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Miami City Ballet s'attaque à Don Quichotte

Venez admirer les aventures de Don Quichotte lors du ballet consacré à l’oeuvre de Miguel de Cervantes, du 11 au 13 avril.
Le spectacle, interprété par le Miami City Ballet, sera joué au Adrienne Arsht Center for the Performing Arts  ! Pour beaucoup de compagnies, le ballet de Marius Petipa et Alexander Gorsky est un défi presque impossible à relever en raison des contraintes techniques qu’il impose. Le Miami City Ballet s’y atèle avec beaucoup de talent et d’intensité dramatique.Rythmes espagnols, jupes tourbillonnantes des gitanes et toreros macho, le show s’annonce grandiose…
 

Fatboy Slim fait danser Miami

Fatboy Slim ou Norman Cook, le fameux DJ britannique, sera en concert à Miami le dimanche 13 avril.
Son enfance est bercée par les Beatles, mais c’est à l’adolescence qu’il découvre les rythmes dansants de la house music. Avec de nombreux tubes à son actif comme”Praise You” en 1999, “Sunset (Bird of Prey)” en 2000 ou encore “Slash Dot Dash” en 2004, le DJ peut se targuer d’une solide carrière et d’une longévité rare dans le monde de la nuit.
Electro, trip hop, big beat, dance, il n’est pas aisé de qualifier la musique du Britannique. Pour vous faire une idée, rien de mieux que d’aller l’écouter !

Cécile McLorin-Salvant: "Jouer à Miami, c'est particulier pour moi"

Quand on ne vous connait pas, on vous dit ‘non’, même sans savoir ce que vous allez donner“. Il y un an, “même six mois”, Cécile McLorin-Salvant ramait pour trouver des salles où jouer, alors que le New York Times voyait déjà en elle la digne héritière d’Ella Fitzgerald.
Aujourd’hui, elle a “moins le problème“, dit-elle pudiquement. Ce qui a changé: une nomination au Grammy Awards 2014 dans la catégorie “Meilleur album de jazz vocal” pour “WomanChild”. On la compare aux plus grands, les médias chantent ses louanges et les plus grands jazzistes, comme Aaron Diehl, Wynton Marsalis et Jacky Terrasson, collaborent avec la jeune francophone, âgée de seulement 24 ans. “C’est excitant, confie-t-elle au téléphone, de sa voix douce. Si j’étais une grande star de pop, j’aurais sans doute peur. Mais dans le jazz, ce n’est pas la même chose“.
Née d’une mère française et d’un père haïtien, l’artiste grandit à Miami mais fait ses gammes en France, chantant en parallèle de ses études de droit et de sciences politiques. A Aix-en-Provence, elle découvre l’improvisation et le jazz instrumental et enregistre, en 2009, son premier album, “Cécile”, avec le Jean-François Bonnel Paris Quintet du clarinettiste et saxophoniste Jean-François Bonnel.
L’ascension de Cécile McLorin-Salvant commence en 2010, quand elle remporte le prestigieux Prix Thelonious Monk, qui récompense les meilleurs musiciens de jazz, à Washington. “C’est fou, ça fait quatre ans, glisse-t-elle. Après ce concours, j’ai rencontré plein de monde, travaillé avec plein de monde. Plein de choses se sont réalisées.” Parmi les personnes qui la contactent, on trouve Ed Arrendell, le manager de Wynton Marsalis.
Depuis la jeune femme est sur un petit nuage. Elle enchaine les concerts et remplit les clubs de jazz des deux côtés de l’Atlantique, chantant en anglais et en français – « ma première langue, celle qui me permet de lire des bijoux de la littérature sans traduction”. “Ce qui me fait peur, dit-elle, c’est de ne plus faire la musique que j’entends dans ma tête“.
Ce qu’elle étend ? Des morceaux rares, peu enregistrés, écrits par des jazzmen du début du XXe siècle et qu’elle chante à sa manière, délicate, perfectionniste. “Je choisis de chanter des chansons que je ressens vraiment. C’est une musique qui a énormément d’humour. Elle a un côté sale, rustique. Quand les choses sont en développement, qu’il n’y a pas de code, ça m’intéresse. Il y a quelque chose d’héroïque dans ce jazz-là”. 
Le 12 avril, elle sera sur la scène du Colony Theater dans la ville de son enfance, Miami, avec ses désormais célèbres lunettes blanches. Elle participera au Festival FLA-FRA, dédié aux arts français et floridiens. “C’est très particulier pour moi de jouer à Miami, avoue-t-elle. Toute ma famille vit ici, mes parents, ma sœurs, mes nièces, mes amis. C’est ma ville natale, celle ou j’ai mes habitudes“.

