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Bourses scolaires 2024-2025 à San Francisco: Le consulat collecte les dossiers jusqu’au 20 février

Le Consulat général de France à San Francisco a ouvert sa première campagne des bourses scolaires pour la rentrée 2024-2025. Les familles françaises à faibles revenus récemment installées dans la circonscription, celles souhaitant renouveler leur demande d’aide financière ou encore celles dont la situation financière a brutalement changé, leur dossier est à déposer au consulat avant le mardi 20 février.

Ne peuvent bénéficier d’une bourse que les enfants qui remplissent les critères suivants :

  • être de nationalité française 
  • être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
  • ne pas avoir plus d’un an de retard en primaire et plus de deux ans de retard dans le secondaire
  • résider avec au moins l’un des parents dans la circonscription consulaire de San Francisco
  • être inscrits au registre mondial des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourses (père ou mère) 
  • être inscrits ou en cours d’inscription dans un établissement homologué par l’AEFE ou de la Mission laïque française (MLF). Seuls les cursus français de ces établissements sont éligibles et non les cursus internationaux IB
  • La famille ne doit plus percevoir de prestations familiales de la part de la CAF (un certificat de radiation est requis pour les familles dont les enfants ont résidé en France)

Pour les familles nouvellement installées dans la circonscription ou pour les familles dont la situation financière a changé, le dossier doit être déposé au consulat. Il faut donc prendre un rendez-vous ici avant le 20 février.

Pour les autres familles (renouvellement de demande de bourse), le dossier peut être déposé à l’accueil du consulat ou envoyé par courrier à l’adresse suivante :
Consulat général de France à San Francisco
Bourses scolaires
44 Montgomery Street – Suite 3400
San Francisco, CA 94104

Le conseil consulaire des bourses se réunira une première fois au printemps. Il émet un avis et fait des propositions soumises à l’avis de la Commission nationale des Bourses qui se réunit à Paris en juin.

Publié le 25 janvier 2024. Mis à jour le 31 janvier 2024.

Chandeleur 2024: Où se régaler de crêpes à DC?

La Chandeleur, célébrée ce vendredi 2 février, est l’occasion de se lâcher sur une variété de délices à déguster, que l’on soit plutôt crêpes sucrées ou salées. À Washington et dans ses environs, plusieurs crêperies et restaurants invitent à savourer leurs versions de la Chandeleur. 

Les crêperies de la région

On salive en voyant plus de 40 crêpes sucrées au choix à Crepes a-Go-Go. © Facebook/Crepes a-Go-Go

Pour les amateurs de diverses saveurs, Crepes A-Go-Go est l’adresse idéale. Située à 40 minutes de la capitale, cette grande crêperie propose un menu impressionnant avec pas moins de 70 saveurs différentes. Alliant subtilement les saveurs françaises et américaines, vous pouvez goûter des créations telles que la « peanut butter and jelly », une crêpe au beurre de cacahuète et confiture de framboise. Les prix varient de 7,50$ pour une crêpe au sucre à 13$ pour les créations composées salées ou sucrées. Rendez-vous à The Kentlands, 514 Main Street, Gaithersburg dans le Maryland, pour cette expérience gourmande.

Toujours dans le Maryland mais plus proche, à Silver Spring, un couple éthiopien passionné de la France et de Paris a ouvert la crêperie Fenton Café en 2011. La décoration du café est composée de plusieurs photos de monsieur et madame lors de leur voyage en France et des photographies de la Tour Eiffel. Le menu a de quoi satisfaire toutes les envies avec plus de 15 crêpes salées et plus de 30 sortes de crêpes sucrées, entre 8,50$ pour une simple crêpe au sucre à 11,25$ pour une crêpe au Nutella et à la banane. Rendez-vous au 8313 Fenton St, Silver Spring.

Les recettes gastro

Une crêpe aux marrons glacés, la spécialité de la maison. Facebook/Le Chat Noir
Une crêpe aux marrons glacés, la spécialité de la maison. © Facebook/Le Chat Noir

Le Chat Noir, connu pour sa gastronomie française, propose également une sélection de crêpes salées et sucrées. En plus des classiques, le chef compose des créations uniques telles que la crêpe aux marrons glacés ou encore la « Shishi » à base de fruits rouges. Vous pourrez même déguster la fameuse crêpe Suzette flambée au Grand Marnier. Les prix oscillent entre 8,50$ et 15$. Rendez-vous au 4907 Wisconsin Ave NW dans le quartier de Friendship Heights. Plus d’informations ici.

