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Le Paris de Robert Doisneau à New York

“Jacques Prévert, qui me comprenait très bien, m’avait dit un jour: c’est toujours à l’imparfait de l’objectif que tu conjugues le verbe photographier”.
C’est ainsi que Robert Doisneau, en 1986, décrivait son travail. Photographe parisien parmi les plus populaires de son époque, ses photos en noir et blanc exposées à la Rox Gallery  évoquent en effet une certaine nostalgie, celle de la beauté d’une époque qui n’est plus.
Inaugurée le 29 juillet, l’exposition de ces clichés de la vie parisienne des années 1940 et 1950 durera jusqu’au 15 septembre, et présente également les oeuvres de Rita Bernstein, Julian Darwall et Emily Hope.

Sketchfest: le Castro Theatre se poile

Le Castro Theatre vous propose un week-end placé sous le signe de la détente et du rire avec “Sketchfest Summer Social” les 16 et 17 août.
Le spectacle commencera dès 11h le samedi avec la diffusion de “The Muppet Movie”. Un invité spécial sera là pour célébrer les 35 ans du show : Dave Goelz, la voix du Grand Gonzo, du docteur Walbec Bunsen et de Zoot. Il se prêtera au jeu des questions/réponses après la projection. 10$, tickets ici.
Un peu plus tard dans l’après-midi, venez assister à “The Benson Movie Interruption, The Twilight Saga : Eclipse” en présence de Doug Benson. Il sera accompagné d’invités surprises. Show à 16h20, 20$, tickets ici.
Enfin, la soirée sera marquée par la diffusion de “Office Space” en présence de Stephen Root à 21h. 12$, tickets ici.
Le dimanche vous avez rendez-vous à 20h avec Fred Armisen, le co-créateur de Saturday Night Live, l’émission de divertissement américaine qui propose de nombreux sketchs, recevra Ian Rubbish. 25$, tickets ici.

Arcade Fire en concert au Barclays Center

Les Canadiens d’Arcade Fire débarquent au Barclays Center de Brooklyn ! Ne les loupez pas les 22, 23 et 24 août. Avec à son actif plusieurs albums acclamés par la critique (notamment ”Funeral” et “The Suburbs”), le groupe constitue une tête d’affiche solide, qui ne manquera pas d’attirer les amateurs de rock alternatif.
Connus tant pour la qualité de leurs performances live que pour leur esprit décalé (ce sont à eux que l’on doit un concert improvisé à la sortie du métro d’Union Square en 2005, ou plus récemment sur le parking d’un centre commercial canadien), Arcade Fire devrait se montrer à la hauteur des attentes dans cette salle de 19.000 places.

Un nouveau programme bilingue à Harlem

L’enseignement français-anglais progresse à Harlem. PS 76, école publique de la 121eme rue, qui propose des classes de PreK à 8th Grade, va lancer un programme bilingue à la rentrée en 6th Grade. 
Nous sommes une école de la communauté. Nous offrons des cours pour répondre aux besoins du quartier“, raconte Charles Deberry, directeur de l’établissement, contacté par des parents de l’école à charte voisine NYFACS pour lancer le programme. Nous avons beaucoup de parents d’Afrique de l’ouest, qui parlent français“.
Selon le directeur, “quatorze familles” ont d’ores-et-déjà fait connaitre leur intention de le rejoindre. “Nous allons commencer petit“. Les cours de mathématiques et d’ELA (English Language Arts) seront en anglais, tandis que les cours de “social studies” auront lieu en français. Les élèves auront également la possibilité de prendre des cours de littérature avancée en français et un cours optionnel de français.
Ce n’est pas la première fois qu’Harlem voit éclore un programme bilingue. Il y a quelques années, PS 125  sur la 123e rue avait lancé le sien. Il a été arrêté depuis.
Le programme de PS 76 se prolongera jusqu’en 8th Grade (selon le modèle classique, un niveau ouvrira chaque année). “Notre objectif est d’avoir entre 25 et 30 élèves dans chaque classe, souligne Charles Deberry. Profil recherché: des enfants ayant déjà pratiqué le français à l’école ou à la maison. Le programme est ouvert à tous, quel que soit le district de résidence.

