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NBA : Diaw reste aux Spurs, Fournier à Orlando, De Colo en Russie

Un mois après la fin du championnat, les grandes manœuvres ont débuté au sein des franchises NBA pour constituer les équipes de la prochaine saison et nombre de Français sont au cœur de cette actualité. Du côté des San Antonio Spurs, champions en titre, Boris Diaw (32 ans), révélation des derniers playoffs, a annoncé lundi qu’il venait de signer un nouveau contrat de 3 ans. Les détails de cet accord n’ont pas été dévoilés, mais l’ancien joueur de Pau-Orthez devrait percevoir environ 22 millions de dollars sur cette période.
Prometteur avec les Washington Wizards, mais souvent blessé l’an passé, Kevin Seraphin (24 ans) restera tout de même dans la capitale lors de la saison 2014-2015. La franchise a ainsi mis 3,9 millions de dollars sur la table pour conserver le jeune pivot guyanais.
En ce qui concerne Evan Fournier (21 ans), pas de nouveau contrat en vue, mais un changement d’air. L’intéressé a en effet été transféré par l’équipe des Denver Nuggets et portera les couleurs du Magic d’Orlando la saison prochaine, une franchise en pleine reconstruction qui devrait lui donner nettement plus de temps de jeu.
Malheureux l’an passé, après avoir quitté San Antonio en cours de saison pour rejoindre la formation des Toronto Raptors, Nando de Colo (27 ans) va vivre quant à lui un changement radical. Alors que le staff canadien lui proposait 1,8 million de dollars pour la prochaine saison, le club du CSKA Moscou n’a pas hésite à lui offrir 3 millions d’euros (4,07 millions de dollars) libres d’impôts pour les deux ans à venir, afin de revenir jouer en Europe.
Les situations d’Alexis Ajinca (26 ans) et Ian Mahinmi (27 ans) sont beaucoup plus incertaines. Joueurs de second plan, leurs destins sont liés aux transferts de plus grande ampleur mis en place par les équipes pour acquérir des joueurs majeurs. Les Indiana Pacers cherchent ainsi à se débarrasser de leur pivot titulaire Roy Hibbert et pourraient inclure Mahinmi dans un échange avec une autre équipe. Même chose avec les New Orleans Pelicans, désireux d’obtenir Omer Asik en provenance de Houston, et donc susceptible de se séparer de trois joueurs (dont Ajinca) pour conclure le « deal ».
Du côté des Français « stars » de NBA, la stabilité est de mise. Tony Parker (32 ans) portera toujours le maillot de San Antonio l’an prochain, mais devrait négocier un nouveau contrat en fin de saison. Pour l’heure, il peaufine sa reconversion en ayant acquis la majorité des parts du club de Lyon-Villeurbanne, dont il a été nommé président.
Situation similaire pour Joakim Noah (29 ans), dont le contrat arrivera à expiration en fin de saison prochaine. Quant à Ronny Turiaf (32 ans), il lui reste également une année de contrat à 1,6 million de dollars avec les Minnesota Timberwolves.
Seuls Nicolas Batum (25 ans) avec Portland et Rudy Gobert (22 ans) avec Utah ont encore deux années de tranquillité avant de renégocier leur avenir. Pour l’heure, Gobert prend un peu de repos, après avoir été transporté d’urgence à l’hôpital pour une crise d’appendicite aigüe !

"Pour elle" au Fiaf

Le 15 juillet, le Fiaf projette « Pour elle », un film de Fred Cavayé avec Diane Kruger et Vincent Lindon
Que feriez vous si l’amour de votre vie était emprisonnée pour un crime qu’elle n’a pas commis? Voilà ce à quoi est confronté Julien Aucler dans ce thriller français qui marque les début directoriaux de Fred Cavayé. Un jour, sa femme Lisa est arrêté et condamnée à 20 de prison pour le meurtre de son patron. Convaincu de son innocence, Julien montre qu’il est prêt à franchir bien des limites pour lui venir en aide.
Le film a tellement fait parlé de lui qu’un remake américain a été tourné en 2010 par Paul Haggis, avec Russell Crowe et Elizabeth Banks dans les rôles principaux. Le film sera présenté par Ronald Guttman, producteur et acteurs et les deux projections seront suivies par une reception

