Pas de pitié pour les vapoteurs : à New York, ils se retrouveront sur les trottoirs avec les autres fumeurs.
Mardi 29 avril, les cigarettes électroniques seront interdites dans différents lieux publics au même titre que les cigarettes traditionnelles. La mesure a été adoptée par le conseil municipal le 30 décembre dernier, au cours des dernières heures de la mandature Bloomberg.
Plus question, donc, de “vapoter” dans les bars, restaurants, bureaux, sur les plages ou dans les parcs publics. Par ailleurs, la vente de e-cigarettes sera interdite, à partir du 18 mai, aux moins de 21 ans.
New York rejoint ainsi la centaine de villes américaines et les trois états qui ont déjà légiféré dans ce sens, selon la liste de l’American Nonsmokers Rights Foundation. Alors que le degré de nocivité des cigarettes électroniques fait débat, la Federal Drug Administration a publié, le 24 avril, une série de recommandations visant à limiter leur utilisation.
Les e-cigarettes interdites après le 29 avril à New York
A New York, Carla chante, Sarkozy signe les autographes
Les lumières se rallument. Carla Bruni-Sarkozy vient de quitter la scène sous les applaudissements nourris de Town Hall, la salle de concert de Midtown. Rapidement, un autre show commence.
Pris d’assaut dès son arrivée, Nicolas Sarkozy, venu en spectateur, se livre à un bain de foule. “Vous nous manquez!“, “Revenez!“, lui lancent ses fans. Encadré par deux gardes du corps, il se fraye un chemin entre les allées de sièges étroites de la salle. Il serre des mains, pose pour des photos, demande à ses admirateurs d’où ils viennent, en anglais et en français. Et complimente une blondinette nommée “Carla”. “On l’appelle Carla Blondi“, glisse sa maman, pas peu fière.
Il ne parlera bien entendu pas aux quelques journalistes présents. Ni de son retour en politique, ni des affaires qui l’entourent ni même de sa rencontre avec Hillary Clinton, à la Clinton Global Initiative, dont il prit soin de twitter une photo. Avant de gagner les coulisses, il confiera simplement penser à “la chance que j’ai” en voyant son épouse se produire sur scène.
Devant une salle remplie essentiellement de Français, Carla Bruni-Sarkozy a égrainé les chansons de son répertoire. Son dernier album, “Little French Songs” bien sûr, mais aussi son premier, “Quelqu’un m’a dit”, qui s’est vendu à deux millions d’exemplaires dans le monde. Avec la voix d’ange qu’on lui connait, elle a aussi chanté “Douce France” en italien, en hommage à ses racines, et “Chez Keith et Anita”, dans laquelle elle exprime sa nostalgie des années 70 en s’imaginant en compagnie de Keith Richards, le batteur des Rolling Stones, et sa partenaire Anita Pallenberg.
Joueuse, charmeuse, elle a fait sourire le public en racontant qu’elle n’aimait pas qu’on l’appelle “Madame” – “Je ne serai pas “Dame” avant ma mort – et en présentant sa chanson “Raymond”, consacrée à son mari. “J’ai changé son nom. Il ne s’appelle pas Raymond mais il ressemble à Raymond“, s’est amusée la chanteuse.
Le couple est reparti de Town Hall en signant des autographes, suivi de Louis Sarkozy (fils unique de Cécila Attias et de l’ancien président). Prochain arrêt pour les Sarkozy: Los Angeles le 26 avril.
"Carmen" charme Houston
Carmen, la plus célèbre des bohémiennes, revient donner de la voix pour une quinzaine consacrée à l’oeuvre de Georges Bizet, au Wortham Center de Houston. Du 25 avril au 10 mai.
La belle Carmen est une femme passionnée. Elle s’éprend d’un brigadier, Don José, chargé de la conduire en prison, qui abandonne tout pour sa bien aimée. Mais Carmen est une femme également très libre, et lorsqu’elle rencontre un torero célèbre, Don José devient vert de jalousie et les choses s’enveniment.
Cet opéra-comique en quatre actes du compositeur parisien Georges Bizet, créé en 1875 d’après une oeuvre de Prosper Merimée, est l’un des opéras les plus joués au monde. Interprété par les plus grandes chanteuses telles Maria Callas, Régine Crespin ou encore Giulietta Simionato, c’est la soprano portoricaine Ana Maria Martinez qui reprend ce rôle emblématique à Houston.
