“C’est vraiment intéressant que l’art postmoderne français n’attire pas beaucoup l’attention”, remarque Wallace Whitney, co-fondateur de la Canada Gallery.
Le mouvement français d’art postmoderne Supports/Surfaces, peu connu, reçoit enfin l’attention qu’il mérite. Il fait l’objet d’une exposition jusqu’au 20 juillet dans cette galerie du Lower East Side. C’est la première fois que ce mouvement est mis en avant aux Etats-Unis.
Wallace Whitney décrit les artistes de Supports/Surfaces (qui œuvraient à partir du milieu des années 1960 jusqu’à la fin des années 1970) comme « des peintres marxistes, mais aussi des hippies ». Les philosophes Roland Barthes et Louis Althusser influençaient considérablement ces peintres dont beaucoup se trouvaient à la marge de la société française à cause de leur implication dans la Guerre d’Algérie.
Venant du sud de la France (Nîmes, Nice, Marseille et Saint-Étienne), ces artistes adoptaient un style d’expression artistique nomade en voyageant à travers le sud de la France où leurs œuvres d’art étaient exposées en toute simplicité dans des cadres comme des bars ou des ruelles. C’est pour cela que les œuvres sont très pratiques à déplacer: des morceaux de toile non tendue qu’on peut plier ou rouler, un filet fait de corde ou un torchon.
Wallace Whitney pointe vers un rectangle de toile rose : « C’est un bon exemple d’une œuvre qu’on aurait vue dehors contre le mur d’un bâtiment ». L’exposition de la Canada Gallery réunit pour la première fois, environ 45 ans après le point d’orgue du mouvement, les travaux de 11 artistes du mouvement: André-Pierre Arnal, Pierre Buraglio, Louis Cane, Mark Devade, Daniel Dezeuze, Noël Dolla, Jean-Michel Meurice, Bernard Pagés, Jean-Pierre Pincemin, Patrick Saytour, et Claude Viallat. Dans leurs travaux, on trouve de la corde, des morceaux de plastique de couleurs vives, des feuilles de journal, des torchons et des draps.
« Il y a un regain d’intérêt pour ce travail en ce moment, selon Wallace Whitney, et il y a beaucoup de similarités entre celui-ci et ce que je vois dans les galeries d’art dans le Lower East Side et Bushwick. »
« Le mouvement Supports/Surfaces est oublié en France, poursuit Wallace Whitney, mais ce qu’ils ont fait est révolutionnaire et leur travail a beaucoup de valeur. Ils ont pris beaucoup de risques artistiques et ils ont influencé beaucoup d’artistes. » Plusieurs des œuvres sont à vendre (entre 60.000$ et 100.000$).
Dans le Lower East, un mouvement artistique français oublié
13 plages pour se dorer la pilule à New York (et autour)
Il fait beau, chaud. Bref, il ne manque plus que la plage. Bonne nouvelle: on la trouve même à New York. Voici notre traditionnel guide des plages.
Sandy Hook (New Jersey)
Direction le New Jersey pour prendre un bon bol d’air et d’eau. La presque-île de Sandy Hook offre trois plages aux baigneurs, dont une nudiste (Gunnison Beach). Mais la principale et la plus fréquentée s’appelle poétiquement « Lot E ». Le trajet depuis Manhattan est à couper le souffle : embarquez à bord d’un ferry (45 dollars l’aller-retour) à Wall Street ou au bout de la 34eme rue et admirez une vue splendide de la skyline. Une fois sur l’île, un bus vous emmène aux plages mais vous pouvez aussi y aller à vélo ou à pied. Il y a bien quelques snacks sur place mais on vous conseille de prendre votre pique-nique. Sandy Hook est de loin notre plage favorite. Y aller : Pier 11, au sud de Wall Street ou au niveau de la 34th Street et de l’East River. La compagnie de ferry s’appelle Seastreak.
Rockaway Beach (Queens)
Comme le chante le groupe de rock américain The Ramones : “On peut faire de l’auto-stop pour rejoindre Rockaway Beach”. Heureusement, on peut aussi y aller en subway. Bienvenue sur l’une des plus grandes plages de New York ! Ce royaume des surfeurs accueille aussi de simples baigneurs. N’oubliez pas d’apporter un pique-nique. Y aller : ligne A jusqu’au terminus Rockaway Park Beach – 116th St.
