Vous vous souvenez de l’Avion, compagnie “low cost tout business” entre Paris et New York? Fondée en 2007, elle a depuis été absorbée par British Airways. Mais une partie de l’équipe fondatrice est repartie à l’aventure. Elle s’apprête à lancer “DreamJet”, qui opérera à partir du 4 juillet des vols exclusivement “business class” entre Roissy et Newark, le troisième aéroport de l’agglomération new-yorkaise, dans le New Jersey.
Aux commandes, un des co-fondateurs de l’Avion (transformé en Open Skies lors du rachat par British Airways), Frantz Yvelin. Cette fois, il s’est associé à Peter Luethi, ancien de Jet Airways. Au total, la compagnie a levé 30 millions d’euros auprès d’investisseurs dont Charles Beigbeider, qui sera co-président du conseil de surveillance et Michel Cicurel, ex patron de la Compagnie financière Edmond de Rothschild.
La compagnie opérera un seul avion pour commencer, un Boeing 757, loué et aménagé avec 80 sièges (dix de moins que ceux de l’Avion, qui opérait également des B757) business class. Les prix seront étudiés pour être “30 à 50% moins chers que la concurrence“, a annoncé Frantz Yvelin.
Le lancement sera annoncé officiellement le 16 juin prochain, pour un vol inaugural le 4 juillet.
Les concurrents ne tremblent pas, ou ne le montrent pas: le PDG d’Air France Alexandre de Juniac a exprimé ses doutes sur le nouvel arrivant lors de l’Assemblée générale des actionnaires de la compagnie nationale la semaine dernière, soulignant que le modèle “tout business” populaire dans les années 2000 n’avait abouti qu’à une série de faillites.
Mais les actionnaires de DreamJet ont eux les yeux fixés vers un autre modèle: lors du rachat de l’Avion par British Airways, ils avaient en un peu plus d’un an réalisé une plus-value de 16 millions d’euros…
DreamJet, un nouveau "tout business" entre New York et Paris
Un cassoulet géant sur l'Hudson? Gagnez des places!
French Morning et Sud de France vous proposent de gagner une paire de tickets pour la soirée de lancement du Festival Sud de France, vitrine du patrimoine du Languedoc-Roussillon, qui aura lieu jusqu’au 30 juin.
La soirée placée sous le signe du cassoulet. Elle aura lieu le 9 juin, de 18h30 à 23h30, à bord du Queen of Hearts, un majestueux bateau à roues à aubes comme on en faisait dans le bon vieux temps. Il voguera sur l’Hudson River et passera devant la Statue de la Liberté. La croisière s’amusera donc, mais se régalera aussi car le chef Paul Liebrandt préparera un cassoulet géant. Jazz et musique électro sont aussi au programme. Départ de Pier 78 à West 38th Street.
Pour gagner vos places (par tirage au sort), remplissez le formulaire ci-dessous.
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Elections européennes: Miami vote UMP, le FN arrive 2e
Les électeurs français de la circonscription de Miami ont voté UMP aux élections européennes, samedi.
Sur tous bureaux de la circonscription, la liste d’Alain Lamassoure domine avec 169 votes (38,5%), suivie de la liste du FN (87), de la liste UDI-Modem (56), de la liste socialiste Choisir notre Europe (37) et de EELV (34).
Autres scores: Nous citoyens (12); Debout la France (16); Front de Gauche (4); Pour une Europe libre (3); UPR-IDF (7); Lutte ouvrière (1); Nouvelle Donne (5); Europe citoyenne (6); Force Vie (1).
Trente-et-une listes étaient en compétition dans la circonscription Ile-de-France, à laquelle les Français hors de France étaient rattachés.
Dans la circonscription de Miami, 446 personnes ont voté pour ce scrutin, pour lequel le vote par Internet n’était pas disponible, soit un taux de participation de 5,8%
Infinit, la start-up à qui tout sourit
Entrer dans l’incubateur Techstars, c’est un peu comme être admis à Harvard. Non seulement vous gagnez le respect de vos pairs, mais vous faites partie d’un petit club qui vous suivra toute votre vie.
