Crémieux poursuit son bonhomme de chemin aux Etats-Unis. La marque y disposait de pas moins de 1.200 points de vente, elle ouvre à présent sa première boutique new-yorkaise, à SoHo. Un quartier qui correspond à l’esprit de la marque qui se veut chic et de qualité.
Créée en 1976 par Daniel Crémieux et gérée aujourd’hui par son fiston Stéphane, Crémieux a investi deux étages sur Mercer Street. La boutique ” à taille humaine” s’est concentrée sur les vêtements homme, le cœur de métier de la marque qui représente 85% de ses ventes. Avec quelques pièces exclusives comme des cravates “made in New York” ou encore un sweet shirt en cachemire.
“Ça a toujours été notre objectif d’exporter notre travail. On a un style qui n’est pas français mais international, indique Stéphane Crémieux. On a exporté le French Dream aux Américains à défaut d’importer le rêve américain aux Français”.
La marque “preppy”, qui évoque Cape Cod et Harvard, doit son identité à Daniel Crémieux, inspiré lui-même par son père Armand, un homme élégant, raffiné, qui créa La Femme chic, une petite chaîne de vêtements pour dame. Daniel Crémieux a construit sa marque essentiellement en dehors de France. Elle se fait notamment remarquer à ses débuts à New York, lors d’un salon professionnel. Rapidement, la marque s’installe et multiplie les points de vente.
Aujourd’hui, même si Crémieux est plus présent aux Etats-Unis qu’en France (elle réalise 70% de son chiffre d’affaires de ce côté-ci de l’Atlantique), elle est connue dans l’Hexagone pour avoir réalisé un “coup”. En 2008, elle a conçu la tenue des joueurs et de l’encadrement de l’équipe de France de football, dans le sillon de Daniel Hechter en 1998 ou Smalto en 2006.
Après New York, elle prévoit d’ouvrir des boutiques à Miami, Boston et Los Angeles.
Crémieux: de l'équipe de France à SoHo
Consulaires: "La troisième voie, pas la troisième roue"
Au milieu des caisses de rouge et de blanc, chez LeDû’s Wines. Pour le lancement de sa campagne pour les élections consulaires à New York, vendredi soir, la liste Français d’Amérique Ensemble a soigné le cadre.
Malgré quelques bouteilles débouchées, pas question de se laisser distraire. Richard Ortoli est venu présenter à ses supporters la liste qu’il conduira lors des élections consulaires de mai. Celle-ci se présente comme apolitique. ” Ce sont des élections locales, pas nationales. Nous refusons les étiquettes, nous refusons les logiques de partis, affirme M. Ortoli, élu sortant de l’Assemblée des Français de l’étranger. Et puis, la politique a conduit la France à la ruine donc il faudra bien trouver une troisième voie” .
Lire: Elections consulaires: à quoi ça sert?
Lire: les listes dans la circonscription de New York
Le mouvement Français d’Amérique Ensemble, présent dans sept circonscriptions consulaires sur neuf, a été monté par M. Ortoli et Damien Regnard, ex-UMP, troisième homme de l’élection législative partielle de juin dernier et élu AFE sortant.
A New York, Richard Ortoli s’est entouré de personnes impliquées dans la communauté française, comme Catherine Courrier (ex-présidente d’Accueil New York), Catherine Laleuf (co-fondatrice du festival “In French with English subtitles” ) ou encore Jean-François Guéguen (French American Academy) pour convaincre les électeurs de la circonscription (New York, New Jersey, Connecticut et le Bermudes). “Toutes sont ici depuis longtemps, elles ont rendu de grands services à la communauté, glisse-t-il. Nous sommes la troisième voie, pas la troisième roue” .
Olivier Sarkozy s'offre une maison pour $13,5 millions
Olivier Sarkozy et sa fiancée, l’actrice Mary-Kate Olsen, ont fait une petite folie.
Le couple a acquis la townhouse à cinq chambres du peintre David Deutsch, située dans l’enclave résidentielle de Turtle Bay Gardens (sur la 49e rue, entre 2e et 3e avenue), pour la bagatelle de 13,5 millions de dollars, peut-on lire dans le New York Post. La demeure avait été mise en vente pour 16,5 millions de dollars.
Le site d’immobilier Curbed a mis en ligne des photos de ce petit bijou. Il comporte notamment un jardin privé avec une fontaine, une galerie de miroirs, une salle de bal, une piscine sur le toit, un garage, un ascenseur et un studio d’artiste. Cerise sur le gâteau pour le Français: “Il y a aussi des phrases en français incrustées dans le plafond de la salle de bal” , précise le site.