Fleur Pellerin nommée Secrétaire d'Etat aux Français de l'étranger

Le gouvernement Hollande se targuait d’avoir donné aux Français de l’étranger un ministre délégué. A l’issue du remaniement, ces derniers n’ont plus qu’un Secrétaire d’Etat, comme sous Nicolas Sarkozy. C’est Fleur Pellerin qui occupera ce poste. L’Elysée l’a annoncé, mercredi, avec les noms des autres Secrétaires d’Etat du gouvernement Valls. Outre les Français de l’étranger, elle récupère le portefeuille du Commerce extérieur (jusqu’ici dévolu à Nicole Bricq) ainsi que le “développement du tourisme”.
Les entrepreneurs français aux Etats-Unis connaissent bien l’ancienne ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique. Native de Corée du Sud, diplômée de l’ESSEC, Sciences po et l’ENA, elle avait participé au désamorçage de la crise des “Pigeons” en se rendant à San Francisco en juin 2013 et avait rassuré les Etats-Unis sur l’attractivité de la France au moment du blocage du rachat de DailyMotion par Yahoo par le gouvernement français.
Lire aussi: Fleur Pellerin à San Francisco «Nous ne sommes pas en croisade contre les entreprises américaines»
A l’annonce du remaniement, les “pigeons” avaient d’ailleurs lancé un mouvement demandant la reconduction de Fleur Pellerin à son poste. Marc Simoncini s’était par exemple fendu d’un tweet:

 
Ces entrepreneurs n’ont pas été entendus. C’est Axelle Lemaire, députée (PS) des Français d’Europe du Nord, qui devient secrétaire d’Etat chargée du numérique. Fleur Pellerin passe elle de Bercy au Quai d’Orsay puisque pour la première fois le commerce extérieur dont elle est désormais en charge se trouve rattaché au ministère des Affaires étrangères et plus à l’Economie.
La nouvelle Secrétaire d’Etat aura à gérer plusieurs chantiers, engagés avant elle par la ministre déléguée chargée des Français de l’Etranger Hélène Conway-Mouret. Parmi eux: la réforme des bourses scolaires pour les élèves français de l’aide à la scolarité dans les établissements français à l’étranger et l’organisation des premières élections consulaires en mai.

Le dernier souhait d'un artiste

Installé à Santa Barbara depuis la fin des années 60, Michel Lestrade est atteint d’une forme aiguë de la maladie de Charcot, un trouble neurologique dégénératif foudroyant. Privé de la parole, affaibli, il vient d’être admis en soins palliatifs. «Sa maladie est en phase terminale», explique son ex-femme, Gina Adelman, toujours à ses côtés.
Avec l’aide, en France, de sa nièce Sophie Mirez-Legros, l’artiste souhaiterait faire don de ses toiles et sculptures à une galerie ou un musée, en France ou aux Etats Unis. «Nous aimerions, selon son souhait, trouver un moyen pour faire partager son art dans des musées», explique la jeune femme.
« Michel possède plusieurs centaines de toiles qu’il serait dommage de voir disparaître, d’autant que sa réputation en tant qu’artiste n’est plus à faire. Le montant de la totalité de ses oeuvres avoisine le million de dollars.»
Peintre depuis le milieu des années 80, après avoir fait fortune dans la création et le travail du cuir, Michel Lestrade s’est illustré dans de multiples expositions à travers les Etats Unis. L’originalité et la qualité de ses œuvres lui ont valu d’excellentes critiques au sein du milieu artistique, ainsi que dans les publications spécialisées. « Nous souhaitons vraiment voir vivre son travail après lui. Nous sommes à la disposition de tous les musées susceptibles d’être intéressés ou aux agents artistiques souhaitant assurer la représentation de ses oeuvres. » De son côté, le peintre havrais continue de lutter contre la maladie, jusqu’au jour où il fermera les yeux définitivement.

Pétanque et pastis à Venice Beach

Amateurs de pétanque, venez découvrir le sport-boules sur la plage de Venice Beach, dimanche 13 avril, avec un professeur de prestige : Lionel Pomiro, détenteur du record américain de tir rapide de sport-boules.
Que cela soit pour s’essayer à la boule lyonnaise ou seulement observer les joueurs et écouter les conseils avisés du champion français “Yo” Pomiro, la journée sera placée sous le signe de la détente. Des concours de photos et du meilleur look sont aussi organisés, avec à la clé de nombreux lots tels que des parfums, des lunettes de soleil ou des sacs de plage. Vos photos et meilleurs looks sont à envoyer jeudi au plus tard à : [email protected]
Gratuit.

