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Stromae, un phénomène à San Francisco

Rien ne semble pouvoir arrêter Stromae. Le prodige bruxellois se produira dans plusieurs villes aux Etats-Unis, dont San Francisco. L’artiste, qui a rafflé cette année toutes les récompenses musicales, sera à La Mezzanine le 3 octobre. N’attendez pas pour prendre vos places.
C’est en 2009 que le chanteur se fait connaître avec son titre “Alors on danse”. Cet extrait de son premier album “Cheese” n’est que le début de son ascension fulgurante. Stromae mérite amplement le nom d’artiste : véritable interprète, l’homme n’hésite pas à se transformer physiquement pour mieux servir les propos qu’il chante.
Ses clips, également très travaillés, et bien entendu les textes qu’il porte, achèvent de donner au chanteur un univers atypique. En 2014, c’est la consécration : l’artiste remporte trois victoires de la musique, ainsi que le Globe de Cristal du meilleur interprète masculin.
Son deuxième album “Racine Carré”, sorti en 2013, avait été marqué par le buzz créé par le clip de  “Formidable”, tourné en caméra caché, dans lequel on peut voir le chanteur apparemment ivre près d’un arrêt de tram.

Un concert en plein air à Austin

L’Austin Civic Wind Ensemble (ACWE) prend ses quartiers dans le parc du French Legation Museum pour un concert en plein air le 10 mai.
Cet événement sera festif et divertissant. Au programme : activités pour les petits, vin et bière pour les plus grands. Côté musique, les compositeurs français seront à l’honneur : “Ballet Parisien”, “Les Chasseresses” et “Suite Francaise” sont quelques-uns des morceaux au programme.
Créé en 1975, l’ACWE rassemble des musiciens amateurs et professionnels.

Les Gipsy Kings arrivent en Floride

Le plus célèbre des groupes gitans, les Gipsy Kings, entame une tournée aux Etats-Unis pour célébrer ses vingt cinq années de succès. Le groupe se produira dans plusieurs villes de Floride (Hollywood, Saint Petersburg, Orlando, Jacksonville) à partir du 13 mai. 

Les Gipsy Kings, interprètes du tube planétaire « Bamboleo », sont toujours au top de leur forme. En 1987 sortait aux Etats-Unis leur disque «Gipsy Kings ». Vingt cinq ans après, le succès est toujours au rendez-vous pour ce groupe originaire du sud de la France. Issus de deux familles, les Reyes et les Baliardo, qui ont fui la guerre civile espagnole, les Gipsy Kings se composent aujourd’hui de huit membres, dont cinq frères. Repérés par Brigitte Bardot dans les années 1970, le groupe s’est depuis produit dans de nombreux pays.

Cette année, leur dernier album « Savor Flamenco » a remporté un Grammy dans la catégorie « Best World Music Album ». Les Gipsy Kings sont le premier groupe gitan a avoir été certifié disque d’or aux Etats-Unis.

On n'a pas de travail, mais on a Paris!