Une réunion à Houston pour aider les familles d'expats
Élever un enfant est une tâche compliquée, encore plus dans une famille expatriée.
Pour vous aider à faire face à ces enjeux, une réunion d’information (sans engagement) sur le parcours “Ressources Famille” se déroulera le 29 avril.
Cette formation, qui sera proposée à Houston à la rentrée prochaine, se propose d’aider les familles d’expats à s’adapter au changement d’environnement culturel et à faire face aux possibles tensions qui peuvent en résulter avec le ou les enfants.
La réunion sera animée par Blandine Mugnier, également co-organisatrice d’ateliers d’adaptation à Houston avec Adélaïde Russel.
François Ozon: "J'ai détesté l'adolescence"
Isabelle est très belle, elle va au lycée Henry IV à Paris et vit dans une famille qui n’a pas de soucis financiers. Elle passe l’été de ses 17 ans dans le Sud où elle rencontre un jeune Allemand, avec qui elle fera l’amour pour la première fois. Rentrée à Paris, Isabelle commence à se prostituer « occasionnellement » comme elle le dit si bien, souvent sans plaisir, parfois avec dégoût et toujours de façon mécanique. Jusqu’au jour fatal où l’un de ses clients meurt. Isabelle est alors exposée aux yeux de ses proches.
Le dernier film de François Ozon, “Jeune et Jolie”, qui sort ce 25 avril aux Etats-Unis, a fait beaucoup parler de lui au festival de Cannes en mai dernier, notamment grâce à la prestation de sa jeune actrice de 22 ans, Marine Vacth, alors inconnue du grand écran. « Marine est quelqu’un de très mystérieux, on sent qu’elle est là et qu’en même temps elle est loin, explique François Ozon. Marine est mannequin, donc elle utilise son corps comme un outil » ajoute-t-il, c’est certainement ce qui a rendu les scènes « assez marrantes » à tourner.
Marine Vacth incarne cette Isabelle froide, mystérieuse, tantôt arrogante, tantôt effrayée. Une Isabelle d’une beauté presque indécente, consciente d’attirer les regards mais pourtant très fermée à ceux qui l’entourent. On la découvre à la plage, espionnée à l’aide de jumelles par son frère pré-ado, avec qui elle entretient une relation teintée d’ambiguité.
Et rapidement, c’est elle qui devient observatrice de sa propre vie. Une vie dans laquelle elle ne semble pas trouver sa place. On sent que derrière cette oeuvre, c’est toute son adolescence que le réalisateur tente d’exorciser. « J‘ai détesté cette période, ça été le pire moment de ma vie, affirme François Ozon. Les adolescents sont des aliens pour les adultes, ils se transforment, leur corps change, ils sont comme des monstres », ajoute-t-il.
Dans le rôle de Sylvie, la mère dépassée, on retrouve Geraldine Pailhas dont c’est la deuxième collaboration avec le réalisateur après « 5×2 », il y a 10 ans. « Quand j’ai reçu le scénario, François m’a demandée ‘tu peux t’imaginer être cette femme?’, je lui ai dit que je ne pouvais pas, il m’a répondu qu’il faudrait essayer ». La voilà donc embarquée dans l’aventure, « sûrement le meilleur film de François Ozon ».
Les Sarkozy s'offrent un tour en calèche à Central Park
On connaissait Nicolas Sarkozy courant à Central Park, mais en calèche, c’est une première.
L’ancien président, son épouse Carla et leur fille Giulia ont été aperçus, mercredi, dans l’une des fameuses calèches de Central Park, très prisées des touristes – et que le nouveau maire de New York Bill de Blasio veut faire interdire.
Les supporters des calèches se sont d’ailleurs immédiatement saisis de l’innocente visite pour leur cause. Les cochers ont alerté la presse locale qui affirme que l’ancien président français “soutient l’industrie des calèches”.
Jusqu’à présent très protecteurs de leur fille, les Sarkozy se sont pour une fois laissés prendre en photo avec Giulia, et plutôt deux fois qu’une, puisque après un premier tour dans la matinée, ils y sont revenus mercredi en fin de journée. (NDLR: à la demande de l’entourage de Nicolas Sarkozy, nous avons “flouté” le visage de Giulia).