South Beach (Staten Island)
Contrairement à sa cousine du même nom en Floride, South Beach est calme et offre un bon équilibre entre nature et équipements. Profitez de la promenade Franklin D. Roosevelt sur plus de 2 km. Le long de l’eau, observez les pêcheurs qui s’amassent. N’oubliez pas de surveiller le calendrier : des concerts et des feux d’artifices y sont organisés chaque année. Y aller : prendre le ferry gratuit pour Staten Island depuis Manhattan, puis, le bus S51.
Atlantic City (New Jersey)
Le paradis des joueurs de poker et autres amateurs de machines à sous est aussi celui des vacanciers de la Jersey Shore. A seulement 2h30 de New York (bus depuis Port Authority), la ville du jeu dispose d’une longue plage avec plusieurs bars et restaurants. Et quand vous en aurez marre, vous pourrez toujours retourner jouer à la roulette. Y aller: plusieurs compagnies de bus s’y rendent et proposent des bons pour jouer dans les casinos.
Coney Island et Brighton Beach (Brooklyn)
À moins d’une heure de métro de Manhattan, Coney Island vous plonge dans une ambiance rétro avec son parc d’attraction mythique et sa longue promenade, bordée de stands de nourriture. Impossible d’en revenir sans goûter le fameux hot dog de chez Nathan’s, véritable institution dans le coin.
À quelques minutes à pied, Brighton Beach est plus calme que sa grande soeur. Changement de décor dans ce quartier surnommé le “Little Odessa” de Brooklyn. Vodka, pain noir, et autres spécialités culinaires sont vendus dans les restaurants et échoppes de ce quartier russe. Y aller : en métro, lignes B, D, F, N ou Q.
Orchard Beach (Bronx)
Autrefois appelée “la riviera de New York” , cette plage artificielle en forme de croissant donne sur le Long Island Sound. Après la baignade, allez finir votre après-midi à City Island, accessible à pied depuis la plage. L’île fut un repaire de pêcheurs. Sur place, on vous recommande le homard! Y aller : en métro, ligne 6, direction le Bronx jusqu’à l’arrêt Pelham Bay Park, puis le bus Bx12 vous emmène directement à la plage.
Long Island
Long Island regorge de plages. La principale est Jones Beach où le sable fin et blanc s’étend à perte de vue. Attention: la plage est prise d’assaut par les touristes en été. Et pour cause: elle est gratuite. De nombreux concerts sont programmés l’été au Jones Beach Theater, un amphithéâtre extérieur qui peut accueillir plus de 8.000 spectateurs.
Cooper’s Beach reste, quant à elle, un incontournable. L’une des activités préférées des touristes est de collecter les coquillages. Située dans le village de Southampton, la plage offre une vue imprenable sur les villas et a gagné le prix de Meilleure Plage d’Amérique en 2010.
Montauk, surnommée « The End », est la plage la plus à l’est de l’Etat de New York. Réputée pour être la Mecque des surfeurs, elle est également cotée auprès des pêcheurs et des kayakistes. Un phare vieux de 200 ans attire les visiteurs, de même que les phoques que vous pourrez observer en vous munissant de jumelles (hors saison). Y aller : prendre le Long Island Railroad depuis Penn Station.
Long Beach est une belle plage, très populaire en été même si elle est payante (12 dollars). Le plus: beaucoup de commerces à proximité de la plage. Le moins: beaucoup de gens. Attendez vous à lutter pour trouver une place sur le train du retour. Les pass quotidiens peuvent être achetés sur place ou avant de prendre le Long Island Railroad. Y aller: Long Island Railroad à Long Beach
Fire Island se distingue par sa réputation de paradis des sportifs (balade à vélos, randonnée, surf, beach-volley, kayak, tennis ou encore bateau à voile) et de repaire la communauté LGBT. Les voitures sont interdites sur Fire Island. Des restaurants, des bars et des boutiques se mêlent aux habitations coquettes. Si vous êtes une pince, on vous conseille de prendre vos victuailles car la vie est chère. Y aller : prendre le Long Island Railroad jusqu’à Bayshore, Patchogue ou Sayville puis prendre un ferry.
East Hampton Main beach est une plage gratuite, longue et agréable située près de Bridgehampton. L’endroit idéal pour se relaxer. Elle se trouve à 3-4h en train de Manhattan. Y aller: Arrêt Bridgehampton surf le Long Island Railroad.
Une nouvelle maternelle française à Houston
Katia Lane, institutrice franco-canadienne, réalise son rêve à Houston : fonder une école qui allie la pédagogie Montessori à l’immersion française. « La pédagogie Montessori selon laquelle l’enfant est un explorateur que l’instituteur accompagne, s’adapte véritablement à l’apprentissage d’une langue », explique-t-elle.
