À l’occasion du 70ème anniversaire du Débarquement de Normandie, le Centre culturel du Lycée Français de New York vous invite à une projection spéciale du documentaire de PBS, “D-Day’s Sunken Secrets”.
Co-produit par l’ancien élève du Lycée Français Sylvain Pascaud, qui a dirigé l’expédition sous-marine, le documentaire explore l’épave de l’armada D-Day au large des côtes de la France et révèle quelques uns des secrets du débarquement des alliés.
Après la projection, le Dr Arthur Plaza, chef du Département d’Histoire-Géographie de l’école, animera une discussion avec le réalisateur du film, Doug Hamilton, ainsi que Sylvain Pascaud, et son fils, Zachary, qui a également participé à l’expédition sous-marine.
Pourquoi ces bonbonnes de nitrogène dans les rues de New York ?
Vous les avez sans doute observés, un peu interloqué. Hauts de plus d’un mètre cinquante, argentés, reliés au sol par un tuyau, et laissant parfois suinter un nuage de fumée : on croise souvent de beaux réservoirs de nitrogène liquide (azote) dans les rues de New York.
A quoi servent-ils ? Non, pas à asphyxier les rats. Ni à nettoyer l’air des égouts. Le nitrogène liquide (une substance inodore, non inflammable, et très très froide) est une substance qui, injectée dans l’air, se transforme en gaz, et sert à pressuriser les câbles souterrains. Et éviter ainsi les court-circuits liés à l’humidité.
Verizon est le principal propriétaire de ces charmants objets urbains. « Nous avons mis en place un vaste programme pour pressuriser nos câbles », affirme, dans un e-mail, le service de presse de Verizon, qui rappelle que la pressurisation permet « de maintenir les câbles secs, mais aussi de détecter un problème potentiel ».
A New York, cette mise sous pression est réalisée de façon centralisée, depuis le QG de l’entreprise. Mais dans certains cas, Verizon a besoin d’injecter une dose supplémentaire, lorsque des cables sont particulièrement menacés par « l’eau, la moisissure, l’humidité ». C’est là qu’interviennent les bonbonnes. « Nous utilisons aussi ces réservoirs lorsque nous travaillons sur un câble à un endroit particulier, ou que la pression centralisée a été diminuée ou coupée. »
Et pour ceux qui se demandent s’il est sûr de les cotoyer: « Nous n’avons jamais entendu parler d’une personne blessée par l’explosion d’un réservoir (…). On ne pourra jamais s’assurer qu’une voiture ne va pas enfoncer l’une de ces bonbonnes, mais nous prenons toutes les précautions nécessaires avant d’installer ce matériel dans la rue », ajoute Verizon.
Il vaut mieux. En effet, si les explosions de réservoirs de nitrogène liquide sont rares, elles existent. Ainsi, une bonbonne a explosé, en 2006, à l’université Texas A & M causant de gros dégâts matériels. Verizon assure exercer une surveillance rapprochée de son matériel. « Des personnes inspectent régulièrement les réservoirs, notamment la nuit. »
Rappelons aussi que le nitrogène, inoffensif, est l’autre nom de l’azote, la composante principale de l’air que nous avalons. Ouf, on peut respirer.
Aux Petits Chapelais, repaire d'enfants et de stars
« Est-ce que c’est la boutique que l’on voit dans la série Girls? » demande un client en entrant dans les Petits Chapelais, un magasin d’habits pour enfants sur Sullivan Street, à SoHo.
Dominique Simonneaux, la propriétaire des lieux, est habituée à cette question. Ceux qui connaissent la série de HBO sauront que Jessa, la bohème du groupe, travaille pendant quelques épisodes de la saison 3 (la dernière diffusée) dans la boutique de la Française, où elle s’ennuie d’ailleurs.
« L’équipe est venue trois jours pour le tournage, il y avait plus de 100 personnes qui travaillaient dans la rue, personne n’avait vu ça ici », s’amuse-t-elle. Et elle a bien failli jamais le voir. « Quand j’ai eu la production au téléphone, je n’ai pas compris qui ils étaient, je leur ai dit que je n’avais pas le temps et qu’ils pouvaient me rappeler plus tard », raconte Dominique Simonneaux. Heureusement, son employée l’a poussée à accepter l’opportunité.
Quand ça n’est pas l’équipe de Girls, Dominique Simonneaux accueille Julia Roberts, Sarah Jessica Parker ou encore Kim Kardashian, venue “faire du repérage“. Preuve que la boutique de la Française a de quoi séduire. Le passage des stars ne l’impressionne pas, elle qui, la plupart du temps, ne les reconnait même pas. « Une fois j’ai discuté avec une femme très gentille, on a beaucoup rigolé et on a commencé à se raconter plein de choses… » – il s’agissait de l’actrice Sandra Bullock.
