Claude Lelouch tiendra une « master class » dans le cadre du festival de cinéma français Colcoa, le mercredi 23 avril.
Le réalisateur, oscarisé pour son film «Une homme et une femme» (1966), viendra parler réalisation. La classe suivra la projection de « On t’aime, salaud » (« We love you, you Bastard ») à 13h. La « master class » est gratuite pour les étudiants et professeurs.
On ne le présente Claude Lelouch. Nominé plusieurs fois pour les plus grandes distinctions du 7e art, lauréat de la Palme d’Or à Cannes, de plusieurs Oscars et d’un Golden Globe (pour “Les Misérables”), Lelouch est l’un des plus grands réalisateurs français aujourd’hui.
Une master class avec Claude Lelouch à Colcoa
A Café Crème, de l'art et des croissants
A Café Crème, la France rencontre Austin. Ce café-pâtisserie vend croissants, espressos et cafés au lait, mais arbore aussi sur ses murs les travaux d’artistes locaux – en ce moment, ceux de l’artiste locale Eya Floyd – et proposera bientôt de la musique.
Cet établissement d’East Oltorf, spécialisé jusqu’à present principalement dans le gros, a été repris par un couple pour le moins international: la Vietnamo-Américaine Sue Duong et le Franco-Américain Cédric Theys, venus de Houston. Les traditionnels muffins, kolaches, cookies et autres roulés à la cannelle sont toujours vendus, mais le couple a voulu apporter une touche artistique au café.
Lui s’est installé à Austin il y a deux ans pour y développer sa maison de disques, Mad Ducks Records – il a d’ailleurs installé son studio son dans une pièce attenante au café. Elle a démissionné de son poste à responsabilité dans la finance pour y concrétiser son rêve : un café-pâtisserie ancré dans un environnement jeune et artistique.
Oltorf, « c’est un quartier qui monte, avec beaucoup d’étudiants et de jeunes actifs. Nous souhaitons participer à y construire un sentiment d’appartenance », commente la nouvelle patronne.
Pour se faire connaitre, le couple organise une première “block party”, le 19 avril, avec plusieurs artistes, dont la violoncelliste Jenuine Cello.
« Nous ne cessons de recevoir des retours positifs, affirme Sue Duong. Cela prend du temps de se faire connaître. Mais nous avons déjà des habitués et la fréquentation du Café Crème nous semble prometteuse. »
Tapis rouge pour le cinéma français à Hollywood
Les cinéphiles francophones vont se régaler. Cette année, le prestigieux festival de cinéma français à Hollywood, City Of Light City of Angels (Colcoa) revient du 21 au 28 avril avec pas moins de 61 films au programme, dont 32 longs-métrages.
«C’est le plus gros line-up de Colcoa depuis sa création en 1996», raconte le directeur du festival François Truffart. «L’avantage, c’est que cela nous permet de présenter le plus large éventail possible de films, des blockbusters à la française aux films plus intimistes, de la comédie romantique au film noir ou au drame».
Au programme, entre autre : “Salaud, on t’aime”, le dernier film de Claude Lelouch (avec Johnny Hallyday), sorti sur les écrans en France mercredi dernier, et qui fera l’ouverture de Colcoa lundi prochain. Quelques césarisés dont « Les garçons et Guillaume à table », de Guillaume Galienne, cinq fois récompensé en février dernier et «La Venus à la fourrure » de Roman Polanski, qui a reçu le César du meilleur réalisateur.
A noter également deux gros succès populaires, « Supercondriaque » de Dany Boon (qui sera présent lors du festival) et « 9 mois ferme » d’Albert Dupontel, mais aussi «Casse-tête chinois» de Cédric Klapisch, «Jeune et jolie» de François Ozon, « l’amour est un crime parfait » des frères Larrieu ou encore «Marius, Fanny» de Daniel Auteuil.
La comédie et les nouveautés à l’honneur
Le festival fait cette année la part belle à la comédie et au film romantique, « deux genres en vogue chez les scénaristes français de ces deux ou trois dernières années, estime François Truffart. Les participants pourront ainsi voir “Pas son genre” de Lucas Belvaux ou encore “une rencontre” de Lisa Azuelos avec François Cluzet et Sophie Marceau. “L’avantage pour un public en partie américain comme celui de Colcoa, c’est que ce sont des genres très appréciés et respectés aux Etats-Unis. Nous avons choisi plusieurs comédies bien écrites, avec des valeurs assez universelles pour pouvoir être appréciées par des Américains ».