Elle sait de quoi elle parle. Petite, au Canada, elle a suivi l’enseignement qu’elle veut offrir aujourd’hui. « J’ai eu la chance d’apprendre deux langues sans même m’en rendre compte. C’est devenu une réelle passion pour moi de permettre à d’autres enfants de vivre cette chance et de les préparer au monde futur. »
Situés à l’intérieur de la loop 610, les bâtiments neufs de la Houston French Preschool & Academy accueilleront, à partir de ce 25 août, les trois premières classes de maternelle (Pre-school, Pre-K et Kindergarten) de 8h45 à 14h30. Chaque classe sera composée d’un maximum de 18 enfants pour une institutrice et deux assistantes elles-mêmes bilingues.
Dans ces trois groupes, les âges de 2 à 6 ans seront mélangés et les apprentissages auront lieu complètement en français. « A cet âge, les enfants ont réellement des capacités naturelles d’acquisition d’une langue. Par la suite, nous comptons ouvrir des niveaux supplémentaires jusqu’au 6th grade et introduire l’anglais un à deux jours par semaine à partir du 2nd grade. L’objectif est qu’à la fin du 6nd grade, les enfants soient totalement bilingues». Une garderie avant et après l’école sera également proposée et deux journées portes ouvertes sont programmées pour le 16 et 30 juillet (18h30 à 20h30)
Atelier de cuisine, cours de danse africaine, arts : le programme s’adresse à toutes les cultures. « L’enfant sera suivi dans de nombreuses matières mais avec une attention particulière à celle qui le passionne. »
CNED: la scolarité en français pour tous et partout
(Article partenaire) Depuis un an, toute personne inscrite dans un établissement local à programme étranger peut prétendre au dispositif « scolarité complémentaire internationale » du CNED. Ce dispositif permet à tous les élèves de suivre un enseignement français, quel que soit sa nationalité.
Pour les enfants d’expatriés, la scolarité est une question de choix : s’ils souhaitent bénéficier d’un enseignement scolaire à programme français, la formation peut être suivie intégralement à distance avec le CNED. Sinon ils peuvent suivre une scolarité en présence dans un établissement conventionné avec le CNED qui utilise ses contenus.
Depuis la rentrée scolaire 2013, tous les élèves hors de France peuvent prétendre à la scolarité complémentaire internationale, et ce, sans distinction géographique ou de nationalité. Idéal pour ceux qui ne peuvent ou ne veulent fréquenter un établissement à programme français homologué et sont inscrits dans un établissement local !
L’objectif de cette formule est de permettre à ces élèves de suivre, en parallèle de leur scolarité, une formation complémentaire à distance en français et faciliter ainsi une éventuelle poursuite d’études dans le système éducatif français.
Disponible de la grande section de maternelle jusqu’à la terminale, cette formule de scolarisation complémentaire porte sur 3 matières fondamentales, qui varient selon le niveau scolaire : français, mathématiques, histoire-géographie, sciences, philosophie…
Les élèves seront évalués au cours de l’année dans chaque matière au moyen de devoirs retournés aux correcteurs par internet ou par la voie postale
Un lien avec la francophonie
L’intérêt de la démarche tient dans la volonté de créer un lien avec la langue et la culture française pour les jeunes expatriés. En effet, plus d’un enfant expatrié sur deux ne fréquente pas les établissements français de l’étranger.
Le dispositif de scolarisation complémentaire internationale constitue également une réponse à la demande croissante des élèves étrangers attirés par le système éducatif français.
Cette formule est idéale pour faciliter l’expatriation : ainsi une famille peut s’installer plus aisément dans une ville où il n’y a de lycée français. Flexible, le dispositif offre un enseignement mieux adapté à la réalité des élèves et est assurément moins contraignant qu’une double scolarisation !
Vous pouvez vous renseigner et télécharger un dossier d’inscription sur les pages école, collège et lycée général du site du CNED.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un client qui en détermine le contenu.
Texas : de l'eau dans le gaz pour GDF Suez
Depuis la fin de l’année dernière, le géant de l’énergie, basé à Paris, est visé par une enquête de la CFCT (le régulateur des matières premières) sur ses pratiques au Texas, selon le site Energy Risk. Deux maisons de courtage américaines, Raiden Commodities et Aspire Commodities, ont porté plainte contre GDF Suez qui leur aurait fait perdre 20 millions de dollars.