Mais Les Petits Chapelais ne se résument pas à un défilé de stars. Ici, on trouve des habits originaux, soigneusement sélectionnés Dominique Simonneaux et son flair. « Je pense que les gens en ont marre des grands magasins et que leurs enfants aient les mêmes habits que tout le monde ». Même la grande prêtresse de la mode US, Donna Karan aurait complimenté Dominique Simonneaux pour ses choix.
Cette ancienne danseuse contemporaine est d’abord venue aux Etats-Unis pour poursuivre sa carrière. Une fois enceinte, elle s’est mise à confectionner un trousseau pour bébé, aidée par sa soeur. « Tout est parti de là, quand je sortais dans la rue avec ma fille, tout le monde me faisait des compliments ». Elle ouvre sa boutique en septembre 2001. « J‘ai vu les tours tomber, et au début ça a été très dur, les gens n’osaient plus sortir de chez eux ».
Il y a un an, la boutique déménageait quelques numéros plus loin sans en informer personne. « Les clients étaient très contents de retrouver la boutique, ils voulaient m’embrasser » raconte-t-elle.
L’inspiration et la sélection des créateurs lui viennent naturellement. « Je n’ai pas la télé et je ne regarde pas les magazines, mes choix sont instinctifs ». Ca paie. Au point où ses clients lui disent: “Quand on rentre dans votre boutique, ça nous donne envie de faire des enfants!”
La France protège ses bijoux de famille
Revue de presse. Si l’on en croit la presse américaine cette semaine, la France se méfie des investisseurs étrangers, surtout américains.
La chaîne CNBC fait le point sur les relations compliqués, qualifiées de « bad romance » entre la France et ses entreprises : « la France semble avoir le talent et le savoir-faire pour encourager la création d’entreprises technologiques prospères, mais lorsqu’il s’agit de les faire rester, les chiffres sont moins impressionnants». En cause, un protectionnisme qui empoisonne le quotidien des entreprises : « Les start-ups qui restent, comme le site de partage de vidéos Dailymotion, ont pu faire l’expérience de la force du protectionnisme français, pour le meilleur ou pour le pire » , rappelle le journaliste. L’article reconnaît que la France s’est lancée dans une offensive de charme pour retenir des talents sur le territoire, notamment en nommant un secrétaire d’Etat au Digital, et lors de la visite du Président français à San Francisco.
Mais la barrière financière joue en notre défaveur : « Contrairement aux Etats-Unis, la France et l’Europe en général manquent d’une plateforme pour les investissements dans les nouvelles technologies ». Le problème? Il n’y a pas d’acheteurs potentiels en France et en Europe, ce qui fait qu’une start-up n’a d’autre choix que d’aller tenter sa chance aux Etats-Unis.
La législation du travail est elle aussi un problème car elle n’est pas adaptée. Enfin, le site affirme que la culture entrepreneuriale n’est pas très développée en France. Aux Etats-Unis, échouer avant d’avoir du succès n’est pas grave : cela apporte même plus de légitimité. Mais l’article conclut sur une touche optimiste : « Les choses sont en train de changer en France… »
Protectionnisme
Dans un éditorial, le New York Times s’en prend aussi à la politique jugée « protectionniste » de la France. « François Hollande, en février, a dit aux cadres d’entreprises étrangères que le pays était ouvert au business. Malheureusement, les membres de son gouvernement semblent fermer la porte», commence l’article en référence au dossier Alstom.
En effet, Arnaud Montebourg a déclaré récemment qu’il serait mieux que le géant français soit racheté par une entreprise européenne, ce qui hérisse les poils de nos amis américains. « Cet argument protectionniste peut seulement décourager les entreprises non européennes à investir en France ». Et ça n’est pas la première fois que la situation se présente : « les officiels français ont toujours cherché à bloquer les acquisitions étrangères d’entreprises qu’ils considèrent comme des fleurons nationaux ». L’année dernière déjà, François Hollande avait mis un frein à l’acquisition de de Dailymotion par Yahoo. Il y a dix ans, c’est Nicolas Sarkozy, ministre des finances à l’époque, qui s’était opposé à une offre de l’allemand Siemens d’investir dans Alstom.