Le demi-frère de l’ex-président français et sa compagne avaient vendu leur maison de l’East Village en janvier. Mise sur le marché au prix de 6.995 millions de dollars, elle est finalement partie pour 6,4 millions de dollars.
Investir en France: les avantages du 2-pièces
(Article partenaire) Acheter un deux-pièces est toujours une solution intéressante lorsque l’on cherche à investir dans l’immobilier en France, que vous cherchiez à commencer à vous construire un patrimoine ou à le compléter.
La raison ? Un deux-pièces de 30/40m2 se loue facilement, car il est le bien recherché des jeunes couple actifs. Les locataires y restent plus longtemps que dans les studios, permettant ainsi un risque locatif plus faible et une gestion simplifiée.
Moins de risque locatif
Les couples sont les premiers locataires des deux-pièces, et représentent ainsi un gros avantage pour les investisseurs puisque le loyer est alors partagé en deux, limitant ainsi le risque d’impayé.
De plus les locataires restent en moyenne plus longtemps dans un deux-pièces que dans un studio. La période vacante entre deux locataires est donc limitée et vous encaissez les loyers avec plus de régularité.
Autre point important, puisque les périodes de location sont plus longues, vous avez moins de turn-over et votre deux-pièces est moins dégradé. Vous diminuez donc les frais de rafraichissement lors d’un changement de locataire.
Facilité de revente
Un des points importants à prendre en considération est également la facilité de revente de votre bien. Revendre un deux-pièces est bien plus simple qu’un appartement plus grand, car il intéresse les investisseurs, mais également tous les acquéreurs qui cherchent leur première résidence principale.
Et si votre bien est correctement situé, un deux-pièces vous offre une bonne valorisation patrimoniale, car comme les studios, l’offre des deux-pièces dans les bons quartiers est inférieure à la demande. Investir dans un studio depuis l’étranger est donc également une bonne solution si vous disposez d’un petit budget.
Louer vide ou meublé?
Contrairement au studio qu’il est préférable de louer meublé, les deux pièces peuvent être loués aussi bien vides que meublés.
Ceci étant dit, pour un expatrié, il est toujours plus intéressant de louer meublé. En effet, pour des raisons fiscales, vous pourrez alors amortir votre bien, vous permettant de diminuer les impôts à payer sur les loyers que vous touchez.
Si vous décidez de louer vide, vos locataires resteront plus longtemps, ce qui vous donnera plus de sécurité à votre placement. En revanche, la fiscalité de vos revenus sera moins avantageuse.
Vous avez un projet d’investissement immobilier en France ? Vous souhaitez commencer à vous constituer un patrimoine ? Contactez-nous pour discuter de votre projet : www.myexpat.fr.
Votre contact: Florent VAUDELIN
My Expat – l’immobilier des expatriés
Yann Tiersen à New York pour deux dates
La fabuleux destin de Yann Tiersen aux Etats-Unis continue. L’auteur-compositeur-interprète français sera de passage à New York les 30 et 31 mai.
Après Washington et Philadelphie, l’artiste se produira à la Highline Ballroom. Internationalement connu pour sa composition de la bande originale du film “Le fabuleux destin d’Amélie Poulain” et de “Good Bye Lenin!”, Yann Tiersen viendra poursuivre sa tournée ∞ Infinity, titre de son dernier album.
Des chants français, breton, islandais et féroïen marquent ce dernier opus, produit par Tiersen lui-même. Sa musique, qui intègre des éléments de musique classique, valse, folk lui donne une identité unique, inimitable.
Gagnez des places pour le concert d'Olivia Ruiz
Olivia Ruiz sera de passage à New York le 7 mai. French Morning vous propose de gagner des places pour aller applaudir la femme chocolat au Poisson Rouge! L’artiste viendra interpréter son dernier album “Le calme et la tempête”.
Deux paires de tickets sont à gagner. Remplissez le formulaire ci-dessous. Vous avez jusqu’au 2 mai pour participer ! Bonne chance !
[gravityform id=”13″ name=”Olivia Ruiz” title=”false”]
Pierre Soulages voit noir sur Madison Avenue
Depuis Rodez où il s’occupe de la mise en place de son musée qui ouvrira fin mai, il communique par Skype avec les journalistes présents à l’inauguration de l’exposition qui lui est consacrée aux galeries Dominique Lévy et Perrotin, qui sont établies dans le même immeuble sur Madison Avenue.