Lire notre interview avec Carla Bruni: Aux US, Carla Bruni-Sarkozy en chanteuse « normale »
Les Sarkozy sont à New York à l’occasion de la mini-tournée nord-américaine de Carla Bruni-Sarkozy. Après Montréal, elle est ce soir (24 avril) à Town Hall de New York, avant de s’envoler pour Los Angeles.
(Reportage photo: Abaca)
Paris libéré… et en promo à New York
Il y a 70 ans, Paris tout juste libéré accueillait les Américains à bras ouverts. En 2014, c’est la même chose mais pas pour les mêmes raisons.
Les professionnels du tourisme de Paris et d’Ile-de-France veulent profiter de l’anniversaire de la libération de Paris pour dire aux Américains qu’ils sont les « bienvenus ». Pour les séduire, le Comité Régional du Tourisme (CRT) de Paris-Ile-de-France a lancé, mercredi à New York, une campagne de promotion baptisée “We are free. Merci!” dont l’objectif est de remercier les Américains pour leur sacrifice (par selfies interposés postés sur Facebook et Instagram) et leur rappeler qu’il n’y a pas que la Normandie qui les attend.
“Il y a évidemment Omaha Beach, les plages du Débarquement, mais il y aussi Paris, où la libération s’est terminée », souligne le directeur général délégué du CRT François Navarro.
En 2013, deux millions d’Américains sont venus à Paris et en Ile-de-France. En 2014, si leur croissance continue (+17% entre 2012 et 2013), ils devraient devenir la première nationalité à visiter Paris, devant les Britanniques, indique M. Navarro.
Plusieurs évènements seront organisés dans la capitale et ses alentours dans le cadre des commémorations de la libération. Parmi eux, une grande célébration Quai de l’Hôtel de Ville le 25 août et une exposition intitulée “Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé” à partir de juin au Musée Carnavalet.
Cela suffira-t-il à attirer les Américains? Pas sûr. “Il faut créer un sentiment d’urgence, suggère M. Navarro. La Tour Eiffel, le Musée d’Orsay, le Louvre… c’est magnifique, ce sont les destinations préférées des Américains quand ils vont à Paris. Mais dans 20 ans, elles seront toujours là.”
Le Comité ne compte pas uniquement sur la libération pour promouvoir la capitale et sa région. Ainsi M. Navarro est-il venu à New York avec une délégation de vingt acteurs touristiques parisiens et franciliens, comme les Galeries Lafayette, le Crazy Horse et Vaux-le-Vicomte, venus pour certains présenter des produits non-liés à 39-45 aux professionnels du tourisme new-yorkais.
« Entre la France et les Etats-Unis, on est sur un bliss, ajoute Anne-Laure Tuncer, directrice d’Atout France US, l’agence publique chargée de la promotion touristique de la France aux Etats-Unis et qui a organisé le lancement new-yorkais de « We are free. Merci ». « Il n’y a jamais eu autant de références de la France aux Etats-Unis, comme la Boulange de Starbucks ou les meubles « Marseille » de Macy’s. Il y a une bonne vague. On ne l’explique pas ».
Quelle que soit la raison de leur visite, c’est promis, les Américains seront accueillis en amis. “On est soi-disant odieux, arrogants, on ne sait pas parler anglais, avance François Navarro. Mais, selon nos sondages au sortir du pays dans les aéroports, 93% des Américains sont satisfaits de leur séjour à Paris.“
19 camps d'été en français à New York (et pas loin)
Le français ne s’arrête pas pendant les vacances. De Brooklyn à Québec, c’est l’heure d’inscrire bout d’chou à un « summer camp » francophone. Foot, art, évasion, cinéma…: aucun enfant n’a été oublié!
1. Bonjour NY (Brooklyn et Manhattan)
Crée en 2010, le summer camp de Bonjour NY propose à vos enfants des animations durant 8 semaine en juillet et août, intégralement réalisées en français. Origami, puzzles, musique, confection de costumes, de bijoux, peinture, sculpture… le camp s’organise autour d’activités qui favorisent la créativité de votre enfant dans un cadre ludique et pédagogique. Le camp d’été se tient à PS 58 (Brooklyn) et MS 256 (Upper West Side).
