Bureaux en open-space à partir de 345$/mois, bureaux réservés à partir de 595 $/mois. Site ici
Les jeunes footballeurs de Quimper traversent l'Altantique
“C’est le voyage de leur vie“. Voilà comment Christophe Cercleron, président du Quimper Kerfeunteun Football Club, décrit la grande aventure qui a amené trente-deux de ses jeunes joueurs à venir passer deux semaines sur le sol américain.
Un périple sportif bien sûr, puisqu’ils viennent rencontrer les équipes de jeunes des New York Red Bulls, Bethesda et Richmond, mais aussi l’occasion unique de découvrir ce pays qui les fait tant rêver. “Les Etats-Unis, c’est énorme, ici tout est trois fois plus grand qu’en France”, s’exclame l’un d’eux. Christophe Cercleron le rappelle: “un seul des jeunes était déjà venu aux Etats-Unis, et sept d’entre eux n’avaient jamais pris l’avion!“.
Mardi, au lendemain de leur arrivée à Big Apple, lors d’un déjeuner au restaurant ” Le Tout va bien”, leur soif de découverte se fait sentir. Leurs envies? Des visites très culturelles, “voir la Statue de la Liberté, visiter Manhattan!“… Et d’autres moins : “tester le McDonald’s américain!“.
Accompagnés par vingt-six adultes, ces footeux âgés de quatorze et quinze ans ont un planning bien chargé. Au programme, un tour de la côte Est: de New York, ils partiront vers Philadelphie, puis Washington, pour finir par cinq jours d’immersion totale dans une famille américaine, en Virginie. Sans oublier la visite d’incontournables de la culture américaine que sont le match de base-ball, le Capitole, l’escalier du Philadelphia Museum of Art “comme Rocky!”
Ce grand projet trouve son origine en juillet 2013, quand le Quimper KFC rencontre les Richmond Strikers lors du tournoi international de Guerlédan.
L’équipe américaine les invite à leur rendre visite, une idée qui convainc rapidement les familles et les organisateurs, “même si à l’époque on nous prenait pour des fous, car aucun autre club n’organise de tels voyages“, explique Christophe Cercleron.
Commence alors un travail de levée de fonds acharné, qui passera par la vente de chocolats, l’organisation d’un tournoi inter-entreprises, et mènera même les parents à aller couper du bois dans un chantier d’élagage! Mais l’effort finit par payer: après avoir rassemblé quatre-vingt sponsors et recueilli la majeure partie des 100.000€ nécessaires, toute l’équipe embarque finalement le lundi 28 juillet. Vingt-six heures de voyage mais, à la clé, de beaux souvenirs américains.
Alain Eoche et son restaurant sans menu
Au nouveau restaurant d’Harlem, Chéri, le chef et fondateur Alain Eoche sert aux clients les plats qu’il a imaginés le matin.
“Quand j’étais jeune, tous mes amis faisaient la fête lorsque leurs parents étaient partis. Mais pas moi – j’organisais les dîners. J’invitais mes amis chez moi et cuisinais un repas pour eux. Ils pensaient probablement que j’étais fou”, rit-il.
Plus de 40 années plus tard, Alain Eoche continue à recevoir les amis pour le dîner, mais tout le monde est bienvenu. “J’habite juste au-dessus du restaurant. Chéri est une extension de ma maison. Ce n’est pas un restaurant ordinaire. Je sens que les gens viennent chez moi pour dîner et boire avec moi.”
Il n’y a pas de menu chez Chéri. Chaque matin, Alain Eoche se réveille et décide ce qu’il va cuisiner le soir en fonction de son humeur et du temps. Ensuite, il se rend au marché pour acheter les ingrédients frais dont il a besoin. “Tout est organique, insiste-t-il. Tout. Et je fais tout ici, même le ketchup.”
Il fait tout, et en plus sans filet. “Je n’utilise jamais des recettes pour cuisiner, explique-t-il. Je cuisine toujours de mémoire puisque j’ai une mémoire très bonne pour les goûts et les odeurs. Dans la cuisine, c’est mon odorat qui me guide.” Parmi ses créations: des petites courgettes farcies, de la ratatouille, du fromage de chèvre, du poisson avec un coulis de beurre blanc, et des pommes de terres ecrasées avec des olives et de l’huile. “Le dîner est plus que simplement l’aliment -c’est aussi la lumière, la musique, la forme de l’assiette.”
Après avoir géré son propre restaurant à Paris pendant 20 ans, il a décidé de s’installer à New York, la ville pour laquelle il a eu le coup de foudre lors d’une visite à l’âge de 21 ans. “C’était effrayant, mais j’ai décidé de le faire. Je sentais que je regardais mon rêve à l’écran et je voulais passer à travers l’écran pour entrer dans mon rêve.”
Le street art s'invite à la Maison d'Art
Ambiance street art à la Maison d’Art mardi 4 août : le vernissage de l’exposition “Getting Up, the evolution of graffiti” (visible jusqu’au 24 août) aura lieu à 18h dans cette galerie d’Harlem. Lors de l’événement, la musique sera “made in France”, avec DJ Poska et DJ Akil.
