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Lambert Wilson: "Le Misanthrope est une pièce intimidante"

« Je n’ai toujours pas lu Le Misanthrope », plaisante Lambert Wilson quand il nous parle de son film « Alceste à bicyclette » (“Bicycling With Molière”), une histoire d’amitié entre deux acteurs qui essaient de monter la célèbre pièce de Molière.

L’un (Lambert Wilson) joue dans une série à succès diffusée en prime time, l’autre (Fabrice Luchini) vit en ermite sur l’Ile de Ré. Sa quiétude se trouve chamboulée par le premier, Gauthier Valence (joué par Lambert Wilson) qui vient lui proposer un rôle dans la pièce qu’il met en scène : Le Misanthrope de Molière.

Et misanthrope, Fabrice Luchini l’est dans ce film. Son personnage Serge Tanneur, ancienne gloire des planches de l’Hexagone, s’est retiré du métier depuis trois ans. Sur l’ile, il vit dans une vieille maison dont il a hérité, porte une barbe de plusieurs jours et s’est mis aux natures mortes pour passer le temps. Lorsqu’il voit son ancien partenaire de tournage débarquer de Paris, chez lui, à l’improviste pour lui proposer de renouer avec ses premiers amours, le comédien s’emporte. Il refuse de jouer la pièce, puis petit à petit lâche du leste. Il y prend goût, lui cet amoureux transit de la langue française.

Obsédé par les pièces de Racine, Lambert Wilson avoue que faire du Molière à l’écran n’était pas dans ses priorités. «Je n’ai pas toujours eu envie de m’attaquer au Misanthrope, c’est une pièce intimidante », rapporte celui qui a fait ses premières armes au théâtre. C’est justement dans cette expérience théâtrale qu’il a puisé pour nourrir son personnage. « J‘ai pu mettre au service de mon personnage l’obsession que l’on peut avoir pour un texte classique » explique-t-il.

L’acteur sait aussi qu’un film mettant en avant une pièce de théâtre peut être vu comme difficilement accessible : « parfois lorsque l’on pense à Molière cela agit comme un repoussoir, on y voit de l’ennui, on a des mauvais souvenirs de l’école mais on ne doit pas se laisser impressionner : le film est cocasse, burlesque, il faut se préparer à un divertissement! », affirme-t-il.

Avec de tels ingrédients, la sortie du film programmée mercredi 21 avril au Film Forum de New York, est prometteuse: « Le film s’en est très bien sorti au festival du film de Tribeca, le public américain réagit de plus en plus à l’aspect comique du film, il est plus bon enfant par rapport au public français », selon Lambert Wilson.

Mais si le film reste un divertissement, il n’en est pas pour autant tendre avec le milieu du cinéma. En témoigne les quelques mots lâchés par Serge Tanneur: « C’est ça, la réalité de ce métier, il n’y a pas d’amitié, pas de fidélité, pas de loyauté », pour expliquer sa retraite anticipée, loin de la capitale.

Mais à cette réplique, Lambert Wilson, lucide, ajoute: « Ce sont des propos qui pourraient s’appliquer à plein de professions. Oui, il y a des trahisons, c’est un univers dans lequel il y a plus de mouvement et donc moins de stabilité dans les rapports ».  Heureusement, ça n’est que du cinéma!

