La famille des écoles publiques new-yorkaises proposant un programme bilingue français-anglais s’agrandit. PS 3 “The Bedford Village”, dans le quartier de Bedford-Stuyvesant, à Brooklyn, annonce l’ouverture une classe bilingue à la rentrée 2014-2015, en septembre.
“Ce besoin pour un programme bilingue s’explique par l’accroissement de notre population francophone issue d’Afrique du nord et de l’ouest. Ces parents veulent que leurs enfants apprennent le français pour qu’ils puissent le parler quand ils se rendent dans leur pays d’origine“, précise Kristina Beecher, la directrice de PS 3. “Nous avons été contacté aussi par des parents anglophones, puis nous avons réalisé une enquête auprès de notre école et organisé des ateliers et des conversations sur le programme bilingue avec les parents“.
L’école de 513 élèves devient ainsi le 8eme établissement public à proposer des classes d’immersion dans les deux langues. Le programme comptera la première année une classe de Kindergarten. Les niveaux supplémentaires ouvriront tous les ans, jusqu’au 5th Grade. “Nous voulons offrir un pre-K dans le futur“, indique Mme Beecher. Le programme est ouvert à tous les enfants new-yorkais, quel que soit leur district de résidence.
“En tant que communauté scolaire, ajoute la directrice, nous avons décidé qu’il était important d’établir ce programme bilingue en raison des études sur les avantages cognitifs liés à l’apprentissage de plusieurs langues“.
Bed-Stuy obtient son programme bilingue
Le "coquillage du Débarquement" revient aux Etats-Unis
C’est une espèce collante et invasive, qui s’agrippe aux huîtres, aux pontons, aux coques des bateaux. Vous ne connaissez sans doute pas la crépidule (“Atlantic limpet” en anglais), mais vous pourriez la voir bientôt à la carte de restaurants américains. Ce fruit de mer à chair blanche, dont le gout ressemble à celui de la moule, fait depuis le mois dernier son retour aux Etats-Unis.
Un pays dont il est originaire : selon la légende, la crépidule a gagné les côtes françaises au moment de la seconde guerre mondiale, accrochée aux coques des bateaux. Depuis, elle a proliféré dans les eaux bretonnes et normandes – l’espèce croit de 10% par an.
C’est la société Britexa, basée en Bretagne, qui orchestre son retour sur le continent américain. Depuis 2010, Pierrick Clément a entrepris de mettre au goût du jour ce coquillage, peu consommé en France et malaimé, car nuisant à l’ostréiculture. Il a même lancé un nouveau nom, plus poétique : le berlingot de mer. Il les pêche avec un bateau adapté, et a monté, près de Cancale, une usine permettant de les préparer et de les commercialiser à grande échelle . Il traite actuellement 5 000 tonnes de ces coquillages par an (il affirme en être l’unique producteur). Il exporte dans le sud de l’Europe, en Asie, et a aussi réussi à séduire quelques chefs français.
Aux Etats-Unis, il fait face à une page blanche. “C’est un marché prioritaire pour nous”, souffle-t-il. Même si la crépidule existe, elle n’est pas consommée. « L’Atlantic limpet est présent en moindre quantité et vit dans des eaux qui ne sont pas propices à la pêche », justifie Pierrick Clément, qui compte, avec son distributeur américain South Bay Seafood, approvisionner les grands restaurants.
Un lancement était organisé début juin à New York à l’International Culinary Center. Restaurateurs, critiques gastronomiques, chefs : une quarantaine de personnes sont venus tester ce mollusque. Intrigués, notamment, par le long article que le New York Times a consacré à cette espèce.
Philippe Fallait, du café Triskell, dans le Queens, en a fait une tempura à la farine de blé noir. Un chef américain, Emmet McDonough, l’a infusé dans une chaudrée, avec pommes de terre, crevettes et bacon. « Ce coquillage donne une saveur unique. C’est un fruit de mer surprenant, entre le champignon, la moule, la palourde. Il faut trouver une manière spécifique de le préparer, car il ne remplace aucun autre. Je pense que cela peut marcher, car les clients, ici, sont toujours à l’affut de nouveautés. Il peut très bien s’adapter à la cuisine américaine, garnir des pizzas, des pates ». Hiroyuki Tanaka, un chef japonais de Philadelphie, a fait revenir les crépidules en poêlée et les a déposés sur un maki de légumes. Il les a également fait déguster façon sashimi, crus, avec une pointe de citron.
