Accueil Blog Page 1238

Patrick Timsit et Thierry Lhermitte, meilleurs ennemis sur scène

“Dès qu’on a lu le livre, on s’est téléphoné avec Patrick et on s’est dit que ce serait génial de se retrouver sur scène pour le jouer, puis quelques années plus tard on nous l’a proposé à tous les deux”. Le destin fait bien les choses pour Thierry Lhermitte et Patrick Timsit.

En 2012, Jean-Marc Dumontet et Laurent Ruquier, les propriétaires du Théâtre Antoine, proposent aux deux hommes de rejoindre la troupe d’acteurs qui vont se relayer tous les mois pour interpréter la pièce “Inconnu à cette adresse”. Parmi ces acteurs, on trouve Jean-Pierre Darroussin, Charles Berling, Franck Dubosc et Michel Boujenah. Le duo accepte sans hésiter.

L’histoire, c’est celle d’une amitié prise dans les tourments de l’Histoire. Martin Schulse (Thierry Lhermitte) et Max Eseinstein (Patrick Timsit) se connaissent de longue date. La montée du nazisme en Allemagne ne va pas être sans conséquence sur leur relation. Au fil de leur correspondance, une distance insupportable s’immisce entre les deux amis (le premier est allemand, le second est juif allemand).“C’est l’histoire de deux amis dont l’un va chavirer, il va être endoctriné. Il n’y a pas de gentil ni de méchant”, résume Timsit.

Entre le 23 et 30 avril, ils exporteront la pièce tour à tour à New York, Los Angeles et San Francisco. “La pièce parle d’amitié et c’est aussi notre amitié avec Thierry qui se joue sur scène” explique un Patrick Timsit très loquace par rapport à son partenaire de scène. “La difficulté a été de trouver le ton entre lecture et interprétation (…) S’il s’agit de lire, il n’y a pas besoin de nous. On ennuie le public. Finalement, il s’agit d’interpréter sans que ça se voit”.

“Ce texte est un bijou absolu et c’est un livre que tout le monde s’offre”, poursuit l’acteur. “À chaque fois qu’on joue, on découvre un nouveau sens aux phrases”.

Très populaire, le roman épistolaire de Kathrine Kressmann Taylor a fait l’objet de plusieurs pièces au théâtre. Pourtant, l’adaptation de Michèle Levy-Bram, la mise en scène de Delphine de Malherbe couplées aux jeux des acteurs ont réussi à faire la différence. Nommée “Meilleure pièce de théâtre” aux Globes de Cristal de 2013, la pièce est également saluée par la critique.

“J’ai demandé à Thierry, tu fais quoi cet été ? Tu ne veux pas qu’on aille au Festival d’Avignon?” se rappelle Patrick Timsit. Le résultat est concluant. Pendant un mois, les deux hommes remplissent le théâtre avignonnais du Chêne Noir. On leur souhaite le même succès aux Etats-Unis.

 
 

Patrick Bosso fait rire New York

Une bonne poilade, avec un bel accent marseillais. Le comique Patrick Bosso s’offre deux dates aux Etats-Unis.
L’humoriste présentera son dernier spectacle “K Marseille” à New York (20 mai à l’Auditorium du NYIT sur Broadway) et Miami (24 mai)… entre deux dates à Barcelonnette et Menton. C’est la première fois que Bosso, qui a joué sur les plus grandes scènes françaises (de l’Olymipa à la Comédie de Paris) et est connu pour ses rôles dans “La fille du Puisatier” ou encore “Qui a tué Pamela Rose?”, s’exporte aux Etats-Unis.
Avec l’accent chantant qui fait sa renommée, le comique, qui s’est tourné vers le one-man show après des cours de théâtre avec Niels Arestrup, évoquera avec tendresse les bons et les mauvais côtés de Marseille, la ville de son enfance. Non sans faire quelques blagues sur ses différents voyages aux Etats-Unis.

Patrick Bosso exporte Marseille à Miami

Une bonne poilade, avec un bel accent marseillais. Le comique Patrick Bosso s’offre deux dates aux Etats-Unis.
L’humoriste présentera son dernier spectacle “K Marseille” à New York (20 mai) et Miami (24 mai au Miami Grand Theater)… entre deux dates à Barcelonnette et Menton. C’est la première fois que Bosso, qui a joué sur les plus grandes scènes françaises (de l’Olymipa à la Comédie de Paris) et est connu pour ses rôles dans “La fille du Puisatier” ou encore “Qui a tué Pamela Rose?”, s’exporte aux Etats-Unis.
Avec l’accent chantant qui fait sa renommée, le comique, qui s’est tourné vers le one-man show après des cours de théâtre avec Niels Arestrup, évoquera avec tendresse les bons et les mauvais côtés de Marseille, qui est aussi la ville de son enfance. Non sans faire quelques allusions à ses différents voyages aux Etats-Unis.

