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Jellynote : les geeks du son triomphent à New York

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Bouteille de champagne dans une main, Prix dans l’autre, Baptiste Poirier et Adrien Cognée affichent un grand sourire. Et pour cause : ils viennent de remporter le 6ème Prix de l’entreprenariat franco-américain (FAEA), lundi à New York, avec leur start-up Jellynote, une plateforme pour apprentis musiciens.
Depuis sa création en 2008, le prix de l’entreprenariat franco-américain vient donner un beau coup de pouce aux entrepreneurs en herbe. À la clé, un chèque de 10.000 dollars, six mois de coaching avec des professionnels, six mois de loyer à New York pour leur entreprise, et un abonnement au groupe d’entrepreneurs Club 600 ainsi qu’à la Chambre de Commerce franco-américaine de la ville.
Cette année, ils étaient 28 à candidater, un nombre record. Le choix a été rude puisqu’au lieu des trois finalistes initialement prévus, ils étaient quatre à se disputer le Prix, lundi. Outre Jellynote, Jarvis Legal, une app créée pour aider les avocats à organiser leur business-, Sketchfab, une plateforme de partage de fichiers 3D, et Souk, une application de shopping, convoitaient également le prix.
Avant l’annonce du grand gagnant, le public a pu voter pour élire son projet favori. C’est Thomas Devos avec Souk qui a été plébiscité.
Jellynote permet une initiation et un perfectionnement en musique à travers des partitions interactives, classées par titre, difficulté ou instrument. Par un système de reconnaissance sonore, le programme détecte chaque faute que l’utilisateur commet en jouant la partition. A chaque erreur, la musique s’arrête et ne reprend que lorsque l’erreur est rectifiée. À la fin du morceau, un récapitulatif de performance indique comment l’internaute peut s’améliorer.
“On souhaitait créer un service qui rende possible l’apprentissage de la musique de manière ludique et pédagogique”, explique Baptiste Poirier. Accompagné d’Adrien Cognée, 26 ans aussi, ils représentaient tous deux Jellynote lors de la remise du Prix. Le troisième laron, Arthur Lenoir n’était pas présent. La start-up n’est pas encore basée aux Etats-Unis, même si la plupart de ses utilisateurs sont américains.

“Voilà bientôt  deux ans qu’on est à temps plein sur le projet, on a quitté nos boulots pour s’y consacrer” explique Adrien. Quant à l’idée, elle est née d’un constat partagé par les trois acolytes : “on est tous les trois musiciens, et on s’est rendu compte qu’il n’y avait pas de programme adapté pour apprendre de nouvelles chansons“.
Les 1,2 million de vues par mois dont se targue Jellynote sont un premier signe du succès qui attend les trois jeunes hommes. On leur souhaite un parcours sans fausse note.
 

Les Nubians visitent le Texas

Sortez vos calendriers, les Nubians arrivent au Texas le 25 avril. Après un bref tour en Californie, le duo de R&B entame une tournée de trois concerts au Texas.
Les sœurs Faussart, Hélène et Célia, commenceront par Austin, en jouant à l’Empire Control Room à 20 heures (entre 15 et 20 dollars). Le lendemain, le 26 avril, Les Nubians se produiront au Last Concert Café, à Houston. Le spectacle, qui débutera à 20 heures vous coûtera environ 20 dollars et sera ouvert aux mineurs. Les sœurs donneront un dernier concert à Dallas le 27 avril, au Kessler Theater à 19 heures (entrée à partir de $22).
Les fanatiques français de R&B  ne seront pas déçus, car le duo mythique viendra promouvoir son album de 2011 Nu Révolution…
 