Dans la salle, les participants semblaient conquis. « C’est vraiment fabuleux », a déclaré Armel Joly, cofondateur du bar à vins Ocabanon. Un avis partagé par Michel Plombet, chef du Parigot : « Je vais en acheter. C’est léger, pas agressif. Les gens ici adorent les fruits de mer, donc il y a un gros potentiel. » Pour l’Atlantic limpet, l’heure d’un deuxième débarquement a-t-elle sonné ?
EXKi: une réussite belge à l'assaut de New York
“C’est beaucoup de fatigue mais beaucoup d’excitation également. Ca fait des années qu’on bosse dessus. Et ça prend enfin vie. On est curieux de voir comment il va être accueilli“. Laurent Kahn, le responsable du EXKi de Park Avenue, est un homme fatigué mais heureux. Le fast-food belge haut de gamme a ouvert ses portes lundi.
C’est la première fois que la chaine de restauration rapide, spécialisée dans les produits sains, ouvre sur le continent américain. La marque, dont le logo vert avec une carotte fait partie du patrimoine belge, cartonne déjà en Europe. Présente à Bruxelles, où elle a vu le jour en 2001 sous l’impulsion de trois amis, elle a conquis Turin en 2005, Paris en 2006, puis les Pays-Bas. Elle compte 750 employés pour 72 millions d’euros de chiffre d’affaire annuel.
“Depuis 2004, nous ouvrons trois-quatre restaurants par an, précise Laurent Kahn, qui travaille pour l’entreprise depuis le tout début. En 2008, nous avions une trentaine de restaurants et nous voulions conquérir un nouveau marché. Nous avons fait une étude dans plusieurs villes et New York s’est distinguée car la ville avait l’un des plus gros potentiels et s’inscrivait dans la tendance du manger sain“.
Manger vite et bien
La crise financière a eu raison des ambitions américaines d’EXKi. Mais en 2011, la marque repart à l’assaut. Laurent Kahn quitte Bruxelles pour monter l’opération new-yorkaise. En 2013, EXKi annonce l’acquisition d’un espace sur Park Avenue et la 21eme rue avec l’appui de fonds semi-publics. Une nouvelle largement relayée par la presse belge, pas peu fière de voir une autre pépite du royaume (après le Pain Quotidien notamment) s’exporter à New York. “ Il y a des concepts qui se rapprochent comme Prêt à manger ou certaines parties du Pain Quotidien mais nous n’avons pas de concurrence directe.“
La marque s’adresse à une clientèle qui veut manger rapidement et sainement. Potages, tartes aux légumes, plats chauds, sandwiches et autres “produits de qualité, naturels, organiques, locaux et de saison” seront proposés. EXKi voit grand. Car elle compte ouvrir “trois voire quatre restaurants à New York d’ici la fin 2015“. Et “25-30” à terme sur l’ensemble de la ville. “Quand nous nous sommes lancés à Bruxelles en 2001, certaines personnes dans la profession nous ont dit que ça ne marcherait jamais, se souvient Laurent Kahn. Notre clé: le volume. Nous avons 800-1.000 clients par jour, majoritairement à emporter. Et des investisseurs qui ont une mentalité de long terme“.
4 itinéraires pour grands marcheurs à New York
New York a l’avantage d’avoir des trottoirs. Alors, autant les utiliser. Si vous êtes un marcheur chevronné, et que vous avez envie de découvrir la ville autrement, voici quatre itinéraires piétons à travers New York. A faire seul ou entre amis sportifs.
1. Brooklyn: de Greenpoint à Coney Island
Point de départ: Brooklyn Label (180 Franklin St). Il vous faudra un brunch costaud pour commencer la marche. Ce café sympa, avec une terrasse, vous l’offre. C’est aussi l’un des seuls restaurants du coin à ouvrir à 8h du matin. Car, oui, il faudra aussi se lever tôt.
Point d’arrivée: le boardwalk de Coney Island. Après les pavés, la plage. Vous l’aurez bien méritée.
Sur la route:
Lee Avenue: l’artère qui traverse le quartier juif hassidique de Williamsburg et ses devantures d’un autre temps.
Pratt Institute (200 Willoughby Ave): faites une pause sur le campus calme et vert de l’université, au cœur de Clinton Hill.
Prospect Park: le grand parc de Brooklyn est l’endroit idéal pour une pause-dej sur la pelouse, avant de reprendre la route vers Coney Island.
Sunset Park: ce petit secret bien gardé de Brooklyn vaut le détour, notamment pour sa vue imprenable sur le sud de Manhattan. Au coin de 41th St et 5th Avenue.