Infos: 475 dollars pour une semaine complète, 300 dollars pour une semaine à temps partiel. Prix dégressif selon le nombre de semaines. Pre-K à 5th Grade / 8 semaines, du 1er juillet au 23 août. 08h30-17h pour une journée complète; 08h30- 13h pour une demi- journée. Site ici
2. French Institute Alliance Francaise (FIAF) (Manhattan et New Jersey)
Parce que le français ne s’arrête pas pendant les vacances, le French Institute Alliance Française (FIAF) propose plusieurs programmes d’été pour les enfants de 1-17 ans dans son bâtiment principal, sur la 60e rue de Manhattan. Des cours d’été pour les 11-17 sont également disponibles à FIAF Montclair, l’antenne du FIAF à Montclair dans le New Jersey. Pendant deux semaines, l’accent est mis sur la lecture et l’écriture en français. Les élèves sont répartis par groupes d’âge et de niveau. Cours en juin, juillet et août.
Infos: A Manhattan, 22 East 60th Street, New York, NY 10022 – 646 388 6694. Site ici / A Montclair, New Jersey The Carriage House, 331 Claremont Ave,Montclair, NJ 07042 / 973 783 0507. Site ici
3. Bleu Blanc Rouge Summer Camp (Manhattan)
Lorsqu’elle créée Bleu Blanc Rouge Summer Camp en 2010, Brigitte Saint Ouen rassemble ses deux passions : l’enseignement de sa langue maternelle, le français, et l’amour de l’art. Le camp propose des activités de plein air, visites de musées, écriture et exercices de lecture (français et anglais) pour les enfants de 6 ans, et bien sûr, la compréhension d’histoires en français. Les enfants apprennent aussi à filmer, peindre et chanter. Le camp grandit. Il est passé de quinze inscriptions en 2013 à 35.
Infos: Ouvert aux 3-8 ans /32 Gramercy Park South Tel : (212) 780 0932 Page Facebook ici
4. La Petite école (Manhattan)
Sur ses deux campus (dans l’Upper West Side et TriBeCa), La Petite école propose à son jeune public un été placé sous le signe de la culture. Entre après-midi au parc, jeux d’eau, activités artistiques et sportives, cours de cuisine, les enfants auront l’occasion de s’épanouir tout en s’immergeant dans la langue de Molière.
Infos: Ouvert du 23 juin du 18 juillet/ Public : de 2 ans et demi à 5 ans/ Horaires: de 9h à 15h/ Prix : 495$/semaine/ Date limite pour s’inscrire : 20 juin . Campus de l’Upper West Side : Adresse : 159 West 82nd street, New York /Campus de TriBeCa : 45 White Street #1A, New York / Tel : 646-504-9694/ Site ici
5. International School of Brooklyn (ISB) (Brooklyn)
Le camp se décline en deux versions : « immersion » et « intensif » selon l’âge des enfants. Pour les plus petits, le camp permet de travailler sur l’acquisition du langage via des activités multiples. Chaque semaine, un nouveau thème est proposé : découverte d’un pays, voyage dans le monde des jouets ou du cirque. Pour les plus grands : exercices d’écriture, théâtre, sport et sortie au zoo.
Infos: Ouvert du 7 juillet au 8 août/ Public : de 3 ans et demi à 9 ans/ Horaires : de 9h à 12h30 ou de 9h à 15h/ Prix: à partir de 300 dollars/semaine / 477 Court street, Brooklyn/ Tel : 718-369-3023/ Site ici
6. The French American Academy (New Jersey)
Le summer camp de l’école a un thème par semaine : « Let’s do le Tour de France », « parlons québécois », « African Safari » ou encore « Sacré Charlemagne ». A travers ces semaines d’activités diverses, le camp se donne pour objectif de faire découvrir aux enfants la richesse de la culture française.
Infos: Ouvert du 7 juillet au 22 août/ Public : de 3 à 12 ans/ Horaires : de 9h à 15h (extended : 8h-18h)/ Prix : à partir de 360$/semaine
Campus de New Milford (PS-5th grade), 1092 Carnation drive, New Milford, NJ 07646/Tel : 201-338-8320; Campus de Morris Plains (PS-1st grade), 131 Mountain Way, Morris Plains, NJ 07950/ Tel : 973-206-1114; Campus de Jersey City, 209 Third Street, Jersey City, NJ 07302/ Tel : 201-459-6462. Site ici
7. Hands on world (Brooklyn)
A chaque été un thème différent. Voilà comment ce centre linguistique situé à Brooklyn souhaite ouvrir les enfants aux différentes cultures qui les entourent. Cette année, le summer camp propose de s’intéresser à l’habitat et aux différents styles de vie dans le monde grâce à des activités aussi variées que ludiques.