Le duplex de l'ambassadeur de France à l'ONU officiellement en vente

French Morning vous l’avait annoncé il y a un an, c’est maintenant chose faite: la France a mis en vente la résidence de son ambassadeur auprès des Nations Unies. Mise à prix: 48 millions de dollars.
Décidée dans le cadre d’un plan d’économie au Quai d’Orsay (qui vend également un immeuble qui abrite plusieurs diplomates sur la Cinquième Avenue et 95ème rue), la vente permettrait à la France d’empocher une belle plus-value. Le magnifique duplex avait été acheté en 1979 par la France pour 600,000 dollars de l’époque,  aux alentours de deux millions de dollars traduit en dollars constants.
La mise en vente d’un appartement à cette adresse est un petit évènement dans le monde de l’immobilier new-yorkais. L’immeuble, au 740 Park Avenue, souvent surnommé “l’immeuble des milliardaires”, est un des plus prestigieux de Manhattan. On peut y croiser dans l’ascenseur l’industriel David Koch (également financier bien connu du mouvement dit du Tea Party), l’héritier des cosmétiques Estée Lauder, Ronald, l’armateur grec Spyros Niarchos, le patron de hedge fund Stephen Scharzman ou encore la créatrice de mode Vera Wang.
Les annonces des deux agences immobilières qui le proposent à la vente (Sotheby’s International et Brown Harris Stevens) montrent des photos des espaces de réception, un très grand séjour et une salle à manger de quelque 60 mètres carrés, mais rien des appartements privés de l’ambassadeur à l’étage.
Il y a deux ans, un appartement comparable avait été vendu pour 52 millions de dollars. Un autre, à un étage moins noble (2ème et 3ème) est proposé en ce moment à 32,5 millions. Le prix est “donc raisonnable” nous assure un agent immobilier expert du secteur qui explique également que “vue l’excellent santé du marché en ce moment, la vente pourrait très bien aller au-delà de ce prix demandé“.
Le 740 Park Avenue est un “co-op”, ce type de résidence où il faut être accepté par les autres co-propriétaires. Les règles non-écrites de l’immeuble exigent que les candidats acheteurs disposent d’au moins quatre fois la somme en liquide disponible immédiatement. Donc en l’occurrence de 200 millions de dollars. Il faut aussi être prêt à payer les quelque 24.000 dollars de charges mensuelles…
Mais il ne suffit pas d’être -très- riche pour pouvoir prétendre acheter le duplex. Le “board” aime les fortunes colossales mais discrètes. Les milliardaires étrangers, aux fortunes rapides et parfois suspectes n’ont guère de chance d’être acceptés. Pas plus que toute personne dont le “style de vie” est jugé par trop excentrique. Auteur d’un livre consacré à l’immeuble, « 740 Park », le journaliste Michael Gross assure par exemple que Barbara Streisand s’est vu refuser le droit d’acheter un appartement.
L’ambassadeur de France auprès des Nations Unies (actuellement Gérard Araud, qui doit quitter son poste cet été et sera remplacé par Jacques Audibert) ne sera pas pour autant jeté à la rue. Le gouvernement français est en passe d’acheter une nouvelle résidence du côté de l’East River, quartier de Sutton Place, “pour une sommes très inférieure au prix de la vente du 740” nous assure un bon connaisseur de l’immobilier new-yorkais. Contactée par French Morning, la Mission française a refusé de confirmer cette transaction, pas encore finalisée, ou d’indiquer son montant.
 
 

Paris Photo de retour à Los Angeles

Paris Photo Los Angeles revient dans la cité des Anges du 25 au 27 avril, pour la plus grande joie des amateurs de photographie. Comme lors de sa première édition en 2013, la foire s’installe dans un des lieux mythiques d’Hollywood: les studios de cinéma de la Paramount.

« Vue la dimension qu’a pris Paris Photo (ndlr : 55 000 visiteurs en 2013), depuis sa création il y a 17 ans, il y avait un vrai besoin de créer un équivalent à l’international », explique Julien Frydman, directeur de l’événement organisé par Reeds Exposition.

« Los Angeles s’est très vite imposée comme une évidence. D’une part parce que le marché new-yorkais est complètement saturé et d’autre part parce que L.A est clairement en train de s’imposer depuis 2 ou 3 ans comme un nouveau centre artistique très dynamique. Pour nous, c’était aussi une manière d’aller au-delà des clichés sur Los Angeles en montrant qu’il y a autre chose derrière l’aspect un peu superficiel des parcs de loisirs et des attractions pour touristes».

