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Exposition immersive: Claude Monet hors-cadre à DC

Plonger dans la lumière, les couleurs, les coups de pinceaux de Claude Monet. C’est ce que propose la nouvelle exposition immersive organisée par Fever, connu pour son installation autour de Van Gogh. À partir du vendredi 16 février, et durant huit mois – date encore indéterminée en octobre -, l’exposition « Claude Monet : The Immersive Experience DC » ouvrira ses portes au Rhode Island Center, après être passée par Londres et Cincinnati.

 

Au cœur de cette exposition, une reconstitution fidèle de l’atelier du peintre impressionniste français accueille les visiteurs, offrant un aperçu authentique de l’environnement artistique dans lequel le maître a créé ses chefs-d’œuvre. Des images des paysages immortalisés par l’artiste sont projetées sur une installation à 360 degrés et s’étend sur deux étages. Les visiteurs auront également la possibilité d’explorer huit des œuvres les plus emblématiques grâce à la réalité virtuelle. Des joyaux tels que « Coquelicots » et « Meules, fin de l’été » prennent vie sous une nouvelle perspective, permettant une immersion totale dans l’art du maître impressionniste.

L’exposition sera ouverte les lundis, jeudis et dimanches de 10am à 6:30pm, les mercredis de 10am à 3pm, et les vendredis et samedis de 10am à 7:30pm. Les billets sont déjà disponibles à la vente ici.

Brèves new-yorkaises: Marmotte, rats, autruche et punaises de lit

Comme tous les lundis, les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale.

? Time Out a demandé à ses rédacteurs quelle était la ville du monde la plus innovante, passionnante et dynamique – sorties nocturnes, vie culturelle, etc. Et devinez quelle ville ils ont choisie. Évreux ? Non. New York, of course. Allez, Paris arrive quand même à la 11e place.

? Sur tout le fentanyl saisi aux États-Unis l’année dernière, la ville de New York en représentait 10%.

? Les bibliothèques ouvertes le dimanche, c’est terminé. Le maire a dû couper dans les budgets et économiser 23,6 millions de dollars, 0,021% du budget total de la ville.

? La ville de New York va investir 18 millions de dollars pour acheter et effacer les 2 milliards de dollars de dettes médicales impayées de près de 500.000 New-Yorkais.

? Les voitures ne portant pas de plaque d’immatriculation (ce qui est illégal) ou ayant leur plaque cachée ont échappé à 108 millions de dollars de contraventions en cumul, l’an dernier selon un audit de la ville. 22% des automobilistes aurait ainsi évité une amende.

? Il sera bientôt légal de cultiver du cannabis chez soi en suivant certaines règles.

? Un homme cagoulé jette, au petit matin dans les rues de Greenpoint, des pages déchirées de la Bible, de romans érotiques et de revues pour adultes. Il n’a pas encore été appréhendé.

Ⓜ️ La MTA prévoit de raser cinq blocs d’habitations d’East Harlem pour faciliter l’extension de la ligne Q.

? New York est classée deuxième ville la plus touchée par les punaises de lit aux États-Unis. La première place revient à Chicago.

? Kering, le groupe français de luxe, a annoncé l’acquisition d’un immeuble de 10.700 mètres carrés sur la 5e Avenue pour un montant de 963 millions de dollars (885 millions d’euros).

? Le maire cherche à réguler la circulation des 65.000 livreurs qui parcourent en tous sens la ville sur les pistes cyclables, mais aussi les trottoirs.

? L’utilisation des bacs à poubelles plutôt que des sacs déposés sur le trottoir a fait ses preuves : les rats sont moins nombreux. L’expérience va donc être étendue à d’autres quartiers.

? Des voix s’élèvent contre la célébration du Jour de la Marmotte (Groundhog Day, le 2 février) qui infligerait à ladite marmotte un traitement inapproprié pour ce genre d’animal timide.

? Un New-Yorkais sur quatre habite à moins de 800 mètres d’un méga-entrepôt de type Amazon, ce qui expose les habitants à la pollution des camions de livraison et, par conséquent, à des problèmes de santé.

??‍⚖️ Un jury ordonne à Donald Trump de payer 83,3 millions de dollars (76,7 millions d’euros) supplémentaires à E. Jean Carroll, une auteure aujourd’hui âgée de 80 ans, pour l’avoir diffamée après avoir été reconnu coupable l’an dernier de l’avoir agressée sexuellement (faits remontant à 1996) et avoir été déjà condamné à 5 millions de dollars pour diffamation.

? Le loyer médian d’un two bedrooms à New York est près de 1 000 dollars plus élevé que dans la deuxième ville la plus chère des États-Unis – Jersey City.

? Le Musée américain d’histoire naturelle ferme deux grandes galeries exposant des objets amérindiens en réponse aux nouvelles réglementations fédérales qui obligent les musées à obtenir le consentement des communautés concernées.

? Plus de 100 animaux, dont plusieurs appartenant à des espèces en voie de disparition, ont été saisis dans une maison de Long Island après un signalement concernant des animaux exotiques détenus illégalement. Dans la longue liste, on trouve une autruche d’Amérique du Sud, un escargot géant d’Afrique, deux chiens de prairie et une salamandre tigrée.

✨ Justin Timberlake donnera un concert gratuit à NYC, le mercredi 31 janvier.