Des prodiges du piano au Consulat

Le Consulat Français accueille trois jeunes prodiges du piano pour un récital le 11 juillet à 18h30
Maroussia Gentet, Matthieu Acar et Nathanaël Gouin, retenez bien ces trois noms car ils sont les grands pianistes de demain. Ces jeunes artistes sont les trois gagnants du French American Piano, une association qui promeut les échanges culturels entre la France et les Etats-Unis au travers du piano. Ils ont été choisi à travers une compétition très sélective au Conservatoire de Paris. Grâce à leur performance et à leur excellence, ils participeront à l’International Keyboard Institute and Festival de 2014 et à la McKenzie Piano Competition à New York.

L'Empire State Building snobe la France pour le 14 juillet

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“Cette année, on pensait avoir un bon dossier, avec les commémorations du 70ème anniversaire du débarquement, la visite d’Obama en France… Nous avions aussi sollicité la presse pour nous soutenir, et nous avions des promesses d’articles au cas où cela marcherait.” Au service de presse du Consulat de France à New York, on ne masque pas sa déception.
Le consulat avait en effet rempli, au nom de la République Française, un dossier de candidature pour éclairer l’Empire State Building aux couleurs du drapeau, à l’occasion du 14 juillet. Il a essuyé, pour la quatrième fois, un refus.
L’Empire State Building propose en effet à n’importe quelle entité (sans but religieux, de campagne politique ou de promotion d’un produit) de postuler pour illuminer le bâtiment aux couleurs de son choix. Un dispositif gratuit, mais dont l’acceptation est soumise à l’approbation des propriétaires et gestionnaires.
“L’Empire State Building appartient à une société privée  – et non pas à la ville ou à l’état de New York – et dans ce cadre, a son propre comité de sélection et ses propres règles”, est-il écrit dans la section consacrée à l’éclairage sur le site de l’Empire State Building.
La sélection “est à la seule discrétion” des propriétaires et des gestionnaires du bâtiment, et doit être considérée “comme un privilège, et pas un droit”. “L’Empire State Building n’a pas l’obligation de fournir un retour sur la candidature, ou de justifier son refus”, est-il encore précisé.
L’immeuble le plus célèbre de New York est très souvent illuminé pour honorer des festivités, des personnalités, des organisations. Ou des pays. En septembre, il a pris les couleurs du Mexique pour le jour de l’indépendance de ce pays. Il a également brillé des couleurs allemandes lors des dernières Steuben Parade. Récemment, l’Inde et l’Australie ont aussi décroché le ticket gagnant. En 2009, l’Empire State a même été illuminé en rouge pour faire honneur au 60ème anniversaire du régime communiste chinois.
Mais la France est en bonne compagnie: ces dernières années, les managers de l’Empire State Building ont fait polémique en refusant par exemple d’honorer Mère Thérésa ou le corps des Marines…

Pourquoi les Américains appellent-ils les frites les « French fries »?

On aimerait bien s’approprier le mérite des « French Fries » et l’ajouter à notre (déjà longue) liste de spécialités gastronomiques, mais soyons honnête, c’est bien plus compliqué que cela. Au moins, ça nous donne un sujet pour la question bête de la semaine : mais pourquoi les Américains appellent-ils les frites les « French fries »?

Nombreux sont les Américains qui attribuent les frites aux Français, alors que nous mêmes pensons qu’elles sont Belges. Sur l’origine de la recette elle-même, une des théories affirme en effet qu’elles sont d’abord apparu dans les territoires qui deviendront plus tard la Belgique, dès le XVIIIème siècle (et semble-t-il avant même que les Français découvrent les vertus de la pomme-de-terre grâce au bon docteur Parmentier).