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(Revue de presse) L’avenir d’Alstom passionne décidément la presse américaine. Wall Street Journal revient sur l’opération séduction opérée par Siemens et General Electric pour acquérir le fleuron de l’industrie française.
Le quotidien ne manque pas de rappeler que la transaction pourrait représenter une belle prise pour les Américains et revient sur l’annonce de François Hollande selon laquelle l’offre sélectionnée sera celle qui sauvegardera le plus d’emplois.
Le quotidien y voit une tentative de diversion. “En rompant son silence sur l’avenir d’Alstom, le leader français a tenté de détourner l’attention de la question “est-ce qu’un symbole de fierté industrielle de la France devrait pouvoir tomber aux mains des Américains ?” et vers l’impact que toute transaction pourrait avoir sur l’économie de la France”. Si aucun des prétendants n’a été choisi pour le moment, le quotidien note que  “si les opérations de base d’Alstom se retrouvent dans les mains des Américains, M. Hollande va être accusé de ne pas avoir assez œuvré à la défense des intérêts français”.
La France sur le chemin de la Grèce
Le magazine Forbes accuse la France de ne rien comprendre à l’économie moderne. Dans un article intitulé “Une chose que les Français, les Grecs et les autres Européens ne peuvent pas comprendre”, il s’en prend au livre de l’économiste français Thomas Piketty, Le Capital au XXIe siècle. Best-seller aux Etats-Unis, il préconise encore et toujours la même recette : “un grand impôt sur ​​les hauts revenus, pour résoudre le problème de l’accroissement des inégalités de richesse” et ce “indépendamment du fait que les Français quittent la France en masse pour échapper à la fiscalité et la réglementation gouvernementale serrées”.
Lire aussi : La Piketty-mania en douze articles
Visiblement agacé par cet entêtement français et européen, le journaliste conclut : “Vivre dans la prospérité est toujours mieux que de vivre dans la misère, même si la prospérité est inégalement répartie“. Au moins, c’est clair.
Paris, tout seul
Stephanie Rosenbloom a redécouvert les joies de Paris cette semaine. Dans son article du New York Times, la journaliste explique la magie particulière qui opère lorsqu’on part à la découverte de la capitale seul: “Dans une ville qui brille de beauté depuis le règne de Napoléon III, il y a d’innombrables  détails  – motifs, textures,  couleurs,  sons – qui peuvent être manquées, quand on bavarde avec quelqu’un”.
“La ville a une tradition vieille de plusieurs siècles d’exploration en solo, personnifiée par le flâneur”, poursuit la journaliste, visiblement fière de son expérience.
Le test a été concluant. La journaliste, qui a visité la Ville lumière plusieurs fois, déclare : “J’ai eu ce sentiment exquis décrit par Baudelaire dans “Le Peintre de la vie moderne”, dans lequel vous “voyez le monde”, vous êtes  “au centre du monde,” et pourtant “vous restez cachés du monde””.
Conquise par ce nouveau tourisme, elle conseille même aux visiteurs de suivre son exemple : “Ceux qui ne visitent pas Paris pour la première fois devraient sauter les attractions principales pour faire des découvertes impromptues. Se perdre, boire, snober la “Mona Lisa””.
 

Latifa Laâbissi se met à nu à Brooklyn

Chorégraphe et danseuse, Latifa Laâbissi fait escale à New York le temps de trois représentations, les 9,10 et 11 mai au CPR pour partager « Self Portrait Camouflage », un spectacle dans lequel elle se retrouve seule et nue sur scène.
Dans cette oeuvre, créée avant l’élection présidentielle de 2007, Latifa Laâbissi explore les thèmes de l’identité, de l’immigration et la notion de post-impérialisme. Pour écrire son spectacle, la danseuse puise dans sa propre histoire étant elle-même issue de parents marocains. Sur une scène aux décors minimalistes, elle déambule seule dans le plus simple appareil et avec pour seul accessoire une coiffe indienne.
Après avoir étudié au Cunningham Studio de New York, Latifa Laâbissi a commencé sa carrière en France et compte à son palmarès de prestigieuses collaborations, avec Jean Claude Gallota ou encore Loïc Touzé notamment. L’artiste se sert de son corps et de sa voix pour évoquer les défis rencontrés par les minorités.
Cette prestation s’inscrit dans le cadre du festival DANSE, organisé par les services culturels de l’Ambassade de France.

13 lieux pour déjeuner au soleil à New York

Avec les beaux jours qui s’installent enfin, il ne sera plus nécessaire d’utiliser votre écran  d’ordinateur pour faire bronzette pendant votre pause déjeuner. Voici quelques adresses pour manger au soleil. Comme d’habitude, on attend aussi les vôtres en commentaire !
Certainement le moyen le plus simple pour prendre le soleil tout en mangeant. Manhattan regorge de petits parcs sympathiques pouvant vous accueillir. Attrapez votre sandwich et allez donc vous installer sur l’une des tables de Bryant Park (42 et 5th et 6th Ave) ou de Washington Square (W. 4 St. & Macdougal St) – après un passage par Eataly pour ce dernier parc – par exemple. Un cadre agréable, garanti sans temps d’attente, et au cœur de la ville.  Il y aussi la terrasse du Pain Quotidien à Central Park (entrée W. 69th St. et Central Park West. ouvert de 7am à 9pm). Une valeur sûre avec quelque 100 places assises en extérieur. 
Développées sous Bloomberg, les “ilots piétons” au milieu de la rue offrent aussi des cadres agréables pour se sustenter. Il y en a des dizaines. On aime tout particulièrement celle de Broadway (35th St et Broadway) et ses parasols, avec Times Square en fond, ainsi que Gansevoort Plaza (9th Ave et Gansevoort St), aux portes du Meatpacking District. Les sandwicheries et les hot dogs ne sont pas bien loin.
Si vous cherchez un lieu plus original, le Café St Barts (325 Park Ave, New York, NY 10022), situé sur le parvis de l’église St. Bartholomew’s Church, est fait pour vous. Sous les reflets des vitraux, prenez le soleil tout en mangeant des plats américains. 