« En termes de réseau, c’est incroyable. Nous avons tout de suite été en relation avec les meilleurs mentors, les meilleurs partenaires, les meilleurs investisseurs. Cela nous aide à prendre les bonnes décisions », affirme Baptiste Fradin, dont la start-up, Infinit, fait partie de la promo du printemps 2014 de Techstars New York. Une institution considérée, avec Y Combinator, comme le meilleur incubateur des Etats-Unis. Le taux d’admission, gardé secret, serait de moins de 1%, avec des candidatures issues du monde entier.
Depuis le mois de mars, Baptiste Fradin, 29 ans, son co-fondateur Julien Quintard, 30 ans, et leurs six employés ont donc emménagé dans les bureaux de cet incubateur convoité à New York. Et les bonnes nouvelles se suivent : la start-up a annoncé, mercredi, une levée de fonds de 1,8 million de dollars.
Pour gagner son droit d’entrée, Infinit a séduit le jury avec son application, simple et grand public. Lancée en version beta fin 2013 (pour Mac, gratuite), elle permet de transférer des documents volumineux d’un ordinateur à un autre sans stockage intermédiaire sur un serveur, en peer-to-peer. « Nous sommes les seuls à le faire. L’avantage, c’est que c’est très rapide, plus que Dropbox ou WeTransfer. Et c’est aussi plus sûr. Nous ne stockons aucune donnée », affirme Baptiste Fradin. Il suffit de télécharger un petit logiciel, et d’y déposer ses fichiers, sans passer par sa boite e-mail. Le récipiendaire n’a pas besoin d’avoir installé Infinit pour télécharger les documents.
La technologie a été mise au point par Julien Quintard, le geek de la bande. Après des études à l’Epita puis à Jussieu, il a soutenu sa thèse en informatique à l’université de Cambridge, sur le thème du peer-to-peer. “Infinit, c’est l’application directe de ma thèse”, raconte le jeune homme, ami d’enfance de Baptiste Fradin. Les deux camarades ont grandi ensemble à Bressuire, dans les Deux-Sèvres. “A l’époque, j’étais très branché rugby, et je chantais dans un groupe de métal”, sourit Baptiste Fradin, jeune père de famille sérieux.
Aujourd’hui, la petite équipe d’Infinit travaille sur le lancement de la version Windows, et profite à fond de son expérience new-yorkaise dans ce tremplin de première classe. « A la fin de notre incubation, cet été, le reste de l’équipe va rentrer à Paris. Mais avec Julien, nous pensons rester aux Etats-Unis pour continuer le développement commercial », affirme Baptiste Fradin. Qui croise les doigt pour que sa start-up suive le même parcours ascensionnel que les autres “anciens” de Techstars.
Felicity, deux habitants, ville folle d'un Français de Californie
Pour trouver la ville de Felicity, à la sortie de l’autoroute 8, suivez le panneau « Centre Officiel du Monde ». D’emblée, le ton est donné. Au bout d’une route accidentée, perdue au fin fond du désert californien, à la frontière de l’Arizona et du Mexique, Felicity apparaît.
Perchée sur une colline, son église d’une blancheur étincelante est la première chose qui attire le regard. «Il a fallu déplacer 150 000 tonnes de terre pour surélever l’église et en faire le plus haut point de la ville», explique en nous accueillant Felicia, la femme du maire de la ville, Jacques-André Istel.
Le couple a fondé Felicity il y a près de 30 ans, en 1986. « A l’époque, je venais juste de vendre ma compagnie de parachutes. J’avais envie d’acheter des terres et de créer ma propre petite ville dans le désert, comme une sorte de défi» explique Istel en nous faisant faire le tour du propriétaire de ce domaine d’environ 1100 hectares.
Né à Paris en 1929, le maire de Felicity émigre 11 ans plus tard, à New York, fuyant le nazisme avec une partie de sa famille d’origine juive. « Mon père qui était l’un des proches conseillers du général de Gaulle, est parvenu à nous envoyer Outre-Atlantique avec des passeports diplomatiques » raconte-t-il.
Après des études d’économie à Princeton, puis un bref passage par Wall Street, Istel sert dans le corps des Marines de l’armée américaine pendant la guerre de Corée. Passionné de parachutisme, il créé par la suite sa propre compagnie de fabrication de parachutes et ouvre la première école privée de parachutisme aux Etats-Unis, en 1959.