Mais pourquoi “French” et non “Belgian” alors? Là les vapeurs (d’huile) obscurcissent l’affaire encore un peu plus… Exposons d’abord la théorie dite “irlandaise”, selon laquelle les French fries n’auraient en fait rien de français. Il s’agirait seulement d’un cas d’homonymie. En vieil irlandais, “to french” signifie « couper en morceaux » et n’auraient donc rien à voir avec l’adjectif « français ». Après la Grande Famine (1845-1851), les Irlandais ont déserté leur territoire pour se rendre aux Etats-Unis, au Canada et dans d’autres pays anglo-saxons, emportant dans leurs valises le terme et le concept de « french fries ».

Difficile de trouver un spécialiste de la frite pour nous aider à y voir plus clair, mais heureusement, le Musée de la Frite de Bruges, en Belgique est là. Lucy, l’une des employés nous livre sa théorie dite, elle, “du Poilu”: « pendant la Première Guerre Mondiale, les soldats anglo-saxons qui combattaient sur le front ont rencontré des soldats qui parlaient français, et ils ont pensé que ceux-ci étaient Français, alors qu’ils étaient Belges! ». Pour eux, il était donc évident que ces délicieux bâtonnets de pommes de terre mangés par ces soldats au phrasé gaulois venait donc de France « c’est comme ça qu’ils se sont mis à les appeler les french fries » nous explique-t-elle au téléphone.

Mais sans vouloir froisser l’expertise belge, il nous faut constater que cette explication semble davantage tenir de la légende urbaine, puisque le terme « french fries » était utilisé aux Etats-Unis bien avant la Grande Guerre. Le président des Etats-Unis (1801-1809), Thomas Jefferson, connu pour son amour de la cuisine française aurait lui même popularisé le concept dans son pays, grâce à son cuisinier français Honoré Julien. Lors d’un repas à la Maison Blanche en 1802, il exigea qu’on serve des patates à la « french manner ».  Cette version est elle aussi regardée avec suspicion par les historiens, mais il n’y a revanche guère de doute sur le fait que les “french fries” étaient déjà populaires au cours du XIXème siècle, le terme étant employé dans des livres de recettes notamment.

Une chose est sûre en tout cas: c’est le succès des “fast-food” à l’américaine qui a fait exploser la consommation de “french fries” sur la planète. Un paradoxe culinaire de plus.

Pas de portables déchargés dans les avions vers les USA

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Mieux vaut vérifier à deux fois l’état de la batterie de son téléphone avant de prendre l’avion. Et ne pas la vider sur le chemin de l’aéroport.
Depuis le 6 juillet, un nouvel élément s’ajoute à la liste des objets non-admis dans les cabines des avions : les portables, ordinateurs, tablettes, et autres appareils électroniques déchargés.
“Pendant le controle de sécurité, les agents pourront demander aux passagers d’allumer certains de leurs appareils, notamment les téléphones portables. Les appareils déchargés ne seront pas autorisés à bord”, indique la Transportation Security Administration (TSA) dans un communiqué.Une manière de s’assurer que ces appareils ne cachent pas, à l’intérieur, des engins explosifs.
Qui est concerné ? Les passagers de “certains aéroports internationaux” ayant des vols directs vers les Etats-Unis. Aucun détail supplémentaire n’a été donné.