New York fête la musique en juin

Make Music New York 2014, la Fête de la Musique new-yorkaise, sera placé sous le signe des instruments à vent.
Comme chaque année, des centaines de spectacles auront lieu à travers la ville ce 21 juin. Eglises, écoles, bars, rues, magasins: personne ne sera épargné. Point d’orgue de la programmation 2014: la monumentale “Symphonie funèbre et triomphale” d’Hector Berlioz, jouée à Bryant Park par plusieurs centaines de flûtistes.
Autre temps fort: un concert de cent saxophonistes à la Bibliothèque de Columbia en hommage à Adolphe Sax, l’inventeur du saxophone, et à Central Park, la “Mass in Gregorian Chant for Multiple Flutes” d’Henry Brant, qui mêle une armée d’instruments à vent et chants grégoriens, ces magnifiques morceaux religieux du Moyen-Age.
Et comme chaque année, Make Music New York, c’est bien entendu la possibilité pour vous, artistes frustrés, de montrer toute l’étendue de votre talent. Vous avez jusqu’au 29 avril pour vous inscrire (ou inscrire votre groupe) si vous souhaitez jouer dans votre quartier ou ailleurs lors de Make Music New York. Pour les pianistes qui souhaitent impressionner leurs amis et leurs voisins, des pianos seront installés à travers la ville. Le programme précis sera dévoilé fin mai.

Roi de la nuit et discret "boyfriend de…"

Je sors rarement, et quand je sors, ce n’est jamais très tard”. Pour un professionnel de la nuit, Benjamin Maisani est loin d’être un fêtard. Ce Français ne se rend dans ses trois bars gay de Manhattan (et bientôt un quatrième à Brooklyn) que pour “les choses pas très glamour, le travail administratif, régler les factures…
A l’écouter, la vie d’Antoine Maisani – qui se fait appeler « Benjamin », plus simple pour les Américains – pourrait se résumer à “vélo, boulot, dodo”, avec une bonne dose de gym et parfois des dîners “tranquilles” entre amis qui ne vont pas au-delà des “1h-1h30 du matin”. Une vie plan-plan? Pas vraiment. Le Français partage sa vie avec une star du journalisme américain, Anderson Cooper, qui officie tous les soirs de la semaine sur CNN dans son émission Anderson Cooper 360. Les deux hommes se sont rencontrés en 2009. Depuis, ils sont scrutés. Dans les galas, dans la rue et même à la gym: le mystérieux boyfriend d'”Anderson” intrigue. La presse le décrit tantôt comme le “hot” ou “under-the-radar boyfriend” du journaliste, “intelligent et cultivé” et “gentil” aussi.
Mais l’intéressé refuse systématiquement les interviews sur sa vie personnelle et préfère parler de ses bars. D’ailleurs, il se montre peu aux côtés de son compagnon, dans une “oscar party” par-ci, un gala par-là… “Je comprends que ça intéresse mais moi ça ne m’intéresse pas, explique-t-il. Comme la grande majorité des gens, je n’ai jamais trop réfléchi à ces choses-là, je n’ai jamais eu le désir d’être une personnalité publique. Je me suis rendu compte qu’il fallait faire attention en amont pour éviter que cela ne dérape”, confie-t-il, assis dans son bar d’Alphabet City, Bedlam.
Benjamin Maisani aspire à la simplicité. L’ado de 21 ans qui débarque en 1994 à New York est plutôt “introverti”, “timide”. Il vient à l’époque pour faire des études de cinéma, mais se rend compte rapidement que ce n’est pas son truc. Au bout d’un an, il acquiert une autre certitude: “Je voulais rester à New York”. Il s’inscrit à Hunter College où il étudie l’histoire de l’art. Il obtient son diplôme avec la mention “valedictorian”, comprenez qu’il finit en tête de sa promotion.
Son premier job, il ne le trouve pas dans un bar ou une boite, mais dans l’enceinte – tranquille – de la Morgan Library. Il y assouvit sa passion pour l’art de la seconde moitié du XVIIe siècle… et les atlas anatomiques, qui ne vont pas sans lui rappeler l’univers de ses parents, “médecins-chirurgiens”. “Au bout de cinq ans, j’avais fait le tour de la question, dit-il. Et puis, il faut être honnête, le salaire n’était pas très élevé”.
Le jeune homme, déjà “out” en arrivant à New York, plonge alors dans le monde de la nuit, la nuit gay pour être exact. Il devient barman au Barracuda, un bar gay de Chelsea. “Ça m’a correspondu. J’ai toujours été un lève-tard. Le bar me sortait des livres, de l’ambiance feutrée de la Morgan. Et le fait de se retrouver dans un endroit social, ça m’a forcé à travailler sur ma timidité. Ça m’a donné confiance en moi.”
Avec des associés, il lance son premier bar “Eastern Bloc” en 2005, dans un local trouvé sur Craigslist. Deux autres suivront: Bedlam (pour gays et hétéros) à Alphabet City et Atlas Social Club dans le “gayborhood” de Hell’s Kitchen. Anderson Cooper était présent au lancement, avec quelques autres têtes connues comme Whoopi Goldberg et Andy Cohen.
Un petit quatrième doit voir le jour “au printemps”, à Williamsburg, où les bars gay ne sont pas nombreux. Sugarland, la boite la plus connue des gays du quartier, a fermé début 2014. “Je suis là où ça bouge”, glisse Ben Maisani. Situé dans une ancienne poissonnerie reconvertie en restaurant  sur Grand Street, près de l’arrêt Lorimer St, son futur bar aura une ambiance de “club new-yorkais des années 80″. “Ce qui m’intéresse vraiment, c’est de trouver un espace, créer un concept, faire une décoration, mettre une équipe en place…C’est la partie la plus créative.
Ce qui le botte aussi, ce sont les salles de vente d’art. Le Français, quarantenaire, collectionne des gravures, des dessins et des peintures anciennes. “Il y a toujours une grande vente d’art ancien qui tombe autour de mon anniversaire, en janvier.  Je me fais un cadeau à moi-même”. Et d’ajouter: “Les bars gay, c’est un truc de jeunes”.
 