Autre nouvelle tendance de cette 18e édition de Colcoa : la présentation de films extrêmement récents, dont certains sortiront en France pendant voire même après le festival. C’est notamment le cas de « Pas son genre » ou encore du «Dernier diamant » d’Eric Barbier avec Bérénice Bejo et Yvan Attal, présenté en avant-première internationale. Quant au film de clôture de Colcoa, “Une rencontre” de Lisa Azuelos, il sortira dans l’Hexagone le 23 avril, en plein festival.
« Au lieu de devoir attendre une année de plus pour voir les films, cela permet au public d’être au cœur de l’actualité cinématographique française. Par ailleurs, comme Colcoa s’adresse aussi aux professionnels du cinéma, c’est une manière de leur permettre d’anticiper, de repérer certaines pépites, quelques semaines avant le marché du film à Cannes, dont Colcoa est le partenaire depuis cinq ans » note François Truffart.
Depuis près de deux décennies d’existence, Colcoa a petit à petit su gagner en popularité et en notoriété à Hollywood. “Il y a 20.000 places au total, rappelle le directeur du festival. L’année dernière nous en avions vendu 19.500 et je suis à peu près sûr que nous allons exploser ce record cette année !“
San Francisco fête les cerisiers en fleurs
Les cerisiers sont en fleurs, mais pas pour longtemps – elles ne restent sur les arbres que quelques jours avant d’être emportées par la brise de printemps. Pour marquer le coup, et célébrer la beauté de la nature, la communauté japonaise de San Francisco organise le Northern California Cherry Blossom Festival.
Chaque année, plus de 200.000 personnes assistent à cette manifestation. Cette année, le festival se déroulera les week-ends du 12-13 et 19-20 avril sur Post Street entre Laguna et Fillmore Street. Vous y retrouverez des stands de nourriture, des spectacles de musique et d’arts martiaux et des expositions…
Des démonstrations de l’ikebana (arrangement floral), sumi-e (brosse / peinture à l’encre), de calligraphie, bonsaï, origami et fabrication de poupées auront lieu. Sur fond de musique traditionnelle japonaise.
A noter: le dimanche 20 avril, la tenue de la Grande Parade, grand défilé de la communauté nippone. Départ 13h depuis l’hôtel de ville et arrivée dans le quartier japonais.
Un concert… dans une langue imaginaire
L’artiste française Muriel Louveau sera de passage à New York avec, dans ses valises, son style atypique. La chanteuse et compositrice présentera son spectacle “Skana Echo of the light” le vendredi 18 avril dans la galerie du Theaterlab.
Muriel Louveau interprétera des chansons de “Skana”, son dernier album entièrement produit en collaboration avec le compositeur américain Charles B Kim , ainsi que d’autres morceaux choisis . Tous seront interprétés dans des langues imaginaires, provenant de sources liturgiques et poétiques . Le spectacle combinera voix, danse et arts visuels.
Le spectacle sera suivi d’une discussion avec le public.
Lise de la Salle va piano à Houston
La pianiste française Lise de la Salle fait ses débuts à Houston. Cela se passe le 26 avril au Cullen Théâtre du Centre Wortham!
En seulement quelques années, Lise de la Salle s’est forgée une solide réputation : son premier album, enregistré avec le label Naïve Classique, est unanimement salué par la critique. À 25 ans, elle compte déjà de nombreux concerts à l’échelle internationale. Elle est en résidence, pendant la saison 2013/2014, à l’opéra de Zurich.
Lise de la Salle est l’un des artistes les plus acclamés de sa génération et son avenir paraît plus que prometteur. En 2003, elle remportait les “European Young Concert Artists Auditions” à Paris, et, en 2004, le “Young Concert Artists International Auditions” à New York.
Visa B1: mode d'emploi
Le B1 n’est pas un visa de travail : c’est un visa de visiteur non renouvellable d’une durée de six mois, permettant de faire des affaires dans une certaine mesure et dans des conditions limitées.