Amplis d'hier au Sonos Studio

Plus rap que dub, Los Angeles ? Sûrement. Mais c’est pourtant à L.A. que le journaliste Seb Carayol a choisi de poser les “sounds systems” de son exposition-hommage à ce courant musical né en Jamaïque.
L’expositon “Hometown Hifi” présente jusqu’au 24 avril les origines du dub en quelques installations dans la galerie de Sonos Studio. Ce courant musical est étroitement lié au “Sound System”, ces énormes sonos empilées qui diffusent du gros son et permettent de grandes fêtes en extérieur.
Seb Carayol veut “faire reconnaitre la culture sound system comme un courant majeur dans la naissance de toutes les musiques urbaines d’aujourd’hui : électro, hip hop , reggae, tout ça vient de la culture sound system tel qu’inventé en Jamaïque”.
Le clou de l’exposition, c’est le sound system sur lequel jouait King Tubby, le maître de la musique dub. Cette pièce de collection a été retrouvée par un Anglais passionné de musique jamaïcaine dans un jardin de Kingston, où elle servait de poulailler.
Des photographies de Beth Lesser, des pochettes de disques dessinées par Limonious, des documentaires et un film montrent l’avant-gardisme graphique et musical de la Jamaïque depuis les années 50. Et les trouvailles géniales de certains artistes.

Une master class avec Claude Lelouch à Colcoa

Claude Lelouch tiendra une « master class » dans le cadre du festival de cinéma français Colcoa, le mercredi 23 avril.
Le réalisateur, oscarisé pour son film «Une homme et une femme» (1966), viendra parler réalisation. La classe suivra la projection de « On t’aime, salaud » (« We love you, you Bastard ») à 13h. La « master class » est gratuite pour les étudiants et professeurs. 
On ne le présente Claude Lelouch. Nominé plusieurs fois pour les plus grandes distinctions du 7e art, lauréat de la Palme d’Or à Cannes, de plusieurs Oscars et d’un Golden Globe (pour “Les Misérables”), Lelouch est l’un des plus grands réalisateurs français aujourd’hui.

A Café Crème, de l'art et des croissants

0

Café Crème, la France rencontre Austin. Ce café-pâtisserie vend croissants, espressos et cafés au lait, mais arbore aussi sur ses murs les travaux d’artistes locaux – en ce moment, ceux de l’artiste locale Eya Floyd – et proposera bientôt de la musique.
Cet établissement d’East Oltorf, spécialisé jusqu’à present principalement dans le gros, a été repris par un couple pour le moins international: la Vietnamo-Américaine Sue Duong et le Franco-Américain Cédric Theys, venus de Houston. Les traditionnels muffins, kolaches, cookies et autres roulés à la cannelle sont toujours vendus, mais le couple a voulu apporter une touche artistique au café.

Lui s’est installé à Austin il y a deux ans pour y développer sa maison de disques, Mad Ducks Records – il a d’ailleurs installé son studio son dans une pièce attenante au café. Elle a démissionné de son poste à responsabilité dans la finance pour y concrétiser son rêve : un café-pâtisserie ancré dans un environnement jeune et artistique.
Oltorf, « c’est un quartier qui monte, avec beaucoup d’étudiants et de jeunes actifs. Nous souhaitons participer à y construire un sentiment d’appartenance », commente la nouvelle patronne.
Pour se faire connaitre, le couple organise une première “block party”, le 19 avril, avec plusieurs artistes, dont la violoncelliste Jenuine Cello

« Nous ne cessons de recevoir des retours positifs, affirme Sue Duong. Cela prend du temps de se faire connaître. Mais nous avons déjà des habitués et la fréquentation du Café Crème nous semble prometteuse. »

Tapis rouge pour le cinéma français à Hollywood

Les cinéphiles francophones vont se régaler. Cette année, le prestigieux festival de cinéma français à Hollywood, City Of Light City of Angels (Colcoa) revient du 21 au 28 avril avec pas moins de 61 films au programme, dont 32 longs-métrages.

«C’est le plus gros line-up de Colcoa depuis sa création en 1996», raconte le directeur du festival François Truffart. «L’avantage, c’est que cela nous permet de présenter le plus large éventail possible de films, des blockbusters à la française aux films plus intimistes, de la comédie romantique au film noir ou au drame».

Au programme, entre autre : “Salaud, on t’aime”, le dernier film de Claude Lelouch (avec Johnny Hallyday), sorti sur les écrans en France mercredi dernier, et qui fera l’ouverture de Colcoa lundi prochain. Quelques césarisés dont « Les garçons et Guillaume à table », de Guillaume Galienne, cinq fois récompensé en février dernier et «La Venus à la fourrure » de Roman Polanski, qui a reçu le César du meilleur réalisateur.