La France, homme malade de l'Europe

Revue de Presse. Eclipsée de la Coupe du Monde, la France ne l’est pas de la presse américaine, même si on préférerait qu’elle nous oublie. Nouvelles moroses, de l’économie à la politique, pour le lecteur transatlantique…
C’est d’abord le New York Times qui s’inquiète de voir la France “menacer le rétablissement de la zone euro”.  Le quotidien new-yorkais a assisté à une conférence d’économistes à Aix-en-Provence et il en est revenu inquiet: économistes et responsables comme Christine Lagarde, la patronne du FMI, estiment tous que les difficultés françaises à sortir de la crise menacent la reprise européenne dans son ensemble.
Pour les grands patrons français et européens, également présents à la même conférence, le coupable est vité désigné, explique Bloomberg News: la politique de François Hollande. Tous ces dirigeants saluent pourtant les projets de réforme lancés cet hiver, reconnait l’agence d’information financière, mais ils redoutent que l’isolement du gouvernement l’empêche de tenir ses promesses: “Hollande paie le prix économique de son inconstance politique” ajoute Bloomberg, citant l’augmentation brutale des impôts (70 milliards de hausse en 3 ans) pour finalement les baisser cette année. Mais pour le moment, “le mal est fait”.
Le mal est-il fait également pour Nicolas Sarkozy? Sans exonérer l’ancien président français, le New York Times accorde un regard bienveillant à sa défense et ses accusations de “complot politique” dont il se dit victime. Reprenant le discours des partisans de Nicolas Sarkozy “et de certains experts”, le quotidien relève “des tactiques judiciaires inhabituellement agressives” utilisées dans ces affaires. Mais la presse américaine, comme les autres, n’a pas tardé à apercevoir le vrai vainqueur de ces querelles politico-judiciaires. “En réalité, il y a un seul vainqueur clair dans cette affaire, assure par exemple Time Magazine, c’est Marine Le Pen”.
Enfin, toujours dans le New York Times, un savoureux article sur ce qu’on appellera poliment les “ambiguïtés” françaises. Le quotidien est allé voir la réalité derrière la supposée antipathie française pour les géants technologiques américains, Google, Facebook et autres Amazon. Les Français (et les Européens avec eux) râlent et critiquent, dit en substance le NYT, “mais ils sont parfois plus gros utilisateurs de ces services américains que les Américains eux-mêmes!”. La part de marché de Google dans les 5 plus grandes économies européennes atteint 85%, contre seulement 65% sur le marché américain. Et si les Européens étaient les vrais coupables de l’hégémonie américaine qu’ils aiment tant dénoncer?

"Summer Reads" des idées lecture pour cet été

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Quoi de mieux qu’un bon bouquin l’été, sur la plage ou en terrasse ? Pour mettre un peu de piment dans vos lectures, le service culturel de l’ambassade de France lance “Summer Reads”.
Le principe ? Deux fois par semaine pendant tout l’été, le site de l’ambassade publie une sélection thématique de lectures de livres français. Certains d’entre eux sont déjà traduits en anglais.
Vous retrouverez tous les livres des sélections de lectures de l’été en chair et en os dans la future librairie, qui ouvrira ses portes à l’automne, au sein du bâtiment des services culturels.
Retrouvez toutes les sélections de juin ici.
 
 

Le guide des piscines à New York

La chaleur c’est bien, mais quand on a les pieds dans l’eau, c’est mieux! Si vous aussi vous voulez vous rafraichir cet été tout en restant en ville, voici une petite sélection de piscines qui satisferont tous les portefeuilles.