Quelles conditions? Vous devez exercer uniquement des activités légitimes («legitimate business visitor activities») Mais encore? S’il n’y a pas de définition du «business» autorisé par le B1, il existe deux interdictions majeures, celle «d’exercer un travail productif» et celle «d’être rémunéré par une entité basée aux Etats Unis».
Pratiquement qu’est ce que cela signifie? Certaines activités sont clairement autorisées ou interdites mais d’autres posent problème. Prenons des exemples, sachant que le B1 vous permet 1) d’effectuer des transactions commerciales qui ne donnent pas lieu à un emploi rémunéré aux Etats Unis, 2) de négocier des contrats, 3) de consulter des partenaires commerciaux, 4) de participer à ou intenter des procédures judiciaires, 5) de participer à des conventions, conférences, et séminaires professionnels, éducatifs, scientifiques et commerciaux, et 6) faire de la recherche en tant qu’indépendant.
Transactions commerciales? Oui, mais dans certaines limites: vous pouvez négocier et signer des contrats et prendre des commandes mais votre séjour ne devra pas trop durer.
Recherche d’investisseur et prospection? Vous pouvez vous renseigner sur des emplacements potentiels pour installer une entreprise ou pour louer des locaux aux Etats-Unis mais vous ne pouvez pas gérer la dite entreprise.
Conférence, réunion, salon, exposition et foires? Oui, qu’il s’agisse de conférences ou réunions scientifiques, éducatives ou professionnelles à condition de ne pas recevoir de rémunération d’une entité américaine. De même, lors de foires et/ou expositions, vous pouvez organiser, monter, démonter les stands mais sans rémunération d’une entreprise américaine.
Intervenant ou conférencier? Le conférencier ne peut recevoir de rémunération autre que “le paiement des dépenses pour sa visite ».
Chercheur ? OUI mais à titre indépendant, sans recevoir de rémunération d’une entité américaine, et sans que la recherche ne bénéficie à une institution américaine.
Ingénieur chargé de l’entretien de machines? Le B1 peut être utilisé pour l’installation, la maintenance et la réparation d’équipement industriel et commercial vendu par une entreprise non-américaine à un acheteur américain lorsque ces conditions sont “spécifiquement prévues” dans le contrat de vente. L’installation ne doit pas comporter de travail de construction, mais peut inclure la supervision des travailleurs américains en charge de la construction.
Formation? Vous pouvez, avec un B1, participer à un programme de formation si son but principal n’est pas de fournir un emploi et à condition de ne pas recevoir de rémunération d’une entreprise américaine, à part le remboursement des frais de séjour.
Et un dernier avertissement: les visas B1 sont souvent délivrés en tant que visas B1/B2. Le B2 ne permettant de voyager que pour des raisons de tourisme, vérifiez bien que votre visa porte la mention B1.
La femme de Marc Lévy lance ses livres pour enfants
« Au bout d’un moment, j’avais fait le tour des interviews de stars. J’ai travaillé dix ans dans le milieu du cinéma, et quand mon fils est né, je me suis rendue compte que je préférais passer une après-midi en tête-à-tête avec lui plutôt qu’avec Leonardo Di Caprio. »
Attablée à la terrasse d’un restaurant italien de West Village, à deux pas de chez elle, Pauline Lévêque raconte comment, de journaliste cinéma et people à Paris-Match, elle s’est lancée dans la littérature jeunesse – une activité plus compatible, estime-t-elle, avec son rôle de maman.
La jeune femme, qui a emménagé à New York en 2009 avec son mari, l’auteur de best-sellers Marc Lévy (Et si c’était vrai ?), vient d’écrire et d’illustrer deux ouvrages : Beep Beep, a journey in France, et Beep Beep in the country side. Le premier en anglais, le second dans une version bilingue.
« Mon père, Yves Lévêque, est peintre. Ayant grandi dans cet univers, j’ai toujours fait un peu de fusain, d’encre de Chine, d’aquarelle. Un jour, j’ai eu envie de dessiner pour mon fils. » De là est née Beep-Beep, une petite Fiat 500 rouge écarlate qui sillonne les chemins de France. « Georges a eu une période où il était obsédé par les voitures », confesse-t-elle.
