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La Cigogne fait son nid à Brooklyn

Damien Frey et Jeremy André sont formels : « on a tout fait nous même! » Les deux amis français viennent d’ouvrir un restaurant dans le quartier de Carroll Gardens. Une tablée française, sur Union Street, avec « des spécialités alsaciennes » dont le doux nom est « La Cigogne ».
Sur la carte, la tarte flambée côtoie donc la traditionnelle soupe à l’oignon et la salade niçoise, le bon fromage de France, la viande naturelle et les desserts faits maison. « On a évolué par rapport à notre projet principal. On voulait toucher plus de monde ». Les deux compères ont commencé à travailler dans la restauration il y a sept ans. A l’époque, ils étaient déjà à New York. « Petit à petit on a monté l’échelle, mais on a commencé tout en bas, à faire la plonge dans les restaurants », raconte Damien Frey, Strasbourgeois de l’étape.
C’est dans le New Jersey que les deux hommes se sont rencontrés, après s’être retrouvés dans la même colocation. « On a vraiment commencé à bosser dessus à la fin de l’année dernière, et ça s’est concrétisé en mars », se souvient Damien Frey.
Les deux hommes sont allés relativement vite pour ouvrir il y a deux semaines. « On a tout fait nous même, la terrasse, la déco…trois mois avant l’ouverture on était dehors, fenêtres ouvertes, à travailler sur le restaurant. On nous a repérés et, bien avant qu’on ouvre, on connaissait déjà le nom de nos voisins! », explique Jeremy André. L’aspect village de ce quartier de Brooklyn leur a beaucoup plu. Le « côté tranquille » comme ils disent. « Nous sommes très actifs dans la communauté. On a donné des tartes flambées à l’école PS21 pour une de leurs fêtes ».
Même si le restaurant n’en est qu’à ses débuts, la Cigogne commence fort. « On a eu 160 personnes le jour de l’ouverture et 150 personnes sont venus pour le premier brunch! » s’exclame Jeremy André. Son collègue ajoute : « Il y a un couple qui a fait très fort : il est venu le samedi midi, le samedi soir et le dimanche midi. Il voulait essayer différentes choses ».
D’autant plus que les Américains ont les papilles gourmandes. « Ils n’hésitent pas à tester ce qu’ils ne connaissent pas. Et bien sûr ils adorent les tartes flambées! » ajoute-t-il.
Pour l’instant, le restaurant n’a pas mis en place les livraisons, mais cela ne saurait tarder – « d’ici la rentrée ». A terme, le restaurant voudrait proposer des « movie nights » – les films projetés seraient décidés par les voisins. En attendant, vous pouvez toujours y regarder les matches de la Coupe du Monde.

Smallable, le grand magasin pour enfants

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(Article partenaire) Plus besoin de courir 3 ou 4 boutiques le week-end pour équiper vos enfants, le grand magasin dont vous rêviez existe. Et il est pratique car 100% online ! Smallable.com sélectionne pour vous les plus belles marques pour enfants de 0 à 16 ans.
Mais que trouve-t-on concrètement sur Smallable.com ? De la mode, évidemment avec de grands noms comme Petit Bateau, Pom d’Api, Little Marc Jacobs ou Stella McCartney Kids mais surtout la crème des créateurs parisiens et internationaux. A côté des vêtements et des chaussures, le site propose une offre design large et exigeante : des objets de décoration, du mobilier pour la chambre de votre bébé ou de votre ado sans oublier de très beaux jouets, avec un accent particulier mis sur les jouets en bois et les jeux créatifs. Au total, plus de 350 marques dénichées aux 4 coins du monde, pour tous les parents qui recherchent de jolies choses pour leurs enfants.
Créé à Paris il y a bientôt 6 ans, Smallable a très vite dépassé le cercle fermé des Parisiennes branchées pour conquérir une clientèle internationale qui ne se reconnaissait pas dans l’offre uniformisée des grandes enseignes.
Un pari gagnant puisqu’aujourd’hui, le site livre dans plus de 80 pays et réalise plus de la moitié de son chiffre d’affaire à l’international, dont une bonne part aux Etats-Unis.
En effet, comme le note Cécile Roederer, la fondatrice de Smallable : « Nos clients viennent certes pour la simplicité et la praticité du web – j’achète chez moi le soir tranquillement quand les enfants sont couchés – mais aussi pour la sélection de marques. Car si notre offre s’étoffe de saison en saison, nous essayons de garder une cohérence sur le fond et sur le style. Notre objectif n’est pas de référencer toutes les marques pour enfants mais seulement celles que nous aimons et au sein de celles-ci, seuls les produits qui nous paraissent les plus intéressants. Refuser de tout faire pour mieux faire, reste notre ligne directrice. »
Et pour tous ceux qui se trouveraient perdu devant tant de choix, Smallable édite en plus un magazine online bimestriel plein de conseils et d’inspiration.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un client qui en détermine le contenu.