? Le plus ancien échafaudage de la ville a été monté sur First Avenue il y a… 14 ans.

Ⓜ️ La suppression des « portes d’urgence » dans le métro qui, théoriquement, servent à évacuer les stations plus rapidement – mais qui sont utilisées par les fraudeurs – a permis de réduire la fraude de 20%, selon la MTA.

? Les New-Yorkais ont voté pour désigner les plus grandes arnaques à New York et les Hamptons sont ressorties en première position – après l’Empire State Building et la statue de la Liberté. Une nuit dans les Hamptons coûte 577 $, ce qui est supérieur de 290 % à la moyenne nationale.

C’est tout pour cette semaine. On se retrouve lundi prochain pour de nouvelles aventures.

6 cinémas historiques d’art et d’essai à New York

Vous aimez les films intimistes, « d’art et d’essai » comme on les appelle en France, le cinéma international, les documentaires, les rencontres avec réalisateurs et acteurs à l’issue d’une projection ? Ça tombe bien, New York conserve quelques salles indépendantes qui diffusent des pépites du septième art. On vous a sélectionné six cinémas historiques où l’ambiance et la programmation y sont très différentes de celles des multiplexes classiques – on vous recommande de vous rendre régulièrement sur leur site pour découvrir leurs sélections ultra riches et pointues.

Roxy Cinéma à Tribeca

© Roxy cinéma

Le Roxy, ce cinéma d’art et d’essai d’inspiration Art déco, spécialisé dans les films indépendants en première diffusion, dans les copies d’archives rares et les classiques cultes en 35 mm, est l’un de nos préférés. On adore ce petit théâtre situé au sous-sol de l’hôtel éponyme de Tribeca, avec ses fauteuils rouges, son stand de pop-corn à l’ancienne et son ambiance si old school. Récemment on y a revu « Wild Style », le célèbre film de Charlie Ahearn, sorti en 1983, qui a encadré, codifié et promu la culture du hip-hop, en présence des acteurs et du réalisateur. Roxy Cinéma, 2 Avenue of the Americas. Billet à 17$.

Le Metrograph, Lower East Side

News from Home, Chantal Akerman, Metrograph. © OliviaGarcin
News from Home, Chantal Akerman, Metrograph. © OliviaGarcin

Sur Ludlow Street, le Metrograph est une salle de cinéma entièrement consacrée aux films indépendants, dans un décor brut et minimaliste résolument new-yorkais (nous vous en parlions récemment à l’occasion d’une rétrospective Jean-Pierre-Léaud). Les murs en brique apparente, les fauteuils en bois et velours inspirés de ceux de l’Opéra Garnier, la programmation surprenante et ultra avant-gardiste, font le bonheur de nos âmes curieuses. On n’oubliera jamais notre premier film vu là-bas, « News from Home » de Chantal Akerman : de longs plans séquences montrant différents lieux de New York, sur lesquelles la réalisatrice lit, en voix off, des lettres que sa mère lui a envoyées entre 1971 et 1973 lorsque la cinéaste vivait dans la ville. Une vraie claque cinématographique.

Des éditions collector des très français “Cahiers du Cinéma” aux biographies exclusives de cinéastes emblématiques, tout y est. Sans oublier le restaurant, Metrograph Commissary, qui s’inspire des restaurants de studio de l’âge d’or d’Hollywood où les stars prenaient leurs repas aux côtés de leurs producteurs, équipes et machinistes. Une expérience complète dédiée aux cinéphiles et amoureux de culture. Metrograph, 7 Ludlow St. Billet à 17$.

Film Noir à Greenpoint

© Film noir, Greenpoint
© Film noir, Greenpoint

Dans ce petit cinéma d’art et d’essai de 54 places situé à Greenpoint à Brooklyn, vous pourrez assister à des projections soigneusement organisées, de classiques cultes à des films underground, dans une salle intimiste de quartier. Des films vintage que vous ne trouverez pas dans un cinéma traditionnel. Cerise sur le gâteau, ce charmant théâtre de Brooklyn abrite également une boutique qui fait le bonheur des cinéphiles : on y trouve des tonnes de DVD, d’affiches et de vinyles collector… Film Noir, 122 Meserole Avenue. Billet à partir de 12$.

BAM Rose cinemas, Brooklyn

© BAM Rose Cinéma
© BAM Rose Cinéma

Cet ancien music-hall transformé en 1998 en salle de cinéma par la Brooklyn Academy of Music pour offrir au public de Brooklyn une alternative aux multiplexes standard, offre aujourd’hui quatre salles dans lesquelles sont projetés des films classiques, des premières, des festivals, des rétrospectives, avec des apparitions de cinéastes, d’acteurs et de critiques cinéma. En ce moment tous les films nominés aux Oscars y sont projetés, c’est l’occasion rêvé de vous mettre à jour avant la cérémonie. Cinémas BAM Rose, 30 Lafayette Ave, Brooklyn. Billet à 16$.