Brighton Beach: après avoir traversé le sud de Brooklyn, vous voici à Coney Island. Dirigez-vous vers l’est, sur le “Boardwalk” pour découvrir Brighton Beach, le quartier russe de New York. On vous recommande Primorski (282 Brighton Beach Ave) pour le repas. Pour le retour au bercail, il suffit de prendre les lignes N ou Q.
2. Le Bronx: du South Bronx au “vrai” Little Italy
Point de départ: Charlie’s Bar and Kitchen (112 Lincoln Ave)
Point d’arrivée: Zero Otto Nove (2357 Arthur Avenue)
Sur la route:
Grand Concourse: l’avenue principale du Bronx, imaginée par un Français qui voulait en faire les Champs Elysées du Bronx. Faites un détour par Yankee Stadium (au niveau de la 161e rue)
Bronx Documentary Center (614 Courtlandt Ave): centre culturel consacré à la photographie, au film et aux nouveaux médias.
Barretto Point Park (au bout de Tiffany St): Ce petit parc, bijou vert en pleine zone industrielle, vaut vraiment le détour. Le chemin qui y mène n’est pas une partie de plaisir. Mais cet espace vert surprenant compte une piscine et des tables pour déjeuner.
Bronx Zoo et le Bronx Botanical Garden (2900 Southern Blvd): vous n’aurez pas le temps de faire les deux. On vous conseille le Jardin Botanique, davantage “calme et volupté” que le zoo qui grouille de curieux.
Little Italy: le “vrai” Little Italy de New York, où l’on entend encore parler italien dans la rue. Zero Otto Nove et sa salle à manger aux plafonds hauts est incontournable. Passez aussi faire quelques emplettes de produits frais sur Arthur Avenue au marché couvert Arthur Avenue Retail Market (2344 Arthur Avenue ) et chez Teitel Brothers (2372 Arthur Avenue).
3. Queens: de Flushing à Long Island City
Point de départ: Flushing – Main St
Point d’arrivée: Gantry State Park
Sur la route:
Flushing Main Street (sur la ligne 7 du métro): le cœur du quartier asiatique du Queens. Fermez les yeux, vous vous croirez à Pékin.
Corona Park: le parc accueilla l’exposition universelle de 1964. C’est aussi un haut lieu de sport: le tournoi de tennis de Flushing Meadows s’y déroule. Passez voir son globe géant et le Queens Museum of Art, vitrine pour les artistes locaux et l’histoire du Queens.
Chivito d’Oro (8402 37th Ave): pause dej dans ce steakhouse hispanique copieux et pas cher. On vous conseille un arrêt aussi à Cositas Ricas (79-19 Roosevelt Ave – 718 478-1500), un excellent restaurant colombien sur Roosevelt Avenue, non loin.
Steinway Street (entre 28th Ave et Astoria Blvd): surnommée la “Little Magreb” du Queens. A visiter pendant les matches de foot.
Gantry State Park: ce parc qui lèche l’East River offre une vue imprenable sur la skyline de Manhattan. Plusieurs restaurants vous attendent aux abords du parc et sur Vernon Boulevard, à quelques pas de là.
4. Manhattan: la remontée de Broadway
Point de départ: Battery Park
Point d’arrivée: Inwood Hill Park
Sur la route:
Broadway est un classique, mais il vous permettra de traverser plusieurs “New York”, celle de la finance, du divertissement, du shopping… Plusieurs sites vous y attendent: Wall Street, le Flatiron (23e rue), Washington Square Park (et le campus de NYU sur W4th St) dans le sud. Sans oublier Times Square (42e rue), Columbus Circle (59e rue) et le Lincoln Center (66e rue).
Dans le nord de Manhattan, le campus de Columbia (116e rue) et le magnifique Fort Tryon Park (au niveau de la 190e rue), site des Cloisters, seront sur votre chemin. Au bout de Broadway, vous arriverez à Inwood Hill Park, le parc du quartier d’Inwood, qui coiffe Manhattan. Allez jusqu’à la Harlem River, tout au nord, pour que vous puissiez dire à vos amis que vous avez atteint le bout du bout de l’ile de Manhattan.
Le Paris incroyable de Charles Marville à Houston
Après avoir visité le Metropolitan Museum of Art à New York il y a quelques mois, c’est désormais au Museum of Fine Arts, à Houston, que l’exposition Charles Marville s’installe.