Le TGV est sur de bons rails au Texas

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Pour la première fois depuis vingt ans, on reparle de train à grande vitesse au Texas. Attentives, les entreprises françaises ne veulent pas avoir un train de retard.
Alors que « près de 50.000 Texans font le trajet entre Houston et Dallas-Fort Worth en empruntant l’autoroute I45 plus d’une fois par semaine », les maires de ces trois villes ont officiellement annoncé leur soutien au projet de ligne à grande vitesse entre les deux premières agglomérations texanes porté par Texas Central Railway la semaine dernière.
Et dans une récente interview au Texas Tribune, le président de Texas Central Railway se montrait confiant dans les chances de son projet à réussir là où le précédent, lancé en 1989, a échoué. «C’est un projet important, qui est là depuis longtemps et qui s’accélère », confirme Jean-François Bonneté, le président du conseil d’administration de la Chambre de commerce franco-américaine de Houston.
Dans un Texas en plein essor démographique, le projet défendu par Texas Central Railway devrait aussi susciter moins d’opposition que par le passé de la part des territoires ruraux de l’Etat. Au début des années 1990, les ruraux s’étaient inquiétés de voir des terres mobilisées par la future ligne sans pour autant bénéficier du nouveau mode de transport. Ils se sont organisés en lobbies anti-TGV aux doux noms de “DERAIL” ou “Citizens Against the Bullet Train” qui ont grandement contribué à faire capoter le premier projet de TGV texan, rappelle le Texas Tribune
Pour le magazine, il était « optimiste » de prévoir, comme l’avait fait Texas TGV il y a vingt ans, que le train à grande vitesse s’avérerait d’une utilité telle que la loi fédérale sur le financement des infrastructures serait assouplie afin de lui permettre de voir le jour. C’est ainsi que l’objectif de neuf millions de voyageurs annuels entre Dallas-Fort Worth, Houston et San Antonio d’ici à 2014 est devenu un mirage. Et que la technologie du Shinkansen japonais a pris l’avantage sur celle du TGV conçu en France par Alstom.

Implication française

Texas Central Railway est partenaire de la Central Japan Railway Company et « les Japonais ont fait beaucoup de lobbying ces dernières années », reconnaît Jean-François Bonneté. Mais « une délégation de la Chambre de commerce franco-américaine de Houston a emmené le vice-maire de Houston, Edward Gonzalez, visiter à Poitiers, dans le cadre de la convention d’échanges économiques passée entre la Chambre et le Département de la Ville, la finalisation du tronçon de ligne à grande vitesse qui mettra Bordeaux à deux heures de Paris.

“Nous allons rencontrer le président de Texas Central Railway pour vérifier si la technologie du Shinkansen est définitivement reconnue. Et nous sommes en train de monter la visite d’une délégation française au Texas avec tous nos acteurs clés en juin », signale le responsable économique.
Car même si Alstom ne parvient pas à se repositionner au Texas, « il y a tous les autres aspects du projet qui concernent des entreprises comme Vinci, exploitant déjà d’importantes infrastructures dans l’Ohio, ou Sisdra, qui mène des études préliminaires à la construction de lignes ferroviaires », souligne Jean-François Bonneté. Dans la bataille du train à grande vitesse texan, les Français ne s’avouent pas vaincus.

Dominique Ansel contre-attaque, se prend pour Rocky

Dominique Ansel ne sait pas que faire des cronuts. Il est aussi doué en communication. Fermée, vendredi, par le Département de la Santé new-yorkais en raison de la présence de souris, la Dominique Ansel Bakery rouvre ses portes ce mardi matin, 8h, et le fait savoir.
Le pâtissier et son équipe ont posté, lundi, une photo sur Facebook dans laquelle on les voit lever le poing en signe de victoire et arborer un ruban rouge autour du front. Allusion non feinte au boxeur Rocky.
Une souris avait été filmée par un client dans les locaux de l’établissement et avait fait le tour du web, jeudi, déclenchant une inspection des services sanitaires. C’est la deuxième fois que la pâtisserie de SoHo est épinglée pour violation du code sanitaire.
Lire: une souris fait fermer Dominique Ansel
Dans un message posté par la pâtisserie, l’entrepreneur explique qu’il est victime de son succès. “Depuis l’an dernier, nous nous levons tous les jours en sachant que notre succès nous a rendus vulnérables à plus d’attaques malicieuses que n’importe quel autre petit commerce, peut-on lire. Mais nous refusons de penser que nous vivons dans un monde où le succès nous a transformé en cible de méchanceté et de mépris“.
Mardi, Dominique Ansel Bakery servira des cronuts inspirés de “Rocky”. De l’art de transformer une crise en opportunité marketing…