En effet, les oeuvres de 2012 à 2014 montrées dans cette exposition, “Pierre Soulages”, se situent dans le prolongement du courant «outrenoir » initié par l’artiste à la fin des années 70. « Pendant toute la première partie de mon oeuvre, le noir me servait d’élément de contraste avec d’autres couleurs » commente-t-il. Jusqu’à ce qu’il « rate » une peinture en 1979. « J’étais malheureux parce-que je pataugeais, se souvient-il. Comme je travaillais depuis plusieurs heures à quelque chose que je croyais mauvais (…) je suis allé dormir et une ou deux heures après je suis venu voir ce que je venais de faire. J’ai découvert qu’il y avait quelque chose qui allait très loin en moi, qui n’était pas le noir mais qui était la lumière réfléchie par les états de surface du noir ».
Dans les nouvelles oeuvres (dont certaines à double face) le noir est déposé en couches épaisses et travaillées. « Ces peintures sont complètement vivantes et jouent avec la lumière, commente Dominique Lévy. Elles reflètent la lumière et celle-ci vous est transmise par la peinture».
Quant à la couleur noire, Pierre Soulages se souvient qu’elle l’a toujours attiré : « Dès le début, lorsque j’étais enfant, on ne comprenait pas pourquoi lorsqu’on me donnait du vert je préférais tremper mon pinceau dans l’encrier d’encre noire. Ca surprenait tout le monde».
Le troisième étage est consacré à des oeuvres des années 50 et 60 où le noir côtoyait d’autres couleurs. Pierre Soulages n’avait pas été exposé aux Etats-Unis depuis 10 ans mais y avait été très présent, en particulier après la fin des années 40. «Non seulement il est venu ici, précise Dominique Lévy, mais la moitié de son travail jusqu’en 1976 a été vendue à de grands collectionneurs et musées américains ».
L’exposition coincide avec la sortie de Soulages in America premier livre consacré aux années américaines du peintre. Et on peut espérer qu’un jour, Pierre Soulages, artiste vivant français le plus reconnu au monde, ait enfin une rétrospective dans un grand musée américain. « L’exposition Pierre Soulages à Pompidou (en 2009) a attiré 500.000 visiteurs » précise Emmanuel Perrotin. En attendant, on peut commencer par aller découvrir la vingtaine d’oeuvres exposées sur Madison Avenue.
Le "problème" Valls
Revue de presse. Un gouvernement dépassé, incapable de sauver l’un des fleurons de l’industrie française. Une capitale qui perd de sa splendeur au profit d’une ville plus petite. Non, ça n’est pas la semaine de la France dans la presse américaine!
Bloomberg Business revient sur « le pari osé de François Hollande » qui, après seulement deux ans au pouvoir, a nommé Manuel Valls au poste de Premier ministre créant ainsi « un très gros problème pour lui-même et son parti socialiste ». Pour Bloomberg, en choisissant Manuel Valls, le Président français a « scellé son destin de Président au mandat unique» car si Manuel Valls réussit à faire repartir l’économie et baisser le chômage, c’est lui qui en tirera le crédit, ce qui le placera dans une position confortable pour la course à la présidentielle de 2017. S’il échoue, François Hollande a « déjà affirmé qu’il ne se représenterait pas pour un second mandat ».
Le problème auquel doit faire face le Parti Socialiste est que Manuel Valls « n’est pas l’un d’entre eux », en témoigne son plan d’économie de 50 milliards d’euros prévoyant des coupes dans des domaines traditionnellement favorisés par le parti de gauche. Ce qui risque, s’il n’y a pas d’accord avec le parti, « d’affaiblir le PS avant les élections européennes », analyse Bloomberg.
Cette « cohabitation » entre Valls et son propre parti reflète la situation « extraordinairement compliquée à laquelle Hollande doit faire face », termine Bloomberg Business.
Alstom vs General Electric
Le New York Times s’intéresse au géant français Alstom. Le journal rapporte que gouvernement français, et Arnaud Montebourg en tête, a tenté de mettre un frein sur l’option mise par General Electric sur Alstom, l’une des plus grosses entreprises françaises. En fait, il précise que « General Electric est uniquement intéressé par la branche énergie d’Alstom, ce qui représente environ 70% des ventes annuelles de l’entreprise française. Alstom conserverait donc la partie transport de son activité ce qui inclue le TGV, un symbole des prouesses technologiques françaises ».