Elles accusent le groupe français d’avoir intentionnellement rationné sa production à un moment où la demande dépassait l’offre, une telle action ayant pour conséquence d’augmenter les prix sur l’Electric Reliability Council of Texas (ERCOT), l’organisme officiel gérant le réseau d’électricité sur la quasi totalité du Texas. En rationnant sa production, l’entreprise française a fait flamber les prix sur les marchés des matières premières.
GDF Suez, qui n’a pas souhaité répondre aux sollicitations de la presse sur le dossier, a néanmoins affirmé avoir suivi les règles de l’ERCOT et avoir obtenu l’autorisation de la Public Utilities Commission of Texas, l’autorité compétente en la matière. Lundi, l’entreprise a adressé un courrier à la justice demandant le classement sans suite de la plainte.
Pink Martini chante au son du San Francisco Symphony
Le célèbre groupe de musique, inoubliable interprète de “Je ne veux pas travailler”, se joint au San Francisco Symphony les 2 et 3 juillet pour un concert exceptionnel.
Les Pink Martini, dont la musique mélange samba, jazz et cabaret, chanteront douze morceaux avec l’orchestre. Fondé en 1994 par le pianiste Thomas Lauderdale, le groupe a l’habitude de chanter des textes en anglais, espagnol, italien et français. La chanteuse Storm Large, qui a rejoint le groupe en mars 2011, sera de la partie.
Voyez "la Gloire de mon père" avec TV5 Monde
L’adaptation télévisée du célèbre roman de Marcel Pagnol La Gloire de mon père est disponible sur le service de vidéos à la demande de TV5 Monde jusqu’à la fin du mois de juin.
Revivez l’enfance de Marcel Pagnol et sa famille dans la chaleur d’Aubagne, en Provence, où ils passent leurs vacances. Ces dernières sont une révélation pour le jeune Marcel qui tombe amoureux des collines, de la végétation sauvage, des massifs de roche (Garlaban, Tête Rouge, le Taoumé) et de leurs habitants attachants. Un film superbe d’Yves Robert, avec des paysages provençaux à couper le souffle, servi par une musique délicieuse.
“La Gloire de mon Père” est le premier épisode du diptyque d’Yves Robert, tiré des Souvenirs d’enfance de Marcel Pagnol. La suite s’appelle bien entendu “Le Château de ma mère”. Et elle est tout aussi belle.
5 endroits où jouer au futsal à Los Angeles
Le ballon rond fait de plus en plus d’adeptes aux Etats-Unis. Un engouement qui ne se limite pas à la période du Mondial. Depuis quelques années, les Angelinos ont adopté une version miniature du football classique, appelée « Futsal ». Ce sport qui tire son nom du portugais «Futebol de Salão » (football de salle), s’est développé au Brésil et en Uruguay dans les années 30 et 40.
Les matchs se jouent entre deux équipes composées chacune de 4 joueurs et d’un gardien de but, sur une surface maximale de 42 mètres de longueur et 25 de largeur. A L.A, où la location et l’entretien d’un terrain de football sont parfois onéreux, le futsal est devenu une alternative très populaire, en salle, comme dans les parcs de la ville. Petit tour d’horizon des principaux terrains et centres spécialisés.
Le L.A Galaxy Soccer Center
Si vous avez envie de vous initier au futsal avec l’aide de professionnels, le L.A Galaxy Soccer Center est pour vous. Situé dans l’Orange County, à Torrance, ce centre affilié à l’équipe de foot pro de L.A, est ouvert à tous (enfants, hommes, femmes, débutants ou sportifs plus expérimentés). Le centre possède sept terrains d’intérieur différents (deux en gazon artificiel et 5 à revêtement en plastique).Vous pouvez soit réserver un terrain pour un jeu libre, soit rejoindre une équipe (la prochaine saison commence début juillet). Le coût est d’environ 10 $ par match. Des camps d’été de 5 jours sont également ouverts aux enfants jusqu’au 22 août (pour les 6-16 ans). 540 Maple Avenue, Torrance. Tél : (888) 576-2237. Contact: [email protected]. Ouvert de 9h à 23h en semaine (jusqu’à 21h le vendredi) et de 9h à 13h le week-end.