Jean-Michel Cousteau dévoile les océans en 3D

Fils du commandant au fameux bonnet rouge, Jean-Michel Cousteau, dont la fondation « Ocean Futures Society » est basée à Santa Barbara, met actuellement la touche finale à un documentaire en 3D de 40 minutes appelé à sortir en début d’année prochaine.
Titré de manière provisoire « Secret Ocean 3D », ce film entend relayer le combat de l’explorateur pour la protection des mondes marins. « Depuis les années 40 notre famille est profondément attachée aux océans, explique Jean-Michel Cousteau. De nombreuses générations ont grandi grâce aux aventures de la Calypso et ont découvert la vie des océans, qui était méconnue à l’époque. Aujourd’hui, grâce à la réalisation 3D et la technologie macro, nous en sommes en mesure d’aller plus loin dans nos découvertes. Même après 65 ans de plongée, j’ai été étonné par les images spectaculaires que nous avons obtenues. Nous avons pu découvrir un monde microscopique, invisible à l’œil nu. »
Débutée il y a près de deux ans, la réalisation du documentaire s’est effectuée avec toute l’équipe de la fondation, mais également plusieurs scientifiques spécialistes des océans, à l’image de Richard Murphy. « Nous avons pu oeuvrer en toute confiance, car nous nous connaissons depuis 45 ans », poursuit Jean-Michel Cousteau.
« Il travaillait déjà avec mon père. Dans ce projet, il m’a aidé à développer le projet que je mène depuis des décennies, à savoir éduquer les futures générations pour les aider à comprendre, à protéger et à tomber amoureux des océans. Avec ce documentaire, je pense avoir atteint ces objectifs, en partageant ma fascination et mon émerveillement. »
Actuellement en production, le film devrait sortir à travers le monde dans les cinémas IMAX et sur les grands écrans. Une version 2D sera également disponible.
 Pour en savoir plus sur la fondation : http://www.oceanfutures.org/