Depuis sa terrasse, le Hudson River Café (697 W 133rd St, New York, NY 10027) vous offre la possibilité de prendre un bain de soleil tout en laissant la brise marine et le remous de la rivière vous bercer. Ses cocktails sont réputés et sa vue imprenable sur le New Jersey en fait un lieu parfait pour le déjeuner. 

Plusieurs restaurants possèdent une terrasse dans Manhattan. Pourtant, le Settepani, situé dans Harlem (196 Lenox Ave, New York, NY 10026), propose à ses clients de s’installer en extérieur afin de déjeuner tout en profitant de l’effervescence qui anime la ville. Le lieu propose une cuisine italienne à des prix abordables. 

Toujours à Harlem, la terrasse de Chez Lucienne (Lenox et 125th St) et sa voisine The Red Rooster ne sont pas très grandes, mais suffiront pour passer un bon moment.
Dans l’East Village, on vote Yaffa Café (97 St. Marks Pl., près de First Ave; East Village) et son jardin agréable et spacieux transformé en terrasse en bois avec parasols. 
Si vous avez l’occasion de visiter le MoMA, n’hésitez pas à vous rendre au Terrace 5 (11 W 53rd St, New York, NY 10019). Situé à l’intérieur du célèbre musée, le restaurant propose une cuisine sophistiquée et une terrasse semi-couverte qui donne sur la cour principale du bâtiment. Au même titre que les œuvres présentées, le mobilier se veut moderne et dessiné par des artistes tels que Arne Jacobsen ou Georg Jensen. 

La restauration rapide ne fait pas forcément rêver mais quand il s’agit du Shake Shack, c’est autre chose. La chaîne de fast-food new-yorkaise possède plusieurs restaurants dans Manhattan et deux d’entre eux offrent la possibilité de manger en extérieur. Le premier, celui du Madison Square Park (Madison Ave & 23rd St) au pied du Flatiron Building et le second, celui de  l’Upper East Side (154 East 86th Street entre Lex et 3rd Ave). C’est moins attrayant qu’un restaurant mais toujours mieux que d’aller vous enfermer à l’intérieur.

La Piketty-mania en douze articles

La “Révolution Piketty” , “le nouveau révolutionnaire“: Depuis la sortie du Capital au XXIe siècle, dans il explique l’accroissement des inégalités et plaide pour une plus forte taxation des hauts-revenus, l’économiste français ne cesse de passionner l’Amérique.

L’ouvrage est toujours un best-seller sur Amazon. Un tour de force quand on sait qu’il compte 696 pages. Voici ce qu’en dit la presse américaine :

Thomas Piketty recoit l’adoubement  remarqué du Prix Nobel d’économie Paul Krugman, dans les colonnes du New York Review of Books. Il lui consacre un long texte dans lequel il explique son soutien aux thèses de l’économiste français.

New York Magazine compare Piketty à Alexis de Tocqueville, en disant que le second a trouvé l’égalité en arrivant sur les rives américaines, tandis que le premier a fait le constat opposé.

Très friands d’articles sur Piketty, le New York Times le place dans la lignée des grands intellectuels, comme Susan Sontag et Allan Bloom (pourfendeur de l’éducation supérieure aux Etats-Unis). Dans un autre article, le quotidien explique que l’économiste est considéré comme une “rock star”. Il lui consacre aussi un portrait.

Salon parle de “Piketty Revolution” et s’interroge sur l’impact des thèses de Piketty sur le monde politique américain.

Le Washington Post propose dix conseils simples pour écrire un article sur Thomas Piketty, tels que “mentionner Alexis de Tocqueville” et “si vous êtes d’accord avec lui, appelez-le révolutionnaire“.

Sans surprise, le New Yorker consacre un (très) long article au Capital au XXIe siècle, en donnant une explication dense et détaillée de son contenu. S’il se montre sceptique vis-à-vis des propositions de Piketty, le magazine reconnait que  “quiconque intéressé par les grandes questions du moment ne peut se permettre de ne pas lire ce livre“.