French Morning sur BFM TV

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Emmanuel Saint Martin, le fondateur de French Morning était l’invité du Grand Journal de New York sur BFM TV pour parler du guide “Vivre New York”, réalisé avec le magazine le Point.
Sur près de 150 pages d’articles pratiques et de reportages, ce guide d’insiders vous donne les clefs pour “travailler”, “s’installer” et vivre à New York au quotidien. Apprenez notamment comment venir étudier à New York, décrocher un visa O d’artiste et travailler dans un environnement américain, comment rencontrer l’amour le vrai dans la ville du “dating” ou encore trouver le quartier qui vous correspond à travers des profils des quartiers new-yorkais.
Pour l’acheter, c’est ici
 

10 restaurants et bars cachés à New York

Ils sont au 2eme étage, au sous-sol ou au fond d’une allée… Les restaurants sont de partout à New York. A condition de savoir où regarder.
10. St Charles Cellar (Brooklyn)
Un lieu intimiste et gourmand, au sous-sol d’un bar. La carte est variée, la cuisine bonne et on dîne à la chandelle. Mention spéciale à la mousse au chocolat au caramel beurre salé.. un véritable délice. 345 Grand Street. Site ici
9. Burger Joint au Parker Meridien (Midtown West) 
Les amateurs de burgers s’entassent dans cette petite salle au sein du Parker Meridien. L’espace est souvent plein, donc venez tôt. Mais les burgers sont délicieux. Côté menu, on joue sur la simplicité: trois choix de burgers (classique, cheeseburger et double cheeseburger) et une bière (la Sam Adams). 119 W56th St. Site ici
8. Flûte Midtown (Midtown East)
Les bulles pétillent dans ce bar à champagne cosy, situé au sous-sol. L’espace, avec des alcôves pour deux, est parfait pour un “date” ou pour le happy hour. 205 W 54th St. Site ici
7. Bleecker Heights Tavern (West Village)
Un bar yankee comme on les aime, avec de la bière, de la musique et un mur de briques. Son originalité: il est situé au 2eme étage, juste au-dessus de Five Guys. Ouf, les burgers ne sont pas loin. 296 Bleecker St. Site ici
6. Back Room (Lower East Side)
Ambiance tamisée dans ce speakeasy derrière une porte dérobée. Il est aussi l’un des seuls bars clandestins de la Prohibition à toujours être en activité. 102 Norfolk. Site ici
5. Food Hall du Plaza (Midtown East)
Au sous-sol du Plaza, un “food court” géant vous attend. Attention, on n’est pas à Grand Central. Ici, on ne trouve que du haut de gamme (Kusmi Tea, Lady M, La Maison du Chocolat, Tartinery…). Au coin de 5th Avenue et Central Park South. Site ici
4. Freemans Restaurant (Bowery)
Ce restaurant coquet (photo) – et très bon – se situe au bout de la petite Freemans Alley, accessible depuis Chrystie Street. Menu: américain classique dans une ambiance hipster. 191 Chrystie St. Site ici
3. Il Gattopardo (Midtown West)
 
Un petit restaurant qui ne paie pas de mine, sur la 54e rue. Voilà comment l’on pourrait décrire Il Gattopardo. Cet italien est situé juste derrière le MoMA. Réservations conseillées. 13-15 West 54th Street. Site ici
 
2. Jing Fong (Chinatown)
Dépaysement  garanti dans ce haut lieu du “Dim Sum”, le brunch asiatique. Dans une gigantesque salle des fêtes située en haut d’un long escalator, les clients sont placés autour de grandes tables rondes, parfois avec d’autres personnes. Commandez dumplings et rouleaux de printemps aux dizaines de serveurs qui s’affairent autour de vous. 20 Elizabeth Street. Site ici
1. Agra Restaurant (Upper East Side)
Même si vous levez les yeux au ciel, vous risquez de ne pas voir ce restaurant indien sur Lexington Avenue. Situé au deuxième étage d’un bâtiment sans histoire, il est pourtant très bon. Et le service impeccable. Parfait pour une pause-dej. 807 Lexington Ave. Site ici
 
 

Le tour du monde en quatre-vingt gorgées de vin

Œnologues confirmés ou simples amateurs de bons vins, voici un événement pour vous. Pour la quatrième année consécutive, Bottlenotes vous invite à un tour du monde en quatre-vingt gorgées de vin, le vendredi 15 août au Petersen Automotive Museum.
Au menu, grands crus d’Argentine, de Californie, d’Italie, de Nouvelle-Zélande, et bien sûr de l’Hexagone, accompagnés d’une autre fameuse spécialité française, le fromage. Plus qu’une dégustation, c’est une leçon de vins, puisque des experts seront présents pour vous conseiller et répondre à vos questions.
Et si vous êtes plutôt branchés fines bulles, un pass VIP vous donnera accès à l’événement une heure plus tôt, et vous pourrez alors profiter d’une dégustation de champagne présentée par Sherry-Lehmann. Avec modération bien sûr.