Northridge Futsal League
Situé à une dizaine de minutes en voiture du Lycée International de Los Angeles (LILA), près de Burbank, le club de futsal de Northridge, dans la Valley, propose de nombreuses options pour les enfants comme pour leurs parents: “Clinics” (sessions d’entraînement de 2 heures où les 5-12 ans apprennent les bases du Futsal avec un pro), camps d’été, jeux en équipe ou libres (réservation: 125 $ le terrain), fêtes d’anniversaire. Le terrain d’intérieur possède un revêtement en plastique (port de chaussures de Futsal obligatoires). 19851, Nordhoff Place #102, Chatsworth. Tél: 818-576-1234. Contact: [email protected]
Lennox Park
Le comté de Los Angeles a ouvert à l’été 2013 ses deux premiers terrains de futsal au Lennox Park de L.A, situé près de l’aéroport. Deux surfaces avec gazon artificiel sont disponibles. De nombreux parents y amènent leurs enfants en journée, des adolescents y jouent l’après-midi et des jeux libres sont organisés pour les adultes en soirée.
10828 Condon Avenue, Lennox. Réservations: 310-419-6712
Glassell Park Recreation Center
Situé entre Silverlake, Eagle Rock et Pasadena, le Glassel Park Recreation Center possède un terrain d’extérieur en gazon synthétique, grillagé. Il est très facile de se joindre à un match en semaine, en fin d’après-midi. Le centre comprend également une piscine, un terrain de baseball et un terrain de foot classique. 3650 Verdugo Road, métro Griffith. Tél : 323- 257-1863. Contact: [email protected]. Du lundi au vendredi de 15h à 21h, de 9h à 17h le samedi (fermé le dimanche).
King Indoor Futsal au Hollywood Sports Paintball Park
C’est l’un des terrains de futsal les plus anciens de L.A, où de nombreux joueurs de foot, aujourd’hui professionnels, se sont initiés au sport enfants. Il comprend trois terrains à ciel ouvert, avec gazon artificiel. Rejoindre une équipe ne coûte qu’environ 5$ par personne. Il est également possible de participer à des jeux libres. 9030 Sommerset Boulevard, Bellflower. Tél: 562-867-9600 ou 562-8437215. Contact: [email protected] ou [email protected]
"Gabrielle" projeté à la University of Southern California
Le film québécois « Gabrielle », de Louise Archambault, sera projeté le 1er juillet à la University of Southern California. L’évènement est gratuit.
Gabrielle et Martin sont très amoureux. Mais cet amour est vu d’un mauvais oeil par leurs proches, puisque les deux jeunes gens ne sont pas tout à fait comme les autres. Atteints de déficience mentale, ils devront affronter les préjugés et montrer qu’ils sont prêts pour vivre une vie à deux. « Gabrielle » est le second long métrage de Louise Archambault. Il a été primé à Locarno, Angoulême et Namur.
Il sera montré dans le cadre de la série « Outside The Box » est un rendez-vous hebdomadaire de la University of Southern California qui met en avant des films internationaux, des documentaires et le cinéma indépendant.
Katy Perry débarque survoltée à Miami
Katy Perry, la princesse de la pop californienne, s’embarque dans un Prismatic World Tour qui s’arrêtera à Tampa le 30 juin et à Miami le 3 juillet.
La chanteuse, qui s’est fait connaître avec le titre « I kissed a girl » dont tout le monde se souvient, montre qu’elle est toujours au top de sa forme puisqu’en fin d’année dernière elle sortait « Prism », son quatrième album studio.
Pas de répit pour elle : cet été, elle commence une tournée de 67 dates qui devrait s’achever cet automne. Et quand on connaît l’amour de la jeune femme pour la performance scénique, on se dit que cette tournée va être un vrai show!
Jalil Lespert: "Yves Saint Laurent, c'est plus qu'un homme"
En 2008, Yves Saint Laurent mourrait des suites d’une tumeur au cerveau, laissant la famille de la mode orpheline de l’un de ses membres les plus iconiques. Six ans plus tard, deux films dédiés au grand couturier sortent sur les écrans.
Si lle premier biopic de Bertrand Bonello a été remarqué lors du festival de Cannes, celui de Jalil Lespert – “Yves Saint Laurent” – s’est fait plus discret, arrivant dans les cinémas américains à partir du 25 juin. Il a néanmoins pour lui un casting auquel il doit beaucoup : Pierre Niney, Charlotte Le Bon et Guillaume Gallienne en tête.
Pensionnaire de la Comédie Française depuis 2010, Pierre Niney, 25 ans, a déjà une carrière remplie de projets intelligemment sélectionnés. Connu notamment pour sa mini série « Castings », diffusée sur Canal Plus pendant le Grand Journal, l’acteur s’est fait un nom avec le “road movie” drôle et touchant « Comme des frères », premier film d’Hugo Gélin.