Angelika Film Center

© Angelika, Soho
© Angelika, Soho

Les salles en sous-sol, la petite taille des écrans et le bruit du métro qui passe nous rappellent bien qu’on est à New York, sans jamais freiner les cinéphiles curieux de se rendre dans ce cinéma emblématique de Soho, bien connu pour sa diffusion de films d’art et d’essai, indépendants et internationaux. Notre dernier coup de cœur en Octobre dernier, « Anatomy of Fall » (« Anatomie d’une chute », 5 nominations aux Oscars), suivi d’un questions-réponses avec la réalisatrice française Justine Triet, confirme leur programmation incontestée. Angelika, 18 W Houston St. Billet à 19$.

IFC Center

© IFC Center
© IFC Center

Le Centre IFC propose le meilleur du cinéma indépendant, alternatif et underground, dans le théâtre historique Waverly près de Washington Square. Il projette de nouvelles œuvres, souvent accompagnées de questions-réponses avec le réalisateur ou le scénariste, et on aime particulièrement leurs films de fin de soirée, diffusés très tard, des classiques aux comédies en passant par les films d’horreur, tous les vendredis et samedis. IFC Center, 323, 6e avenue. Billet à 18$.

Cette sélection est bien évidement non exhaustive, vous imaginez bien que dans une ville comme New York, ça ne s’arrête jamais. Mais on ne peut pas terminer cet article sans évoquer Film Society of Lincoln Center qui présente, toute l’année, une programmation comprenant des premières, des rétrospectives majeures et des festivals, du prestigieux Festival du film de New York au fou Festival du film asiatique de New York.

Jon Bonné, cet Américain qui célèbre la richesse du vin français

Pendant des mois, Jon Bonné a enfilé des bottes en caoutchouc et arpenté les vignes françaises. Cet Américain, connu dans le monde de la gastronomie pour avoir écrit plusieurs ouvrages sur le vin et pour diriger, en qualité de rédacteur en chef, la plateforme Resy, en a tiré un livre, une imposante somme en deux volumes de plusieurs centaines de pages : « The New French Wine » (Penguin Random House, non traduit). La traduction se passe de commentaire et elle dit bien ce que Jon Bonné a trouvé lors de ses multiples voyages en France : une nouvelle façon d’envisager la viticulture et la façon de boire le vin.

« Je pensais que ce serait un petit projet, raconte-t-il. Mais une fois que j’ai commencé à visiter les régions, j’ai réalisé que le changement se produisait absolument partout en France. Le vin est aujourd’hui radicalement différent de ce qu’il était il y a 30 ans. Pour le mieux. » Selon lui, les vignerons français ont opéré un virage vers la recherche de la qualité plutôt que de la quantité. Il en résulte des vins qui expriment davantage le terroir. « La culture a évolué vers des vins qui consacrent ce que la France sait faire de mieux : des vins exceptionnellement bons », constate-t-il.

Un voyage chez les producteurs

Son livre emmène le lecteur dans un voyage à travers les vignobles français. De région en région, on va à la rencontre de ces producteurs, historiques et nouveaux venus, qui contribuent à la richesse de la production. « Je ne pensais pas rendre visite à autant de producteurs, confie l’auteur. J’en évoque 830 dans le livre, je suis allé rendre visite à la plupart d’entre-eux. Je suis resté en France pendant près de la moitié de chacune de ces quatre ou cinq dernières années. »

« The New French Wine » aux éditions Penguin Random House.

Son français est impeccable et lui a permis d’échanger avec les producteurs sur la façon de faire le vin aujourd’hui. Un vin avec moins d’ajouts, qui exprime davantage la personnalité de chaque vigneron. « Il rappelle aux Américains à quel point ils aiment le vin français, estime-t-il. Et la France en général. Partout où je vais pour promouvoir le livre, les Américains ont une connexion émotionnelle avec les vins français. Les Américains adorent le champagne, ils adorent le Bourgogne, ils adorent même le Bordeaux mais ils l’ont oublié ! »

Une renaissance de la France aux États-Unis

Jon Bonné estime que la relation entre la France et les États-Unis s’est encore davantage renforcée dernièrement. « Il y a une renaissance de la cuisine française, et des restaurants français, aux États-Unis, aujourd’hui, affirme-t-il. Sans manquer de respect à qui que ce soit, on sort de 50 ans de goût immodéré pour tout ce qui était italien aux États-Unis. C’est agréable de se rendre compte que les gens aiment toujours manger et boire français. »

Pendant longtemps, le vin français a été vu aux États-Unis à travers le regard de Robert Parker, ce critique en œnologie qui a fait référence par son classement sans concession. Les vins costauds, boisés, attiraient davantage ses faveurs. Ce n’est plus forcément toujours le cas. « Je pense que ce goût s’est éteint avec la Grande Récession, la crise financière de 2008, argue Jon Bonné. Les Américains sont tellement plus curieux aujourd’hui. Ils veulent du vin qui ressemble à du vin, et pas à du bois ou du sucre. Ils veulent davantage de clarté, ce qui ne veut pas nécessairement dire plus léger. La diversité est bien plus grande aujourd’hui qu’il y a 20 ans. » Une richesse qu’il s’attaque à démontrer tout au long des centaines de pages (près de 900 en deux volumes) de son livre.