La compagnie française a besoin d’un changement radical si elle veut continuer à être profitable, car après avoir souffert de la concurrence des marchés asiatiques, elle a été gravement fragilisée. Mais il semble y avoir un problème de taille : que l’une des plus grosses entreprises françaises soit rachetée par des Américains. « Le gouvernement ne s’excuse pas de vouloir privilégier et défendre ses champions nationaux, alors que les entreprises étrangères ne sont pas les bienvenues ». Même si le journal conclue en rappelant que G.E n’est pas étranger à la France puisque l’entreprise emploie pas moins de 10.000 personnes en France.
Cadenas d’amour
Le journal revient aussi cette semaine sur cette polémique bien étrange qui agite la France depuis quelques semaines maintenant : les cadenas sur les différents ponts de Paris. Le Pont des Arts est le plus touché par ce méchant fléau selon le New York Times : « la masse de cadenas ressemble au mieux à une sculpture moderne, au pire à une tumeur métallique qui s’est développée sur le pont ». Comme le rappelle le journal, le pont est devenu le terrain de bataille entre « l’esthétique classique et la préservation historique d’une part et la pulsion contemporaine».
Une Américaine installée à Paris pense que la ville devrait offrir une alternative, comme l’a déjà fait Moscou qui a dû faire face au même problème : les Russes avaient érigé des arbres en métal sur lesquel les cadenas pouvaient être accrochés. Mais le Times lui préfère une solution plus plausible : « Les barrières avec les cadenas vont être enlevées et remplacées par de nouvelles alors que les anciennes seront gardées dans un entrepôt… sans vue sur la Seine ».
Lyon plus forte que Paris
Conséquence directe de cette polémique sur la perception de Paris ou non, CNN affirme que Lyon a dépassé la capitale dans la course au titre de meilleure ville de France et la chaine américaine a huit arguments de poids pour le prouver ! « Paris est incroyable, mais la deuxième ville de France éclipse la capitale dans plusieurs domaines » affirme CNN.
Si la chaine reconnaît les aspects positifs de Paris, Lyon, « même plus petite possède une sophistication qui attire les visiteurs ». Avec comme premier exemple le vin, CNN affirme que « contrairement à Paris, Lyon apporte sa pierre à l’édifice en produisant ses propres bouteilles, et elles sont nombreuses ». Rappelant que la vallée du Rhône est mondialement connue pour son Beaujolais.
Et en terme d’architecture, là encore, Lyon semble remporter la bataille. En témoigne sa basilique de Fourvière « tout simplement plus belle» que la très célèbre Notre Dame de Paris. Si l’on ajoute à cela ses festivals de musiques, ses parcs, son passé cinématographique, sa nourriture, ses rivières et son histoire romaine : aucun doute possible. Pour CNN, Lyon gagne le match, et de loin…
Dominique Ansel et Jacques Torres livrent leurs secrets
Trois grands noms de la pâtisserie seront au FIAF mercredi 7 mai pour parler de l’art des desserts français, qui font saliver bien au delà de nos frontières.
L’inventeur du “cronut” Dominique Ansel, Jacques Torres (Meilleur Ouvrier de France et surnommé “Mr Chocolate” par les Américains) ainsi que Zachary Golper, le boulanger aux méthodes peu conventionnelles viendront faire part de leurs conseils pour réussir des pâtisseries savoureuses.
Tous trois installés à New York, ces chefs, considérés comme les plus talentueux de leur génération, tenteront d’expliquer comment transformer un dessert en phénomène culturel. Leurs boutiques sont régulièrement pris d’assaut par les gourmands.
Renaud Laplanche, le Français qui vaut des millions
De capitaine de voilier à patron d’entreprise, il n’y a qu’un pas. Renaud Laplanche s’adonne à ces deux activités depuis des années, mais c’est dans le domaine du business qu’il a emporté le plus de trophées.
Avec Lending Club, ce Français installé à San Francisco s’est fixé un horizon : « transformer la totalité du système bancaire ». Il se dit empreint de la confiance tranquille du skipper, certain que son produit – le peer-to-peer lending, le prêt entre particuliers sur internet – est l’avenir du crédit.