Jusqu’au 14 septembre, venez découvrir la capitale française comme vous ne l’avez jamais vue. Photographe officiel de la ville de Paris au XIXème siècle, Charles Marville a participé à l’élaboration du programme de modernisation lancé par Napoléon III en photographiant les quartiers de la ville. Ses photos témoignent de la modernisation de la capitale et de ses transformations.
Un film sur le foot à l'Alliance française de LA
Dans le cadre de son Ciné Club, l’Alliance française de Los Angeles diffuse le film « Comme un lion » de Samuel Collardey le 15 juillet à 19h.
En ce mois de Coupe du Monde et pour rester dans l’ambiance, cette oeuvre de 2013 relate l’histoire d’un jeune prodige du ballon rond sénégalais. Mitri vit dans un petit village du Sénégal. Repéré par un agent, il part pour la France afin de réaliser son rêve de devenir une star du foot. Mais une fois sur place, la réalité est tout autre. Il rencontrera un entraîneur qui commencera par briser ses rêves, avant de l’aider à se perfectionner.
La Vienne en "mission Houston"
Signé il y a deux ans, le partenariat entre la Ville de Houston et le Département français de la Vienne est entré en phase opérationnelle.
Dans le cadre d’une mission confiée par la Vienne à la Chambre de commerce franco-américaine de Houston, cinq entreprises françaises de ce Département avaient rendez-vous avec des administrations, des partenaires ou clients potentiels à Houston la semaine dernière.
Les entreprises sont issues de secteurs variés. Le contingent était composé d’Euroslot (exploration et forage pétroliers), du fabriquant de capteurs et de plateformes de force de haute précision pour la biomécanique Sensix, de l’agence de communication Einden créatrice du logiciel de gestion de photothèque ePhoto, du développeur d’applications Java, Cloud et mobile Serli et du restaurateur poitevin 16 Carnot, désireux d’ouvrir un établissement à Houston.
« Ce sont des PME-PMI françaises démontrant la créativité et l’envie de se battre de notre pays », estime Jean-François Bonneté, qui a initié le projet à la Chambre de commerce franco-américaine de Houston.
Dans le cadre de ce contrat d’un montant de 15.000 euros, la Chambre de commerce franco-américaine de Houston avait pris une demi-douzaine de rendez-vous pour chacune des entreprises participantes. A la clé : une série de commandes.
Une seconde visite d’une délégation de cinq entreprises de la Vienne sélectionnée par le Département à l’issue d’un appel à projets passé au début de l’année est d’ores et déjà prévue. « Elle va avoir lieu à la fin de l’année ou au début de l’année prochaine », indique Jean-François Bonneté, qui ne veut pas s’arrêter là : « L’objectif est d’inscrire la relation entre le Département de la Vienne et la Ville de Houston sur le long terme. »
Par ailleurs, « d’autres régions françaises ont pris contact avec le représentant de la Chambre de commerce franco-américaine de Houston en France pour se renseigner sur ce partenariat pour le moment unique », signale-t-il.
Rendez-nous nos soldes !
Revue de presse. L’annonce par le gouvernement Valls de la réforme des soldes en 2015 ne laisse pas le Wall Street Journal indifférent.
Pour rappel: la loi du 18 juin 2014 “relative à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises“ modifie le calendrier des soldes pour 2015 et porte la durée des deux périodes fixes à 6 semaines et supprime les périodes complémentaires de soldes (soldes flottants).
Le quotidien commence par exprimer sa sympathie envers les consommateurs, premières victimes de l’opération : « Comme tout le monde, les consommateurs français aiment faire de bonnes affaires. Mais désormais, les opportunités seront moins nombreuses, ce qui pourrait porter atteinte aux efforts du gouvernement d’augmenter les dépenses de consommation ».
Soucieux d’être pédagogique, le journal s’applique ensuite à expliquer le sombre fonctionnement des soldes chez les Gaulois : « En France, comme dans la plupart des pays européens, les dates des saisons des soldes sont régulées par le gouvernement et les magasins ne sont pas autorisés à faire des soldes en dehors de ces périodes ».
« La loi illustre le délicat exercice d’équilibre du gouvernement qui tente de relancer la croissance économique. Il tente de plaire aux commerçants, dont la majorité a trouvé les ventes de mi-saison coûteuses et difficiles à mettre en œuvre. Mais la mesure ne va pas plaire aux consommateurs » conclut le journal qui, décidément, semble bien pantois.
Euthanasie
« Est-ce que la France a atteint un point décisif dans la légalisation de l’euthanasie ? » s’interroge quant à lui le Christian Science Monitor.
