Accueil Blog Page 1194

Quand le LA Times explique le vouvoiement à ses lecteurs

A l’occasion du 14 juillet, le LA Times se penche sur une curiosité bien française: le vouvoiement.
Le quotidien a publié un graphique dans lequel il explique à ses lecteurs l’emploi du “tu” et du “vous”. Avec humour bien entendu: ainsi le LA Times raconte-t-il que le “tu” es de rigueur quand vous parlez à votre époux sauf si vous êtes la femme de Jacques Chirac. En revanche, le vouvoiement du patron est requis si vous travaillez dans une entreprise… qui n’est pas google.
vouvoiement

Eclair Bakery et ses pâtisseries du tonnerre

0

C’est à Midtown, à l’angle de la 53ème rue et de la seconde Avenue qu’est nichée Eclair Bakery. Derrière la porte, des myriades de pâtisseries et de viennoiseries attendent d’être dévorées.
Stéphane Pourrez le chef pâtissier de la maison, est également propriétaire des lieux. Un bel aboutissement pour ce Français, qui nourrissait l’envie d’être son propre patron depuis longtemps: “J’ai toujours voulu travailler pour moi, faire ce que j’aimais. C’était aussi un beau challenge”.
La pâtisserie, Stéphane Pourrez est tombé dedans quand il était petit.“Je devais avoir 8-9 ans et déjà je faisais des gâteaux à la maison”. À 16 ans, il entre dans la prestigieuse école française de gastronomie Ferrandi, dans le 6ème arrondissement de Paris avant de poursuivre avec un bac pro.
En juin 2011, il arrive à New York et met son talent au service de Mille-feuille Bakery. Très vite, il a envie de rester à New York, et d’y vivre. “L’Amérique m’attirait beaucoup et j’étais venu trois fois déjà à New York en vacances. J’en suis tombé amoureux”.
Si la boulangerie-pâtisserie propose quelques produits américains comme le carrot cake, c’est la “French touch” qui constitue son principal atout. Viennoiseries, baguettes, macarons cohabitent derrière les larges vitrines du comptoir aux milles couleurs.
Mais la star incontestable de la pâtisserie, son produit phare, c’est l’éclair. Stéphane Pourrez les a déclinés dans plus de 10 parfums ! “On voudrait lancer un éclair à l’ananas”, glisse Stéphane Pourrez. Sa recette vient tout droit de l’Hexagone, et il se charge lui-même de l’apprendre à ses employés.
Une clientèle américaine et française plébiscite le lieu. “Beaucoup d’Américains francophones viennent”, commente le propriétaire. “On vient d’ouvrir donc pour l’instant c’est un peu tôt pour penser à s’étendre. Mais ici tout peut aller très vite”. En un éclair!

Une expo sur Madeline, l'écolière française préférée des Américains

Peu de Français la connaissent, mais aux Etats-Unis, elle est une star. Jusqu’au 19 octobre, Madeline, l’écolière française préférée des Américains, fait l’objet d’une exposition à la New York Historical Society.

Madeline est apparue aux Etats-Unis il y a 75 ans, dans le magazine Life. Son créateur, Ludwig Bemelmans, un Autrichien immigré aux Etats-Unis, ne savait pas que grâce à la jeune écolière, il deviendrait l’un des illustrateurs pour enfants les plus respectés et admirés du XXème siècle. Ses livres ont été vendus à 10 millions d’exemplaires. Curieusement, ils n’ont jamais trouvé leur public en France.

Madeline vit avec plusieurs jeunes filles dans un couvent parisien. Elle a un chien, Geneviève, qu’elle rencontre dans le tome 2. Son voisin est Pepito, le fils de l’ambassadeur espagnol. Chacun des livres décrit l’une de ses aventures, avec des thèmes de la vie courante.

En plus de 90 dessins originaux issus des six tomes de Madeline, l’exposition reprend d’autres travaux de Ludwig Bemelmans : des dessins qu’il avait réalisés pour l’ancien Ritz Hotel de New York, des décors destinés au yacht de la famille Onassis, des peintures murales d’un bistro parisien…

Des audio-guides familiaux permettent de suivre la visite avec des enfants, à partir de 4 ans.