Certaines des œuvres exposées le sont également, car “Getting up” a pour ambition de retracer quarante ans d’histoire d’art de rue, partant du graffiti pour devenir “street art”, et en passant par le Queens, le Bronx, Harlem, Philadelphie, Brooklyn mais aussi Paris. L’influence culturelle de cette forme d’expression artistique, et son lien avec la musique hip-hop, font partie des thèmes de l’exposition. Et avec des artistes tels que Terrible T-Kid, Paul Deo ou Mathamatics Patterson ou encore le français Oeno, la programmation est alléchante.
Suivez la Ligue 1 sur TV5 Monde
(Article partenaire) A vos télécommandes ! Après avoir vibré pour la France, c’est l’heure de reprendre les couleurs de votre club. Pour le retour de la Ligue 1, TV5 Monde prévoit de diffuser chaque samedi le meilleur match de la semaine, à 22h55 (Eastern).
Pour rappel, la saison commence le vendredi 8 août, avec un premier match entre le Paris Saint-Germain – double champion de France en titre – et Reims au Stade Auguste Delaune. Marseille rentrera en jeu le lendemain en jouant contre Bastia, tandis que Lille, 3eme de la saison 2013-2014, accueillera le FC Metz. Monaco et l’OL joueront dimanche.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un client qui en détermine le contenu.
Six Français qui rêvent de NBA
Pendant que les stars des parquets goûtent au repos estival, nombre d’anonymes de la balle orange tentent de se faire une place au soleil de la NBA.
Au cours du mois écoulé, des centaines de joueurs venus du monde entier ont pris part aux Summer Leagues organisées par la ligue professionnelle américaine. Des compétitions destinées à tester les basketteurs recrutés lors de la dernière « draft » (bourse aux meilleurs joueurs universitaires de moins de 22 ans), mais aussi plusieurs joueurs au potentiel intéressant.
Parmi eux, six Français, dont un… arbitre ! Officiant dans les meilleures compétitions européennes et même lors du dernier Euro masculin en Slovénie, Joseph Bissang voulait vivre une autre expérience et a donc proposé ses services pour officier lors des Summer Leagues. Un premier pas sur les parquets américains, avant, peut-être un jour, de manier le sifflet en NBA.
Du côté des joueurs, Nobel Boungou Colo (2,02m, 26 ans) et Axel Toupane (1,97m, 21 ans) ont respectivement porté les couleurs des équipes de Miami et Dallas, mais sans parvenir à se mettre en évidence. Avec un faible temps de jeu, les deux hommes sont repartis sans espoir d’obtenir un contrat au sein du meilleur championnat du monde.
En ce qui concerne Rodrigue Beaubois (1,88m, 26 ans), ancien joueur des Mavericks de Dallas, ce passage en Summer League avec les Los Angeles Lakers était simplement destiné à se maintenir en forme, avant de reprendre la saison au sein de l’équipe du Mans.
A l’inverse, Edwin Jackson (1,91m, 24 ans), meilleur joueur du championnat français en 2013, attendait beaucoup de cette compétition estivale. Au sein de l’équipe de Boston, l’intéressé a montré de bons passages et quelques performances intéressantes (6,8 pts de moyenne en 12 minutes de jeu), sans toutefois que cela soit suffisant pour qu’il quitte la France et son club de l’ASVEL, dont le président n’est autre que… Tony Parker.
La surprise est en fait venue d’Amath M’Baye (24 ans, 2,06m). Cet ancien joueur de l’Université du Wyoming n’a jamais foulé les parquets français, mais s’est fait remarquer la saison passée dans le championnat du Japon ! Au sein de l’effectif des Los Angeles Clippers en Summer League, le jeune homme a terminé avec une moyenne de 13 points et 3,4 rebonds, au point d’attirer l’œil de nombreux recruteurs américains et européens. Aucun contrat garanti ne lui a pourtant été proposé à l’heure actuelle.
Par ailleurs, déjà engagé par les Utah Jazz, le Français Rudy Gobert (22 ans, 2,18m) s’est mis particulièrement en évidence lors de ces matches-tests, au point d’être sélectionné parmi la deuxième équipe-type.
Un festival de glace à Austin
Vous en rêviez, Austin l’a fait. Le 9 août, la ville vous invite à l’Austin Ice Cream Festival. Quoi de mieux pour rafraîchir votre été?
L’imagination des organisateurs n’est pas en reste. En une journée, pas moins de trois concours auront lieu : celui de la fabrication de la meilleure glace artisanale – inscription 20$, règlement ici-, de sculpture sur bâtonnet -gratuit et ouvert à tous- et notre préféré, le plus gourmand : le concours du plus rapide mangeur de glaces – inscription 10$.
Attention, les participants ne plaisantent pas : Joey Chesnut, le champion du monde des mangeurs de hot-dogs a déjà remporté ce challenge !
De la musique live, des jeux et activités seront organisés tout au long de la journée.