Marc Levy: "La coupe du monde, un moment précieux"

Marc Levy ne le cache pas: “Je ne suis pas du tout le foot“. L’écrivain, actuellement en tournée aux Etats-Unis pour promouvoir son dernier roman Replayn’a pas suivi les matches des Bleus. Mais les lendemains de matches oui, avec les résultats et les commentaires.
Cela ne veut pas dire que l’auteur, qui vit à New York, n’a pas d’opinion sur la coupe du monde. Il y a quatre ans, en pleine compétition, il avait déclaré dans un tchat avec L’Express.fr qu’il “n’en (pouvait) plus du football“.
Mais aujourd’hui, il a changé d’avis car les temps ont changé aussi. “On sort d’une période de crise qui a éprouvé la société. Nous sommes dans une époque de l’ultra-violence, d’essoufflement des projets démocratiques. Dans ce contexte, le sport prend une autre dimension. Hier, l’importance médiatique autour des coupes du monde était exagérée. Aujourd’hui, ce sont des moments d’unité rares et précieux“. 
Des moments rares, précieux et un peu bruyants aussi. “J’habite près d’un sports bar. Je peux vous dire que j’étais au courant que les Etats-Unis jouaient dimanche, plaisante-t-il. Cette dimension de trait d’union et de compétition joyeuse est passionnante (…) C’est magique que quelque chose réussisse à nous rassembler, à faire en sorte qu’on oublie les téléphones portables.
Un pronostic? “La France va aller en finale, glisse-t-il. Mais je ne vais pas aller plus loin pour ne pas leur porter la poisse“.
 

Grèves, xénophobie: les Bleus pour sauver la France?