Pour les petites faims

Une petite sélection à Coffy Cafe.
Crêpe aux fraises à Coffy Cafe. © Coffy Cafe

Pour les petites faims, le Coffy Cafe dans le quartier de Columbia Heights a acquis une belle réputation. Bien que le menu ne soit pas très long, il propose d’excellents cafés et une sélection de crêpes délicieuses. « The Coffy Super Fruits Crepe », avec Nutella, coulis de framboise, bananes, myrtilles, crème fouettée et coulis de chocolat, est à 9,75$. Rendez-vous au 3310 14th St NW pour une pause gourmande.

Située dans la gare de Union Station, Crepe Lena propose des crêpes à des prix abordables, à emporter avant de monter dans le train. Le menu offre des options classiques ainsi que des choix plus originaux comme la crêpe à la mangue, à la noix de coco, à l’ananas et au fromage à tartiner. Les prix varient entre 5,50$ et 8,99$. 40 Massachusetts Avenue NE.

Célébration à Hillwood

Hillwood propose une visite de la propriété, des activités autour de la culture française et des crêpes pour la Chandeleur. Facebook/Hillwood
Hillwood propose une visite de la propriété, des activités autour de la culture française et des crêpes pour la Chandeleur. © Facebook/Hillwood

Ce musée privé consacré à la vie de son ancienne propriétaire, Marjorie Merriweather Post, décrite comme une très grande francophile, va fêter la Chandeleur les samedi 3 et dimanche 4 février. Hillwood propose de fêter cette tradition française en dégustant des crêpes sucrées et en écoutant des contes inspirés des fables de La Fontaine. Comptez 18$ par adulte et 5$ par enfant (entre 3 ans et 18 ans). Réserver son billet ici.

Publié le 23 janvier 2024. Mis à jour le 31 janvier 2024.

Kevin Gael Thomas (Denver): Rêver grand, au-delà des barres des studios de danse

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Élevé dans le sud de la France, Kevin Gael Thomas a tissé son histoire au sein d’une famille multiculturelle franco-vietnamienne. Poussé par sa mère vers le chant, le jeune Kevin découvre vite que sa voix n’est pas sa meilleure alliée. En CE1, une proposition inattendue émerge, l’invitant à troquer ses vocalises pour les arabesques de la danse classique. Une transition audacieuse qui éclaire le début d’une passion fulgurante.

Les études s’imbriquent harmonieusement avec son amour pour la danse. En sport-étude, chaque plié et chaque pirouette deviennent des chapitres d’une aventure qui prend forme. Au lycée, une chance unique se présente : un stage d’été dans l’une des écoles de danse les plus prestigieuses au Canada. Deux ans d’immersion, deux ans de grâce: deux ans qui transforment une expérience éphémère en une vie artistique.

Sélectionné par le ballet de Houston pour rejoindre ses rangs, le chemin s’obscurcit momentanément, mais la lumière lors d’une audition pour le ballet de Denver, niché dans les confins enneigés du Colorado. Depuis plus de dix ans désormais, Kevin façonne son art au sein de cette compagnie, un ballet d’étoiles où chaque mouvement raconte son histoire d’ascension sociale et de persévérance.

Le French Expat de la semaine, Kevin Gael Thomas se livre sans détour sur l’importance d’avoir des rêves et de se donner les moyens de les réaliser. Reconnaissant, il l’est envers ses parents qui ont semé les graines d’une éducation qui a nourri son envol. Une histoire à écouter dans son intégralité dans French Expat.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

[Vidéo] Fiscalité internationale : le cas d’un expatrié français aux États-Unis

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Olivier Sureau est expert-comptable diplômé et CPA, co-fondateur de JADE FIDUCIAL, société de comptabilité et fiscalité pour les entreprises et particuliers français et américains basés notamment aux Etats-Unis.

Le point fort d’Olivier : sa connaissance des traités internationaux avec les pays francophones, la France en tête, avec une solide expérience de plus de 20 ans.

Mardi 30 janvier 2024, Olivier a pris la parole lors d’un webinaire dédié à la fiscalité pour les Français expatriés aux États-Unis.

Au programme :

– Quand devient-on foyer fiscal américain ?

– Quelles sont les déclarations fiscales fédérales américaines et françaises à effectuer ?

– Sur quels revenus s’appliquent la fiscalité américaine et française ?