Pour les Américains, le New York Times en tête, cette stratégie n’est pas la bonne à adopter : « Les officiels français ne devraient pas simplement bloquer l’offre de General Electric parce que l’entreprise est basée dans le Connecticut. L’entreprise fait du business en France depuis plus de 40 ans, et la discrimination basée sur l’origine nationale ne blessera pas uniquement la France ».
Un peu de sport
Un peu de sport pour finir cette revue de presse. La nouvelle qui a secoué le monde du football, c’est bien sûr la nomination d’Helena Costa au poste d’entraîneur du club de ligue 2, Clermont Foot. Le sujet a intéressé le New York Times, qui dédie à la jeune femme un long article. Helena Costa est la première femme à obtenir un tel poste en France. Même si elle a auparavant entraîné des équipes masculines notamment au Portugal, son pays, le journal affirme que « sa récente nomination à ce poste est une étape majeure en termes de compétition et de visibilité ».
Aux Etats-Unis, même si les femmes sont nombreuses dans le monde assez macho du soccer, le New York Times précise : « Aucune femme n’a eu accès à un poste de coach dans une équipe professionnelle masculine de haut niveau ». Espérons que ce premier pas puisse changer les mentalités.
La Grande Guerre vue d'en bas
La Grande Guerre comme vous ne l’avez jamais étudiée. Voilà ce que propose l’American Friends of Blérancourt lors d’une conférence organisée le 22 mai au National Arts Club.
Organisée dans le cadre du Centenaire, la conférence « Au-delà des Vosges : la compréhension de la réponse de la France aux évènements de 1914 » sera donnée par Michael S. Neiberg, professeur d’histoire au Department of National Security and Strategy à l’United States Army War College.
Le Professeur Neiberg examinera les réactions françaises, en dehors des cercles de pouvoir et de décisions, aux évènements de 1914 en se basant sur des mémoires, des lettres retrouvées, des journaux de l’époque.
Elections consulaires à New York: les candidats se présentent
Les élections consulaires, ça vous dit quelque chose? Si vous lisez French Morning, vous savez que les Français d’Amérique votent dès ce mercredi 14 mai pour se choisir des conseillers consulaires, des élus de proximité qui siègeront auprès de chaque consulat.
Cinq sièges sont en jeu dans la circonscription de New York (New York, New Jersey, Connecticut et les Bermudes). Nous choisirons aussi deux “délégués consulaires” uniquement chargés de voter aux sénatoriales.
Lire: Elections consulaires: à quoi ça sert?
A cette occasion, French Morning a posé quatre questions aux quatre têtes-de-liste dans la circonscription de New York pour connaitre leurs propositions et leur parcours. Voici leurs réponses:
– Gérard Epelbaum (Union des Français d’Amérique, liste UFE, UMP, de la droite et du centre)
– Annie Michel (Français de Gauche, progressistes et solidaires)
– Jean Lachaud (Rassemblement des Français d’Amérique)
– Richard Ortoli (Français d’Amérique Ensemble)
Pour rappel, les élections consulaires ont lieu du 14 au 20 mai jusqu’à midi heure de Paris pour le vote par Internet et en personne à l’urne le 24 mai (dans le bureau indiqué par courrier par votre consulat). A noter que le 24 mai, nous voterons aussi pour les élections européennes. NB: seul le vote à l’urne est possible pour ce scrutin. Les Français hors de France ont été rattachés à la circonscription d’Ile-de-France dont les candidats sont ici.
"La loi du marcheur" ou les souvenirs de Serge Daney
A partir d’interviews de Serge Daney, rédacteur en chef aux Cahiers du Cinéma, réalisées par Régis Debray, Eric Didry met en scène cet amoureux du 7ème art dans « La Loi du marcheur », qui sera montré au FIAF les 21 et 22 mai.
En 1992, quelques mois avant de mourir, Serge Daney confie ses dernières pensées sur le cinéma qui l’a tant fait vibrer. Après avoir travaillé pour la revue Les Cahiers du Cinéma, il commence à écrire pour Libération une chronique sur l’image. En 1991, c’est lui qui crée le trimestriel Trafic, l’une des références sur le 7ème art.
Dans « La Loi du marcheur », interprétée avec brio par Nicolas Bouchaud, la mise en scène est sobre et laisse place aux mots, véritables piliers de la performance. Avec des extraits de « Rio bravo », l’un des films fétiches de Serge Daney, le comédien réussit à transmettre une passion sincère à un public qui, même s’il n’est pas cinéphile, finit par être conquis.