Les piscines grand luxe

Chelsea Piers Sports Center
Ce centre de sports offre tous les équipements pour les nageurs qui souhaitent s’entraîner comme des pros. Avec ses six couloirs et ses vingt trois mètres de longueur la piscine a tout d’une grande. Le bâtiment donne sur l’Hudson River et vous pouvez profiter de la vue tout en vous relaxant sur la terrasse extérieure. Bien sûr, ceux qui le souhaitent peuvent prendre des leçons privées ou en groupe. Ouvert de 5h30 à 23h (lundi-jeudi), de 5h30 à 22h le vendredi et de 8h à 21h le week end, la piscine ferme 30 minutes avant le centre/ Pass journée : $50 / Pier 60 at Chelsea Piers, 19th street & the Hudson River Park, NY 10011 / Tel : 212 336 6000
MacCarren Hotel
Située à Brooklyn, cette piscine offre un service de qualité. Le lieu est très agréable avec la possibilité de réserver des « lits » (en fait des matelas assez fins) pour profiter pleinement du soleil. Ouvert de 9h à 21 (pour les clients de l’hotels), et de 11h à 21h pour les visiteurs)/ $45 le pool pass (de 11h30 à 16h30) de lundi à jeudi, $55 de vendredi à dimanche, $25 le evening swim pass (de 17h à 21h) et $275 le Sun bed for two (admission à la piscine + terrasse + lit au soleil réservé)/ 160 North 12 Street, Brooklyn, NY 11249/ Tel : 718 218 7500/
Dream
La piscine du Dream c’est un petit peau la Côte d’Azur qui s’invite à New York. Avec ses cabines privées, ses longues chaises protégées par des parasols et même son sable importé, venir ici, c’est un petit peu être en vacances. La piscine offre même un fond partiellement transparent qui permet aux nageurs de voir le hall de l’hôtel / Ouvert du lundi au dimanche de 8h jusqu’au coucher du soleil (Réservée aux clients de l’hôtel)/ 355 West 16th street, New York, NY 10011/ Tel : 212 229 2336/
Le Parker Meridien
Il faut venir ici pour la magnifique vue sur Central Park que l’on peut observer grâce à la grande baie vitrée. Pour ceux qui voudraient peaufiner leur bronzage, la terrasse extérieure comblera vos désirs. Ouvert du lundi au vendredi de 7h à 22h30, le week end de 8h à 20h45/ $300 par mois avec accès au centre de fitness/ 119 W 56th St, New York, NY 10019/ Tel : 212 245 5000
 

Les piscines gratuites

Hamilton Fish Recreation Center
Le centre possède deux piscines extérieures gratuites dont l’une est probablement l’une des plus grandes piscines extérieures gratuite de New York. La seconde piscine est destinée aux enfants. Il y a également une piscine intérieure, mais elle n’est pas accessible gratuitement. Attention, le personnel est néanmoins très stricte sur les règles (vous n’entrez qu’avec un maillot de bain, une serviette et un tee shirt blanc et il vous faut un certain type de cadenas). Ouverte de 9h à 21 du lundi au vendredi, et de 9h à 16h le samedi. Fermée le dimanche/ 128 Pitt street between Stanton and Houston, NY 10002/ Tel : 212 242 5228
Astoria Pool
Cette piscine olympique extérieure située entre les ponts Robert F. Kennedy et Hell Gate offre une belle vue sur l’Upper East Side. Petit plus : entourée par les arbres, ceux qui craignent les coups de soleil pourront se réfugier à l’ombre. Ouverte de 11h à 15h et de 16h à 19h/ 19th street and 23rd drive, NY 11105 / Tel : 718 626 8620
The Floating Pool
Située dans le Bronx, dans le Barretto Point Park, la Floating pool donne directement sur l’East River. La piscine possède huit couloirs pour ceux qui veulent s’entraîner, mais la plupart du temps, on y vient surtout pour se rafraichir. Elle n’est pas très grande, située en plein soleil et il n’y a pas beaucoup d’espace pour étendre sa serviette, mais rien que pour la vue, elle vaut le détour. Ouverte de 11h à 15h et de 16h à 19h/ Tiffany Street and Viele Avenue, NY 10474/ Tel : 718 430 4601 
(Au total New York City compte 55 piscines d’extérieur, toutes gratuites, ouvertes jusqu’au 1er septembre. La liste complète est ici)

Le compromis idéal

Asphalt Green
Le centre de fitness propose de nombreuses activités dans la piscine dont des cours de… plongeon! Il y en a pour tous les goûtes et pour tous les âges. La piscine Olympique n’est ouverte que les week ends, mais la Teaching and Educational pool (T/E pool) est elle ouverte toute la semaine. Ouvert de 8h à 9h et le soir à partir de 19h30 jusqu’à 22h, le samedi de 17h30 à 20h et le dimanche de 8h à 20h, la piscine olympique est ouverte de 12h30 à 15h30 le samedi et le dimanche / $35 la journée pour les adultes, $10 pour les enfants. 555 East 90Th street at York avenue, NY 10128. Tel : 212 369 8890.