Le Cours Sainte-Anne lance le Préceptorat, un accompagnement en visioconférence sur les programmes de français

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[Article sponsorisé] Membre du collectif de l’enseignement à distance CEDRE France, l’école à distance Cours Sainte-Anne propose des programmes de scolarité complète ou partielle de la maternelle à la 4ème et accompagne depuis presque 30 ans des familles françaises en expatriation. Pour un accompagnement renforcé des élèves expatriés, le Cours Sainte-Anne propose désormais un service de type Préceptorat : un tutorat en visioconférence assuré par les correcteurs des programmes de français.

Pour les classes du CP jusqu’à la 4ème, ce programme offre un soutien personnalisé des élèves et s’adresse plus particulièrement aux familles expatriées qui souhaitent maintenir le niveau de français de leurs enfants ou les préparer à une réintégration dans un établissement en France.

? En savoir plus

Des séances en visio « à la carte »

Le cœur du programme réside dans ses 30 séances de visioconférence, animées à distance par les correcteurs expérimentés de l’école. Les sessions durent de 30 minutes pour les plus jeunes à 45 minutes pour les collégiens. Elles permettent au correcteur de vérifier que l’élève a bien assimilé tous les points de la séquence en cours, mais également à l’élève de poser toutes les questions qui pourraient demeurer.

Les élèves peuvent réserver leurs séances en ligne tout au long de l’année, en se connectant sur le calendrier du correcteur. Cette flexibilité permet un réel suivi personnalisé et l’adaptation du contenu des séances à la progression individuelle de chaque élève dans son programme de français.

À la fin de chaque programme, les élèves reçoivent un relevé de notes détaillé et un certificat de passage dans la classe supérieure pour le français, qui pourra donc être présenté au futur établissement lors de l’éventuel retour en France.

Revoir les fondamentaux du français

Si le Préceptorat est une nouveauté, les programmes de français du Cours Sainte-Anne ont eux fait leurs preuves depuis de nombreuses années. « Grâce au programme de français suivi auprès du Cours Saint-Anne, ces transitions se sont faites sans aucune difficulté scolaire, et nos enfants, bien que sortis de six ans d’école australienne, bénéficient même d’un niveau très au-dessus de celui de leurs camarades actuels », témoigne cette maman de trois enfants désormais scolarisés en France.

Les programmes abordent les notions fondamentales de français, allant de la lecture à la rédaction, en passant par l’orthographe, la grammaire et la conjugaison. Chaque niveau se voit attribuer des contenus spécifiques, adaptés aux besoins éducatifs. Par exemple, le programme pour les collégiens se concentre sur des aspects tels que la rédaction, l’étude de vocabulaire et la préparation à l’étude de textes, préparant ainsi les élèves à des défis plus complexes, conformes aux programmes de l’Éducation Nationale.

Des séances supplémentaires pour un accompagnement renforcé

Au besoin, il est possible de souscrire à des séances de visioconférence supplémentaires avec les correcteurs de français pour un accompagnement total sur cette discipline. Des packs de 20 ou 30 séances supplémentaires sont disponibles pour répondre aux exigences spécifiques de chaque élève.

? En savoir plus 

Pour toute question quant aux écoles à distance du collectif CEDRE France, contactez l’équipe admissions par téléphone au +33 09 70 71 76 76 ou via le formulaire de contact.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Jeanne Verdoux expose ses «femelles vaisselles» à Long Island City

Après avoir réalisé une magnifique une du New York Magazine en rendant hommage aux commerces new-yorkais disparus pendant la pandémie, l’artiste française Jeanne Verdoux va présenter une œuvre totalement différente. Vendredi 2 février, elle inaugurera sa première exposition solo, « Female Vaisselle », dans un lieu de création et d’exposition pour artistes, Sculpture Space NYC, à Long Island City.
Jeanne Verdoux: Female Vaisselle. © Sculpture Space NYC
Le titre est un jeu de mots drôle, car le mot « vessel » en anglais renvoie à l’image conquérante d’un vaisseau, tandis que le mot « vaisselle » en français évoque… ce que l’on sait : une tâche ménagère longtemps réservée aux femmes à la maison. En utilisant différents supports comme la céramique, les dessins, le monoprint et la vidéo, elle explore les différents sens de ce mot, et exprime par ce biais la plasticité, la flexibilité dans le fait d’être une femme. Elle examine les différents rôles assignés aux femmes et sa propre expérience en tant que femme, fille et mère. « J’essaie de raconter ce que je connais et qui me touche, notre nature de femme dans un monde parfois hostile parfois accueillant », raconte l’artiste.
Son travail sur cette thématique a commencé en 2015 avec des dessins et imprimés, puis Jeanne Verdoux s’est attelée à l’argile pour pouvoir créer de véritables vaisseaux, c’est-à-dire une figure féminine qui fait office de récipient avec des attributs féminins. Un conteneur « qui renferme nos expériences de vie intérieures », explique l’artiste, avec des thèmes comme la fertilité et la maternité, l’équilibre et la gravité, l’humour et l’absurdité. Au fur et à mesure des années, les dessins de Jeanne Verdoux sont devenus plus grands et ambitieux, intégrant du charbon et de la peinture à l’acrylique. Mais aussi du papier matelas, récolté auprès d’une usine de matelas située sous son précédent studio. Une représentation fantasque et parfois étrange de la figure féminine, qui fusionne nos perceptions de la beauté, l’utilité et la fantaisie.