Un touriste français meurt dans un accident d'avion en Arizona
Un petit avion de tourisme monomoteur de type Cessna 207 s’est écrasé à l’atterrissage samedi 10 mai à 15h39, en bout de piste de l’aéroport municipal de Page, en Arizona (environ 300 kilomètres au Nord de Phoenix). A son bord se trouvaient six personnes, des touristes originaires du Havre, ainsi que le pilote. Les passagers venaient de prendre part à un vol « touristique et panoramique » de 45 minutes au-dessus du Grand Canyon, du Lac Powell, de la Colorado River, de Horseshoe Bend et de Wahweap Marina, à limite de l’Etat de l’Utah.
Selon Ian Gregor, porte parole régional de l’aviation fédérale, l’avion aurait tenté plusieurs approches de la piste en dépit de conditions météorologiques très défavorables, avant d’essayer de se poser. « Le vent était très fort et soufflait de manière irrégulière, en venant d’Ouest et de Sud, c’est-à-dire dans le dos de l’appareil. La visibilité était en outre réduite du fait du sable et de la poussière soulevés par les bourrasques ».
D’après les premiers témoignages recueillis par la police de Page, l’avion aurait dévié de sa trajectoire suite à un coup de vent et aurait dépassé le bout de la piste de près de 100 mètres. « L’appareil aurait alors heurté une motte de sable, avant de piquer vers l’avant et de se retourner après avoir fait un ‘soleil’ », précise Ray Varner, capitaine de la police.
Peu éloignés de la tour de contrôle et des bâtiments des pompiers au moment du crash, les victimes ont pu être rapidement secourues. Le passager le plus sérieusement touché a immédiatement été évacué vers l’hôpital de Page, mais est décédé des suites de ses blessures quelques heures plus tard. Quatre autre passagers, plus légèrement blessés ont également été admis dans le même établissement, tandis que le dernier membre du groupe havrais, dans un état stable, a été évacué vers le centre médical de Flagstaff.
« Nous ne connaissons pas les identités des personnes qui étaient présentes dans l’avion », indique Ian Gregor. « Nous sommes encore en train de tenter d’identifier le groupe dont elles faisaient partie ».
Contacté dimanche matin, le consulat de France à Los Angeles, dont la circonscription administrative comprend l’Etat d’Arizona, se refusait à apporter toute précision sur le crash. « Nous avons mis en place une cellule de crise et de soutien aux victimes », expliquait l’agent de permanence. « Mais nous le faisons avec respect et anonymat des familles. Seule la cellule de crise du ministère au Quai d’Orsay est habilitée à dévoiler l’origine et l’identité des passagers impliqués. »
L’avion impliqué dans cet accident, enregistré sous le numéro N7311U, faisait partie de la société American Aviation Inc., basée à Salt Lake City (Utah), de même que le pilote. Une enquête a été déclenchée dans la foulée par le département de la police de Page, le bureau de l’Aviation Fédérale et le service de sécurité national des transports.
Sunrise, le calendrier intelligent de Pierre Valade
On a pris rendez-vous avec Pierre Valade, et comme d’habitude, il a fallu avant s’envoyer une série d’e-mails pour fixer le jour, l’heure, et le lieu de l’entretien. « Ce n’est pas efficace, cela occupe du temps, de l’espace sur la boite mail. On peut rendre les choses plus simples », soupire ce Français de 27 ans, à peine assis devant sa table.
« Faire gagner du temps aux gens », c’est en effet l’ambition de Pierre Valade, qui a créé Sunrise l’année dernière. Ce application-calendrier gratuite (pour iOS) permet de connecter tous ses agendas et données issues de ses boites mails, cloud et réseaux sociaux dans une seule interface. Celle-ci intègre aussi la météo, des plans, les anniversaires, le CV de la personne avec qui vous avez rendez-vous ou le profil de son entreprise… Et permet d’envoyer facilement des invitations à ses contacts pour fixer une rencontre. A cela s’ajoute un design orange épuré, imaginé avec son co-fondateur belge Jérémy Le Van.
« Faire un calendrier n’est pas très original. Mais nous avions l’impression que personne n’avait proposé un produit sérieux dans ce domaine », raconte Pierre Valade, qui vit à New York depuis 2010. L’idée, cet ingénieur des Ponts et Chaussée l’avait depuis un moment. Il travaillait chez Foursquare, entreprise où il avait atterri après un premier job de développeur chez FreshPlanet (une start-up de jeux vidéos créée par un Français), losrqu’il a rencontré Jérémy Le Van, designer chez Foursquare. Entre eux, le courant passe, et les deux complices quittent leurs postes fin 2012 pour se jeter dans le bain.