Phoenix et The Strokes au Governors Ball

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Le Governors ball Music Festival revient avec une programmation des plus alléchantes ! Lancé en 2011, il est connu pour proposer un large éventail de genres et de styles de musique, du rock à l’électro en passant par le hip-hop, l’indie, la pop ou encore la folk.
Voici un aperçu de ce qui vous attend, côté musique les 6,7 et 8 juin. Beaucoup d’autres artistes sont attendus!
Vendredi 6 juin :
Les Frenchies du groupe Phoenix ouvriront le bal. L’électro-pop de La Roux, la soul de Janelle Monáe et le folk de Jenny Lewis donneront à la programmation une tonalité éclectique.
Samedi 7 juin :
The Strokes, le célèbre groupe de rock américain sont incontestablement la tête d’affiche de ce deuxième jour de festival . Broken Bells, un autre groupe de rock américain se produira le même jour. L’électro sera de la partie avec  le duo britannique qui cartonne en ce moment, Disclosure, et le Californien Skrillex.
Dimanche 8 juin :
L’électropop d’Empire of the Sun viendra fermer le festival en beauté. L’indie pop de Foster the People et la pop américaine de Vampire Weekend seront également de la partie. Une belle clôture en perspective !
 

Bénissez votre animal sur Olvera Street

Si vous croisez une procession d’animaux, dirigée par une vache décorée de fleurs, samedi 17 avril dans les rues de Los Angeles, ne soyez pas étonnés. Nous vous encourageons même à participer au rituel en amenant votre animal de compagnie.
Depuis 1930, c’est la tradition. Chaque samedi avant Pâques, un cortège d’animaux, divers et variés, serpente vers le bas d’une des plus anciennes rues de Los Angeles, où chaque animal est ensuite béni.
Rendez-vous avec votre animal au Plaza sur Olvera Street.  N’ayez crainte, nulle obligation d’avoir un animal de compagnie pour assister au spectacle. Pour les enfants, c’est d’ailleurs une véritable aubaine, la chance d’apprécier un zoo pas comme les autres et de faire des promenades à poney gratuitement. Cette tradition est observée depuis 1930.

Coup d'envoi de la Coupe du monde de polo à Miami

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La neuvième Coupe du Monde annuelle de Polo, le plus grand et le plus prestigieux événement de cette discipline au monde, aura lieu du 23 au 27 avril à Miami.
Cet événement sportif de renommée mondiale rassemble les meilleurs joueurs de polo du monde entier en compétition dans deux tournois pour les hommes et les femmes. Les matches féminins auront lieu jeud 24 avril, tandis que les hommes joueront du vendredi 25 au dimanche 27 avril.

J'ai testé l'école des Jedi de New York

Hier au Musée du Sexe, aujourd’hui… à l’Ecole des Jedi de New York. Sarah Pizon multiplie les expériences cosmiques.
Découvrez ses aventures au royaume de la force (comprenez la New York Lightsaber Acamedy sur la 8e Avenue), un organisme qui propose des cours de sabre laser. De vrais sabres bien entendu.
C’est notre troisième épisode de « Test Out New York », l’émission de French Morning sur le New York des activités insolites:

Thomas Piketty, un génie de l'économie à NYU

Professeur d’économie mondialement connu, Thomas Piketty donnera, le 17 avril, une conférence à l’Institute for Public Knowledge de NYU pour présenter son dernier livre Le capital au XXI siècle.
A 22 ans, il soutenait sa thèse sur la théorie de la redistribution des richesses. De 22 à 24 ans il était professeur au prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT) et à 30, il recevait la médaille de Bronze du CNRS. Un an plus tard c’est Le Monde qui lui décernait le prix du meilleur jeune économiste de France. En 2013, l’European Economic Association lui remettait le prix Yrjö Jahnsson, consacrant sa carrière pourtant encore à ses débuts. A seulement 42 ans, Thomas Piketty est l’un des économistes les plus respectés au monde.
A NYU, il viendra discuter de son sujet de prédilection : la répartition des richesses dans les pays capitalistes, de la fin du XVIIIème siècle à aujourd’hui, et les liens entre développement et inégalités.