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(Revue de presse) La France est gangrenée par les grèves, elle laisse l’antisémitisme occuper le devant de la scène. Et si le football était notre seul salut?
Le New York Times se penche sur la grève de la SNCF, qu’il voit comme un test pour François Hollande. « C‘est un moment de vérité pour le gouvernement assiégé de François Hollande ». Dans ces temps chaotiques, le journal analyse: « M. Hollande tente de persuader son Parti Socialiste d’adopter une politique plus centriste, avec des taxes, des coupes budgétaires et plus de concurrence sur les marchés ». Mais le journal rappelle que là où le président rencontre le plus de difficultés, c’est dans son propre camp, particulièrement auprès des syndicats.
Le journal rapporte que les syndicats s’inquiètent de voir le gouvernement privatiser la SNCF, ce qui mettrait en danger les avantages des employés, parmi lesquels « le départ à la retraite des conducteurs aussi tôt qu’à 50 ans, et les autres aussi tôt qu’à 55 ans ». Avant de rappeler cette histoire qui en a fait rire (jaune) plus d’un : « après avoir reçu de mauvaises mesures de la part de RFF, la SNCF a dépensé 3 millions d’euros dans des trains trop larges pour à peu près 15% des gares de France ».
Tous avec les Bleus
Un peu de foot pour continuer, car en ces temps de Coupe du Monde, difficile d’y échapper. Toujours dans le New York Times, la journaliste Lindsay Sarah Krasnoff s’intéresse à la relation difficile entre l’équipe de France et son public : « De nombreuses choses ont changé depuis 2010. Pourtant, aujourd’hui les Français hésitent à ré-adopter leur équipe de foot ». En avril dernier, un sondage effectué par France Football révélait que seulement 20% des Français avaient une opinion positive des Bleus.
La journaliste explique ce ressentiment par la culture française : « Le désenchantement lié à l’équipe de France est une réaction violente anti-football elle-même alimentée par le comportement de certains joueurs et amplifiée par les médias ». A ces raisons s’ajoutent les défaites des Bleus depuis 2002, la situation socio- économique du pays ainsi que les salaires des joueurs. « Les salaires très élevés gagnés par les jeunes joueurs est et restera un contentieux dans un pays fier de sa tradition socialiste ».
La journaliste conclut finalement que cette réaction anti-football est « plus une réaction culturelle à la commercialisation du sport, c’est une réponse face à certains joueurs qui agissent de façon non-française et aux médias qui les scrutent dans leurs moindres mouvements ». En cas de victoire au Brésil, les Bleus n’auront sans doute plus de soucis à se faire quant à leur cote de popularité.
Antisémitisme en France
A cause de la montée des actes antisémites en France, de nombreux juifs quittent le pays pour s’installer en Israël. C’est le constat dressé par le New York Times. Même si les chiffres restent encore relativement faibles: « 1407 juifs sur les 500 000 présents en France sont partis durant le premier trimestre 2014, c’est quatre fois plus que l’année dernière à la même époque » rappelle le journal.
Certes, l’économie israélienne semble attractive pour la nouvelle génération, mais la raison principale reste l’anti sémitisme qui semble se banaliser avec la monté au pouvoir de partis d’extrême droite en France et ailleurs en Europe. Une progression « qui a créé un environnement moins chaleureux, voire même hostile pour les juifs ainsi que d’autres minorités ». Les statistiques sont révélatrices du malaise : depuis la création de l’Etat d’Israël en 1948, c’est la première fois qu’il y a plus d’émigrés juifs français que d’émigrés juifs américains. 
Le Washington Post s’inquiète lui aussi de l’antisémitisme de plus en plus présent en France. Le journal explique : « les leaders juifs parlent de la montée d’un nouvel antisémitisme basé sur la convergence de quatre facteurs principaux : le bouc émissaire classique en temps économiques difficiles, la force grandissante des nationalistes d’extrême droite, une relation qui s’est détériorée entre les Afro-Européens et les Juifs, et les tensions avec la population musulmane d’Europe qui augmente rapidement ». Avant de rappeler qu’en Europe de l’ouest, la France est le pays dans lequel le climat s’est le plus vite dégradé pour la communauté juive.

Elections à l'AFE: la droite domine, un recours envisagé

La droite a dominé, samedi, l’élection des conseillers à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) aux Etats-Unis.

La liste “Union Républicaine pour les Etats-Unis”, emmenée par Jean-Claude Zambelli, obtient quatre sièges sur sept possibles. La liste “Français d’Amérique Ensemble” (FAE) de Damien Regnard en décroche deux et la liste de gauche “Français de gauche des Etats-Unis” d’Annie Michel, un.
Selon les résultats officiels, sont élus:
– Jean-Claude Zambelli, Marie-Carole de la Cruz, Olivier Piton et Nicole Hirsh (droite)
– Damien Regnard et Eglantine Clocher (FAE)
– Annie Michel (gauche)
Recours
Ces candidats ont été élus parmi et par les conseillers consulaires eux-mêmes élus par les électeurs français des Etats-Unis fin mai. Ils siègeront dans une Assemblée des Français de l’Etranger resserrée, dont la taille a été réduite à 90 conseillers par la réforme de la représentation des Français de l’étranger de 2013. Les conseillers ont un rôle purement consultatif. Ils participeront à l’élection des sénateurs des Français de l’étranger.
Damien Regnard, tête-de-liste de “Français d’Amérique Ensemble” a indiqué que son équipe allait déposer “mardi ou mercredi” un recours auprès du Conseil d’Etat en raison de non-respect des règles de vote anticipé à San Francisco. 
 