Sunrise éclot en février 2013, et quelques semaines plus tard, les deux associés réussissent à lever 2,2 millions de dollars auprès d’un aréopage de fonds d’investissements et business angels. Parmi ces derniers, quelques Français, comme Loic Le Meur (ex-employeur de Jérémy Le Van à San Francisco), Ilan Abehassera (fondateur de Producteev), ou Fabrice Grinda. « Nos investisseurs ont été séduits par notre approche design. Ce qui leur a plu aussi, c’est que nous formons une équipe solide, avec le tampon Foursquare. Et puis, notre marché est sans limite. Tout le monde a besoin d’un calendrier », juge Pierre Valade.
Un an après, les fondateurs revendiquent 100.000 utilisateurs par jour. De quoi donner confiance à la petite équipe de six personnes – des Français en majorité – installée dans un local tout blanc proche d’Union Square. L’heure est maintenant au développement de nouvelles fonctionnalités : une version Android, un système de vote sur des créneaux disponibles (à la manière de Doodle), l’intégration des tickets de spectacles, rendez-vous Meetup, Eventbrite, billets d’avion ou de train… Mais l’objectif numéro un reste l’expansion du nombre d’utilisateurs, afin de devenir « le calendrier de référence ». « Après, rentabiliser ne sera plus un problème », assure Pierre Valade, un œil sur son application Sunrise. Qui lui rappelle qu’il est temps de filer vers son prochain rendez-vous.
Biotech : la crème des start-ups françaises en tournée à New York
Des globules rouges qui affament les tumeurs cancéreuses, des patchs pour lutter contre les allergies à l’arachide, un cœur artificiel physiologique : voilà quelques produits phares mis au point par Erytech, Carmat ou DBV, start-ups françaises du domaine des biotechnologies de la santé.
Lors d’un événement organisé à New York les 25 et 26 juin par le réseau France Biotech, ces start-ups viendront, avec d’autres, se présenter à la communauté financière américaine. Une première.
Pour passer ce grand oral, seules les meilleures sociétés ont été convoquées : l’événement est réservé aux entreprises de ce secteur cotées en bourse – il en existe 52 en France. Une vingtaine d’entre-elles devraient faire le déplacement, selon Pierre-Olivier Goineau, le président de France Biotech. En particulier celles qui veulent développer leurs affaires aux Etats-Unis.
« L’idée, c’est de faire rencontrer nos champions français à la communauté financière américaine, et de montrer à ces investisseurs spécialisés notre politique d’innovation. Nous avons des entreprises solides, indépendantes, en forte croissance, au potentiel de développement prometteur aux Etats-Unis », remarque Pierre-Olivier Goineau.
Le monde des biotech connaît une vraie dynamique en France, affirme cet entrepreneur, par ailleurs directeur général délégué de la société Erytech. « Dans ce secteur, Paris est devenue la place financière la plus importante en Europe, et a surpassé la Suisse, l’Allemagne et l’Angleterre en matière d’IPO. La France offre un écosystème durable pour ce genre d’entreprises, de bonnes conditions fiscales, un bon environnement académique. Nous sommes portés par des vents favorables », affirme-t-il. Seront-ils assez puissants pour conquérir New York ?
Certains conjoints de "H-1B" pourront bientôt travailler
Soupir de soulagement. L’administration Obama vient d’annoncer que les accompagnateurs de détenteurs de visas H-1B pourront prochainement obtenir une autorisation de travail. Ils étaient jusqu’ici privés de ce sésame.
Cette autorisation ne sera pas donnée à tout le monde : elle sera réservée aux conjoints de travailleurs qui ont commencé une démarche d’acquisition de la carte verte (avec le soutien de leur employeur), indiquait, mardi 6 mai, le Departement of Homeland Security (DHS).
“Ces avancées vont aider les Etats-Unis à maintenir leur compétitivité, et soutenir nos efforts pour attirer les meilleurs travailleurs les plus qualifiés. Les entreprises continuent à avoir besoin de ces travailleurs très qualifiés, et ces nouvelles règles vont nous assurer que ces derniers ne préféreront pas d’autres pays, en compétition pour attirer les meme travailleurs talentueux”, a affirmé dans un communiqué le secrétaire adjoint à la sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas. Cette mesure sera effective dès sa publication au Registre fédéral, annoncée pour “bientôt“.
Le visa H-1B est délivré aux travailleurs étrangers qualifiés, embauchés par une entreprise américaine, laquelle sponsorise le visa. Il est attribué pour un maximum de 6 ans. Chaque année, 85.000 étrangers obtiennent ce document, soumis à un quota.