– Le cas des retraites, de l’assurance vie et du patrimoine immobilier

– Le retour en France

– Les formulaires à remplir et le calendrier 2024

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur notre chaîne YouTube

 

Contactez Olivier Sureau
? [email protected]
?‍? jade-fiducial.com

Au Beacon Hotel, une équipe de Frenchies fait renaître la légende du Starlite

C’est une légende de San Francisco qui s’apprête à ouvrir ses portes ce vendredi. Au sein de l’historique hôtel Sir Francis Drake de 1928, rebaptisé Beacon Grand (avec le rachat du groupe du Connecticut, Northview Hotel Group), l’ancien Starlight devenu Starlite vient d’être entièrement rhabillé par l’architecte d’intérieur Alice Crumeyrolle, ancienne collaboratrice du célèbre décorateur Ken Fulk, et aujourd’hui à la tête de son agence Maison A qu’elle a fondée il y a 3 ans.

Un lieu iconique de SF

« Le Starlite est un endroit iconique de San Francisco, raconte l’architecte, à San Francisco depuis 15 ans. Toutes les générations y sont passées pour dîner, pour célébrer un mariage dès les années 30. Dans les années 2000, le charismatique barman Harry Denton tenait la maison, on y a même organisé des drag brunchs et dansé. Chacun a une histoire avec ce lieu et cette histoire festive, ce culte du cocktail, nous a inspiré pour redessiner le lieu. »

L’architecte Alice Crumeyrolle.

Logé au 23e étage du Beacon Grand, le Starlite dévoile un nouveau décor autour d’un comptoir central et de multiples salons, chiné de mobilier vintage et réalisé sur-mesure, truffé de miroirs dorés et peintures, où banquettes, sofas et fauteuils se couvrent de franges, de velours, de cuir, de tissus léopard, de motifs fleuris House of Hackney et Pierre Frey. Trônent par endroit des lampadaires au style Art déco, d’autres au style Hollywood Regency. Un mix savant et éclectique qui marche parfaitement avec le caractère historique de l’hôtel.

Si le Starlite vaut pour ses vues panoramiques, spectaculaires, à 360° sur toute la ville, l’endroit vaut aussi pour son salon baptisé Napoléon et situé à l’arrière du bar. « Aux photos d’archives en noir et blanc de l’hôtel, nous avons mêlé cadres, peintures, esquisses, dessins chinés aux puces de Oakland, dans des galeries d’art de San Francisco… Une touche personnelle et créative qui marche bien avec la culture des franciscains. »

Cocktails pointus à la carte du Starlite. © Starlite – Beacon Grand

Pour rythmer les nuits du nouveau Starlite, l’équipe du Beacon Grand a appelé la DJ Nina Tarr dont la sélection de vinyles viendra animer les lieux et fait confiance à quelques grands noms de la scène food et cocktails du pays. « La carte de cocktails a été imaginée par Scott Baird, une référence de la mixologie aux États-Unis, notamment à la tête du bar à cocktails Trick Dog, explique Sébastien Pfeiffer, le Directeur français à la tête de l’hôtel. Il réinventera certains classiques comme le Cable Car, et ajoutera d’autres créations. »

Partie cuisine, le Starlite mettra en avant une sélection de « bites », des petites assiettes composées par le chef star à Georgetown (Washington D.C), Johnny Spero. « La carte se concentre sur les petites portions et finger food, détaille Sébastien Pfeiffer. On pourra déguster autant du caviar que des grilled cheese, une sélection très variée. »

En cas de soirée qui se prolongerait, l’hôtel Beacon Grand qui fut entièrement rénové pendant la pandémie de 2020, accueille dans 418 chambres réparties sur 22 étages, toutes plongées dans un décor bleu marine, avec planchers en chêne, literie à mémoire de forme, et quelques touches d’art contemporain aux murs, peintures, lithographies et gravures pour donner une véritable âme aux lieux. Les équipages d’Air France y ont leurs habitudes depuis quelques années déjà, ainsi qu’une large clientèle française et européenne fidèle.

Coucou French Classes fête Mardi Gras au Zebulon

Masques, beignets, paillettes et musique live… Chez Coucou French Classes, cette année encore, le Mardi Gras est l’occasion de faire la fête ! Samedi 10 février, de 8pm à minuit, l’école de français la plus cool de Los Angeles prend possession du café-concert Zebulon, à FrogTown, pour une soirée déjantée. Un événement gratuit, ouvert à tous, membres de la « communauté Coucou » ou amis. Pour y participer, seules conditions : avoir plus de 21 ans, et enfiler son plus beau costume. Toutes les informations sont disponibles ici.