Frenchfounders lève 4,5 millions d’euros auprès de Bpifrance et Tikehau Capital

Un peu plus d’un an après s’être adossé à Tikehau Capital, Frenchfounders boucle un nouveau tour de table et fait entrer un nouvel actionnaire institutionnel. Le club business francophone a levé 4,5 millions d’euros auprès de Bpifrance – la banque publique qui finance les entreprises pour l’innovation et l’international – et Tikehau Capital – le gestionnaire d’actifs alternatifs, à la tête de 42 milliards d’euros sous gestion – afin de développer ses activités.

« L’entrée d’un acteur public comme bpifrance, aux côtés de Tikehau Capital, a beaucoup de sens pour nous. Nous avons des synergies business à faire jouer tous ensemble, que ce soit dans les événements ou l’accompagnement d’entreprises à l’international », explique Benoît Buridant, fondateur de Frenchfounders. La levée de fonds vise à accélérer la croissance des activités existantes, mais aussi à approfondir les liens avec Bpifrance, la banque française des startups, pour les aider à conquérir de nouveaux territoires.

Un club pour les CFO 

Plus particulièrement, la collaboration avec Bpifrance prendra trois formes : un programme de développement business pour accélérer l’internationalisation de 40 startups, le lancement d’un club pour les CFO, « CFO Club Bpifrance Le Hub », une nouvelle communauté métier pour la banque publique, avec pour vocation de promouvoir les échanges entre dirigeants financiers aux quatre coins du monde. Et enfin des solutions de recrutement international pour identifier et engager des talents, mais aussi des Operating Partners pour accompagner les participations.

« Cette dernière année, nous avons organisé de nombreux événements avec Frenchfounders aux États-Unis, mais aussi à Singapour, Tokyo ou encore au Moyen-Orient. Nous avons de belles opportunités pour la promotion de l’écosystème français à l’international, par exemple répliquer l’événement Big à l’étranger, ou encore le succès du Transatlantic Leaders Forum de French Founders », se réjouit Mathieu Chabran, cofondateur de Tikehau Capital.

Accompagnement des talents

Frenchfounders, qui fêtera ses dix ans cette année, est désormais un réseau de 25.000 leaders et de 4.000 membres entrepreneurs et dirigeants au sein du Club, présent dans 19 villes dans le monde. Outre les événements, rencontres et ateliers business, la communauté compte se développer sur la partie Talents. « Nous allons accompagner les profils, de leur sortie d’école jusqu’à ce qu’ils deviennent des patrons d’entreprise », fait valoir Benoît Buridant.

Frenchfounders, qui officie également comme investisseur avec Le Fonds emmené par Géraldine Le Meur, va proposer ses services sur la transmission d’entreprises. Et enfin permettre aux personnes de la communauté francophone, membres du Club ou non, d’organiser leurs propres événements via le réseau. Un objectif de « win-win-win » vertueux pour le réseau, ses membres mais aussi ses nouveaux actionnaires.

L’art du bain dans la baie de San Francisco: 4 lieux pour déconnecter

Rien de tel que de s’immerger dans l’eau pour chasser le stress… Et si vous ne pouvez pas vous offrir une escapade dans les sources chaudes naturelles de la région, voici une sélection de Bath Houses. Ces établissements s’inscrivent dans la tradition de bains publics venus d’horizons divers, au carrefour d’environnements sociaux et thérapeutiques.

1. Kabuki, un espace inspiré du Japon (SF) 

© Kabuki Springs & Spa

C’est une institution au cœur du quartier de Japan Town depuis 1968. Au programme ? Sérénité et déconnexion. Les appareils électroniques étant proscrits, le silence régnant en maître absolu. Seul un gong résonne parfois lorsque des trublions bavardent… La zone de baignade, spacieuse, accueille les clients vêtus de leur simple appareil. Elle comprend une piscine chaude, un bassin d’immersion froide, un sauna sec, un hammam. On peut boire du thé sur des chaises longues en bois, gommer sa peau à l’aide du sel de mer mis à disposition, et expérimenter les douches conçues à la japonaise. Le tout dans une ambiance tamisée. Les dimanches, mercredis et vendredis sont réservés à ces dames. Les lundis, jeudis et samedis, aux messieurs. Seul jour mixte : le mardi avec port de maillot obligatoire ce jour-là. Massages, soins du visage ou séances d’acupuncture en supplément.
Plus d’infos, horaires, formules tarifs sur le site.  1750 Geary Boulevard. 415 922 60 00

2. Archimedes Banya ou la Russie à portée de bains (SF)

© Archimedes Banya

Mixte et plutôt sommaire, ce vaste complexe est réputé pour le Venik Platza, une coutume russe unique en son genre. Il s’agit d’un massage réalisé dans une salle (très) chauffée : le masseur balaie le corps à l’aide d’une botte de feuilles de chêne ou de bouleau – le venik – préalablement trempée dans de l’eau chaude afin d’en faire ressortir les parfums. L’expert alterne les techniques et les pressions, allant de l’effleurement à la « flagellation ». Les bénéfices de ce massage aux rameaux seraient multiples. Parmi eux : détoxification, stimulation de la circulation sanguine et du système immunitaire, effet relaxant, etc. La tradition veut que l’on plonge ensuite dans un bain glacé. En bonus : large palette de soins, cours gratuit de yoga et dégustation de bière sur la terrasse avec vue sur la baie.
Plus d’infos, horaires, formules et tarifs sur le site. 748 Innes Ave. 415 206 90 00