A noter également deux gros succès populaires, « Supercondriaque » de Dany Boon (qui sera présent lors du festival) et « 9 mois ferme » d’Albert Dupontel, mais aussi «Casse-tête chinois» de Cédric Klapisch, «Jeune et jolie» de François Ozon, « l’amour est un crime parfait » des frères Larrieu ou encore «Marius, Fanny» de Daniel Auteuil.

La comédie et les nouveautés à l’honneur

Le festival fait cette année la part belle à la comédie et au film romantique, « deux genres en vogue chez les scénaristes français de ces deux ou trois dernières années, estime François Truffart. Les participants pourront ainsi voir “Pas son genre” de Lucas Belvaux ou encore “une rencontre” de Lisa Azuelos avec François Cluzet et Sophie Marceau. “L’avantage pour un public en partie américain comme celui de Colcoa, c’est que ce sont des genres très appréciés et respectés aux Etats-Unis. Nous avons choisi  plusieurs comédies bien écrites, avec des valeurs assez universelles pour pouvoir être appréciées par des Américains ».

Autre nouvelle tendance de cette 18e édition de Colcoa : la présentation de films extrêmement récents, dont certains sortiront en France pendant voire même après le festival. C’est notamment le cas de « Pas son genre »  ou encore du «Dernier diamant » d’Eric Barbier avec Bérénice Bejo et Yvan Attal, présenté en avant-première internationale. Quant au film de clôture de Colcoa, “Une rencontre” de Lisa Azuelos, il sortira dans l’Hexagone le 23 avril, en plein festival.

« Au lieu de devoir attendre une année de plus pour voir les films, cela permet au public d’être au cœur de l’actualité cinématographique française. Par ailleurs, comme Colcoa s’adresse aussi aux professionnels du cinéma, c’est une manière de leur permettre d’anticiper, de repérer certaines pépites, quelques semaines avant le marché du film à Cannes, dont Colcoa est le partenaire depuis cinq ans » note François Truffart.

Depuis près de deux décennies d’existence, Colcoa a petit à petit su gagner en popularité et en notoriété à Hollywood. “Il y a 20.000 places au total, rappelle le directeur du festival. L’année dernière nous en avions vendu 19.500 et je suis à peu près sûr que nous allons exploser ce record cette année !

San Francisco fête les cerisiers en fleurs

Les cerisiers sont en fleurs, mais pas pour longtemps – elles ne restent sur les arbres que quelques jours avant d’être emportées par la brise de printemps. Pour marquer le coup, et célébrer la beauté de la nature, la communauté japonaise de San Francisco organise le Northern California Cherry Blossom Festival.
Chaque année, plus de 200.000 personnes assistent à cette manifestation. Cette année, le festival se déroulera les week-ends du 12-13 et 19-20 avril sur Post Street entre Laguna et Fillmore Street. Vous y retrouverez des stands de nourriture, des spectacles de musique et d’arts martiaux et des  expositions…
Des démonstrations de l’ikebana (arrangement floral), sumi-e (brosse / peinture à l’encre), de calligraphie, bonsaï, origami et fabrication de poupées auront lieu. Sur fond de musique traditionnelle japonaise.
A noter: le dimanche 20 avril, la tenue de la Grande Parade, grand défilé de la communauté nippone. Départ 13h depuis l’hôtel de ville et arrivée dans le quartier japonais.

Santa Barbara: deux nouveaux groupes de conversation française

Deux groupes de conversation française viennent de voir le jour du côté de Santa Barbara
Tous les mercredis de 17h30 à 19h, le Cercle Français organise ainsi gratuitement le “French Conversation Group” au sein du restaurant Pacific Crêpes. Mis en place par Steve Hoegerman, fondateur du French festival de Santa Barbara, ce groupe accueille toutes les personnes souhaitant converser en français, quel que soit leur niveau.
Les francophones sont également invités à se joindre, afin de distiller leur conseils et d’aider les participants à progresser.
Dans la ville voisine, Montecito, une initiative similaire vient tout juste de voir le jour. Proposé par l’annexe de la “Santa Barbara Public Library”, le groupe de conversation française se réunit chaque vendredi en début d’après-midi.
“L’objectif est de permettre aux gens qui aiment le français, et aiment toutes les facettes de la culture de votre pays, de se réunir, de se rencontrer et de partager leurs expériences”, explique Sara Doehring, la responsable de ce programme.
“Les nouveaux participants sont toujours les bienvenus. C’est une occasion de se faire de nouveaux amis parmi la communauté, mais également de mieux comprendre la France et ses richesses.” A ce titre, elle encourage les Français installés dans la région à se joindre au groupe, “afin de nous aider à parler, tout en nous présentant l’histoire et les traditions de chez eux”.
 