La soirée sera placée sous le signe des cotillons et de la musique. À 8:30, le Français Keveen et son groupe s’empareront de la scène pour un concert aux accents rocks, avant de laisser la place aux DJ français Aaliysonvevo et Raphaël Futura qui feront s’animer le dancefloor. Des beignets frais seront préparés sur place par la chef pâtissière Marie Delepiere. Un cocktail spécial sera servi aux en partenariat avec Rhum Clément (10$). Avec ou sans masques, les invités pourront immortaliser la soirée grâce à un photobooth.

L’école bilingue ISSA reçoit le LabelFrancÉducation à San Antonio

Katia Edrenkina ne cache pas son sourire. La fondatrice de l’International School of San Antonio (ISSA), seule école élémentaire qui propose un cursus bilingue avec du français dans la ville, vient de décrocher le LabelFrancÉducation, une reconnaissance décernée par le ministère français des Affaires étrangères aux filières d’excellence bilingues francophones. « Être accrédité par le gouvernement français est une grande fierté, cela vient récompenser la qualité de notre enseignement. Cette certification va également nous permettre d’obtenir de nouvelles ressources éducatives pour nos professeurs, et de sponsoriser des visas pour les enseignants », résume Katia Edrenkina.

(De gauche à droite) Le maire de San Antonio Ron Nirenberg, la fondatrice de l’ISSA Katia Edrenkina, le joueur français des Spurs (NBA) Victor Wembanyama et la Consule générale de France à Houston Valérie Baraban, lors de la cérémonie célébrant l’obtention du LabelFrancÉducation, le 30 janvier 2024. © Image Courtesy of International School of San Antonio.

Un enseignement immersif avec des professeurs natifs

Née en Russie, Katia Edrenkina a emménagé à San Antonio en 2015 avec son mari français. Sur place, impossible de trouver la moindre école dispensant de cours en français pour ses deux enfants. « Chaque grande ville des États-Unis dispose d’au moins une école bilingue en français. Ici, il n’y avait rien. Soit on déménageait à Austin, soit on créait notre propre établissement », raconte la fondatrice de l’ISSA. Forte d’expériences dans de grandes entreprises, Katia Edrenkina se lance début 2020, au pire moment avec la pandémie liée au Covid-19. « Heureusement, nos deux principaux investisseurs nous ont soutenus et on a pu finalement ouvrir quelques mois plus tard avec cinq élèves ».

Trois ans plus tard, l’International School of San Antonio n’a fait que se développer pour accueillir aujourd’hui 53 enfants dont 19 dans le cursus bilingue français – anglais. L’école accueille un public de trois à dix ans, soit de la preschool au 5th grade. « Notre programme scolaire suit la réglementation texane, mais également le French National Curriculum. L’enseignement se veut immersif avec uniquement des professeurs natifs, et les élèves peuvent choisir une troisième langue entre l’espagnol et le chinois », développe Katia Edrenkina. L’école propose aussi des cours de français les samedi et lors de summer camps pour les enfants qui ne font pas partie de l’établissement.

Victor Wembanyama est venu passer un moment avec les élèves de l’ISSA. Le joueur des Spurs leur a lu une histoire en français. San Antonio, le 30 janvier 2024. © Image Courtesy of International School of San Antonio.

Cérémonie officielle avec Victor Wembanyama

Cerise sur le gâteau, l’ISSA a célébré sa récente certification ce mardi 30 janvier dans les locaux de son école avec la Consule générale de France à Houston Valérie Baraban, en présence du maire de San Antonio, Ron Nirenberg et du basketteur français des Spurs Victor Wembanyama. « C’est un autre ancien basketteur français, Ian Mahinmi, dont les enfants sont scolarisés chez nous, qui lui a passé le mot. Nous sommes fiers de l’accueillir chez nous », confiait Katia Edrenkina, juste avant la cérémonie. De quoi mettre encore un peu plus la lumière sur l’ISSA, qui entend bien continuer à grandir dans le Sud du Texas.

Six Nations 2024: Quand et comment regarder les matches aux États-Unis?

En février, il n’y a pas que du foot américain (Super Bowl le dimanche 11 février) et du basket (NBA). Il y a aussi du rugby avec le Tournoi des Six Nations qui verra s’affronter six des meilleures équipes européennes. Coup d’envoi vendredi 2 février : la France accueillera l’Irlande, championne du tournoi l’an dernier, au stade Vélodrome à Marseille.