3. Imperial Spa, le minimalisme de style coréen (SF)

© Imperial Spa

Ce spa aux allures de bain communal est divisé en deux. Les femmes profitent d’un côté, les hommes de l’autre. Ici aussi le silence est roi et la nudité, la norme. On y trouve des douches, un bassin à remous chaud, un bassin d’eau froide, un sauna, un hammam… Et l’on peut prolonger d’enveloppements, de massages à l’huile ou axés sur l’acupression. Mention spéciale aux gommages qui valent à eux seuls le détour. Dans une salle collective, des femmes en sous-vêtements exfolient énergiquement la peau des pieds à la tête en passant par les aisselles. Malgré des tables peu confortables, on ressort beaucoup plus léger.
Plus d’infos, horaires, formules et tarifs sur le site. 1875 Geary Blvd. 415 771-1114 

4. Osmosis, l’atypique bain enzymatique de cèdre (Freestone)

© Osmosis Day Spa Sanctuary

Direction la côte de Sonoma, à une heure de route au nord de San Francisco, pour goûter à un rituel nippon peu ordinaire. Là-bas, on ne plonge pas dans l’eau, mais on immerge son corps dénudé dans une mixture qui mêle du bois de cèdre blanc en décomposition, du son de riz et un catalyseur biologique importé du Japon. Le mélange de ces ingrédients naturels fermente et, ce faisant, il chauffe. L’activité enzymatique qu’il produit comporterait alors de nombreuses vertus pour la vitalité de la peau comme pour la santé du système nerveux et du cerveau. Les Amérindiens utilisaient d’ailleurs l’essence de cèdre à des fins de purification, de force et de nettoyage. Cette expérience surprenante se poursuit dans des jardins à la japonaise qui invitent à la méditation. Un sanctuaire de bien-être unique aux États-Unis.
Plus d’infos, horaires, services et tarifs sur le site. 209 Bohemian Hwy. Fresstone, CA 95472. 707 823 82 31

NB : Ces lieux atteignent rapidement leurs capacités. Réservations recommandées. 

Shame on You: Retour sur l’affaire DSK en podcast

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C’était le monde d’avant. D’avant #metoo, d’avant les scandales à répétition et de la prise de conscience -de certains en tout cas. Pourtant en ce printemps 2011, les mêmes ingrédients sont là lorsqu’éclate l’affaire DSK à New York. Un homme puissant accusé d’agression sexuelle contre une femme de chambre. Mais ce ne sera pas le tournant, le moment de la prise de conscience. Il faudra encore attendre quelques années et l’éclosion de #metoo. Pourquoi ? Douze ans après, c’est une des questions auxquelles Marine Pradel et Anne-Cécile Genre tentent de répondre dans un podcast documentaire en 8 épisodes.

Le 14 mai 2011, le coup de tonnerre éclate lorsque la France et le monde apprennent que Dominique Strauss-Kahn, directeur du FMI et grand espoir de la gauche pour la prochaine présidentielle, est arrêté, accusé de viol contre une femme de chambre du Sofitel. Les deux journalistes françaises vont se retrouver aux premières loges du cirque médiatique qui va durer des mois. Alors toutes les deux reporters à New York pour le compte de l’agence Keep in News, qui produit pour de nombreuses chaînes de télévision françaises, elles vont passer nuits et jours devant le Sofitel, le commissariat, le tribunal ou encore la maison où DSK est assigné à résidence.

Dix ans après, elles se sont replongées dans les centaines d’heures de rushes accumulées, ont interviewé une multitude d’acteurs et de témoins de ce fait divers hors norme. Mais leur série est bien plus qu’un retour sur les faits. C’est aussi -surtout- une très courageuse plongée sur leur travail, comme sur celui des autres journalistes, happés par le tourbillon médiatique au point de ne pas voir, ou pas assez, les questions plus profondes qu’il pose : la banalité des violences sexuelles, l’impunité des hommes qui les commettent… Sans tomber dans l’autocritique systématique ou gratuite, l’introspection est réelle et touche au but, servie par un récit à la fois dense et rythmé. L’interview de la juge qui envoya Dominique Strauss-Kahn, libre désormais de parler car à la retraite, – qui explique simplement que n’importe quelle personne accusée de viol et arrêtée à l’aéroport en train de quitter le pays sera forcément mise en prison- est mise en regard du choc qui s’empara de la France à la vue de cette personnalité de premier plan menottée et emprisonnée.

Victimes invisibles

Mais il y a aussi ces interviews de femmes de chambre, venues soutenir la victime Nafissatou Diallo, devant le tribunal de Manhattan. Ce sont elles qui crient « Shame on you » à l’arrivée de DSK, cri qui donne le titre au podcast. Dans leurs archives, Marine Pradel et Anne-Cécile Genre ont retrouvé ces témoignages, qui disent la fréquence des agressions dans les hôtels de luxe, la peur qui accompagne ces employées, le peu de soutien qu’elles reçoivent de leurs employeurs aussi. Des interviews éclairantes qui pourtant ne seront jamais diffusées dans les très nombreux reportages qu’elles réalisent ces jours-là. Ces victimes resteront invisibles. Ce n’est pas ce qu’attendent les rédactions, à Paris. Il faut montrer DSK, raconter ce qui se passe dans la salle d’audience. « À ce moment là, l’urgence journalistique est d’avoir une place dans la salle d’audience (…) et parler de lui, parce qu’en vrai on ne parle que de lui », raconte Marine Pradel en voix off.  « Donc oui, a posteriori je me dis que je me suis un peu plantée, le sujet [était] : est-ce que ce fait divers juteux révèle un phénomène de société qu’il faut mettre en lumière ? C’est ça notre travail en vrai ». 