The Hotel Grace
Idéale pour les pool parties, cette piscine intérieure offre une ambiance lounge. Le bar est accessible sans sortir de l’eau, et une fois par mois, des nuits brésiliennes sont organisées. $10 et deux consommations minimum. 125 west 45th street between 6th avenue and Broadway, NY 10036. Tel : 212 354 2323
Chelsea Recreational Center
La piscine du centre est une piscine intérieure assez petite mais suffisamment grande pour venir s’y dégourdir les jambes. Elle est ouverte une heure de plus (de 21h à 22h la semaine et de 8h à 9h le samedi matin) que le reste du centre ainsi les nageurs peuvent être au calme. En payant l’adhésion à l’année, vous avez bien sûr accès à tous les autres équipements. Ouvert de 6h30 à 10h du lundi au vendredi, de 7h à 16h le samedi et de 8h à 16h le dimanche. $25 par an pour les jeunes (de 18 à 24 ans) et les séniors (au dessus de 62 ans) et $150 pour les adultes, gratuits pour les jeunes en dessous de 18 ans. 430 West, 25th street, New York, NY 1001. Tel : 212 255 3705

Chloé Perrier, la comédienne qui fait jazzer

Venue tout droit de Chambéry en Savoie, c’est  à New York que la chanteuse-comédienne à décidé de se faire un nom, comptant sur son “Coeur de française”, du titre de son premier album.

« J’ai fait mon premier concert grâce à Mouss Diouf », raconte la Savoyarde. C’est en effet le comédien qui lui a donné l’opportunité de se produire pour la première fois devant un public, après l’avoir entendue chanter.

Depuis, Chloé Perrier n’a plus jamais quitté la scène…ou plutôt les scènes, car aussi à l’aise derrière un micro qu’avec un masque de comédienne, l’artiste est véritable touche-à-tout. Elle se produira dans « Sleep no more », expérience théâtrale “en immersion”, le 9 juillet, et au Midtown International Theater Festival le 25.

« J‘ai commencé le théâtre à 13 ans. En parallèle, je chantais, puis j’ai fait une école de Jazz. En France, on me demandait de choisir. Ici, on me laisse faire les deux ». Et pour celle qui « n’aime pas s’ennuyer », c’est plutôt une bonne chose. Une très bonne chose même puisqu’en journée, elle se rend à ses cours de théâtre au coeur de Manhattan. Et le soir venu, elle enfile une robe de cocktail et se retrouve dans les bars Opia ou Fada pour faire résonner sa voix de velours.

Avec son premier album « Coeur de Française », Chloé Perrier montre l’étendue de son talent et son amour pour la chanson française « populaire, pas élitiste ». La chanteuse reprend des compositions de Claude Nougaro, Serge Gainsbourg, Benjamin Biolay, Marguerite Duras et même de la chanteuse de jazz Blossom Dearies, qu’elle admire beaucoup. Sur l’opus figure également un titre « Si », qu’elle a elle-même écrit.

Ce premier dix titres est né assez rapidement – « en dix jours, tout était bouclé » se souvient Chloé Perrier – qui a reçu beaucoup d’encouragements de la part de son entourage et d’admirateurs.

Depuis quelque temps, Chloé Perrier partage son temps entre la France et New York où elle compte bien s’installer. « New York, c’est un rêve de petite fille. Je suis venue il y a quatre ans et je suis tombée amoureuse de la ville. Il y a un potentiel créatif ici que l’on ne voit nulle part ailleurs : les gens sont positifs ».

Du côté des projets, Chloé Perrier se tourne vers sa deuxième passion puisque, dans quelques semaines, elle devrait partir en Argentine tourner un film indépendant dans lequel elle aurait le rôle d’une…chanteuse de jazz. Pas trop dépaysant donc.