Une conférence sur l'importance de la marche

Et si le simple fait de marcher déclenchait en vous les raisonnements les plus ingénieux, les alexandrins les plus poétiques ou les idées les plus novatrices?
C’est le sujet abordé par le livre Marcher, une philosophie de Frédéric Gros, professeur à Sciences Po Paris et à Paris-Est Créteil Val de Marne. Le livre défend l’idée que de grands penseurs comme Henry David Thoreau, Ghandi, Rousseau et Schopenhauer avaient tous en commun cette passion de la marche, et que leurs balades étaient bénéfiques.
Frédéric Gros viendra parler de son livre lors de deux conférences à New York (29 avril dans le cadre du festival PEN World Voices) et Los Angeles (1er mai). Vendu à plus de 40.000 exemplaires en France, Marcher, une philosophie est le second livre traduit en anglais de Frédéric Gros. Sa tournée américaine, organisée dans le cadre du programme “Authors on Tour” de l’Ambassade, l’emménera aussi à Chicago, Bakersfield Birmingham et San Diego.

11 Américains célèbres qui parlent français

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French Morning a pensé à vous, chers parents qui ramez pour faire apprendre le français à votre enfant. On vous a déniché dix célébrités américaines qui parlent français. Et il y en a beaucoup d’autres… Attendez vous à quelques surprises.
1.Jodie Foster
L’actrice a fait ses études au Lycée Français de Los Angeles, où elle a acquis un français impeccable, à en faire pâlir les habitants de l’Hexagone. Elle tient même à doubler tous ses films elle-même!
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=nwFJ0SozPpo&w=560&h=315]
2.Bradley Cooper
L’acteur connu pour son rôle dans « Very Bad Trip » a appris le français lorsqu’il était encore étudiant. Il s’est rendu six mois dans une université près d’Aix-en-Provence. Là-bas, il vivait dans une famille d’accueil et n’a pas eu d’autre choix que s’immerger complètement dans la langue.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=0jmlALnrrwM&w=560&h=315]
3.John Kerry

L’ancien candidat à la présidentielle américaine de 2004 et actuel Secrétaire d’Etat est né d’une mère française (elle même issue d’une famille américaine), ce qui lui a valu quelques railleries de la part de ses adversaires républicains. Il a passé beaucoup de temps dans le village da sa mère, à Saint-Briac-sur-mer, et a été scolarisé en Suisse. Son cousin n’est autre que l’homme politique Brice Lalonde. Il maîtrise très bien notre langue.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=SlIEiZlAo8A&w=560&h=315]
4.Paul Auster

Les Européens adorent l’écrivain américain, les Français en particulier. Et pour cause, l’auteur de Brooklyn Follies et de New York Trilogy parle le français parfaitement. Il faut dire qu’il a habité en France entre 1970 et 1974.

Paul Auster Partie 1 par franceinter
5.Joseph Gordon Lewitt
L’acteur de 32 ans a étudié la poésie française lorsqu’il était à Columbia. C’est un grand fan de Godard et de la Nouvelle Vague. Aujourd’hui, il ne perd pas une occasion de répondre à une interview dans la langue de Molière…ou de chanter du Brel dans cette même langue! Impressionnant!
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=3otUlQ4wvLY&w=560&h=315]
6. John Malkovich
L’acteur a la carrière prolifique a vécu pendant une dizaine d’années en France, dans le Vaucluse, avec sa famille, avant de retourner s’installer aux Etats-Unis. Il parle très bien le français, avec un léger accent toutefois. Il a même obtenu un Molière du metteur en scène pour « Good Canary », en 2008.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=O_MHjQ3jMdI&w=560&h=315]
7. Jane Fonda
Actrice, productrice et réalisatrice américaine, Jane Fonda parle très bien notre langue puisqu’elle a été mariée pendant sept ans au réalisateur français Roger Vadim, avec qui elle a eu une fille, Vanessa.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=P2TXnzjIJWY&w=560&h=315]
8. Gwyneth Paltrow

La belle actrice est parfaitement bilingue en espagnol, et en plus de ça, elle se débrouille très bien en français, comme le prouve cette récente interview où elle tient absolument à répondre dans notre langue.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=TqAoJxLh7ok&w=560&h=315]