Ce « tout-spectacle » qui efface toute recherche de sens, les deux journalistes l’analysent au fil des 8 épisodes de leur série. Mais elles vont plus loin, en s’interrogeant sur l’impunité qui a accompagné Dominique Strauss-Kahn pendant si longtemps, avant l’affaire du Sofitel, « alors que tout le monde savait ». Elles ont recueilli des témoignages inédits, comme celui d’Aurélie Filippetti, ancienne ministre socialiste, qui raconte comment DSK, bien des années plus tôt, avait tenté de l’embrasser de force en pleine rue, avant de la harceler par texto. Elles racontent la banalité mais aussi les ressorts du silence. Cécile Duflot, alors dirigeante des Verts, qui aurait dû rencontrer DSK dans un appartement privé, en tête-à-tête, rendez-vous prévu trois jours après l’arrestation : « j’ai réfléchi ensuite : s’il m’était arrivé quelque chose dans cet appartement, qu’est-ce que j’aurais fait ? La gauche devait gagner (…), je me serais tue, j’aurais parlé ? Ça m’a beaucoup travaillé… »

Cette culture de l’impunité, elles l’illustrent même de manière très personnelle. Peu de temps après l’affaire du Sofitel, Anne-Cécile Genre interviewe, pour un reportage sur le dixième anniversaire du 11 septembre, un journaliste célèbre, Michaël Oreskes. Il est alors un des dirigeants d’Associated Press. Quelques temps après, une invitation à déjeuner en tête à tête prend un tour des plus désagréables. Dans l’arrière-salle du steak house où il a ses habitudes, M. Oreskes touche les cuisses de la journaliste à plusieurs reprises « de façon assez violente ». Six ans plus tard, au moment où l’affaire Weinstein vient d’éclater, Michaël Oreskes est contraint à la démission après des accusations portées par dix femmes, toutes anciennes collaboratrices des différentes rédactions qu’il a dirigées. Et la journaliste de s’interroger pourquoi il a fallu cette vague #metoo pour qu’elle se rende compte qu’elle n’avait pas seulement été confrontée à un type qui se croyait tout permis, mais avait bien été victime. « Que ce n’est pas nous le problème », réalise-t-elle.

Le podcast Shame on You est à retrouver sur toutes les grandes plateformes ici .

Serge Daney présenté au Lincoln Center: Pourquoi ce critique français fascine les Américains?

L’Amérique n’en a décidément pas fini avec son admiration pour la Nouvelle Vague, qui a réinventé le cinéma à défaut de réinventer la vie dans les années 60. Parti de France, ce mouvement a essaimé un peu partout dans le monde, mais c’est aux États-Unis qu’il s’est peut-être le plus ancré. Les rétrospectives des réalisateurs ou acteurs se multiplient, encore aujourd’hui, plus d’un demi-siècle plus tard, et Film at Lincoln Center a décidé d’aborder cette montagne par un versant plutôt original : celui d’un critique de cinéma, Serge Daney, qui a fait autorité aux « Cahiers Du Cinéma » pendant de longues années, jusqu’à sa mort du sida en 1992.

« Never Look Away : Serge Daney’s Radical 1970s » présente une sélection très éclectique de films chroniqués par le critique français, dans une collection d’essais qui vient d’être traduite en anglais. Connue en France sous le nom de « La Rampe », cette sélection d’articles s’intitule « Footlights » dans sa version américaine. L’équipe de Film at Lincoln Center y a puisé un certain nombre de long-métrages qui seront montrés du vendredi 26 janvier au dimanche 4 février.

«On n’allait pas voir un film, on allait au cinéma»

On replonge dans une époque : « D’abord, bien sûr, la peur, écrit Serge Daney dans La Rampe / Footlights. Paris, au début des années cinquante. (…) Un enfant qui n’avait qu’à descendre un escalier et rencontrer une rue pour se retrouver au cinéma, planqué. J’étais cet enfant peureux. On n’allait pas ”voir un film”, on ”allait au cinéma”. » C’est dans ses jeunes années d’enfant timide qu’il tire son amour des films. Plus loin, il écrit : « La honte d’avoir vu et de n’avoir rien dit entraîne avec elle le défi de tout voir, de tout soutenir du regard, l’acquiescement aux aventures les plus aberrantes du Cinéma. »