L'Agora Gallery expose des artistes contemporains français

La nouvelle exposition de l’Agora Gallery présentera des oeuvres d’artistes français contemporains à partir du 5 juillet.
Avec des oeuvres intrigantes, complexes et pleine d’originalité, l’Agora Gallery montre encore une fois que l’on peut compter sur les artistes français dans la mise en avant de l’art contemporain. Parmi ces derniers, on retrouvera Véronique Pagès, Micheline Belin, Laurent Bardou ou encore Gerard Renvez. Venez découvrir ces travaux vibrants jusqu’au 25 juillet.
 

Pourquoi les adresses sont différentes dans le Queens?

Donnez une adresse à Manhattan à un Français, et il pourra y arriver facilement sans utiliser Google Maps. Mais dans le Queens, où les adresses s’écrivent 23-40 30th St par exemple, c’est une autre paire de manches. Pourquoi cette écriture peu parlante? C’est la question bête de la semaine.
Il faut remonter à la fin du XIXème siècle pour obtenir la réponse. Le Queens, vaste étendue rurale aux portes de Manhattan, est alors composé d’une multitude de villages – une soixantaine au total – reliés par plusieurs grandes routes. Ces villages, vous les connaissez: ils s’appellent Elmhurst, Woodside, Maspeth, Sunnyside, Astoria… Tous sont devenus des quartiers depuis.
Après le rattachement du Queens à la ville de New York, en 1898, un changement d’écriture des adresses est devenu nécessaire. Certaines rues dans différents villages partageaient le même nom (il y avait notamment 10 “Main Street” et 30 “George Washington St”…), un casse-tête pour les services de secours et les facteurs. L’ingénieur en chef du Bureau de la Topographie du Queens, un certain Charles U. Powell, s’est mis au travail pour imaginer un système de numérotation qui permettrait de se retrouver facilement dans ce “borough” gigantesque. Il lui a fallu 17 ans pour concevoir et mettre en place ce système, qui a fait face à de nombreuses résistances de la part d’habitants attachés à l’identité de leur rue. Il s’est progressivement imposé.
Une fois pour toutes: contrairement à Manhattan, les rues vont du nord au sud, et les avenues d’est en ouest. La 1ere avenue est la plus au nord, et la 1ere rue, la plus à l’ouest. Si vous êtes donc au croisement de la 1ere Avenue et de la 1ere rue, vous êtes donc dans le nord-ouest du “borough“. Le Queens compte 271 rues et 162 avenues, donc si vous êtes au carrefour de la 271eme rue et de la 162eme avenue, vous êtes dans le sud-est. Les adresses sont écrites au format: xx-xx xx St. La première paire de chiffres renvoie au numéro de l’habitation, la seconde à l’avenue inférieure et la troisième au numéro de la rue ou de l’avenue. Exemple: le numéro 14 sur la 23eme rue, entre la 30eme et 31eme avenue s’écrira: 14-30 23rd St. De nouvelles artères sont venues s’ajouter entre les avenues : elles ont été baptisées « Road » ou « Drive », ce qui explique l’existence de 30th Avenue, 30th Drive et 30th Road par exemple. Pour l’historien du Queens Vincent Seyfried, ce système est en réalité très simple. “Le Queens a le système le plus simple de tous les boroughs. C’est un motif facile à lire, avance-t-il. La confusion vient du snobisme de gens de Manhattan qui ne passent pas assez de temps dans le Queens“.
 