Infos: Ouvert de mi-juin à mi-août/ Public : de 2 à 8 ans/ Horaires : de 9h30 à 15h30 (possibilité de faire des demi-journées). 132 4th place, Brooklyn New York/ Tel : 718- 858-9599/ Site web ici
8. PSG Academy (Manhattan, Brooklyn, Westchester et New Jersey)
Ces camps pour footeux et footeuses de 5-16 ans, organisés par le PSG dans plusieurs grandes villes dans le monde, seront lancés en juin. Un coach du PSG assurera la supervision des entrainements. Les camps (du 23 au 27 juin et du 30 juin au 4 juillet) auront lieu à Randall’s Island, dans le New Jersey, Westchester et à Brooklyn. Les jeunes doivent également participer en juin 2015 à un tournoi international rassemblant les autres PSG Academies dans le monde. L’organisateur de ces nouveaux camps n’est autre que Zohair Ghenania, le coach de l’équipe de France NYC, qui opérait déjà des camps d’été de football bilingues: les Universal Soccer Camps, avec quelque 400 enfants.
Infos: du 23 au 27 juin et du 30 juin au 4 juillet. Garcons et filles de 5-16 ans. Lieux multiples pas encore indiqués. Site ici
9. Lycée français de New York (LFNY) (Manhattan)
Le camp d’été bilingue proposé par le Lycée français de New York a lieu dans les locaux de l’établissement de l’Upper East Side. Musique, art, danse, escalade, golf, sorties à Chelsea Piers et au Legoland Discovery Center : le programme se veut riche. Placés sous la supervision d’enseignants francophones et anglophones, les participants sont regroupés par âge et niveau de français.
Infos: 505 E 75th St, New York, NY 10021/ Contact: Amy Zumflacht, directrice du camp, au 212 439 3825. Le LFNY propose deux formules : l’une du 23 juin au 11 juillet ou du 23 juin au 25 juillet / Public : 2,8-11 ans/ Prix : 2.500 dollars la première option, 3.700 la seconde. Les inscriptions se font sur le site du LFNY
10. French American School of New York (FASNY) (Westchester)
Cette année encore le summer camp de la FASNY propose aux ados de 10 à 14 ans de partir s’aérer un peu la tête à la montagne. Au programme pour les 10-14 ans: des randonnées, du camping, des pique-nique ou encore des jeux en plein air. La FASNY propose aussi des activités en tout genre aux plus petits (à partir de 3 ans), sur le campus de Larchmont.
Infos: Ouvert du 23 juin au 25 juillet/ Public : de 3 à 14 ans/ Prix pour le camp en plein air : à partir de 990$/semaine/ Pour les activités à Larchmont : 550$/la semaine (journées complètes) ou 220$/la semaine (demi-journées)
Campus de Scarsdale (pre-school), 85 Palmer avenue, Scarsdale, Ny 10583/ Tel : 914-250-0522 / Campus de Larchmont, 111 Larchmont avenue, Larchmont, New York 10538/ Tel : 914-250/0469 / Campus de Mamaroneck, 145 New Street, Mamaroneck, NY 10543/ Tel : 914-250-0451 / Site ici
11. L’atelier (Manhattan)
La pre-school de l’Upper West Side offre un “summer camp” pendant lequel les tous petits pourront apprendre à jardiner, cuisiner, créer des œuvres d’art, le tout en français bien sûr! Les places sont limitées, parents, inscrivez vos enfants au plus vite!
Infos: Ouvert du 18 juin au 10 juillet/ Horaires : de 9h à 12h/ Public : de 2 ans et demi à 5 ans/ Prix : 900$ les 2 semaines, 1600$ les 4 semaines . 271 W. 73rd street, NY/ Tel : 646-351-6240/ Site ici
12. Ecole des petits (Brooklyn)
Chaque année, le “summer camp” est basé sur un thème bien précis, et ce thème est ensuite travaillé sous tous les angles (artistique, culinaire, etc.). Les activités à l’extérieur sont nombreuses, les enfants vont notamment écouter des concerts dans les parcs de la ville. De nombreuses activités manuelles sont également au programme.