 

Un concert… dans une langue imaginaire

L’artiste française Muriel Louveau sera de passage à New York  avec, dans ses valises, son style atypique. La chanteuse et compositrice présentera son spectacle “Skana Echo of the light” le vendredi 18 avril dans la galerie du Theaterlab.
Muriel Louveau interprétera des chansons de “Skana”, son  dernier album entièrement produit en collaboration avec le compositeur américain Charles B Kim , ainsi que d’autres morceaux choisis . Tous seront interprétés dans des langues imaginaires, provenant de sources liturgiques et poétiques . Le spectacle combinera voix, danse et arts visuels.
Le spectacle sera suivi d’une discussion avec le public.

Lise de la Salle va piano à Houston

La pianiste française Lise de la Salle fait ses débuts à Houston. Cela se passe le 26 avril au  Cullen Théâtre du Centre Wortham!
En seulement quelques années, Lise de la Salle s’est forgée une solide réputation : son premier album, enregistré avec le label Naïve Classique, est unanimement salué par la critique. À 25 ans, elle compte déjà de nombreux concerts à l’échelle internationale. Elle est en résidence, pendant la saison 2013/2014,  à l’opéra de Zurich.
Lise de la Salle est l’un des artistes les plus acclamés de sa génération et son avenir paraît plus que prometteur. En 2003, elle remportait  les “European Young Concert Artists Auditions” à Paris, et, en 2004, le “Young Concert Artists International Auditions” à New York.
 

Visa B1: mode d'emploi

Le B1 n’est pas un visa de travail : c’est un visa de visiteur non renouvellable d’une durée de six mois, permettant de faire des affaires dans une certaine mesure et dans des conditions limitées.
Quelles conditions? Vous devez exercer uniquement des activités légitimes («legitimate business visitor activities») Mais encore? S’il n’y a pas de définition du «business» autorisé par le B1, il existe deux interdictions majeures, celle «d’exercer un travail productif» et celle «d’être rémunéré par une entité basée aux Etats Unis».
Pratiquement qu’est ce que cela signifie? Certaines activités sont clairement autorisées ou interdites mais d’autres posent problème. Prenons des exemples, sachant que le B1 vous permet 1) d’effectuer des transactions commerciales qui ne donnent pas lieu à un emploi rémunéré aux Etats Unis, 2) de négocier des contrats, 3) de consulter des partenaires commerciaux, 4) de participer à ou intenter des procédures judiciaires, 5) de participer à des conventions, conférences, et séminaires professionnels, éducatifs, scientifiques et commerciaux, et 6) faire de la recherche en tant qu’indépendant.
Transactions commerciales? Oui, mais dans certaines limites: vous pouvez négocier et signer des contrats et prendre des commandes mais votre séjour ne devra pas trop durer.
Recherche d’investisseur et prospection? Vous pouvez vous renseigner sur des emplacements potentiels pour installer une entreprise ou pour louer des locaux aux Etats-Unis mais vous ne pouvez pas gérer la dite entreprise.
Conférence, réunion, salon, exposition et foires? Oui, qu’il s’agisse de conférences ou réunions scientifiques, éducatives ou professionnelles à condition de ne pas recevoir de rémunération d’une entité américaine. De même, lors de foires et/ou expositions, vous pouvez organiser, monter, démonter les stands mais sans rémunération d’une entreprise américaine.
Intervenant ou conférencier? Le conférencier ne peut recevoir de rémunération autre que “le paiement des dépenses pour sa visite ».
Chercheur ? OUI mais à titre indépendant, sans recevoir de rémunération d’une entité américaine, et sans que la recherche ne bénéficie à une institution américaine.
Ingénieur chargé de l’entretien de machines? Le B1 peut être utilisé pour l’installation, la maintenance et la réparation d’équipement industriel et commercial vendu par une entreprise non-américaine à un acheteur américain lorsque ces conditions sont “spécifiquement prévues” dans le contrat de vente. L’installation ne doit pas comporter de travail de construction, mais peut inclure la supervision des travailleurs américains en charge de la construction.
Formation? Vous pouvez, avec un B1, participer à un programme de formation si son but principal n’est pas de fournir un emploi et à condition de ne pas recevoir de rémunération d’une entreprise américaine, à part le remboursement des frais de séjour.
Et un dernier avertissement: les visas B1 sont souvent délivrés en tant que visas B1/B2. Le B2 ne permettant de voyager que pour des raisons de tourisme, vérifiez bien que votre visa porte la mention B1.