Ce sont ces aventures là qu’on retrouve dans le décor majestueux du Walter Reade Theater du Lincoln Center. La rétrospective est organisée par deux conservateurs, Nicholas Elliott et Madeline Whittle, qui décrivent leur intérêt pour Daney : « Il a créé une sorte d’autoportrait collectif d’une génération de cinéphiles qui ont utilisé le cinéma comme moyen non seulement de comprendre le monde, mais aussi de le changer », expliquent-ils, en développant leur propos : « Que ce soit en définissant la distinction morale entre cinéma et propagande à travers les films de Jean-Luc Godard, de réfléchir à l’héritage d’étrangers d’Hollywood comme Nicholas Ray et Samuel Fuller, ou de considérer le droit à l’avortement et les luttes des travailleurs immigrés tels qu’ils sont vus dans des non-fictions historiques, « Histoires d’A » and « Nationality: Immigrant », Daney a toujours placé les films sur un plan éthique et intellectuel. »

Des classiques et des trouvailles

C’est peut-être cela qui plaît tant au monde du cinéma américain. En plus des réalisateurs déjà cités, on pourra retrouver lors de la rétrospective des titres classiques de Jacques Tati, Ousmane Sembène, Akira Kurosawa et Robert Bresson, des œuvres d’époque telles que « Milestones » de Robert Kramer et John Douglas, ainsi que « Salò ou les 120 Journées de Sodome » de Pier Paolo Pasolini, et une rare projection de l’épopée « Hitler, a Film From Germany », de Hans-Jürgen Syberberg.

Chaque film donnera lieu à une séance d’introduction à laquelle participera notamment la critique et réalisatrice française Axelle Ropert. « Nous voulons placer la pensée de Daney dans le présent et demander ce qu’elle signifie pour ceux qui travaillent et pensent le cinéma aujourd’hui », soulignent les deux organisateurs. Plus de 30 ans après sa mort, Serge Daney et la Nouvelle Vague continuent de fasciner l’Amérique pour avoir renouvelé comme peut-être jamais auparavant la façon de faire des films, à une époque où le critique de film était presque aussi important que ceux qui les réalisaient.

Gilles Marini (Los Angeles): Des Pompiers de Paris à Hollywood

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Mère Teresa a sagement déclaré : « La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter. » Cette citation trouve un écho particulier cette semaine, alors que le podcast French Expat revient sur le parcours de l’acteur franco-américain Gilles Marini.

Né et ayant grandi dans le sud de la France au sein d’une famille multiculturelle, Gilles Marini incarne la diversité et la richesse des expériences de vie. Bien que vous l’ayez peut-être découvert dans le film Sex and The City en 2008 ou dans la série Switched quelques années plus tard, cet acteur français n’a pas immédiatement embrassé le monde du cinéma. Après avoir maîtrisé l’art familial et délicat des croissants, Gilles Marini jongle entre son rôle de sapeur-pompier à Paris le jour et de mannequin. C’est finalement ce dernier métier qui conquiert son cœur, le poussant à s’envoler pour les États-Unis quelques années plus tard afin d’y poursuivre sa carrière.

Outre son parcours plein de rebondissements, au cœur de la discussion avec Gilles Marini, on découvre aussi la réalité émotionnelle de la vie en tant qu’expatrié dans le monde du divertissement américain. Avec une honnêteté touchante et une grande humilité, Gilles Marini raconte comment il est devenu acteur et le French lover d’Hollywood. Il partage les défis et les doutes surgis dans son métier, notamment ceux apparus pendant et suite à la pandémie du Coronavirus.

En transcendant le glamour d’Hollywood, Gilles Marini offre un aperçu authentique de la vie d’un expatrié et nous rappelle les enseignements universels que chacun peut appliquer pour surmonter les défis avec bonheur et détermination.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Paris-Phoenix: Air France inaugure une 17e destination aux États-Unis

Le jeudi 23 mai, Air France inaugurera pour cet été une toute nouvelle liaison entre l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle et la ville de Phoenix, en Arizona. Trois vols directs par semaine seront assurés, les mardis, jeudis et samedis, et embarqueront les voyageurs à bord de Boeing 787-9 équipés de 30 sièges en cabine Business, 21 en Premium Economy et 228 en Economy.

Cette nouvelle liaison ouvre un tout nouveau territoire de voyage aux clients d’Air France qui, depuis l’aéroport – parmi les plus pratiques, les plus modernes et friendly du pays – permettra l’accès à la ville de Phoenix, au désert de Sonora, aux merveilles de canyons, dont les plus visités Antelope Canyon et Grand Canyon, jusqu’au spectaculaire Monument Valley et à la vallée de Sedona.

Un vol direct de 11h

La durée du vol direct sera de 11 heures et les horaires de départ (en heure locale) feront partir de Paris-Charles de Gaulle à 10h10 avec une arrivée à Phoenix à 12h10. Le retour se fera, lui, depuis Phoenix à 14h10 et fera débarquer à Paris à 9h15 le lendemain matin.

Côté tarifs, un vol aller-retour en classe Economy du jeudi 23 mai au jeudi 30 mai est actuellement proposé à un peu plus de 721 euros et près de 4.445 euros en Business. Un autre du jeudi 23 mai au samedi 1er juin coûtera un peu plus de 616 euros en classe Economy et près de 4.350 euros en Business.

Phoenix est la 17e destination ouverte par Air France sur le territoire américain. Récemment, la compagnie annonçait la reprise des vols vers Minneapolis (Minnesota) à partir du lundi 13 mai prochain et l’extension sur l’été de la desserte de Raleigh-Durham (Caroline du Nord).