Sa start-up, qui emploie aujourd’hui 500 personnes, est devenue le pilier de ce jeune marché, s’attirant les grâces des plus puissants fonds d’investissements, de Google (qui y a investi 125 millions), et les regards de tout Wall Street. Depuis sa création en 2007, Lending Club a prêté 4 milliards de dollars – un chiffre qui a doublé tous les ans. La semaine dernière, l’entreprise a annoncé une levée de fonds de 115 millions, et l’achat pour 140 millions de Springstone, une société de crédit spécialisée dans les dépenses médicales et éducatives.
« Sur les crédits consommation de refinancement de dettes, notre principal produit, nous pouvons offrir des taux de 12-13%, quand les banques prennent 18%. Comme nous opérons comme une place de marché en ligne, et n’avons pas tous les coûts de fonctionnement des banques, nous pouvons être moins chers (…) Notre objectif, c’est de nous ouvrir petit à petit à d’autres types de crédits, afin de transformer toute l’industrie », raconte-t-il. Le mois dernier, Lending Club s’est ainsi ouvert aux petites entreprises.
Et pour prendre la tête de la course, on peut faire confiance à Renaud Laplanche. Né à Paris, scolarisé à Hyères, il a passé sa jeunesse dans les régates de voile, et remporté le championnat de France de laser à deux reprises. Après des études de droit à l’université de Montpelier, il intègre un cabinet d’avocats anglo-saxon à Paris, puis à New York. De là, il créée en 2000 Matchpoint, un logiciel pour entreprises permettant d’effectuer des recherches très précises, qu’il revend en 2005 à Oracle, empochant plusieurs millions.
Renaud Laplanche a lancé Lending Club en 2007, éberlué par les tarifs proposés par les banques pour les crédits à la consommation. Il imaginait alors un monde avec moins d’intermédiaires, où consommateurs et prêteurs seraient gagnants.
Ses prochaines étapes ? D’abord réussir l’entrée en bourse de Lending Club, annoncée pour cette année – on parle d’une valorisation à 3,8 milliards.
Ensuite, triompher à la prochaine Transpac, course de voiliers transpacifique. « L’année dernière, notre trimaran a gagné la course, mais nous n’avons pas remporté le record du meilleur temps, à deux heures près. C’est devenu mon objectif. » Pour cela, il maintient son pied marin en emmenant le week-end sa femme, américano-ukrainienne, et ses deux enfants de trois et six ans à bord de l’un de ses voiliers. « La baie de San Francisco est un endroit superbe pour naviguer. »
Elections consulaires: les listes à Chicago
Les élections consulaires se tiendront dès le 14 mai (vote par internet) – le vote à l’urne aura lieu le 24. Le scrutin permettra l’élection de conseillers consulaires auprès de chaque consulat, selon un scrutin de liste à la proportionnelle. Les conseillers seront notamment chargés de formuler des avis sur les questions consulaires ou d’intérêt général (culturel, éducatif, économique et social) concernant les Français établis dans la circonscription.
Voici les listes pour la circonscription consulaire de Chicago:
I – Liste « Français d’Amérique ensemble – liste présentée par Patrick Bourbon »
1. Tête de liste : M. Patrick Bourbon
2. Mme Aline Silberg-Delpierre
3. M. Jean-Paul Spire
4. Mme Monique Clarine
5. M. David Saint-Michel
6. Mme Lauriane Fillous
7. M. Vincent Colombet
II – Liste « Rassemblement des Français du Midwest »
1. Tête de liste : Mme Sylvette Nicolini
2. M. Patrick Pierre
3. Mme Jeannine Riche
4. M. Jean-Philippe Coignet
5. Mme Elisabeth Heurtefeu
6. M. Alain Maes
7. Mme Lorraine Darrow
III – Liste « Liste UMP/UFE Union de la droite et du centre, circonscription de Chicago »
1. Tête de liste : M. Charles Balesi
2. Mlle Eve Zuckerman
3. M. Luc Attlan
4. Mme Annie Cardin-Bierbaum
5. M. Bruno Boucher
6. Mme Véronique Bushala
7. M. Philippe de Vendegies
Elections consulaires: à quoi ça sert?
“Quoi, il y a une élection en mai?“. C’est presque devenu un refrain quand on parle des élections consulaires. Peu de Français aux Etats-Unis savent qu’ils sont convoqués aux urnes en mai pour élire des “conseillers consulaires”, ces nouveaux élus de proximité, créés par une loi de 2013, qui représenteront les Français de l’étranger auprès de chaque consulat aux Etats-Unis et dans le reste du monde.