9.Marlon Brando
L’inoubliable interprète de Don Corleone dans le premier opus de la trilogie “Le Parrain” explique qu’il lui a fallu apprendre le français par nécessité, afin de pouvoir participer aux conversations dans les dîners! Il a bien fait!
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=TY0_KYNBg3c&w=420&h=315]
10. Serena Williams
La tennis woman a compris qu’il fallait parler français pour se mettre le public de Roland Garros dans la poche. Elle a donné plusieurs interviews en français, dont celle-ci

11. Mitt Romney
Candidat malheureux à l’élection presidentielle de 2012, Mitt Romney parle français et serait un grand francophile (ce dont il ne se vante pas, ça fait mauvais effet auprès de son électorat). Le républicain a vécu en France quand Mai 68 a éclaté et a sillonné le pays au service de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, ou l’église mormone. Malgré un accident de voiture qui a failli lui couter la vie, il a gardé de bons souvenirs… et de beaux restes de français.

Bob Sinclar mixe à Pacha

Papa de “Love Generation”, un tube popularisé par le générique de l’émission de télé-réalité la Star Academy, et de l’excellent “World, Hold On”, Christophe le Friant alias “Chris the French Kiss”, encore plus connu sous le nom de Bob Sinclar, se produira à New York le 3 mai.
Entre hymnes reggae, remixes de Madonna et sonorités disco, ce Dieu vivant (et souvent bronzé)  des platines enflammera le Pacha, l’un des clubs les plus connus de New York. Les fans de Sinclar doivent bloquer leur soirée: il s’agira de sa seule et unique date aux Etats-Unis… en attendant la prochaine.

Roger Cukierman invité au Consulat à New York

La France connaît-elle une libération de la parole antisémite ? Quelles sont les différentes formes d’antisémitisme en France actuellement ? Comment le CRIF (Conseil Représentatif des Institutions juives de France) travaille-t-il avec le gouvernement pour enseigner le « vivre-ensemble » ?
Voici quelques-unes des questions auxquelles tentera de répondre la conférence “Les défis de la communauté juive en France”  qui se tiendra le 8 mai au Consulat de France à New York.
Roger Cukierman, Président du CRIF et Vice-Président du Congrès Juif Mondial, et Malcolm Hoenlein, Vice-Président Exécutif de la “Conference of Presidents of Major American Jewish Organizations” en seront les intervenants.
Gratuit.

 
 
 

Le coup de ballet de Christian Rizzo au BAM

Le ballet de l’Opéra de Lyon arrive à la Brooklyn Academy of Music les 7, 8 et 9 mai avec le très glamour « Ni fleurs, ni ford-mustang » de Christian Rizzo, chorégraphe aussi doué dans le domaine de la danse que dans les arts et la mode.

La question subtile posée par le spectacle est la suivante: « pourrions-nous danser sur les ruines, à la fin du monde? Je vois la scène comme un lieu rituel de passages, un endroit de transformations », confie Christian Rizzo.

Avec une combinaison de fantastique, de mystère et de décors somptueux, il emmène le public dans un monde fascinant et imaginaire. Le choix du compositeur, Gerome Nox, s’est imposé de lui-même – Christian Rizzo a l’habitude de travailler avec lui. Il lui a dit qu’il recherchait une musique capable de refléter la tension et le drame présents dans l’oeuvre, comme un sentiment « d’avant ou d’après tempête ».

Ce projet est également l’un des temps forts du festival DANSE, un festival franco-américain de performances scéniques et d’idées, organisé par les services culturels de l’Ambassade de France pour mettre en lumière le travail de chorégraphes et de danseurs français.