Aux États-Unis, c’est la chaîne NBC Sports qui retransmettra les rencontres. En streaming, ce sera le service de NBCUniversal, Peacock – abonnement en Premium à 4,99$ par mois, en Premium Plus à 9,99$ par mois (permet d’éviter les publicités sur certaines émissions et certains films mais pas pour mes matches en direct).

Le programme (2 février-16 mars) 

1er tour : 2 et 3 février

Vendredi 2 février : France – Irlande à 3pm ET/2pm CT et 12pm PT

Samedi 3 février : Italie – Angleterre à 9:15am ET/8:15am et 6:15am PT

Samedi 3 février : Pays de Galles – Écosse à 11:45am ET/10:45am CT et 8:45am PT

2e tour : 10 et 11 février

Samedi 10 février : Écosse – France à 9:15am ET/8:15am et 6:15am PT

Samedi 10 février : Angleterre – Pays de Galles à 11:45 am ET

Dimanche 11 février : Irlande – Italie à 10am ET/9am CT et 7am PT

3e tour : 24 et 25 février 

Samedi 24 février : Irlande – Pays de Galles à 9:15am ET/8:15am et 6:15am PT

Samedi 24 février : Écosse – Angleterre à 11:45 am ET

Dimanche 25 février : France – Italie à 10am ET/9am CT et 7am PT

4e tour : 9 et 10 mars

Samedi 9 mars : Italie – Ecosse à 9:15am ET/8:15am et 6:15am PT

Samedi 9 mars : Angleterre – Irlande à 11:45am ET/10:45am CT et 8:45am PT

Dimanche 10 mars : Pays de Galles vs France à 11am ET/10am CT et 8am PT

5e tour : 16 mars (SUPER SAMEDI)

Samedi 16 mars

Pays de Galles – Italie à 10:15am ET/9:15am CT et 7:15am PT

Irlande – Écosse à 12:45pm ET/11:45am CT et 9:45am PT

France vs Angleterre à 4pm ET/3pm CT et 1pm PT

Le groupe des Bleus

Piliers : Baille, Wardi, S. Taofifenua, Aldegheri, Atonio, Laclayat

Talonneurs : Marchand, Mauvaka, Barlot

Deuxièmes ligne : Meafou, R. Taofifenua, Woki, Gabrillagues, Halagahu, Willemse

Troisièmes ligne : Alldritt, Cros, Ollivon, Abadie, Boudehent, Roumat

Demis de mêlée : Le Garrec, Lucu

Demis d’ouverture : Gibert, Jalibert

Exposition immersive: Claude Monet hors-cadre à DC

Plonger dans la lumière, les couleurs, les coups de pinceaux de Claude Monet. C’est ce que propose la nouvelle exposition immersive organisée par Fever, connu pour son installation autour de Van Gogh. À partir du vendredi 16 février, et durant huit mois – date encore indéterminée en octobre -, l’exposition « Claude Monet : The Immersive Experience DC » ouvrira ses portes au Rhode Island Center, après être passée par Londres et Cincinnati.

 

Au cœur de cette exposition, une reconstitution fidèle de l’atelier du peintre impressionniste français accueille les visiteurs, offrant un aperçu authentique de l’environnement artistique dans lequel le maître a créé ses chefs-d’œuvre. Des images des paysages immortalisés par l’artiste sont projetées sur une installation à 360 degrés et s’étend sur deux étages. Les visiteurs auront également la possibilité d’explorer huit des œuvres les plus emblématiques grâce à la réalité virtuelle. Des joyaux tels que « Coquelicots » et « Meules, fin de l’été » prennent vie sous une nouvelle perspective, permettant une immersion totale dans l’art du maître impressionniste.

L’exposition sera ouverte les lundis, jeudis et dimanches de 10am à 6:30pm, les mercredis de 10am à 3pm, et les vendredis et samedis de 10am à 7:30pm. Les billets sont déjà disponibles à la vente ici.

Brèves new-yorkaises: Marmotte, rats, autruche et punaises de lit

Comme tous les lundis, les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale.

? Time Out a demandé à ses rédacteurs quelle était la ville du monde la plus innovante, passionnante et dynamique – sorties nocturnes, vie culturelle, etc. Et devinez quelle ville ils ont choisie. Évreux ? Non. New York, of course. Allez, Paris arrive quand même à la 11e place.

? Sur tout le fentanyl saisi aux États-Unis l’année dernière, la ville de New York en représentait 10%.

? Les bibliothèques ouvertes le dimanche, c’est terminé. Le maire a dû couper dans les budgets et économiser 23,6 millions de dollars, 0,021% du budget total de la ville.