Les surprenants photogrammes nocturnes de Michael Flomen à La Boîte Noire Gallery

L’artiste franco-canadien Michael Flomen expose ses photogrammes à la Boîte Noire Gallery de Los Angeles jusqu’au 29 août. Question à mille dollars: qu’est-ce qu’un photogramme ? Il s’agit d’une image photographique obtenue sans appareil photo, à l’extérieur, à partir de film et de papier photographique vierge. La nature fait le reste !
Intitulée “Wild Nights”, l’exposition révèle cette technique particulière, appelée vision nocturne, dont Michael Flomen est le pionnier. Considérant la nuit comme sa chambre noire, ce dernier se sert de la lumière de la lune, des lucioles et d’une lampe de poche, pour créer des images abstraites et hautes en couleur.
L’exposition diffuse également deux films sur l’univers de Michael Flomen : “Gaze” (2013), un court-métrage en noir et blanc sur notre rapport à l’environnement, et “Under the cover of darkness” (2008) d’André Cornellier, qui dévoile le processus créatif de l’artiste.
 

"Le Dessein": un projet à Santa Monica, un espoir au Liberia

Une robe longue, un pull doux, un poncho en mousseline. Et sur chaque vêtement, telle une marque de fabrique, un dessin original réalisé par une jeune fille du Libéria. En lançant « Le Dessein », sa ligne de vêtements éthiques à Santa Monica, le créateur sénégalais Eric Coly est parvenu à concilier deux univers qui lui tiennent à cœur : la mode et l’éducation des filles.

« 20% des bénéfices réalisés sur les vêtements sont reversés à une association au Libéria appelée More Than Me, qui apporte une aide financière aux jeunes filles défavorisées de ce pays afin de leur assurer une scolarité. Il faut savoir que dans ce pays marqué par 10 ans de guerre civile, plus de 40% des filles de 10 à 14 ans n’ont jamais été à l’école».

Une enfance marquée par des femmes libres

En septembre 2013, l’association a inauguré la première école gratuite pour filles du pays. «Elles ont souvent très peu d’estime pour elles-mêmes. En les faisant collaborer à ce projet puis en leur montrant que des personnes apprécient leur travail et portent leurs créations, nous contribuons à leur redonner confiance en elles », ajoute le créateur.

«Je viens d’une famille assez avant-gardiste en matière de droits des femmes. Ma grand-mère a été la première sage-femme de sa ville. Ma mère a elle entamé des études de pharmacie et mes deux sœurs sont avocate et diplômée d’un Master de Santé Publique à Londres. Mon rêve est que ces jeunes filles africaines à qui l’on n’a pas transmis la même  confiance en soi, puissent elles aussi  prendre le contrôle de leurs vies».

Avant de se tourner vers l’univers de la mode, Eric Coly s’est beaucoup cherché. Après avoir obtenu son baccalauréat à Dakar où il est né,  il a fait un bref passage en France, où il ne « s’imaginait pas du tout vivre  malgré les conseils » de sa mère. « J’avais l’impression qu’il n’y avait vraiment qu’aux Etats-Unis que je pouvais réellement être accepté en tant qu’immigré et réussir», se souvient-il.

De la finance au textile

Après des études dans l’Ohio, il part vivre à Los Angeles. Diplômé de la Business School Anderson de UCLA, Eric Coly passe dix ans dans le milieu de la banque. Jusqu’à une grosse dépression, il y a trois ans. « Ma mère est décédée alors que j’étais aux Etats-Unis, coincé par des problèmes de carte verte. Cela a été une période très dure pendant laquelle je me suis complètement remis en cause. Petit à petit, j’ai compris que j’avais fait le choix de la réussite pragmatique qui plaisait à ma mère, en mettant complètement ma créativité de côté».

Pour remonter la pente, Eric Coly décide d’écouter ses envies. « Enfant, j’étais fasciné par l’univers de la mode. Je conseillais souvent ma mère sur ses tenues lorsqu’elle allait à des soirées» se souvient-il. Six mois plus tard, le projet « Le Dessein » est lancé. Avec un bel objectif à atteindre pour ces dix prochaines années : envoyer quelque 10.000 filles du Libéria sur les bancs de l’école.