Créer cette chorégraphie pour le ballet de l’Opera de Lyon? Un honneur pour le chorégraphe. Menée par Yorgos Loukos depuis 1991, la compagnie s’est pendant longtemps, distinguée en présentant et en commandant des oeuvres réalisées par de nombreux artistes internationaux reconnus, parmi lesquels William Forsythe, Jiří Kylían, Maguy Marin, Trisha Brown, Merce Cunnigham, Ohad Naharin, Bill T. Jones, Stephen Petronio et Lucinda Childs. Et de grands noms français tels que Rachid Ouramdane, Jerôme Bel et Benjamin Millepied.

Pour Christian Rizzo, la danse contemporaine évolue. Après l’impact important du post-modernisme américain sur la chorégraphie française dans les années 1970, et après l’accent mis par d’autres écoles, comme celle de Pina Bausch par exemple, sur la théâtralité, on voit aujourd’hui des chorégraphes prendre plus de risques et donner à la dimension visuelle une part plus importante dans la production. « Peu importe l’inspiration ou l’origine du travail, conclue-t-il, ce qui compte vraiment c’est le travail fini et à quel point celui-ci est réel ».

Réservations

Ansel Adam, un magicien de la nature au Getty

Avant d’être le photographe populaire qu’il est aujourd’hui, Ansel Adams a passé près de six décennies à révéler l’art de la nature grâce à son appareil photo grand format.
L’artiste, qui partagé sa vie entre le terrain et la chambre noire, est aujourd’hui considéré comme le défenseur emblématique de l’environnement.
Ce sont ses paysages en noir et blanc qui lui ont valu sa réputation internationale. Vous avez jusqu’au 20 juillet pour découvrir l’exposition qui lui est consacrée au Getty. Le “Ansel Adams Musée Set” présente une sélection des plus grandes œuvres d’Adams, sélectionnées par l’artiste lui-même. Ses premières photographies de la collection permanente du Musée seront également exposées, rendant, si besoin était, cette exposition  incontournable.

"Ku de coeur" pour le "made in France"

Article partenaire. Caroline Goria vend sur son site web « Ku de coeur » des produits créés par de talentueux designers français. Une démarche rencontrant du succès auprès des Américains qui peuvent se procurer des pièces originales, quasiment uniques.
Tout est parti de commentaires que recevait Caroline Goria. « Dans mon bureau ou à l’école de mes enfants, les femmes me disaient souvent qu’elles adoraient mes boucles d’oreilles ou mes colliers ». Il ne lui en a pas fallu plus pour sentir le potentiel du « made in France » ici.
Arrivée il y a cinq ans sur la côte Est des Etats-Unis avec son mari pour développer la filiale américaine de leur société française de dispositifs médicaux, Caroline a déménagé en Californie l’année dernière. « Comme nous le faisons dans le domaine médical, où nous défendons les produits de qualité faits en France, sans délocalisation, j’avais envie de transposer cet état d’esprit dans un projet plus à moi, hors du domaine médical, de retourner à l’essentiel, aux choses plus simples mais avec une grande qualité: j’en avais marre de voir du ‘made in China’ de partout! » s’exclame-t-elle.
Caroline a créé la marque « Ku de coeur » il y a un an avec, en tête, la volonté de promouvoir l’artisanat et le savoir-faire français de qualité. Pour elle, si les produits français marchent si bien c’est « parce qu’il y a des personnes qui savent encore bien travailler et qui méritent d’avoir de la reconnaissance ». Et même si ceux-ci riment avec qualité, « ils restent abordables! » précise-t-elle. Les surtaxes justifiées par le « made in France », ça n’est pas le genre de la maison.
Pour se démarquer, Caroline Goria mise sur l’originalité. Les marques présentes sur le site web, créé en décembre dernier, sont quasiment introuvables aux Etats-Unis, ajoutant davantage de valeur au produit. « Anne Thomas est l’une des seules qui est connue aux Etats-Unis parce que ses chaussures sont vendues à New York, ses bijoux en revanche sont une exclusivité pour Kudecoeur.com » affirme Caroline Goria.
Et si les produits plaisent beaucoup aux Américaines, certaines acheteuses viennent de…France. « Il y a des personnes en France qui veulent acheter les produits que je vends car elles ne les trouvent pas là-bas, notamment lorsqu’il s’agit d’une couleur particulière », se félicite-t-elle. “Nous travaillons également avec deux créatrices qui nous font du sur mesure : Atelier St Loup (petite maroquinerie) et Muusa (coussins) nous avons choisi les associations de couleurs et de matière, ce qui rend le produit unique!”.
Derrière ses choix, une sensibilité très personnelle. « Je sélectionne les produits qui me touchent, mes coups de coeur! », affirme celle qui se place dans une démarche quasiment sociologique. « Je m’intéresse beaucoup à l’histoire que les artistes amènent avec eux ». Pour Caroline Goria, cette démarche est également à voir comme une forme de soutien à la communauté française puisque, d’un côté, elle fait travailler des artisans français et d’un autre, les expatriés peuvent bénéficier de produits tendances en France, souvent inconnus ici.
Sur le site, on retrouve des petites besaces en cuir, des foulards, mais également de la papeterie, des bijoux ou encore des ustensiles de cuisine. Les modèles se démarquent par leur finesse, leur design épuré et élégant, quant à la vaisselle, elle est faite main.
Pour le moment, Caroline Goria ne vend que des objets de petit volume, « je ne vends ni vêtement, ni chaussures…mais qui sait, peut-être quand Ku de coeur se développera! ». A terme, cette maman de trois enfants aimerait beaucoup ouvrir sa boutique dans la ville de Laguna Beach, au sud de Los Angeles, pour donner encore plus de visibilité à cette « French Touch » qui fait tant rêver.