Infos: Ouvert du 1er au 31 juillet (fermé le 4 juillet)/ Horaires : de 8h30 à 16h/ Public : de 3 à 5 ans/ Prix : 1600$ le mois. 411 Atlantic avenue, Brooklyn/ Tel: 917-348-3622/ Site ici
13. Jardin de Louise (Brooklyn)
Les informations sur le “summer camp” n’étaient pas disponibles à la publication de ces lignes. S’adresser directement au Jardin à Louise pour plus d’informations.
Infos: 390 Straford road (entre Cortelyou rd et Dorchester road), Brooklyn, NY 11218/ Tel : 347-833-9470/ Site ici
14. Le Petit Paradis (Manhattan)
Pas besoin de savoir parler français pour pouvoir s’inscrire au summer camp du Petit Paradis. Toutes les activités sont enseignées en français et en anglais. Les enfants pourront profiter du beau temps en se rendant au parc, et des activités intérieures comme l’apprentissage de la cuisine, l’art et la musique sont aussi au programme.
Infos: Ouvert du 2 au 27 juillet/ Horaires : de 8h30 à 14h30/ Public : de 2 ans et 8 mois à 5 ans/ prix : 1995$/mois ou 500$/semaine. 1656 Third avenue, New York/ Tel : 212-410-0810/ Site ici
15. Language Workshop for Children (Manhattan)
Du 16 juin au 22 août, le “Club des Enfants” accueille ses membres en culotte courte (3-9 ans) deux, trois ou cinq jours par semaine. Les tarifs s’étendent de 400$ si vous inscrivez votre enfant deux jours pendant deux semaines (minimum requis) à 4525 $ pour cinq jours par semaine pendant dix semaines. Ce “summer camp” se déroule intégralement en français et divers ateliers artistiques plongeront votre enfant en immersion dans la langue.
Infos: Pendant l’été, LWFC propose deux autres programmes: “Languages for Tots” pour les 6 mois-3 ans et “NYC Family Preschool” pour les 20 mois-3 ans. Les programmes d’été de LWFC sont ouvert aux 6 mois-9 ans. / prix: 400-4525$. 888 Lexington Avenue, New York, NY 10065 USA / Tel: (212) 628.2700 / Site ici
16. The Village Preschool Center (Manhattan)
« Merry-Go-Round Summer Camp », le “summer camp” de VPC, est ouvert du 23 juin au 7 août pour les enfants de 2 à 5 ans. Ces quelques semaines sont l’occasion d’une expérience multi-sensorielle qui se décline autour de cinq thèmes: les arts, les sciences, le musique et le mouvement, les jeux intérieurs et les aventures-surprises qui comprennent du théâtre, des promenades, de la cuisine, etc.
Infos: Prix : de 800 à 4 575$ / 136 West 10th Street New York, New York 10014 / Tel : 212 645 1238 / Site ici
17. Camp Tékakhwita (Maine)
Niché au bord d’un immense lac dans l’Etat du Maine, le camp francophone Tékakhwita propose un été au plus proche de la nature. Parmi les activités spéciales offertes : un séjour à la mer, du camping, des olympiades, du cirque, des jeux aquatiques. Bref, il y en a pour tous les goûts. Le séjour des plus grands (dès 14 ans) est centré sur du trekking dans la Piste des Appalaches. Une expédition riche en émotions!
Infos: Ouvert du 24 juin au 17 août/ Public : de 8 ans à 17 ans/ Prix : de 1 315$ pour 2 semaines à 2 440$ les 4 semaines. 67 camp Tekakwitha road, Leeds, Maine, 04263/ Tel : 418-843-1532 (hors saison) ou 207-524-3101 (pendant l’été)/ Site ici
18. Camp Brébeuf (Québec)
Pour passer un été au Québec, rien de mieux que le Camp Brébeuf, situé à une dizaine de minutes de Montréal. Une foule d’activités sont proposés aux jeunes en fonction de leurs âges, ainsi que des cours d’une quinzaine d’heures par semaine pour améliorer son français ou son anglais.