Auguste Rodin, star d'Hollywood

Pour le grand public, Auguste Rodin est avant tout un sculpteur de génie. Mais très peu de gens connaissent l’étendue de son œuvre en tant que dessinateur. Au total, Rodin a réalisé plus de 10 000 dessins. En 1910, se confiant au journaliste René Benjamin, il affirmera même: « C’est bien simple : mes dessins sont la clef  de mon œuvre ».

A l’occasion du 50ème anniversaire du jumelage Los Angeles-Bordeaux, les deux villes ont décidé de rendre hommage à cet aspect méconnu du travail de Rodin : quelques 127 lithographies ont ainsi été prêtées par le musée Goupil de Bordeaux au Los Angeles Municipal Art Gallery (LAMGAG) d’Hollywood où elles seront présentées du 17 juillet au 17 août prochains, lors d’une exposition appelée “Figures d’ombres, les dessins d’Auguste Rodin“.

« Les œuvres ont été transportées par avion et reviendront directement à Bordeaux après leur présentation au LAMAG » explique Katia Kukawka, conservatrice au Musée d’Aquitaine dont fait partie le musée Goupil. «Le fonds Goupil est issu d’une dynastie d’éditeurs d’art internationaux basés à Paris, actifs de 1827 à 1920 » précise-t-elle.

Les planches présentées à Hollywood sont des « bons à tirer annotés et signés par Rodin pour la réalisation d’un album intitulé “Les dessins de Rodin”, édité en 1897, dont la réalisation fut entièrement financée par un ami et mécène de Rodin, l’industriel Maurice Fenaille. Edité à 125 exemplaires par la maison Goupil, l’album rassemble 129 planches en fac-similé exécutées et imprimées en couleurs. Les 142 dessins reproduits datent pour la plupart des années 1880, période pendant laquelle Rodin travaille à La Porte de l’Enfer », l’une de ses plus célèbres sculptures inspirée de la « Divine Comédie » de Dante.

Plongé dans ce livre, « Rodin couvre des centaines de feuillets et carnets, jusqu’à produire près de 500 dessins inspirés de l’œuvre de Dante » raconte Katia Kukawka. « Rodin lui-même fera la sélection des dessins à reproduire pour cet album, en choisissant ainsi délibérément de s’attacher particulièrement à l’Enfer. C’est également lui qui détermine l’ordre et qui donne les titres et légendes ».

La période des « dessins noirs »

A la base, Rodin n’a pas vraiment cherché à s’appuyer sur ces dessins comme études pour l’aider à réaliser « La Porte de l’Enfer ». Comme il l’explique dans une lettre au marchand et critique d’art belge Léon Gauchez, il s’agissait plutôt pour lui de parvenir à « travailler dans l’esprit de ce formidable poète » qu’est Dante. Recouverts de traits et de lavis d’encre noire ou sombre, les dessins de cette période sont appelés « noirs », en raison de la couleur choisie et du sombre univers dépeint par l’artiste. L’exposition montre que Rodin s’est aussi inspiré d’autres œuvres littéraires qui lui sont chères comme « les métamorphoses » d’Ovide, avec un dessin représentant notamment un « centaure au galop enlevant une femme».

« La méthode utilisée est celle de la photogravure » précise Katia Kukawka, technique alors pionnière développée par la maison Goupil et qui reproduit le plus fidèlement possible l’original.Pour vous initier vous aussi à l’art de la gravure, sachez que le LAMAG  organise des ateliers gratuits de midi à 15h : le premier, ouvert à toute la famille, petits et grands, aura lieu le 26 juillet. Quant au second, réservé aux adultes, il sera organisé le 9 août, avec la participation de l’artiste californienne Aviva Weiner.

"Van Gogh" remasterisé au LACMA

Le Los Angeles County Museum of Art (LACMA) vous invite à la première américaine de la restauration digitale du film « Van Gogh » le 26 juillet.
En 1991, Maurice Pialat réalise ce film sur les deux derniers mois de la vie du célèbre auteur des « Tournesols dans un vase ». Avec dans le rôle titre un Jacques Dutronc excellent, l’oeuvre met en scène la vie de l’artiste à Auvers-sur-Oise entre ses peintures en plein air, ses visites au bordel local et la relation qu’il entretient avec la jeune fille de son médecin, Marguerite Gachet.
Sa prestation a valu à Jacques Dutronc de remporter le César du meilleur acteur lors de la 17ème Cérémonie des Césars. « Van Gogh » a également été nommé pour la Palme d’or au Festival de Cannes 1991 sans toutefois la remporter.