Il y a bien entendu les sceptiques. Foreign Affairs juge les conclusions de Piketty sur la taxation des plus riches plus “idéologiques” qu’autre chose.

Le Wall Street Journal critique le livre du Français, arguant qu’il offre “peu d’espoir et beaucoup de récriminations.

Bloomberg aussi doute des taxations supplémentaires prônées par Piketty n’aideront pas la classe moyenne et ne permettront pas de réduire les inégalités (l’auteur précise ne pas avoir lu le livre).

Forbes énumère les six éléments qui, selon lui, font que le livre de Piketty ne tient pas la route.

 

L'après Overblog de Frédéric Montagnon

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Frédéric Montagnon vit aux Etats-Unis depuis seulement un an, mais dans le petit milieu des start-ups françaises de New York, il est connu comme le loup blanc.
Il faut dire qu’à Paris, le créateur d’Overblog était l’une des “stars” de l’économie numérique. Lancée en 2004, sa plateforme de blogs compte chaque mois 60 millions de visiteurs uniques, dont plus de la moitié en France (le fondateur a bien entendu son blog, et vous pouvez le lire ici).
En ce mois d’avril 2014, Overblog, qui avait fusionné en 2010 avec Ebuzzing (spécialiste de la pub vidéo), a été revendu à Fimalac, le groupe de Marc Ladreit Lacharrière qui possède l’agence Fitch et plusieurs médias digitaux comme Allociné ou les sites d’info Webedia.
Dans ce nouveau contexte, Frédéric Montagnon, qui était venu avec sa famille à New York pour développer Overblog aux Etats-Unis, en a profité remettre les compteurs à zéro. Enfin, pas exactement, puisqu’il garde des parts dans Ebuzzing, société en pleine croissance qui pourrait faire son entrée en bourse dans les prochains mois.
Pour l’heure, Frédéric Montagnon bichonne, depuis New York, son prochain bébé – sa quatrième start-up. Celle-ci s’appellera Secret Media, et sera spécialisée dans le ciblage publicitaire. Mais pas n’importe lequel. « Nous allons proposer une solution permettant de monétiser le trafic des utilisateurs d’ad-blockers [les logiciels qui bloquent la diffusion de publicités sur un navigateur]. C’est un segment qui peut représenter 15% du chiffre d’affaires d’un éditeur. Personne n’a encore vraiment percé dans ce secteur. On a décortiqué ces programmes et créé du code qui n’est pas détectable, afin de diffuser de la publicité. » Si cette stratégie essuie des critiques, Frédéric Montagnon s’en justifie, au nom de la défense des contenus gratuits.
Dans cette aventure, son co-fondateur n’est autre que Julien Romanetto, compagnon de route avec qui il avait créé Overblog à Toulouse il y a 10 ans. « Pour l’instant, nous travaillons tous les deux depuis l’appartement de Julien, et nous allons bientôt constituer une équipe. »
Coté argent, Frédéric Montagnon ne se fait pas trop de mouron. « On trouve de l’argent facilement en ce moment. Il m’a suffit de changer mon profil Linkedin pour recevoir des coups de fils de personnes qui veulent investir dans Secret Media. »  Foi d’entrepreneur, il n’avait jamais vu cela.

Election consulaire à Atlanta: le "drame de la réforme des bourses"

Quatre questions à Dominique Lemoine, tête-de-liste “UMP/UFE”.
Pour rappel, les élections consulaires ont lieu du 14 au 20 mai jusqu’à midi heure de Paris pour le vote par Internet et en personne à l’urne le 24 mai (dans le bureau indiqué par courrier par votre consulat).
Lire: Elections consulaires: à quoi ça sert?
Lire: Nos interviews des autres listes 
Trois choses que l’on sait (ou pas) sur vous et vos liens avec la circonscription.

Nos liens avec la circonscription sont solides, puisque les membres de  notre liste y sont tous établis depuis plusieurs années, voire plusieurs décennies pour certains.
Notre circonscription est vaste, elle couvre 6 états des Etats-Unis.  Notre liste s’efforce donc d’en refléter la diversité.  Nos candidats sont résidents de plusieurs Etats de la circonscription, et pas seulement d’un seul Etat, voire d’une seule ville aussi importante soit-elle.
La plupart de nos membres maintiennent des liens forts avec la communauté américaine locale et sont très intégrés (chambres de commerce locales, barreaux, vie associative).  Pour bien  représenter les Français de la circonscription, il est également important de comprendre les enjeux et difficultés de l’intégration.