Le site se penche sur le débat sur l’euthanasie en France, une pratique « qui reste contraire à la loi dans un pays où neuf personnes sur dix soutiennent sa légalisation », s’étonne-t-il.
Entre l’acquittement du docteur Bonnemaison et l’affaire Vincent Lambert, la controverse a été relancée et ne semble pas prête de s’arrêter. Plus vive que jamais, la discussion fait rage dans l’Hexagone : « Les deux cas Bonnemaison et Lambert mettent en évidence les limbes dans lesquelles la France se trouve actuellement sur le débat sur l’euthanasie, mettant dos à dos des groupes religieux, le gouvernement et des militants pro-euthanasie, malgré un large soutien pour la légalisation » conclut le CSM.
Roms
Le New York Times est revenu la semaine dernière sur le lynchage de Darius, le jeune homme de 17 ans à Pierrefite-sur-Seine. Ce fait divers “révèle les tensions qui existent au sein de la classe populaire française”, expliquent deux journalistes qui se sont rendus sur place.
“Les Roms, qui se sont installés dans des camps au bord des villes françaises les plus pauvres, se heurtent aux immigrants résidents de longue date qui ont du mal à s’intégrer eux-mêmes et ont vécu pauvres pendant des décennies dans les banlieues qui entourent Paris et d’autres villes”, analyse le journal.
Petit point historique ensuite avec quelques petites piqures de rappel : “Les Roms ont été rassemblés et envoyés dans des camps de la mort aux côtés des Juifs par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, rappelle le journal. Descendants des Indiens, les Roms sont restés pauvres et quasi nomades, vivant en marge de la société “.
Et au regard de la politique menée, la situation des Roms n’est pas prêt de s’arranger: “Alors que M. Hollande a fermement condamné l’attaque de Darius, son gouvernement socialiste a accéléré la destruction des camps de Roms, et certains critiques lui reprochent de légitimer un climat de haine contre les Roms attisé par l’extrême droite”.
Le Front National, grand gagnant des élections européennes, avait fondé une grande partie de sa campagne sur les dangers de l’immigration avec, en cible favorite, les Roms : “Le parti avait prévenu que le pays risquait d’être inondé par les Roms, et l’année dernière, son fondateur, Jean-Marie Le Pen, a qualifié la population Rom à Nice de “puante” et “urticante.”
Des danseurs martiniquais à Bryant Park pour fêter le 4 juillet
La compagnie de danse Christiane Emmanuel se produira à Bryant Park le 4 juillet dans le cadre du Booking Dance Festival Edinburgh.
Venue tout droit de Martinique, la compagnie est dirigée par la chorégraphe Christiane Emmanuel. Ancienne élève de Jean-Claude Zadith et Nicole Chirpaze, elle a fait ses classes à Paris et Cuba. Elle fonde le Groupe Experimental de Danse Contemporaine à la fin des années 1980. Très influencée par les rythmes martiniquais et caribéens, la compagnie de danse adopte un langage résolument contemporain.
Le 4 juillet, la compagnie Christiane Emmanuel ne se produira pas seule puisque huit autres compagnies de danses américaines feront le déplacement pour l’occasion.
Vincent Lindon à l'honneur au FIAF
Le French Institute Alliance Française de New York rend hommage à l’un des acteurs les plus populaires de l’Hexagone. Pendant le mois de juillet, venez (re)découvrir sept films dans lesquels Vincent Lindon occupe le haut de l’affiche.
Avec une carrière cinématographique impressionnante de plus de 30 ans – et après été avoir nominé cinq fois aux Césars sans en remporter – Vincent Lindon est devenu l’un des plus acteurs français les plus célèbres.
Les films seront projetés en français, sous-titrés en anglais et un verre de vin viendra clôturer chaque session. Toutes les projection accueilleront un invité.
Programme :
Le 1er juillet à 16h et 19h30 : Augustine, en présence de Marie-Thérèse Guirgis, la productrice.
Le 8 juillet, retrouvez Mademoiselle Chambon à 16h et Pater à 19h30 pour sa première new-yorkaise en compagnie de Florence Almozini, programmatrice française.
Le 15 juillet, à 16h et 19h30 Pour elle. Invité bientôt annoncé.
Le 22 juillet, à Welcome et à 19h30 Vendredi soir. Invité bientôt annoncé.
Le 29 juillet, à 16h et 19h30, Quelques heures de printemps. Invité bientôt annoncé.