L’année suivante, on le retrouvait aux côtés de Virginie Efira dans la comédie « 20 ans d’écart ». Plutôt habitué à un registre comique, il trouve avec “Yves Saint Laurent” un rôle qui lui collera à la peau pour longtemps. Le jeune acteur ne joue pas Saint Laurent; il est Saint Laurent. Il livre ici une performance impressionnante et habitée, reproduisant les mimiques du grand couturier français. Pas de recette secrète pour son talent : « Ma seule religion c’est le travail, je ne pense à rien d’autre », confie-t-il.
Si la ressemblance avec Yves Saint Laurent est troublante dans le film, le jeune acteur raconte que « les gens ne me disaient pas trop que je lui ressemblais, mais un soir en boîte, quelqu’un est venu vers moi, complètement bourré et m’a dit que je lui ressemblais beaucoup, plaisante-t-il. Ce soir-là je portais un col roulé… ».
On suit le jeune Yves Saint Laurent, qui après avoir grandi à Oran, en Algérie, se rend en France pour travailler avec le pape de la mode, Christian Dior. Ce dernier voit en son petit protégé un talent qui ne demande qu’à s’exprimer. A la mort de Dior, le jeune Yves Saint Laurent, tout juste 21 ans, se trouve propulsé à la tête de la maison de haute couture. Il imposera sa griffe avec talent, en connaissant, comme tous les grands artistes dans leur vie, des moments de doute.
Sa vision novatrice, son amour pour l’art (qu’il partagera toute sa vie avec son compagnon Pierre Bergé) et l’exotisme, ainsi que son esprit brillant feront de lui l’un des couturiers les plus respectés de sa génération. Il est le premier à faire défiler des mannequins asiatiques et africains. Chez lui, les femmes portent des tailleurs pantalons et des robes inspirées du peintre abstrait Piet Mondrian.
Si la prestation de Pierre Niney est un succès, elle n’éclipse pas pour autant celle de Guillaume Gallienne, de la Comédie Française également, qui joue Pierre Bergé. Narrateur du film, il revient sur la vie et la carrière de son partenaire avec beaucoup d’émotion. L’empathie est tellement présente que l’on se prend à penser que le film se focalise davantage sur la relation entre les deux amants. Sur le choix de ces deux acteurs principaux, Jalil Lespert est très clair : « ces acteurs aiment jouer, Je les voulais parce que, techniquement, ils sont meilleurs que les acteurs de cinéma ».
Même si l’on ne voit Charlotte Le Bon que pendant la première moitié du film, sa présence flottera sur toute l’œuvre tant Victoire, la muse de Saint Laurent, est indissociable du processus de création du couturier. L’ex miss météo a trouvé un second souffle et sa prestation amène un peu de glamour et de liberté au film.
Avec ce film, Jalil Lespert avait une idée fixe : « je voulais montrer comment et pourquoi on devient un créateur ». Néanmoins, on pourrait reprocher à « Yves Saint Laurent » des longueurs, notamment lorsqu’on le voit prendre de la drogue. « C’était important mais cliché aussi de parler du côté obscur d’Yves Saint Laurent, avec les drogues. Je voulais amener de la lumière dans le personnage ».
Pour faire ce film, il a pu compter sur l’appui de Pierre Bergé et de toute la « famille Yves Saint Laurent » comme la nomme le réalisateur. L’équipe a eu la chance de travailler avec ses proches, notamment Dominique Deroche, du service de presse de la maison de couture. « C’est plus qu’un homme, c’est une grande famille, raconte Jalil Lespert. Un jour, j’ai rencontré une couturière d’Yves Saint Laurent, elle avait deux enfants : l’un s’appelait Yves, l’autre Pierre ».
Fête de la mangue à Miami
Le temps d’un week-end, le jardin tropical de Fairchild met à l’honneur la mangue de Floride et de Hawaii les 12 et 13 juillet.
Au programme du International Mango Festival : démonstrations culinaires, expositions de différentes sortes de mangues, marché aux fruits, dégustations de smoothies et activités pour les enfants.
Ne manquez pas le “Mango Brunch” le 13 juillet, préparé par les chefs Allen Susser de Chef Allen Consulting, Steven Jung du Sofitel Miami,Tim Andriola du restaurant Timo, Frank & Andrea Randazzo de Creative Tastes, Kareem Anguin de The Oceanaire et des chefs du restaurant colombien Los Verdes. Le menu sera dévoilé prochainement.