1. Ça fait quoi un conseiller consulaire?
Le conseiller consulaire, c’est un peu votre conseiller municipal (moins le pouvoir de décision…). Elus pour six ans, ils ont vocation à représenter les Français de leur circonscription consulaire. Ils sont consultés au moins deux fois par an par le Consul sur des questions relatives aux Français de la circonscription (éducation, santé, sécurité, formation…).
Ces élus n’auront donc qu’un rôle consultatif, et aucun pouvoir décisionnaire, à une exceptions près: ils font partie des “grands électeurs” en charge d’élire les douze Sénateurs des Français de l’étrange.
C’est aussi parmi ces conseillers consulaires que seront élus les représentants à l’Assemblée des Français de l’Etranger (AFE), une assemblée consultative elle aussi, qui siège à Paris deux fois par an.
Repérez votre circonscription:
2. Qui se présente?
Si vous lisez French Morning, vous connaissez la réponse. Voyez ici notre article sur les listes en compétition.
Il y a trois forces majeures dans les circonscriptions américaines: des listes communes UMP-UFE, de gauche (soutenues par l’ADFE) et le mouvement Français d’Amérique Ensemble qui se veut apolitique. Des listes supplémentaires existent dans certaines circonscriptions.
3. Comment savoir ce qu’ils proposent?
La plupart des listes ont un site, une page Facebook ou un compte twitter pour informer les électeurs de leurs meeting publics et de leur programme.
Voici les sites que nous avons recensés:
Atlanta: UMP-UFE , Union pour une France ouverte sur le Sud-Est (pas de site recensé)
Chicago: UMP-UFE , Français d’Amérique ensemble, Rassemblement des Français du Midwest
Washington: UMP-UFE, Français d’Amérique ensemble, Français de gauche, citoyens et solidaires, liste Valeurs et Avenir
Boston: UMP-UFE, Français d’Amérique ensemble, Français de Nouvelle Angleterre, Citoyens et Solidaires
San Francisco: UMP-UFE, Français d’Amérique ensemble, A gauche ensemble, solidaires et citoyens !
New York: UMP-UFE, Français de Gauche Progressistes et Solidaires, Français d’Amérique ensemble, Rassemblement des Français d’Amérique
Houston-Nouvelle Orléans: UMP-UFE, Français d’Amérique ensemble, Pour une alternative à gauche
Miami: UMP-UFE (Page Facebook), Français d’Amérique ensemble, Français du Monde, Solidaires en Floride (gauche, pas de site recensé).
Los Angeles: UMP-UFE, Rassemblement des Français du Sud-Ouest américain (Page Facebook)
4. Comment fait-on pour voter?
Les élections consulaires sont un scrutin proportionnel de liste à un tour. En d’autres termes, nous votons pour des listes, composées de manière paritaire. Le nombre de conseillers élus dépend de la population de chaque circonscription: il peut aller de 3 (Atlanta, Boston) à 5 (New York, San Francisco, Los Angeles). La coloration politique de chaque conseil consulaire dépendra lui du nombre de voix reçus par chaque liste. Au total, les Etats-Unis auront 37 conseillers consulaires sur 443 dans le monde entier.
A noter, pour les puristes, que dans les plus grandes circonscriptions consulaires, outre les conseillers consulaires, nous élirons des “délégués consulaires” (deux à New York). Ceux-ci ne siègeront pas comme conseillers mais auront comme seul rôle d’être grands électeurs pour les sénatoriales.
Il sera possible de voter de trois façons:
- en personne à l’urne le 24 mai (dans le bureau indiqué par courrier par votre consulat)
- par procuration (à établir auprès de votre consulat si possible une quinzaine de jours avant le scrutin selon les conditions ici)
- par Internet, du 14 au 20 mai jusqu’à midi heure de Paris.
La liste des bureaux de vote dans chaque circonscription vient d’être publiée au Journal Officiel. Il y en a six pour la circonscription de New York, quatre pour Houston-Nouvelle Orléans, cinq pour Los Angeles, cinq pour Miami et trois pour la circonscription de San Francisco. La liste complète est ici.
Voici la procédure pour voter par Internet:
A noter que les Français de l’étranger voteront aussi, le 24 mai, pour les élections européennes. Mais attention: pour cette élection pas de vote par internet. Aux Européennes, seul le vote à l’urne est prévu. Les Français hors de France ont été rattachés à la circonscription d’Ile-de-France dont les candidats sont ici.