Reeds Exposition a d’ailleurs récemment réitéré son intérêt pour le potentiel artistique de  Los Angeles en annonçant en janvier la création d’une édition internationale de la Foire Internationale d’Art Contemporain (FIAC), dont la première édition aura lieu l’an prochain, en même temps que Paris Photo, en avril 2015. «A partir de Los Angeles, l’idée est vraiment de parvenir à créer un hub dynamique très bien placé sur la côte ouest, car au carrefour de l’Asie et de l’Amérique du sud » ajoute Julien Frydman.  

Cette année, avec 78 exposants venus des quatre coins de la planète (Asie, Amérique, Europe), Paris Photo L.A accueillera des artistes confirmés tout en accordant une place importante aux jeunes talents émergents. « Le but de la foire est aussi de permettre au public de découvrir sans à priori des artistes encore inconnus» rappelle l’organisateur.

Des photos d’archives inédites de la police de L.A

L’un des temps forts de l’édition 2014 de Paris Photo sera le programme Sound and Vision, composé de débats et de projections qui aborderont notamment les différentes pratiques contemporaines liées à l’image. Les intervenants comprendront les conservateurs Walead Beshty, Leigh Ledare, Stephen Shore, Taryn Simon ou encore Jeff Wall mais aussi le nouveau directeur français du MOCA Philippe Vergne.

Cette année, Paris Photo lance aussi un cycle d’expositions intitulé UNEDITED !, consacré à la présentation d’archives photos rares.  La première exposition sera consacrée à des photos inédites de la police de Los Angeles, la LAPD, dont les plus anciennes remontent à 1925. Images d’archives, de propagande et de vues de scènes de crimes, « ces photos ont une puissance narrative extraordinaire, à la fois ancrées dans le réel, tout en faisant penser au genre du film noir » note Julien Frydman.

Enfin, plusieurs projections d’un film remasterisé de Dennis Hopper datant de 1971 « The Last Movie », encore jamais montré au public, depuis sa mort en 2010, seront organisées. D’autres événements autour de la photographie auront lieu dans la région de Los Angeles, notamment au Annenberg Space for Photography, au Getty, au Hammer Museum, au LACMA ou encore au MOCA.

Le dressing en or de Vestiaire Collective ouvre aux US

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Le printemps arrive, c’est le moment de faire un peu de tri dans votre penderie. Cela tombe bien : depuis le 4 avril, Vestiaire Collective, une start-up française spécialisée dans la vente de vêtements d’occasion, est officiellement lancée aux Etats-Unis.
Le principe est simple : on prend des photos de ses bottes, de sa besace ou de la parka de son fils, les experts de Vestiaire Collective décident s’ils l’acceptent ou non (on ne propose pas son vieux col-roulé H&M – le site est centré sur les marques chics et chères), en fixent le prix, puis le mettent en vente. Quand l’article a trouvé preneur, il ne reste qu’à l’envoyer au QG de Vestiaire Collective à New York, qui effectue un contrôle qualité et une remise en état avant de le faire parvenir à l’acheteur.
Ce modèle en plusieurs étapes a fait le succès de Vestiaire Collective, créé en 2008 à Paris sous le nom Vestiaire de copines. La société, qui emploie désormais une centaine de personnes en France, enregistre un chiffre d’affaires de 23 millions de dollars.
En septembre 2013, elle a effectué une levée de fonds de 20 millions de dollars  – de quoi financer son développement à l’international. Le principal investisseur ? Le grand groupe média américain Condé Nast. Un allié précieux pour assurer le bouche-à-oreille au démarrage aux Etats-Unis…
Dans le loft que la start-up loue depuis quelques semaines à Chelsea, dans un ancien bâtiment industriel avec vue sur l’Hudson, tout est prêt pour le lancement. « En France, c’était monté très vite, et on s’attend à la même chose ici », assure, confiant, le Français Adrien Wiesebron, responsable de Vestiaire Collective aux Etats-Unis. Les camions ont la possibilité de débarquer directement les marchandises dans l’immeuble. La chaine de contrôle qualité et les portants n’attendent que les colis de vêtements.
Vont-ils se multiplier ? Aux Etats-Unis, le créneau de vide-dressing d’occasion est déjà bien encombré, avec des sites comme Shop Hers, The Real Real, Thred Up. Plusieurs Français se sont positionnés ce créneau : à Los Angeles, Ambre Dahan a lancé Walk in My Closet en 2013 ; à New York, Marine Soussan-Gouachon et Fanny Chereau ont créé The Social Closet en début d’année. Si certains font florès, d’autres ferment leurs portes. L’année dernière, Eric Gagnaire avait créé Hello La Mode sur ce modèle, et abandonné quelques mois plus tard, faute de traffic suffisant.
Mais cela ne fait pas ciller pas Adrien Wiesebron. « Notre point fort, c’est que nous ne partons pas de rien, et que nous avons le soutien d’investisseurs puissants. Nous avons un catalogue de qualité, très français, avec des marques qui font figure d’autorité dans la mode, ce qui peut nous distinguer des autres. Et puis, notre force, c’est que nous avons une communauté de deux millions de membres, qui interagissent et commentent. » Deux millions de placards, qui dit mieux ?