Jacky Ido: révélé par Tarantino, adoubé par Besson

On a fait sensation dans les rues de New York“. Jacky Ido ne peut pas s’empêcher de sourire en se souvenant du tournage de « Taxi Brooklyn ». L’acteur français occupe l’un des rôles principaux de cette série librement inspirée du film “Taxi” de Luc Besson, qui fera ses débuts sur NBC le 25 juin : un « cab driver » nommé Leo Romba. Certaines scènes ont été tournées avec un “top driver”, un conducteur placé sur le toit de la voiture pour permettre aux acteurs de se concentrer sur leur jeu. “C’est la première fois que je voyais ça! ”
C’est aussi la première fois que Jacky Ido joue un rôle principal dans une série diffusée sur un grand network américain. Produite par EuropaCorp de Luc Besson et diffusée en France sur TF1, “Taxi Brooklyn” marque une nouvelle étape dans l’ascension de cet acteur d’origine béninoise qui vit à Paris, révélé aux Etats-Unis grâce à son rôle dans  « Inglourious Basterds » de Quentin Tarantino. Il y joue un projectionniste qui met le feu à un cinéma rempli de nazis. “La télévision est l’endroit où l’on peut explorer des personnages complexes, montrer notre palette“, avance-t-il.
Dans “Taxi Brooklyn”, Leo Romba, un chauffeur bonhomme et attachant de Marseille, accepte de travailler avec la détective rebelle Cat Sullivan jouée par Chyler Leigh (Grey’s Anatomy). Ils passent un pacte: il lui sert de chauffeur, elle ferme les yeux sur son statut de clandestin aux Etats-Unis. “Certains projets de films sont limite thérapeutiques. A l’époque du tournage de Taxi Brooklyn, je venais de vivre une séparation. Je m’identifiais avec Leo Romba, un personnage qui embrasse une seconde chance“.
Luc Besson, producteur de la série, est venu le chercher. Il lui a été présenté par un ami à Cannes. “A l’époque, je ne savais pas qu’il s’agissait d’une adaptation de Taxi, confie-t-il. Il a été cash: il m’a dit que j’allais devoir convaincre. Lors de notre rencontre, le courant est bien passé. On s’est mis à délirer. Il a un œil bienveillant sur ma carrière.
Ça tombe bien. Jacky Ido cherchait une excuse pour revenir à New York, où il venait de tourner – “J’avais faim de New York“. Les douze épisodes de la première saison ont été filmés à Brooklyn, dans le Queens et sur Roosevelt Island (pour les scènes censées être sur Rikers Island). “Taxi Brooklyn” est la première série étrangère à avoir bénéficié d’un crédit de tournage de l’Etat de New York (environ 5 millions de dollars, confiait un producteur au New York Times en octobre).
Jacky Ido a du faire un stage de conduite de précision pour se former. Il a travaillé son anglais avec le coach de Jean Dujardin, Tanya Blumstein.  “C’était difficile. Nous tournions 14h par jour. Mais on rigolait tout le temps. On a créé, déliré ensemble, improvisé. L’intelligence du réalisateur français a été d’introduire de la liberté et de la légèreté dans cette grande machine de tournage américaine.
En France, la série a rassemblé entre 4 et 5 millions de téléspectateurs. Un score “très honorable” pour Jacky Ido, même si une partie de la presse l’a jugé “décevant“. “Nous avons conquis un public qui à la base n’est pas un public de TF1, un public qui télécharge plus de programmes. C’est un gage de qualité de la série“, estime-t-il.
Il espère que son rôle lui permettra de percer aux Etats-Unis. Longs et courts-métrages: il est ouvert à tout. “Si la proposition est intéressante. Je le ferai“. Et si, à la clé, il peut revenir à New York, c’est encore mieux. “C’est la ville où je me peux me retrouver au carrefour de chaque rue entre ma France, mon Afrique et ma culture anglo-saxonne“.