Les conseillers consulaires n’auront qu’un rôle consultatif. Qu’est-ce que cette élection va changer pour les Français de la circonscription?
Malgré le fait que leur rôle soit consultatif, il n’en demeure pas moins qu’ils seront les avocats, les témoins des Français qui pourront les rencontrer au jour le jour, au contraire des anciens élus AFE qui pouvaient paraître  un peu lointains.  N’oublions pas que les élus  AFE n’avaient également qu’un rôle consultatif.  Ce qui change donc c’est la proximité, ce qui ne peut que faciliter l’engagement avec nos compatriotes.   Les conseillers consulaires seront les porte-parole des Français et leur lien permanent avec leurs élus.
Fiscalité, éducation, santé… Les propositions des listes se ressemblent souvent. Quelle est l’idée ou les idées qui vous distinguent des autres?
Ce qui nous distingue des autres c’est notre action sur le terrain.  En effet, de part notre relation privilégiée avec notre député, Frédéric Lefebvre, nous lui avons d’ores et déjà servis de “caisse de resonnance” et avons ainsi contribué à  influencer et épauler ses interventions et ses propositions de loi.   Nous intervenons sur le terrain auprès des citoyens qui le contactent.  En dehors même de cette élection, nous sommes donc présents, tous les jours, et constamment à l’ecoute.
Quels seront vos deux dossiers prioritaires? Et pourquoi?

L’éducation, en raison du drame de la réforme des bourses.  Nous avons la ferme intention d’être très impliqués dans les commissions des bourses locales pour peser de tout notre poids sur ce dossier.
Les problèmes des retraites, illustrés par le nombre de questions que nous recevons de la part de nos concitoyens.  Nous voulons plus particulièrement obtenir la défiscalisation en France des plans 401(k) et faciliter l’obtention de la carte vitale par les Français de l’étranger.

Election consulaire à Chicago: "Nos problèmes locaux ont des solutions nationales"

Quatre questions à Charles Balesi, tête-de-liste de “Liste UMP/UFE Union de la droite et du centre, circonscription de Chicago”.
Pour rappel, les élections consulaires ont lieu du 14 au 20 mai jusqu’à midi heure de Paris pour le vote par Internet et en personne à l’urne le 24 mai (dans le bureau indiqué par courrier par votre consulat).
Lire: Elections consulaires: à quoi ça sert?
Lire: Nos interviews des autres listes 
Trois choses que l’on sait (ou pas) sur vous et vos liens avec la circonscription.
1)    Diversité – Professeur d’histoire émérite, étudiante, avocat, mère de famille, homme d’affaire, expert-comptable : à l’image des Français de notre circonscription, nous avons chacun une histoire très différente dans le Midwest, tout en partageant la volonté de maintenir un pont pour tous entre terre d’accueil américaine et patrie française.
2)    Expertise – représenter les Français du Midwest dans toute leur diversité, c’est aussi pouvoir les accompagner quelles que soient les problématiques qui les touchent. Notre liste compte deux Conseillers du Commerce Extérieur de la France, Luc Attlan et Bruno Boucher, mais aussi des engagées de longue date pour l’éducation française dans le Midwest, Véronique Bushala et Annie Bierbaum-Cardin, co-fondatrice de FLAM Cincinnati.
3)    Expérience – Élu Conseiller à l’Assemblée des Français de l’étranger en 2003, j’ai oeuvré au service des Français de l’étranger pendant six ans, avec plusieurs succès à mon actif, l’un des plus importants étant la résolution satisfaisante du problème de la double imposition qui soudainement venait d’accabler les fonctionnaires locaux recrutés par la représentation française.
Les conseillers consulaires n’auront qu’un rôle consultatif. Qu’est-ce que cette élection va changer pour les Français de la circonscription?
Les conseillers consulaires seront élus pour la première fois cette année. Ce sera donc à nous de façonner le rôle pour le rendre utile aux citoyens. Nous irons bien au-delà du minimum (deux réunions par an) en accompagnant nos compatriotes au quotidien. C’est pourquoi nous avons mis dès à présent à leur disposition un site interactif qui nous permet de récolter les propositions de tous, tout en répondant efficacement et sans délai à leurs préoccupations : http://chicago.usacanada2014.org/
Fiscalité, éducation, santé… Les propositions des listes se ressemblent souvent. Quelle est l’idée ou les idées qui vous distinguent des autres?
Suppression de la prise en charge des frais de scolarité, création d’impôts nouveaux, augmentation de la fiscalité existante, fermeture de comptes bancaires en France… Nos problèmes locaux ont des solutions nationales. Voter pour la liste “UMP/UFE union de la droite et du centre”, c’est voter pour un relai efficace jusqu’en métropole, là où sont prises les décisions qui affectent les Français de l’étranger.
Soutenu par Frédéric Lefebvre, député de tous les Français d’Amérique du Nord, notre équipe crédible, écoutée à Chicago comme à Paris, est la seule à même d’ancrer le débat national qui les impactent dans la réalité de leur quotidien que nous partageons.
Quels seraient vos deux dossiers prioritaires? Et pourquoi?
Les membres de notre équipe considèrent l’enseignement du français comme une priorité essentielle. Après l’abrupte annulation de la gratuité scolaire dans les établissements secondaires à l’Etranger mise en place par le Président Sarkozy, et, contrairement aux promesses faites, l’équivalent de la somme qu’elle représentait n’ayant pas été transféré au budget des bourses, nous avons la ferme intention de défendre dans notre circonscription l’intérêt des familles qui doivent faire face aux frais que représente le maintien d’une éducation complète ou partielle en français pour leurs enfants.
Le Midwest attire de nombreux industriels et entrepreneurs français mais les aides, plateformes et soutiens économiques mis à leur disposition sont souvent très mal connus. Par la mise en place d’un comité d’accueil, nous proposons donc que le réseau économique français local, dont Luc Attlan (#3 sur la liste) et Bruno Boucher (#5) font partie en tant que Conseillers du Commerce Extérieur de la France, soit présenté de façon officielle à toute nouvelle société française s’implantant dans la région.
 