Les futurs danseurs étoiles brillent à Miami

Plus de 80 danseurs se produiront sur la scène de l’Aventura Arts & Cultural Center de Miami le 25 juillet. Âgés de 10 à 22 ans, ils interpréteront des extraits de ballets classiques. Flamenco et danse moderne seront également au programme.
Ces jeunes talents ont participé au Summer Intensive Program of Arts du Ballet de Floride. Pendant quatre semaines, ils ont perfectionné leur approche du ballet traditionnel russe, et bénéficié de l’enseignement de professeurs prestigieux.
 
 

Les dessins de Watteau, Boucher et Fragonard au Getty Center

De la mort de Louis XIV en 1715 à la Révolution de 1789, le paysage intellectuel et artistique français a prospéré, atteignant des sommets de splendeur. Pendant cette période, le dessin illustrait alors l’impulsion créatrice peut-être plus que tout autre médium artistique.
Le Getty Museum vous propose de découvrir ce foisonnement artistique lors de l’exposition “Rococo to Revolution: 18th-Century French Drawings from Los Angeles Collections”, présentée jusqu’au 21 septembre.
Venez découvrir les dessins de Jean-Antoine Watteau, François Boucher, Gabriel de Saint-Aubin, Henri-Pierre Danloux, Jean-Baptiste Greuze ou encore Jean-Honoré Fragonard. La collection comprend plus de 40 dessins issus de la collection du Musée ainsi que des œuvres provenant de collections privées de Los Angeles.
 

Le répertoire franco-russe à l'honneur à Los Angeles

L”organisation des “French Singers de LA” s”invite au restaurant McCormick & Smick’s d’Irvine à Los Angeles le 19 juillet pour un spectacle qui s’intitule “Moulin Russe”.
Dans le cadre intimiste de la Pilsner Room, le duo d’artistes Julia et Jacob Kantor, ainsi que Max Cohen et Jean-Louis Darville interpréteront un large répertoire de chansons françaises, de Charles Aznavour à Enrico Macias en passant par Jacques Brel et Zaz. En compagnie du pianiste Jeff Lams, du violoniste Endre Balogh, du bassiste Adam Cohen et du guitariste Brad Brose, ils reprendront également des classiques russes.
Le spectacle débutera à 20h et coûte 15$. Réservations sur le site de French Singers LA.

Grande fiesta pour les 20 ans du Hollywood Beach Latin Festival

Musique, plage et ambiance caliente : le Hollywood Beach Latin Festival fête cette année son 20ème anniversaire.
Ce festival latino annuel, monté par une organisation à but non lucratif qui promeut la communauté hispanique, se tiendra dans la journée du samedi 17 août, sur Hollywood Beach (Miami).
Au programme :  stands de nourriture de Cuba,  République Dominicaine, Argentine et autres pays d’Amérique latine. Activités sur la plage. Côté musique, Orchesta Bava, Roberto Blades et Kynto Elemento sont annoncés.
Au cours des dernières années, l’événement a attiré entre 30 000 et 50 000 participants.
Les fonds récoltés sont reversés à des associations locales. Depuis la création du festival, les organisateurs ont pu aider des organismes de bienfaisance à hauteur de 100 000 dollars.

A Miami Beach, les food trucks du mercredi

0

C’est la tradition : tous les quatrièmes mercredis du mois, le Miami Beach Food Truck and Music Fest s’installe sur la plage.
Ms Cheezious, Latin Burger, Sakaya, Catered Bliss, Health Nut, Garcia Brothers, Arepa Box, Gastropod, The Mexican, Moty’s… Vos food trucks préférés se donnent rendez-vous le mercredi 23 juillet pour une soirée gourmande, sur fond de musique live. 
Des hamburgers aux plats healthy, en passant par la cuisine du monde, les menus seront variés. Chacun devrait trouver son bonheur. Côté divertissement, des activités gratuites seront organisées.