? La ville de New York va investir 18 millions de dollars pour acheter et effacer les 2 milliards de dollars de dettes médicales impayées de près de 500.000 New-Yorkais.

? Les voitures ne portant pas de plaque d’immatriculation (ce qui est illégal) ou ayant leur plaque cachée ont échappé à 108 millions de dollars de contraventions en cumul, l’an dernier selon un audit de la ville. 22% des automobilistes aurait ainsi évité une amende.

? Il sera bientôt légal de cultiver du cannabis chez soi en suivant certaines règles.

? Un homme cagoulé jette, au petit matin dans les rues de Greenpoint, des pages déchirées de la Bible, de romans érotiques et de revues pour adultes. Il n’a pas encore été appréhendé.

Ⓜ️ La MTA prévoit de raser cinq blocs d’habitations d’East Harlem pour faciliter l’extension de la ligne Q.

? New York est classée deuxième ville la plus touchée par les punaises de lit aux États-Unis. La première place revient à Chicago.

? Kering, le groupe français de luxe, a annoncé l’acquisition d’un immeuble de 10.700 mètres carrés sur la 5e Avenue pour un montant de 963 millions de dollars (885 millions d’euros).

? Le maire cherche à réguler la circulation des 65.000 livreurs qui parcourent en tous sens la ville sur les pistes cyclables, mais aussi les trottoirs.

? L’utilisation des bacs à poubelles plutôt que des sacs déposés sur le trottoir a fait ses preuves : les rats sont moins nombreux. L’expérience va donc être étendue à d’autres quartiers.

? Des voix s’élèvent contre la célébration du Jour de la Marmotte (Groundhog Day, le 2 février) qui infligerait à ladite marmotte un traitement inapproprié pour ce genre d’animal timide.

? Un New-Yorkais sur quatre habite à moins de 800 mètres d’un méga-entrepôt de type Amazon, ce qui expose les habitants à la pollution des camions de livraison et, par conséquent, à des problèmes de santé.

??‍⚖️ Un jury ordonne à Donald Trump de payer 83,3 millions de dollars (76,7 millions d’euros) supplémentaires à E. Jean Carroll, une auteure aujourd’hui âgée de 80 ans, pour l’avoir diffamée après avoir été reconnu coupable l’an dernier de l’avoir agressée sexuellement (faits remontant à 1996) et avoir été déjà condamné à 5 millions de dollars pour diffamation.

? Le loyer médian d’un two bedrooms à New York est près de 1 000 dollars plus élevé que dans la deuxième ville la plus chère des États-Unis – Jersey City.

? Le Musée américain d’histoire naturelle ferme deux grandes galeries exposant des objets amérindiens en réponse aux nouvelles réglementations fédérales qui obligent les musées à obtenir le consentement des communautés concernées.

? Plus de 100 animaux, dont plusieurs appartenant à des espèces en voie de disparition, ont été saisis dans une maison de Long Island après un signalement concernant des animaux exotiques détenus illégalement. Dans la longue liste, on trouve une autruche d’Amérique du Sud, un escargot géant d’Afrique, deux chiens de prairie et une salamandre tigrée.

✨ Justin Timberlake donnera un concert gratuit à NYC, le mercredi 31 janvier.

? Le plus ancien échafaudage de la ville a été monté sur First Avenue il y a… 14 ans.

Ⓜ️ La suppression des « portes d’urgence » dans le métro qui, théoriquement, servent à évacuer les stations plus rapidement – mais qui sont utilisées par les fraudeurs – a permis de réduire la fraude de 20%, selon la MTA.

? Les New-Yorkais ont voté pour désigner les plus grandes arnaques à New York et les Hamptons sont ressorties en première position – après l’Empire State Building et la statue de la Liberté. Une nuit dans les Hamptons coûte 577 $, ce qui est supérieur de 290 % à la moyenne nationale.

C’est tout pour cette semaine. On se retrouve lundi prochain pour de nouvelles aventures.

6 cinémas historiques d’art et d’essai à New York

Vous aimez les films intimistes, « d’art et d’essai » comme on les appelle en France, le cinéma international, les documentaires, les rencontres avec réalisateurs et acteurs à l’issue d’une projection ? Ça tombe bien, New York conserve quelques salles indépendantes qui diffusent des pépites du septième art. On vous a sélectionné six cinémas historiques où l’ambiance et la programmation y sont très différentes de celles des multiplexes classiques – on vous recommande de vous rendre régulièrement sur leur site pour découvrir leurs sélections ultra riches et pointues.