Election consulaire à Chicago: "Parler de notre circonscription"

Quatre questions à Patrick Bourbon, tête-de-liste de “Français d’Amérique ensemble”.
Pour rappel, les élections consulaires ont lieu du 14 au 20 mai jusqu’à midi heure de Paris pour le vote par Internet et en personne à l’urne le 24 mai (dans le bureau indiqué par courrier par votre consulat).
Lire: Elections consulaires: à quoi ça sert?
Lire: Nos interviews des autres listes 
Trois choses que l’on sait (ou pas) sur vous et vos liens avec la circonscription.
1. En moyenne, les membres de notre liste ont vécus près de 25 ans aux Etats-Unis. 2 retraités (un médecin/professeur à l’Université de Chicago et une infirmière), 2 entrepreneurs, et 2 cadres (Kraft et Oracle) supportés par un comité de soutien de près de 30 personnes.
2. Notre tête de liste (Patrick Bourbon) est le président de l’UFEC depuis 2006 et il a organisé plus de 100 évènements (dont plus de 30 à son domicile) pour notre communauté. Il est aussi Co-Fondateur et Co-Président du Comité des Associations Françaises et Francophones du Midwest. Il est entrepreneur et fait aussi parti de 3 autres conseils d’administration pour aider l’Université Illinois Institute of Technology et les enfants défavorisés du Sud de Chicago.
3. Notre numéro 2 (Aline) a organisé de nombreux évènements pour l’UFEC quand elle était membre du conseil d’administration. De plus, elle a déjà participé aux réunions des commissions au consulat. Elle connait les problèmes des Français du Midwest.
Les conseillers consulaires n’auront qu’un rôle consultatif. Qu’est-ce que cette élection va changer pour les Français de la circonscription?
Le rôle des conseillers est malheureusement très restreint mais c’est aussi une belle opportunité pour organiser la communauté française locale. Nous avons des propositions claires et concrètes qui apportent des réponses aux besoins que nous avons identifiés. Il s’agit d’une élection locale, nous souhaitons “vous servir” et non-pas “nous servir”. L’humain est au centre de notre action, en dehors des polémiques politiciennes stériles…
Fiscalité, éducation, santé… Les propositions des listes se ressemblent souvent. Quelle est l’idée ou les idées qui vous distinguent des autres?
Nous ne connaissons pas les idées des représentants de la gauche ou de la droite du Midwest. Aucune action ne peut être positive si elle n’est guidée par de bonnes valeurs. Les nôtres le sont car elles ne visent qu’à garantir et protéger les droits et les intérêts de notre communauté.
Ces valeurs sont : amitié, confiance, formation, intégrité, liberté, respect, responsabilité, transparence. Honnêteté et sincérité. Nous sommes là pour servir et non pas pour se servir ou soutenir un parti politique à Paris. Ce qui nous distingue des autres est avant tout de parler de notre circonscription, pas de politique parisienne… et de rester honnête quant au rôle des conseillers consulaires.
Nous n’aurons que peu de pouvoir sur l’enveloppe des bourses scolaires, sur la fiscalité, ou sur les conventions bilatérales!  Nous refusons de rentrer dans cette surenchère de promesses électoralistes qui trompe les électeurs. Avec une réelle volonté de rassembler, nous sommes une liste avec un élu à l’Assemblée des Français de l’Etranger qui maitrise les problématiques diverses et a les relais auprès du parlement et des administrations pour répondre avec efficacité.
Quels seraient vos deux dossiers prioritaires? Et pourquoi?
Fiscalité et bourses scolaires. Ce sont les deux sujets dont les Français du Midwest nous parlent le plus.