"Camille Redouble" à Los Angeles

Dans le cadre du ciné club de l’Alliance française, “Camille Redouble” sera montré le 13 août.
Camille (Noémie Lvovsky) a 16 ans quand elle rencontre Éric (Sami Guesmi). Une histoire d’amour débute entre les deux et bientôt, ils donnent naissance à une petite fille.
Lorsque celui-ci la quitte, pour une autre, 25 ans plus tard, la jeune femme s’effondre. La nuit de la Saint Sylvestre, lors d’une soirée bien arrosée chez sa meilleure amie, elle s’évanouit. À son réveil, elle se retrouve plongée dans les années 1980, au lycée. Au milieu de ses cours, de ses profs et de ses copines, son chemin va croiser celui d’Éric. Que va faire l’adolescente, dont l’esprit, lui, est resté adulte ?

Tony Parker reste texan

Trois saisons de plus pour 45 millions de dollars. Voilà les détails du contrat signé entre les Spurs de San Antonio et Tony Parker, d’après Yahoo Sports.
Après Manu Ginobili et Tim Duncan, c’est au tour du meneur français de prolonger son engagement au sein du club texan. Alors que son contrat se terminait en juin 2015, le voilà de nouveau engagé avec le club quintuple champion NBA (1999, 2003, 2005, 2007, 2014) jusque 2018, le tout avec une jolie augmentation. Alors que le joueur touchait cette saison 12,5 millions de dollars, en 2015-2016 ce sera 13.437.500 dollars puis  14.445.312$ en 2016-2017 avant d’atteindre 15.453.124$ en 2017-2018.
Agé de 32 ans, cette extension de contrat pourrait bien signifier que Tony Parker finisse sa carrière aux Spurs – il annonçait il y a quelques mois vouloir jouer au basket jusqu’à 37-38 ans. La franchise texane a officialisé cette prolongation par communiqué.
 

Ribéry boxeur à New York: "C'est un très bon élève"

Franck Ribéry brille sur les terrains de foot, mais il se débrouille aussi sur le ring. 
Le Français, star du Bayern Munich, a chaussé les gants au Gleason’s Gym, salle de boxe mythique de Brooklyn où Muhammad Ali et Mike Tyson ont fait leurs armes, pour trente minutes d’entrainement avec Hector Roca, le coach qui a notamment formé Hilary Swank pour son rôle de boxeuse dans le film « Million Dollar Baby ». Et le maitre a été bluffé: “C’est un très bon élève. Il a tout fait dans la bonne humeur“, nous confie-t-il.
Roca, un vétéran de la boxe, lui a notamment appris comment se déplacer sur un ring. “C’est un bon athlète. Il a adoré. Il m’a dit qu’il avait appris la boxe à l’école“. 
L’international français, qui n’a pu participer à la dernière coupe du monde en raison d’une lombalgie, paraissait pleinement rétabli. “Il m’a dit qu’il était blessé au dos mais ça ne se voyait pas“.
Franck Ribéry était à New York la semaine dernière pour participer à la tournée promotionnelle du Bayern aux Etats-Unis. Le club bavarois vient d’ouvrir des bureaux dans la Grosse Pomme pour développer ses revenus américains. Ribéry et ses coéquipiers ont affronté – et battu – jeudi dans le New Jersey l’équipe de Chivas Guadalajara. Et doivent jouer contre une sélection “all-stars” de la MLS mercredi à Portland.
Il m’a demandé si j’étais tous les jours à Gleason’s, glisse Hector Roca, auquel le joueur a remis un maillot marqué d’un coeur. Ca veut peut-être dire qu’il reviendra.