L’histoire de l’Humanité gravée dans le granit
En plus de l’église, d’un lotissement où réside le couple et d’un bureau de poste, la ville abrite en son centre un musée éducatif dédié à l’histoire de l’Humanité, gravée dans plusieurs longues colonnes de granit, découpées en 62 panneaux. « Chaque colonne est dédiée à une région, une histoire particulière : ici celle de la Californie, là de l’Arizona, des Etats-Unis, de la légion étrangère, de l’aviation, puis enfin de l’Humanité toute entière » explique-t-il en se promenant parmi les blocs. « C’est un travail avant tout pédagogique qui je l’espère pourra notamment intéresser les enfants ».
Une somme d’informations considérable qu’a minutieusement rassemblé puis synthétisé le maire de la ville, avant de faire graver et illustrer les textes par un artiste. De la nuit étoilée de Vincent Van Gogh à l’élection de Barack Obama, en passant par les premiers alphabets, l’histoire des langues et l’organisation du système solaire… aucun sujet n’échappe à la curiosité de Jacques-André Istel qui a passé de nombreuses heures le nez plongé dans les livres, aidé de sa femme. « Il m’est même arrivé de voyager jusqu’en Inde pour tenter de récupérer une traduction » raconte-t-il. Pour l’un des panneaux consacrés à la médecine, il a consulté l’urologue et député français Bernard Debré, auquel il est apparenté.
Vue du ciel, la juxtaposition des différents monuments fait penser à ces mystérieux dessins tracés par certaines civilisations pré-colombiennes. « Il y a une logique derrière cela » explique Felicia Istel. « Ici, cette statue du bras de Dieu inspirée par la peinture de Michel-Ange (utilisé comme cadran solaire) pointe vers l’Eglise, c’est-à-dire vers Dieu et traverse Felicity en une ligne droite».
Sur sa trajectoire, les Istel ont également fait construire une pyramide qui abrite ce qu’ils appellent « le centre officiel du monde ». Pour le faire reconnaître par le comté, Istel a d’abord fait publier à compte d’auteur un livre pour enfants racontant l’histoire d’un dragon qui découvre le centre du monde, dans un lieu désertique nommé… Felicity.
« L’existence du livre a donné plus de poids à ma requête ! En 1985, le Board of Supervisors du comté Imperial, où je vis, l’a approuvée. Suivi, en 1989, de l’Institut National Géographique » affirme-t-il fièrement. Un lieu fascinant, hors du temps et de la réalité, qui en vaut, à coup sûr, le détour.
Dernière dégustation du Wine Tour de France au FIAF
C’est le dernier volet de la série de trois dégustations organisées par le FIAF et le magazine Food & Wine. La 8ème édition du Wine Tour de France s’achèvera le 12 juin.
Comme les fois précédentes, ce n’est pas moins de six vins que vous dégusterez, accompagnés bien entendu de charcuterie, de fromage et de pain.
Programme de la dégustation :
NV Chassenay d’Arce Cuvée Rosé Champagne
Domaine Hubert Brochard Sauvignon Blanc, 2012
Domaine Weinbach Cuvée Theo Gewurztraminer, 2012
Domaine de la Charmaie Nuits Saint George 1er Cru “Rue de Chaux”, 2004
Domaine La Bastide Exuberance Corbieres Rouge, 2010
Chateau Gaudin Pauillac, 2006
Le South Florida Boat Show fête ses 20 ans
Vingt ans que ça dure! Le salon nautique South Florida Boat Show jette l’ancre du 30 au 1er juin au Miami Beach Convention Center.
Le salon est le rendez-vous de tous les amoureux de la mer et de l’océan. Pour les professionnels comme les amateurs, il propose plusieurs centaines d’engins flottants, du simple jet ski aux embarcations plus importantes, ainsi que des accessoires. Les fabricants les plus réputés seront de la partie. Pour 7 dollars l’entrée, ça vaut le coup de se jeter à l’eau. Ne serait-ce que pour impressionner bout d’chou!
Foot féminin : rencontre amicale entre la France et les USA
Les équipes féminines de football française et américaine se retrouvent le 14 juin au Raymond James Stadium à Tampa pour un match amical, soit deux jours avant la Coupe du Monde au Brésil.
Bien moins connues que leurs homologues masculins, les Bleues sont considérées parmi les meilleurs joueuses au monde. L’équipe de France féminine est actuellement 4e au classement FIFA, mais cela fait de nombreuses années que les Américaines de l’US Women National Team sont elles sur la première place du podium.