A New York, des charentaises de luxe "made in France"

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Le chausson de papi n’est pas condamné à mort. Au contraire, il renait de ses cendres. “Notre projet, c’est de revisiter la charentaise, et de lui donner un aspect moderne”, affirme Jean-Luc Bouriau, patron de la société La Charentaise Tcha, qui débute la commercialisation, aux Etats-Unis, de ce fameux chausson. Des pantoufles inventées dans la province de Charente au XVIIème siècle, surnommées “les silencieuses”, car elles permettaient de se mouvoir sans bruit sur le parquet.
Les “Tcha” sont bien différentes de leurs ancêtres. Objets artisanaux de luxe (à partir de 150$ la paire, quand même), elles sont issues du travail de designers réunis par l’Institut Francais de la Mode. En partenariat avec des fabricants, ces créateurs ont imaginé une collection avec de belles matières (cuir, lin, peau d’agneau…), qui a emporté beaucoup de succès.
De là est née en 2008 l’entreprise La Charentaise Tcha, qui vend ses chaussons colorés dans 80 points de vente en France, en Italie et au Japon. Des produits “made in France”, cousus dans les Charentes, sur des machines qui datent des années 50. Cet été, la charentaise Tcha va aussi lancer une collection qui ressemble à des espadrilles et que l’on peut porter à l’extérieur.
“Aux Etats-Unis, nous vendons en ligne depuis le mois de mars, et nous sommes présents dans un magasin à Brooklyn, Dry Goods. Et ça marche bien ! On se place en particulier sur le marché du cadeau, pour hommes, femmes et enfants”, affirme Antoine Bourgeois, un Français de New York qui travaille chez L’Oréal, et dédie ses soirées et ses week-ends à promouvoir la charentaise. Sa cible : les familles new-yorkaises relativement aisées et branchées, mais aussi les personnes âgées, intéressées par des semelles ultra-confortables.
Passionné par les méthodes de fabrication de ce chausson, qu’il considère comme un produit d’excellence française, cet ingénieur espère aussi “aider les Charentes, une région qui souffre” – une contrée dont il n’est pas originaire mais dont il a épousé la cause. Finalement, ce qui me plait, c’est de mettre en avant l’histoire et la qualité d’un produit français, de jouer sur un côté vintage, et qui peut être fun, dit-il en désignant ses pieds, chaussés de charentaises bling-bling, entièrement argentées. C’est un modèle un peu particulier !”