Klapisch présente "Casse-tête chinois" à New York

Cédric Klapisch viendra présenter son dernier film “Casse-tête chinois” le 22 avril au FIAF, en avant-première aux Etats-Unis – il sort le 24 à New York. La projection sera précédée de “L’auberge espagnole”, premier volet de sa trilogie consacrée aux aventures de Xavier, interprété par Romain Duris.
Quinze ans séparent le Xavier de “l’Auberge Espagnole”, où il joue un étudiant en Erasmus à Barcelone, de celui de “Casse-tête chinois” où ce jeune père au bord du gouffre débarque à New York. Entre les deux, il y a la vie avec ses bons, et ses mauvais jours. On retrouve avec plaisir cette bande de copains attachants dont le quotidien n’est pas toujours très simple.
Les projections seront suivies d’une réception.

Remaniement: un Hollande "Royal" !

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(Revue de presse) Le remaniement intrigue. Manuel Valls, Ségolène Royal, Arnaud Montebourg, à chacun sa cible… Entre inquiétudes politiques et potins,  les commentaires vont bon train dans la presse américaine cette semaine.

The New Yorker brosse un portrait pour le moins flatteur du nouveau Premier Ministre français et tacle, au passage l”ensemble de la classe politique française. Adam Gopnik semble emballé par celui qu’il décrit comme “un gars impressionnant -plutôt inhabituel, pour un homme politique français, ou un politicien, d’ailleurs. Il est féroce, intelligent, sans compromis, parle franchement, même si il est un peu dénué d’humour”.

Lire aussi: Qui est ce “fougueux” Manuel Valls: la presse US s’interroge

Manuel Valls apparaît comme l’exception dans un monde politique caractérisé depuis trop longtemps par les non-dits et les egos démesurés. “Il manque du bon sens de Sarkozy, mais aussi de sa vanité, pour ne pas mentionner les sombres profondeurs d’un Mitterrand ou le cynisme d’un Chirac. Il n’a pas non plus cultivé l’élocution évasive et suave propre au charme mondain, qui caractérise les politiciens français classiques”.

Mais ce que semble apprécier plus que tout Adam Gopnik, c’est l’ambition affichée de Manuel Valls. Selon le journaliste, les jours s’annoncent palpitants : “Lorsque le Président et le Premier ministre sont du même parti, les choses peuvent être encore pire, parce que le premier ministre, si il remplit sa tâche, est immédiatement présenté comme un rival pour la présidence. Le Président souhaite donc quelqu’un qui est impeccablement fidèle”. Or, Manuel Valls est “un homme qui s’intéresse ouvertement et sans vergogne à la présidence”.

Le retour de « Ségolène »

Et dans le gouvernement de Manuel Valls, il y a des surprises, au premier rang desquelles le retour de Ségolène Royal au poste de ministre de l’écologie. “L’ancienne compagne de François Hollande au gouvernement” titre le Washington Post qui consacre la presque totalité de son article à l’ancien couple Hollande/Royal.

“Face à la réaction violente des électeurs dans les urnes, le président français François Hollande cherche à relancer sa présidence pulvérisée à l’aide d’une arme surprenante : Ségolène Royal, la mère de ses quatre enfants”.

Comme si leur passé en commun ne suffisait pas, le journal rend l’arrivée de Royal au gouvernement encore plus croustillante en rappelant qu’“après la victoire présidentielle de François Hollande en 2012, Trierweiler s’est dit opposée à voir Royal, sa rivale romantique, entrer dans le nouveau gouvernement”.

Au cas où le message n’aurait pas été assez clair, le journal insiste : “Royal et Hollande se rencontreront chaque semaine en conseil des ministres”. Voilà qui est dit.

Que va faire Montebourg ?