Roxy Cinéma à Tribeca

© Roxy cinéma

Le Roxy, ce cinéma d’art et d’essai d’inspiration Art déco, spécialisé dans les films indépendants en première diffusion, dans les copies d’archives rares et les classiques cultes en 35 mm, est l’un de nos préférés. On adore ce petit théâtre situé au sous-sol de l’hôtel éponyme de Tribeca, avec ses fauteuils rouges, son stand de pop-corn à l’ancienne et son ambiance si old school. Récemment on y a revu « Wild Style », le célèbre film de Charlie Ahearn, sorti en 1983, qui a encadré, codifié et promu la culture du hip-hop, en présence des acteurs et du réalisateur. Roxy Cinéma, 2 Avenue of the Americas. Billet à 17$.

Le Metrograph, Lower East Side

News from Home, Chantal Akerman, Metrograph. © OliviaGarcin
News from Home, Chantal Akerman, Metrograph. © OliviaGarcin

Sur Ludlow Street, le Metrograph est une salle de cinéma entièrement consacrée aux films indépendants, dans un décor brut et minimaliste résolument new-yorkais (nous vous en parlions récemment à l’occasion d’une rétrospective Jean-Pierre-Léaud). Les murs en brique apparente, les fauteuils en bois et velours inspirés de ceux de l’Opéra Garnier, la programmation surprenante et ultra avant-gardiste, font le bonheur de nos âmes curieuses. On n’oubliera jamais notre premier film vu là-bas, « News from Home » de Chantal Akerman : de longs plans séquences montrant différents lieux de New York, sur lesquelles la réalisatrice lit, en voix off, des lettres que sa mère lui a envoyées entre 1971 et 1973 lorsque la cinéaste vivait dans la ville. Une vraie claque cinématographique.

Des éditions collector des très français “Cahiers du Cinéma” aux biographies exclusives de cinéastes emblématiques, tout y est. Sans oublier le restaurant, Metrograph Commissary, qui s’inspire des restaurants de studio de l’âge d’or d’Hollywood où les stars prenaient leurs repas aux côtés de leurs producteurs, équipes et machinistes. Une expérience complète dédiée aux cinéphiles et amoureux de culture. Metrograph, 7 Ludlow St. Billet à 17$.

Film Noir à Greenpoint

© Film noir, Greenpoint
© Film noir, Greenpoint

Dans ce petit cinéma d’art et d’essai de 54 places situé à Greenpoint à Brooklyn, vous pourrez assister à des projections soigneusement organisées, de classiques cultes à des films underground, dans une salle intimiste de quartier. Des films vintage que vous ne trouverez pas dans un cinéma traditionnel. Cerise sur le gâteau, ce charmant théâtre de Brooklyn abrite également une boutique qui fait le bonheur des cinéphiles : on y trouve des tonnes de DVD, d’affiches et de vinyles collector… Film Noir, 122 Meserole Avenue. Billet à partir de 12$.

BAM Rose cinemas, Brooklyn

© BAM Rose Cinéma
© BAM Rose Cinéma

Cet ancien music-hall transformé en 1998 en salle de cinéma par la Brooklyn Academy of Music pour offrir au public de Brooklyn une alternative aux multiplexes standard, offre aujourd’hui quatre salles dans lesquelles sont projetés des films classiques, des premières, des festivals, des rétrospectives, avec des apparitions de cinéastes, d’acteurs et de critiques cinéma. En ce moment tous les films nominés aux Oscars y sont projetés, c’est l’occasion rêvé de vous mettre à jour avant la cérémonie. Cinémas BAM Rose, 30 Lafayette Ave, Brooklyn. Billet à 16$.

Angelika Film Center

© Angelika, Soho
© Angelika, Soho

Les salles en sous-sol, la petite taille des écrans et le bruit du métro qui passe nous rappellent bien qu’on est à New York, sans jamais freiner les cinéphiles curieux de se rendre dans ce cinéma emblématique de Soho, bien connu pour sa diffusion de films d’art et d’essai, indépendants et internationaux. Notre dernier coup de cœur en Octobre dernier, « Anatomy of Fall » (« Anatomie d’une chute », 5 nominations aux Oscars), suivi d’un questions-réponses avec la réalisatrice française Justine Triet, confirme leur programmation incontestée. Angelika, 18 W Houston St. Billet à 19$.