Election consulaire à Boston: "Un besoin de réforme" des bourses scolaires

Quatre questions à Serge Denis, tête-de-liste de “Français d’Amérique Ensemble”.
Pour rappel, les élections consulaires ont lieu du 14 au 20 mai jusqu’à midi heure de Paris pour le vote par Internet et en personne à l’urne le 24 mai (dans le bureau indiqué par courrier par votre consulat).
Lire: Elections consulaires: à quoi ça sert?
Lire: Nos interviews des autres listes 
Trois choses que l’on sait (ou pas) sur vous et vos liens avec la circonscription.
Les six candidats de notre liste sont installés dans la région de Boston depuis plus de 20 ans avec une bonne connaissance de la communauté française de la Nouvelle-Angleterre et des problématiques que nous rencontrons. Notre engagement associatif est notoire avec notemment la présidence de l’UFE-NA, la Chambre de Commerce Franco Américaine, la création et présidence de Boston Accueil.
Nous sommes également là pour rester contrairement à certains candidats d’autres listes qui sont seulement de passage….Comment peut-on affirmer son engagement lorsqu’on est ici temporairement?
Les conseillers consulaires n’auront qu’un rôle consultatif. Qu’est-ce que cette élection va changer pour les Français de la circonscription?
Cette question est encore prématurée. Il faut d’abord voir comment va fonctionner réellement ces représentations dans le cadre des réunions périodiques établies par le Consulat et mesurer ainsi le degré d’influence qu’auront ces Conseillers. Ce à quoi nous nous engageons aujourd’hui c’est d’abord d’être disponible, à l’écoute et au service des Français résidant ici. Nous avons la volonté et la crédibilité pour relayer ces préoccupations aux autorités compétentes ici et à Paris.
Nous voulons faire avancer les dossiers qui tiennent à cœur et obtenir des résultats plus que des promesses politiciennes ou purement électoralistes.
Fiscalité, éducation, santé… Les propositions des listes se ressemblent souvent. Quelle est l’idée ou les idées qui vous distinguent des autres?
Si ces thèmes reviennent souvent dans les échanges que nous avons avec nos compatriotes c’est qu’ils sont réels bien que chaque situation soit particulière à chaque individu. Le rôle du Conseiller consulaire est nouveau et il nous appartiendra en tant qu’élu de faire prendre conscience à nos représentations consulaires, parlementaires et administratives  des vraies préoccupations et difficultés auxquelles nous devons faire face en tant que Français de l’Etranger.
Quels seraient vos deux dossiers prioritaires? Et pourquoi?
La scolarité française dont le coût reste élevé pour de nombreuses familles. Ayant siégé à la commission des bourses locales pendant 10 ans, je peux vous assurer  qu’il y a un besoin de réforme dans le mécanisme d’attribution des bourses. Le maintien et la promotion de l’enseignement du français à  l’étranger passe aussi par une diversification de l’offre éducative, avec le soutien à la création de programmes bilingues, d’immersion, des programmes de Français Langue Maternelle (FLAM). Pour la promotion et le rayonnement de la langue française, la liste Français d’Amérique Ensemble s’engage.
Retraites, santé: l’objectif est d’offrir un véritable service à nos compatriotes, avec un rôle de conseiller ou de médiateur pour orienter vers les bonnes administrations et les assister de manière personnalisée à constituer et suivre leur dossier.