Infos: Ouvert du 29 juin au 15 août/ Public : de 11 à 15 ans/ Prix : à partir de 145$ / 8483 Brébeuf Path, Rockwood, Ontario, N0B 2K0/ Tel : 519-856-4671/ Site ici
19. Camp Boisjoly (Québec)
Ce camp situé près de Mont Orford au Québec dispense des activités en lien avec l’environnement et la nature. Des ballades sont prévues, ainsi que les activités habituelles (sport, arts, sorties à la plage, etc). Enseigné totalement en français, ce camp est l’occasion de se faire de nouveaux amis et de profiter du grand air!
Infos: Ouvert du 6 juillet au 15 août/ Public: de 7 à 17 ans/ Prix : de 430$ à 1.450$/session / 250 chemin Perras Racine, Québec, J0E 1Y0/ Tel : 450-771-2034 (Marie-Pierre Lacasse, administratrice du camp)/ Site ici
Programme bilingue public à Austin: une maman se mobilise
Après le décès de son mari français l’année dernière, Jessica Glorieux est rentré dans son Texas natal. Et pour que leurs deux enfants âgés de trois et quatre ans ne perdent pas leur français, elle les a inscrits au programme français d’Austin International School.
Aujourd’hui, elle prépare l’avenir. Et ayant constaté l’absence de programme bilingue français-anglais dans les écoles publiques d’Austin, elle a contacté les services culturels de l’ambassade de France à New York à ce sujet.
« J’adore Austin International School. L’enseignement qui y est dispensé est fabuleux. Mais je me suis rendu compte qu’il y a des nombreux parents français qui ne peuvent se permettre d’y inscrire leurs enfants, en dépit des bourses scolaires. Et avec un programme bilingue français-anglais à l’école publique, nous pourrions servir les Français, les autres francophones, mais aussi tous les parents intéressés par le bilinguisme dans une langue autre que l’espagnol », déjà largement proposé, dit-elle.
Des précédents dans l’Oklahoma
L’attachée culturelle adjointe au Consulat de France à Houston, Lauriane Blandel, est maintenant en charge du dossier et signale l’existence de programmes d’immersion dans deux écoles de l’Oklahoma. « Nationalement, on s’appuie sur l’exemple de New York, dans lequel les parents d’élèves jouent un rôle central. Mais localement, nous pouvons nous appuyer sur les expériences de l’Oklahoma, où les problématiques sont similaires à celles du Texas », estime .
Jessica Glorieux doit sonder les parents d’élèves d’Austin sur leur intérêt pour un programme bilingue, qui devra trouver sa place entre le programme français d’Austin International School, celui de français langue maternelle d’Education française Austin et des structures comme l’école Jean-Jacques Rousseau.
Une quarantaine de familles a déjà rempli le questionnaire en ligne soumis par la maman, d’ores et déjà convaincue que « où que l’on regarde, on trouvera de l’intérêt pour une telle initiative » et qu’elle trouvera sa place sans faire de l’ombre aux cursus existants. Peut-être en s’installant dans le Sud d’Austin, pour l’instant dépourvu de tout programme français.
Africains, Américains, Francophones… et artistes
Ils se sont levés à 6h du matin et pourtant, sur scène, leur fatigue ne transparait pas. Juste avant la pause-déjeuner, en ce mardi d’avril, une dizaine d’élèves issus du programme de français French Heritage Language Program (FHLP) répètent les premières scènes d'”Amidou et Toya”, sous l’œil vigilant de leur enseignant, le saxophoniste Yacine Boularès.
Pendant trois jours, lors de leur « spring break », ils avaient rendez-vous à l’International House de Columbia pour peaufiner les chorégraphies, les chants, les dialogues de cette comédie musicale qu’ils présenteront le 15 mai devant leur école, l’International High School At Prospect Heights, et lors du concert caritatif du FHLP, “Color my French” le 31 mai au Lycée français de New York.
Cela fait des mois que ces ados francophones travaillent sur le projet dans le cadre de leur after-school. Certains ont profité du « spring break » pour mettre un coup d’accélérateur. Les répétitions sont intenses. Elles durent six heures par jour, sans compter le trajet depuis Flatbush, où se trouve leur école. L’après-midi, ils sont rejoints par le groupe de M. Boularès, Ajoyo, qui les accompagne « live ».
“Amidou et Toya”, c’est l’histoire d’une jeune fille – Toya – qui arrive à New York en provenance d’Haïti et tombe amoureuse d’un jeune africain – Amidou. Les deux adolescents vont vivre leur amour malgré les rivalités ethniques et les jalousies.