Les dessins de Pauline Lévêque, réalisés à l’aquarelle, ont un côté à la fois fois vintage et artisanal, et sont empreints de la nostalgie de ses livres de jeunesse – on pense à Beatrix Potter, Babar, Oui-Oui. « J’aime la peinture un peu désuète, les styles assez figuratifs, Turner, Van Gogh. Je ne suis pas fan du tout d’art contemporain. Je partage ça avec mon mari, d’ailleurs. »
Pauline Lévêque espérait, au début, faire publier ses livres en France. « Je suis allée voir des maisons d’édition à Paris, mais cela n’a pas marché. Tout le monde disait : c’est dépassé. » Pas démontée du tout, elle a décidé de les publier elle-même. « Mon mari m’a beaucoup encouragée.»
Sept mois plus tard, les résultats sont au-delà de ses espérances. Pauline Lévêque a joué la VRP dans les librairies du sud de Manhattan, et placé Beep-Beep chez Little Marc Jacobs, Mc Nally, Doodle Doo, Three Lives & Company (on les trouve aussi sur Amazon). « Ca marche bien, j’ai eu de nouvelles commandes. J’ai fait des lectures dans des classes, au LFNY, à Taste of France, au FIAF. A chaque fois, j’ai eu d’excellents retours. La petite voiture rouge, ça plait énormément. »
Au total, elle estime qu’environ 500 exemplaires ont été vendus. « Maintenant, mon fils me met une pression dingue pour que j’écrive les deux tomes suivants », sourit-elle. Il y a pire qu’un éditeur : un enfant de 4 ans !
Patrick Esquerré distingué par la FACC de Dallas
La chambre de commerce franco-américaine de Dallas tiendra son gala annuel le 2 mai. Thème: “Une Nuit à Saint-Germain-des-Prés”
Comme chaque année, un prix sera décerné à un individu de la région de Dallas / Fort Worth, qui a contribué à la prospérité de la région, et à renforcer la relation entre la France et les États-Unis. Cette année, c’est Patrick Esquerré, le propriétaire des restaurants La Madeleine Country French Cafe, qui recevra le “Alain Bellet Award”.
Lire: À “La Madeleine”, des difficultés puis une renaissance
Venez profiter d’une réception au champagne et d’un dîner gastronomique à la française – avec son vin bien entendu- tout en participant à la levée de fond au profit de l’organisme. Cela va sans dire, le champagne coulera à flots!
"Ouvrir 60 programmes bilingues français-anglais" à New York
Fabrice Jaumont voit grand. Lors du colloque « My Culture, Your Culture », samedi, au Lycée français de New York, l’attaché éducation à l’Ambassade de France a glissé qu’il fallait 60 programmes bilingues français-anglais à New York pour répondre aux besoins de la communauté francophone.
“Nous avons besoin de plus d’écoles avec des programmes bilingues français-anglais. Il y a 22.000 enfants francophones à New York. Nous avons besoin de 60 écoles dans les cinq ans“, a-t-il déclaré lors d’un panel sur le multiculturalisme à l’école, en présence d’Angelica Infante, commissaire adjointe en charge du Bureau de l’éducation bilingue de l’Etat de New York.
«Nous voulons créer les premiers programmes bilingues jusqu’au 12th Grade. C’est une nouvelle aventure que nous lançons. C’est excitant“, a-t-il poursuivi en vantant les résultats des élèves des programmes d’immersion.
Lire: les programmes bilingues veulent de l’argent -le vôtre
Sept écoles publiques new-yorkaises, dont deux « middle-school », accueillent actuellement un programme d’immersion bilingue français-anglais. Il faut y ajouter NYFACS (New York French American Charter School), l’école à charte d’Harlem. Plus d’un millier d’enfants sont scolarisés dans de tels programmes, selon l’Ambassade.
Aznavour et Zaz (ou presque) à Beverly Hills
Une soirée en musique en compagnie des plus grandes stars de la chanson française. Ou plutôt de leurs chansons. Les airs d’Aznavour, de Zaz et de toutes les stars entre les deux seront joués. Ce sera également l’occasion de retrouver des ‘”toe tappers”, ces chansons rythmées des années 20, 30 et 40 qui incitent à danser.
De 18 à 20h, prix réduits sur les tapas et cocktail.