"Microcosmos" au Socrates Sculpture Park

Le Socrates Sculpture Park, à Long Island City, accueille son festival annuel de films internationaux. Cette année, deux film francophones sont à l’affiche: le français “Microcosmos” et le sénégalais “La Pirogue”.
Le premier est bien connu des Frenchies puisque ce documentaire surprenant consacré aux insectes  avait rencontré un beau succès à  sa sortie en 1996 et remporté plusieurs césars. Il sera projeté le 20 août.
Le second est plus récent: datant de 2012 et sélectionné dans la catégorie “Un certain regard” du Festival de Cannes de la même année, “La Pirogue” (le 9 juillet) raconte la difficile traversée d’émigrants sénégalais et guinéens vers “l’eldorado européen”. Au fil du voyage, on suit ces hommes et ces femmes en proie à la solitude et à la peur, jusqu’à leur issue tragique.

Le Français qui veut la peau de Victoria’s Secret

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Morgan Hermand-Waiche le dit d’un ton définitif : « Aux Etats-Unis, Victoria’s Secret est en situation de quasi-monopole. Et le reste, c’est soit très cher, soit nul. » Un créneau était à prendre, et ce Marseillais d’origine, New-Yorkais d’adoption, s’y est engouffré.
Alors qu’il était en MBA à Harvard, il a créé Adore Me, une marque de lingerie en ligne. Certains de ses professeurs ont été parmi ses premiers investisseurs. La première année, en 2012, il a vendu 100.000 soutien-gorges. Depuis, ses ventes ne cessent d’augmenter (+357% en 2013) à grands coups de campagnes de pub sur internet. Les investisseurs ont été convaincus. Adore Me a levé 11 millions de dollars en deux ans.
Autant le dire : Adore Me ne vend pas de lingerie chic à la française. Mais fait plutôt dans le push-up et le flashy. « Notre cliente, c’est l’Américaine entre 20 et 30 ans, qui aime la dentelle, les couleurs, qui veut être sexy. C’est la même que celle de Victoria’s Secret. » Sauf qu’Adore Me est moins cher. Et se renouvelle plus vite. Et a plus de modèles. Et va plus loin dans les grandes tailles, selon le fondateur.
Tout n’a pas été rose pour Adore Me : à ses débuts, la start-up a flirté avec le dépôt de bilan. « C’est une industrie complexe. Il faut bien négocier avec les fournisseurs, qui imposent de commander des quantités pharaoniques plusieurs mois à l’avance. » Désormais, l’affaire est sur les rails. Adore Me compte 38 salariés, dont une prise de guerre : une ancienne directrice du design… de chez Victoria’s Secret.
Les modèles sont fabriqués en Asie – « comme 90% de la lingerie dans le monde », relève Morgan Hermand-Waiche. Un continent qu’il connaît bien, pour y avoir travaillé quelques années comme consultant, chez McKinsey.
« La lingerie, c’est super. Quand je dis ce que je fais, les gens ouvrent des grands yeux. Cela intrigue », constate Morgan Hermand-Waiche, dont la famille travaille, à Marseille, dans le milieu de la confection. « Mais ce qui me plait surtout, c’est de monter une entreprise. C’est fascinant de construire quelque chose à partir de rien. »
D’ailleurs, il se plait à raconter qu’Adore Me n’est pas sa première idée. En 2001, alors qu’il était étudiant à l’école des Mines de Paris, il rencontre plusieurs incubateurs pour leur présenter son projet : une plateforme de sous-location d’appartements entre particuliers. « Tout le monde m’a dit que mon idée était farfelue, que personne n’accepterait de sous-louer à un inconnu. » Pas au bon endroit, pas au bon moment…
Depuis, la roue a tourné. Le patron de 32 ans partage son temps entre son appartement à Chelsea, ses bureaux dans le Garment District de Manhattan, des aller-retour en Asie et en Roumanie, où Adore Me dispose d’une petite équipe. Ce qui lui fait le plus plaisir ? Que Victoria’s Secret le toise comme un concurrent sérieux. « La CEO a déclaré qu’elle se méfiait de nous : ça, c’est super sympa ! »