Les deux derniers duels avaient penché en faveur des Américaines puisqu’en demi finale de la Coupe du monde 2011 en Allemagne, ces dernières l’avaient emporté 3 buts à 1, alors qu’en 2012, lors du lever de rideau olympique à Glasgow, l’US WNT avait battu la France 4 à 2. Allez les Bleues!
L'Etat français prête aussi aux start-ups aux Etats-Unis
La Banque Publique d’Investissement (Bpifrance), créée à Paris en décembre 2012, finance les entreprises… Mais pas seulement en France. Nicolas Dufourcq, son directeur général, était en tournée aux Etats-Unis. Il entend renforcer sa présence sur place, pour aider les entreprises françaises à se développer ici.
Quel est le rôle de votre établissement, banque publique française, aux Etats-Unis ?
Les entrepreneurs français de Californie, de Boston, de New York, sont de potentiels clients pour Bpifrance. Nous sommes là pour les aider. Nous en avons déjà soutenus certains, et nous allons continuer à en aider de plus en plus, via des prêts, des avances remboursables, ou en entrant dans leur capital. Pour accentuer notre présence aux Etats-Unis, j’aimerais d’ailleurs que nous ouvrions un bureau ici.
Une banque financée par les contribuables français mais qui soutient l’économie américaine. Cela peut surprendre, non ?
Quand ces start-ups se développent aux Etats-Unis, elles vont très souvent créer de l’emploi en France. Beaucoup d’entre-elles évoluent vers des modèles mixtes : la recherche, la technologie, le développement restent en France – des domaines où les Français sont très bons. Mais pour se développer sur un marché américain ou mondial, il est incontournable de baser ses ventes et son marketing aux Etats-Unis. R&D en France, ventes aux USA, cotation au Nasdaq : c’est le modèle de réussite de Criteo, et bientôt, j’espère, d’autres entreprises, comme Talend, ou Bonitasoft.
Entre des entrepreneurs basés aux Etats-Unis et une banque publique française, n’y a t-il pas un choc de cultures ?
Non ! Je l’ai vu la semaine dernière lors de mon intervention au Consulat de New York devant une centaine d’entrepreneurs français du numérique basés aux Etats-Unis. Ils ne sont pas dans le rejet du modèle francais. Et puis, Bpifrance est une banque avec des valeurs californiennes. Optimisme, bon sens, et client-centrisme. Moi même, j’ai monté cinq entreprises, j’ai créé Wanadoo chez France Télecom. Nous ne sommes pas une banque bureaucratique. Nous sommes la ‘’Silicon Valley Bank’’ française !
Frédéric Michot en concert à Glendale
Le musicien, compositeur et parolier français Frédéric Michot se produira le 13 juin à la Brand Art and Music Library.
Habitué aux succès, Frédéric Michot a composé la chanson « As de coeur » que l’on peut entendre dans le film « Grigris », film franco-tchadien primé au Festival de Cannes 2013 (Prix Vulcain) et sélectionné dans la catégorie « Meilleur Film étranger » pour le Tchad aux Oscars 2014.
Lauréat de nombreux prix, dont le prix FNAC pour ses paroles de chanson (pour « Il faut parler d’amour » et « Le plus grand des funambules), il sera accompagné par la violoniste américaine Adriana Zoppo et la chanteuse et violoniste polonaise, Karolina Magdalena.
LA accueille le 36e Playboy Jazz Festival
Le célèbre Playboy Jazz Festival revient pour sa 36ème édition avec des têtes d’affiche comme Jamie Cullum et Dianne Reeves pour deux jours entier au son des meilleurs morceaux jazz and blues.
Avec George Benson, Earl Klugh, Fantasia, Dave Holland ou encore Kevin Eubanks, cette édition promet quelques beaux moments musicaux. Le festival est aussi l’occasion pour de jeunes artistes prometteurs de montrer l’étendue de leur talent. Cette année, on pourra donc découvrir Prism, the Kenny Barron Trio et The James Cotton Blues Band pour ne citer qu’eux.
Cette édition du Playboy Jazz Festival sera placée sous la bonne étoile du musicien de légende George Duke, décédé l’été dernier. Il a lui même participé plusieurs fois à l’évènement, .