Le Wall Street Journal concerné ou consterné ? Une chose est sûre, c’est sur le versant économique que se concentrent leurs interrogations. Dans un premier article, le journal rappelle avec sérieux les défis que le nouveau gouvernement va devoir relever : “La nouvelle équipe sera confrontée à un triple défi basé sur les promesses de M. Hollande : relancer la croissance économique grâce à des réductions d’impôts,  inverser la hausse continue du chômage et reconquérir les électeurs de gauche mécontents”. 

La montée en puissance d’Arnaud Montebourg n’est pas vue d’un très bon œil par le quotidien qui grince des dents : “Pour montrer qu’il avait besoin que les gens de gauche se rallient à lui,  M. Hollande a gardé le ministre de l’Industrie Arnaud Montebourg, un critique virulent des politiques d’austérité, qui a même vu sa mission s’élargir “.

Dans un second article, le journaliste Simon Nixon adopte un point de vue résolument pessimiste: “Le Président François Hollande a fondé sa carrière politique sur sa capacité à forger un consensus. Mais ses efforts pour en trouver un n’ont pas livré les résultats économiques ou politiques attendus”. En d’autres termes, si il a échoué par le passé, il n’y a pas de raison qu’il réussisse cette fois. D’autant que le Président français semble être complètement à côté de la plaque : “les efforts pour maintenir l’harmonie sur le plan domestique mèneront à un affrontement avec la Commission européenne et d’autres gouvernements de la zone euro sur les objectifs budgétaires de la France”. Et le quotidien de conclure : “M. Hollande pourrait bientôt se rendre compte que le consensus n’est plus une option”.

TechCrunch, le site de la high-tech, est dubitatif face à la sélection d’Arnaud Montebourg, décrit comme “la personne qui a bloqué le rachat de Dailymotion par Yahoo!” Et de noter au passage les manifestations de soutien de plusieurs entrepreneurs à Fleur Pellerin, la ministre chargée du Numérique que Montebourg a remplacé. “Après un début difficile, elle avait fait du bon boulot“, estime le site. “Surtout, elle comprenait comment marchaient les start-up“. “Une fois de plus, ce remaniement est symptomatique d’une dichotomie entre innovation et pouvoir en France. Une jeune génération d’entrepreneurs débrouillards essaie de faire bouger les lignes dans les industries existantes (…) De l’autre côté, il y a les hommes et les femmes en politiques, les PDG des plus grandes compagnies françaises et les personnes en charge de l’administration. La plupart viennent des mêmes écoles, comme l’ENA.”  La remaniement est-il un pas en arrière?

Patrick Timsit et Thierry Lhermitte débarquent aux US

On ne les arrête plus ! Après le succès d’ “Inconnu à cette adresse” en France, le duo Patrick Timsit-Thierry Lhermitte débarque aux États-Unis !
La pièce a été vue par plus de 135.000 spectateurs au Théâtre Antoine à Paris depuis son lancement en janvier 2012. Les plus grands acteurs français se relayent tous les mois pour jouer ce spectacle sous la direction de Delphine de Malherbe.
L’adaptation du récit épistolaire fictif de Kressmann Taylor a même été primé aux Globes de Cristal 2013 pour “meilleure pièce de théâtre de l’année”.
La pièce parle de l’évolution de la relation entre deux amis, à travers 19 missives échangées du 12 novembre 1932 au 18 mars 1934. Martin Schulse, 40 ans, interprété par Thierry Lhermitte, est un Allemand marié et père de trois garçons. D’âge équivalent, Max Eisenstein, joué par Patrick Timsit, est célibataire d’origine juive.
Associés de longue date dans une affaire prospère de commerce de tableaux à San Francisco, la Galerie Schulse-Eisenstein, leur relation décline à mesure que l’antisémitisme s’intensifie en Allemagne, jusqu’à atteindre le point de non retour.
La gradation de la violence entre les deux amis est à la mesure de la tragédie qui a bouleversée l’Histoire. L’intensité dramatique ne cesse de croître tout au long de la pièce, admirablement portée par le jeu des deux acteurs.