IFC Center

© IFC Center
© IFC Center

Le Centre IFC propose le meilleur du cinéma indépendant, alternatif et underground, dans le théâtre historique Waverly près de Washington Square. Il projette de nouvelles œuvres, souvent accompagnées de questions-réponses avec le réalisateur ou le scénariste, et on aime particulièrement leurs films de fin de soirée, diffusés très tard, des classiques aux comédies en passant par les films d’horreur, tous les vendredis et samedis. IFC Center, 323, 6e avenue. Billet à 18$.

Cette sélection est bien évidement non exhaustive, vous imaginez bien que dans une ville comme New York, ça ne s’arrête jamais. Mais on ne peut pas terminer cet article sans évoquer Film Society of Lincoln Center qui présente, toute l’année, une programmation comprenant des premières, des rétrospectives majeures et des festivals, du prestigieux Festival du film de New York au fou Festival du film asiatique de New York.

Jon Bonné, cet Américain qui célèbre la richesse du vin français

Pendant des mois, Jon Bonné a enfilé des bottes en caoutchouc et arpenté les vignes françaises. Cet Américain, connu dans le monde de la gastronomie pour avoir écrit plusieurs ouvrages sur le vin et pour diriger, en qualité de rédacteur en chef, la plateforme Resy, en a tiré un livre, une imposante somme en deux volumes de plusieurs centaines de pages : « The New French Wine » (Penguin Random House, non traduit). La traduction se passe de commentaire et elle dit bien ce que Jon Bonné a trouvé lors de ses multiples voyages en France : une nouvelle façon d’envisager la viticulture et la façon de boire le vin.

« Je pensais que ce serait un petit projet, raconte-t-il. Mais une fois que j’ai commencé à visiter les régions, j’ai réalisé que le changement se produisait absolument partout en France. Le vin est aujourd’hui radicalement différent de ce qu’il était il y a 30 ans. Pour le mieux. » Selon lui, les vignerons français ont opéré un virage vers la recherche de la qualité plutôt que de la quantité. Il en résulte des vins qui expriment davantage le terroir. « La culture a évolué vers des vins qui consacrent ce que la France sait faire de mieux : des vins exceptionnellement bons », constate-t-il.

Un voyage chez les producteurs

Son livre emmène le lecteur dans un voyage à travers les vignobles français. De région en région, on va à la rencontre de ces producteurs, historiques et nouveaux venus, qui contribuent à la richesse de la production. « Je ne pensais pas rendre visite à autant de producteurs, confie l’auteur. J’en évoque 830 dans le livre, je suis allé rendre visite à la plupart d’entre-eux. Je suis resté en France pendant près de la moitié de chacune de ces quatre ou cinq dernières années. »

« The New French Wine » aux éditions Penguin Random House.

Son français est impeccable et lui a permis d’échanger avec les producteurs sur la façon de faire le vin aujourd’hui. Un vin avec moins d’ajouts, qui exprime davantage la personnalité de chaque vigneron. « Il rappelle aux Américains à quel point ils aiment le vin français, estime-t-il. Et la France en général. Partout où je vais pour promouvoir le livre, les Américains ont une connexion émotionnelle avec les vins français. Les Américains adorent le champagne, ils adorent le Bourgogne, ils adorent même le Bordeaux mais ils l’ont oublié ! »

Une renaissance de la France aux États-Unis

Jon Bonné estime que la relation entre la France et les États-Unis s’est encore davantage renforcée dernièrement. « Il y a une renaissance de la cuisine française, et des restaurants français, aux États-Unis, aujourd’hui, affirme-t-il. Sans manquer de respect à qui que ce soit, on sort de 50 ans de goût immodéré pour tout ce qui était italien aux États-Unis. C’est agréable de se rendre compte que les gens aiment toujours manger et boire français. »

Pendant longtemps, le vin français a été vu aux États-Unis à travers le regard de Robert Parker, ce critique en œnologie qui a fait référence par son classement sans concession. Les vins costauds, boisés, attiraient davantage ses faveurs. Ce n’est plus forcément toujours le cas. « Je pense que ce goût s’est éteint avec la Grande Récession, la crise financière de 2008, argue Jon Bonné. Les Américains sont tellement plus curieux aujourd’hui. Ils veulent du vin qui ressemble à du vin, et pas à du bois ou du sucre. Ils veulent davantage de clarté, ce qui ne veut pas nécessairement dire plus léger. La diversité est bien plus grande aujourd’hui qu’il y a 20 ans. » Une richesse qu’il s’attaque à démontrer tout au long des centaines de pages (près de 900 en deux volumes) de son livre.