10 activités gratuites pour les enfants cet été à New York

Le camp d’été était trop cher ou complet? Pas de panique. New York regorge d’activités gratuites pour bout d’chou. En voici dix pour passer l’été tranquille.
1. Les ateliers découverte de la New York Public Library
Bricolage, origami, robotique ou encore “ology’” (un mélange de différentes disciplines scientifiques): les  bibliothèques de la ville de New York disposent de ressources originales. Rendez-vous ici pour une liste exhaustive.
2. Lectures estivales
La NYPL toujours organise son “Summer reading challenge’’ , une liste de lectures estivales pour tous les âges avec divers prix à gagner en fin de parcours pour les plus courageux.
3. Try this ! au MoMA
Par un jour pluvieux, réfugiez-vous au MoMA dans un atelier-famille intitulé “Try this’’. Les enfants dès 5 ans, en compagnie de leurs parents, pourront s’initier aux techniques de l’art moderne. Why not ? Dates et horaires sur ici
4. Un tour au musée
Tous les musées de la ville de New York proposent des créneaux horaires gratuits, avec souvent, des visites organisées pour les plus jeunes. Tout est ici
5. Global Family Day à Central Park
Présenté par ‘’Summerstage kids’’, la journée du dimanche 6 juillet à Central Park (de 3 :00 à 7 :00 pm) sera, sans aucun doute, à ne pas rater. L’après-midi sera remplie de spectacles et d’ateliers ludiques à destination du jeune public (cirque, maquillage etc…) avec, entre autre, la participation des ‘’Okee Dokee Brothers’’ du ‘’ Hybrid Movement Company”, de “ Shaun Parker & Company’’ et du ‘’National Dance Institute’’.
6. Un film en plein air
Préparez pique-niques et couvertures, et amenez vos enfants voir leurs films favoris à l’extérieur, sous les étoiles, sur un écran géant. La liste des projections gratuites est disponible ici. Et comme le Departement des Parcs fait bien les choses, les films pour enfants sont indiqués en orange.
On vous recommande aussi le festival de films de South Street Seaport. Des films en famille, tous les mercredis soirs à 8pm jusqu’au 30 août. Infos ici
7. Concert à Madison Square Park
Pour les petits mélomanes, c’est à Madison Square Park que ça se passe. Rendez-vous tous les mardis et jeudis matins à 10:30 am, jusqu’au 7 août, pour une série de concerts gratuits. Le parc se situe dans le ‘’Flatiron District’’ au niveau de la 23e rue entre  Madison  et la 5e Avenue. Plus d’infos ici
8. Cours de natation
L’été, la saison idéale pour se jeter à l’eau. Le Departement des Parcs propose plusieurs activites sportives, dont des cours de natation gratuits pour les enfants à partir de 18  mois. Dès 6 ans, les jeunes nageurs les plus aguerris (capable de nager 50m) pourront même s’essayer à la compétition en participant à une ‘’swim team’’. Plusieurs sessions sont offertes. S’inscrire ici ou par téléphone au (718) 760-6969.
9. Balade en kayak à Brooklyn
Rendez-vous à la Brooklyn Bridge Park Boathouse pour partir en balade en kayak avec une vue imprenable sur Manhattan et la Statue de la Liberté. L’activité se déroule tous les jeudis (5:30- 6 :45pm) et samedis (10 am-3pm), du 7 juin au 31 août, au Brooklyn Bridge Park (entre Pier 1 et 2). Les équipements sont fournis. Ainsi que quelques instructions. Un seul hic : venir tôt car l’activité a du succès.
10. Jongler à Bryant Park
Toujours bon pour impressionner les amis et les grands-parents: les cours de jonglerie à Bryant Park. Plusieurs sessions par semaine sont offertes. Se renseigner ici
 
 
 

Jay-Z et Beyoncé en concert à Pasadena

Ce sont probablement les deux plus grosses stars du moment. Jay-Z et Beyoncé seront à Los Angeles les 2 et 3 août pour leur tournée “On the Run”, qui promet deux soirées complètement folles!
Les deux tourtereaux ont été bien occupés jusqu’en début d’année avec leurs tournées respectives, « Magna Carta Holy Grail » pour Monsieur et « Mrs Carter Show » pour Madame. Les deux bêtes de scène remettent ça. Et ensemble cette fois!
“On the Run Tour” sera probablement l’occasion d’entendre les chanteurs reprendre leur plus célèbres morceaux, avec « Crazy in love », « Upgrade U » et le plus récent « Drunk in love ». La tournée s’achèvera le 13 septembre à Paris.

Avicii fait trembler le Barclays Center

Le célèbre DJ sera en concert au Barclays Center de Brooklyn le 28 juin pour son « True Tour ».
C’est en 2010 avec le titre « Seek Bromance » qu’Avicii, le DJ suédois de 24 ans, s’est fait connaître. A l’époque, il venait de souffler sa vingtième bougie. Mais c’est grâce à un autre tube que le public se rappelle de son nom : avec « Wake me up », Tim Berling, de son vrai nom, a su faire danser une bonne partie de la planète. Le titre a même été le single le plus rapidement vendu en Angleterre, derrière l’immense succès de Robin Thicke « Blurred Lines ».
Ayant participé à plusieurs reprises à l’Ultra Music Festival de Miami, et s’étant produit dans des salles mythiques comme le Radio City Musical Hall de New York, Avicii est incontestablement chez lui aux Etats-Unis.