New York prend Racines

En quelques années, les deux restaurants Racines se sont fait une solide réputation dans le monde de la bistrononie parisienne. Au point que David Lanher, patron de ces deux enseignes, a décidé d’exporter son concept dans une rue animée de Tribeca : Racines New York a ouvert ses portes mercredi 16 avril sur Chambers Street, après plusieurs mois de travaux.
Cette cave-à-manger rustique-chic, que nous n’avons pas encore pu tester, propose, dans un cadre minimaliste, de la cuisine française contemporaine, agrémentée d’une carte de vins longue comme un bottin.
“A terme, nous aurons 800 références”, affirme par Arnaud Tronche (à gauche sur la photo), co-propriétaire des lieux. “Beaucoup de vins bio, biodynamiques, et des vins naturels de vignerons”, poursuit cet ex-ingénieur télécom, qui a plaqué son boulot à Chicago et suivi une formation de sommelier pour se lancer dans l’aventure.
Pour coiffer la toque de chef, les deux patrons ont attrapé dans leurs filets un homme convoité : Fredéric Duca, Marseillais de 36 ans passé par Taillevent, Le Petit Nice, Hélène Darroze… Un chef qui a connu son heure de gloire en 2013 lorsqu’il a fait gagner une étoile Michelin à L’Instant d’Or, puis été désigné chef de l’année dans le guide Pudlo 2013. Arrivé à New York il y a deux mois avec sa famille, il a mis au point une carte courte, très française, centrée sur “des produits simples et de qualité”. “Le défi a été de trouver les bons producteurs. Mais nous y sommes arrivés, sans presque rien faire venir de France”, affirme-t-il.
Ce mois-ci, lui et son équipe serviront en entrée un tartare de veau à l’estragon (18$), des encornets à la plancha. En plat, des saint-jacques grillées (34$), de la lotte au beurre blanc (29$) ou encore de l’épaule d’agneau (29$), puis une tarte au chocolat-caramel ou une pana cota aux baies sauvages (10$). “La carte va changer très régulièrement”, assure Frédéric Duca. Le chef promet aussi quelques planchas de charcuterie et fromages, à déguster avec un verre de vin. Pour ceux qui voudraient prendre racine au bar.