Un remake américain pour "Harry, un ami qui vous veut du bien"

Le thriller français “Harry, un ami qui vous veut du bien” (2000) de Dominik Moll, avec Sergi Lopez, Laurent Lucas et Mathilde Seigner, va faire l’objet d’une adaptation américaine.
La société Focus Features vient de racheter les droits du scénario. C’est Wentworth Miller, l’acteur qui joue le personnage de Michael Scofield dans la série à succès “Prison Break”, qui est en charge du remake, baptisé désormais “With a Friend Like Harry”.
“Harry, un ami qui vous veut du bien” raconte l’histoire d’un couple sur les nerfs, Claire et Michel, dont l’existence bascule avec l’arrivée de Harry, l’ami de Michel.
Le film, en compétition au Festival de Cannes en 2000, a remporté quatre César (meilleur réalisateur, meilleur acteur pour Laurent Lucas, meilleur montage et meilleur son). Il a rencontré un vif succès en France (2 millions de spectateurs), ainsi qu’aux Etats-Unis où il a rapporté près de 4 millions de dollars.

La France de Jaurès et des nudistes

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Revue de presse. Au sommaire de la presse américaine la semaine dernière: la Grande Guerre, la mort de Jaurès et les Françaises qui cachent leur poitrine à la plage… Vous avez dit “grand écart”?
Le New York Times revient sur le centenaire de l’assassinat de Jean Jaurès. Le quotidien associe la disparition du politique à la perte de grandeur de la France. La commémoration de sa mort fait l’objet d’une analyse sur l’idéalisme français. L’article évoque de prime abord l’arrivée houleuse de François Hollande à Carmaux, le 30 juillet :” Des ‘bouh !’ et des sifflements provenaient de la foule. (…) Certains ont crié que l’indécision de M. Hollande ferait retourner le grand Jaurès dans sa tombe.
Après avoir passé en revue la vie de celui-ci, le Times en fait l’éloge, tout en rappelant en quoi sa mort est symbolique:” Il semble que cela ait également entraîné la mort d’une certaine idée de la politique. Jaurès aura marqué l’Histoire non seulement par son charisme et son intelligence, mais aussi par son intégrité.
Une ultime comparaison avec De Gaulle et le destin politique de la France semble scellé :” C’étaient tous deux des géants, car ils incarnaient les idéaux de leur nation. (…) M. Sarkozy et M. Hollande ont, eux, réduit considérablement la grandeur de leur charge.”
Grande Guerre et patriotisme
Autre évenement mémoriel: la commémoration du début de la Grande Guerre. Fox News joue ainsi sur la polysémie du mot great (grand) pour qualifier la Première Guerre mondiale :” La pas si Grande Guerre que ça.” Pas si Grande, en effet, si l’on en juge les dégâts matériels et humains qu’elle a engendrés (1,3 million de morts en France).
Le chroniqueur Cal Thomas fait alors une vive critique du patriotisme et ses conséquences. Il insiste sur le ras-le-bol grandissant des populations face au nombre de soldats tués au nom du patriotisme. Il cite l’écrivain Max Hastings:” Cette guerre ne s’est pas déclenchée à la suite d’une ferveur nationale, mais par la décision de petits groupes d’individus au sein de sept gouvernements.” Et le chroniqueur d’invectiver le lecteur :” Cela ne vous rappelle rien ?“, interroge-t-il, en référence au conflit en Ukraine. L’histoire a tendance  à se répéter.
Cachez-moi ce sein…
Sans transition. La semaine dernière, le Huffington Post et le magazine Forbes se sont émus d’un mystérieux mal qui frappe les Françaises: elles seraient de plus en plus nombreuses à cacher leur poitrine à la plage. Que se passe-t-il? Les deux medias réagissent à un article du magazine Elle sur cette épineuse question, expliquant cette évolution par un changement de regard sur les femmes qui s’adonnent à cette pratique.
Forbes va plus loin. Il cite “l’empreinte d’un nouveau conservatisme en France, l’influence de la culture musulmane, la perception “pornographiée” d’une femme à moitié-nue véhiculée par les medias et surtout les réseaux sociaux; l’obsession de la poitrine parfaite et du corps parfaits qui rend les femmes mal à l’aise“. Eh ben. “D’ailleurs, il semble que le nudisme en général est en déclin. Le nombre de membres dans les groupes nudistes en Allemagne est en baisse“.
Le Huffington Post aussi s’alarme, mais recommande à ses lecteurs de visiter le Cap d’Agde, “la ville nue de France“. “On peut critiquer les femmes à moitié nues dans un magazine de mode, mais la nudité intégrale ne disparaitra jamais ». 
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