L’histoire parle à ces jeunes venus d’Haïti, de Côte d’Ivoire, de Guinée Conakry, du Sénégal… Eux aussi ont vécu le déracinement, le choc culturel et les préjugés décrits dans le scenario composé par Yacine Boularès et le coordinateur du programme Benoît Le Devedec. “Au-delà du racisme, la comédie-musicale parle d’humanisme. Elle nous encourage à interroger nos instincts les plus primaires, de les faire murir pour grandir en tant qu’êtres humains.”
“Nous voulions donner une voix à ce nouveau visage de la francophonie“, ajoute Benoît Le Devedec. Ce dernier a mis en place en avril une plateforme de crowd funding pour financer la production de la comédie-musicale. Il espère récolter au moins 18.500 dollars pour financer les répétitions et les deux concerts. Avec un éventuel surplus, il espère ouvrir de nouvelles classes et soutenir les activités du programme, comme son camp d’été.
Pour nos stars de Broadway en herbe, qui n’ont pour la plupart aucune expérience scénique, la comédie musicale est déjà une aventure. Yakhya n’a même pas dit à ses parents qu’il allait chanter. “Ma famille va me voir chanter pour la première fois“.
“C’est excitant, ça fait peur. C’est la première fois que je chante devant plusieurs personnes“, glisse Claidjena, qui joue le rôle de Toya.
“La comédie musicale parle des choses qui me sont arrivées. La seule différence est que le personnage principal tombe amoureux, et moi ça ne m’est toujours pas arrivé!“, soupire la jeune Marline, faisant rire ses camarades.
Lors de la soirée du FHLP le 31 mai au Lycée français, ils se produiront avec le saxophoniste Jacques Schwartz-Bart et la chanteuse haïtienne Emeline Michelle, invités d’honneur de l’évènement. Et demain? Un CD, voire une tournée sont envisagés en fonction des fonds. “Certains, assure Yacine Boularès, s’ils travaillent, peuvent atteindre un niveau professionnel“.
New York retrouve Muriel Robin
Cela fait huit ans que New York n’avait pas vu l’humoriste française Muriel Robin. Elle se produira les 1er et 2 juin au City Winery.
Dans « Robin revient tsoin tsoin », son nouveau spectacle, on retrouve une Muriel Robin toujours aussi drôle, mélangeant sketch inspirés du quotidien et humour cocasse. Avec plus de trente années de carrière à son actif, le temps passe mais le succès est toujours au rendez-vous.
Ces deux soirées vous permettront de venir rire aux éclats tout en buvant un bon verre de vin, et qui sait, de peut-être pouvoir échanger quelques mots avec l’artiste. Un “meet & greet” avec l’artiste est proposé.
Sud de France: c'est l'heure de l'apéro à New York
Il flottera dans l’air de New York comme parfum du sud de la France au mois de juin. Et pour cause ! La gastronomie du Languedoc Roussillon sera à l’honneur dans la Grosse Pomme du 9 au 30 juin dans le cadre du festival “Sud de France”.
La soirée d’ouverture proposera une croisière sur l’Hudson tout en savourant un cassoulet préparé par les soins de Paul Liebrandt, le célèbre chef britannique. Ne loupez pas l’embarquement sur le Queen of Hearts qui se fera depuis le Pier 78.
Au total, pas moins de cinq dîners seront organisés en collaboration avec les meilleurs restaurants de la ville les 8, 16, 17, 18 et 22 juin. Des chefs new-yorkais de renom revisiteront les spécialités du Languedoc-Roussillon, comme le cassoulet, la brandade ou l’aligot. Bien entendu, les repas seront accompagnés par un vin de la région.
Les ateliers de dégustation « Wine 101 » reviennent cette année encore, du 24 avril au 26 juin, pour le plus grand plaisir des amateurs de vin. De même que l’apéro itinérant… à bord d’un bus à impériale aux couleurs de Sud de France qui marquera des étapes « apéritif » dans des restaurants “coup de cœur” de Manhattan et Brooklyn (les 10, 17 et 24 juin). Heureusement, vous ne conduisez pas.
Pour prolonger l’ambiance “à la bonne franquette”, une “Guinguette du Languedoc-Roussillon” prendra ses quartiers le 22 juin de midi à 17h sur la 74e rue, entre 5e Avenue et Madison.