Chicane : quand Monaco s'invite à SoHo

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C’est au 430 Broome Street, en lieu et place de l’Orange Bleue, que le Monegasque Jérôme Solamito a ouvert Chicane.

Il n’a rien laissé au hasard. Baptisé “Chicane” en l’honneur du Grand Prix de Monte-Carlo, le moindre détail a été pensé, et le thème est respecté, du sol au plafond. Le travail qu’il a réalisé de concert avec son designer Christopher Tierney, est impressionnant. Des banquettes en cuir doux aux lustres suspendus par des cordes de voilier, en passant par des couleurs chaleureuses, l’ambiance est sophistiquée. “Je voulais un endroit chic et cool”.

Diplômé de l’EDHEC, Jérôme Solamito comprend rapidement que la finance n’est pas faite pour lui. Il part alors voyager et découvre le Brésil et les États-Unis. En arrivant à New York, il tombe amoureux de la ville. “J’ai toujours aimé la restauration et l’hospitalité“, indique-t-il. Mu par l’envie d’entreprendre, il commence alors à travailler sur le projet d’un restaurant.

Je n’ai pas seulement cherché à monter un restaurant. L’idée c’est vraiment d’avoir une marque et de la développer à l’échelle internationale“, précise-t-il.

Si l’originalité du restaurant réside dans la touche “French Riviera”, le propriétaire ne souhaitait pas ouvrir un lieu réservé aux expatriés français, bien au contraire : “On a une clientèle très multiculturelle : il y a bien entendu des voisins, les artistes et quelques stars qui viennent régulièrement, mais aussi des touristes, des Français et des Américains“.  Orlando Bloom s’est laissé tenter “plusieurs fois“, selon le restaurateur.

La carte propose des plats pour toutes les bourses,  de 7 à 32 $. Côté assiette, la cuisine de la côte Est à l’honneur: moules-frites, tartare de thon, des produits de la mer frais. Quelques spécialités font honneur aux origines de Solamito, comme les Barbajuans, la Pissaladière ou la Bouillabaisse. Les végétariens ne sont pas oubliés : gnocchis, gratin de macaroni à la truffe et au potimarron. Pour résumer, une cuisine de qualité, accompagnée d’un large choix de vins – la rédac’ vous recommande le Pouilly-Fuisse, Château Fuisse ‘Tête de Cru’ 2011.

 

Les Nubians de passage à San Francisco

Une date et une seule! Les princesses françaises du R&B seront en concert à San Francisco.
Munies de leur style unique, les soeurs Faussart, Célia et Hélène, sont attendues de pied ferme par leurs fans au Yoshi’s, le jeudi 24 avril. Le duo réinterprètera les chansons de son album de 2010, Nu Révolution.
Les deux sœurs tchadiennes, parties de rien, ont conquis le cœur des Français et des Américains avec leur style coloré, nourri d’influences diverses. Elles ont été remarquées pour la première fois aux Etats-Unis lors de nomination aux Grammy, pour leur album “Princesses nubiennes” sorti en 1999. Elles demeurent aujourd’hui l’un des groupes français les plus connus aux Etats-Unis.
 
 

Jellynote : les geeks du son triomphent à New York

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Bouteille de champagne dans une main, Prix dans l’autre, Baptiste Poirier et Adrien Cognée affichent un grand sourire. Et pour cause : ils viennent de remporter le 6ème Prix de l’entreprenariat franco-américain (FAEA), lundi à New York, avec leur start-up Jellynote, une plateforme pour apprentis musiciens.
Depuis sa création en 2008, le prix de l’entreprenariat franco-américain vient donner un beau coup de pouce aux entrepreneurs en herbe. À la clé, un chèque de 10.000 dollars, six mois de coaching avec des professionnels, six mois de loyer à New York pour leur entreprise, et un abonnement au groupe d’entrepreneurs Club 600 ainsi qu’à la Chambre de Commerce franco-américaine de la ville.
Cette année, ils étaient 28 à candidater, un nombre record. Le choix a été rude puisqu’au lieu des trois finalistes initialement prévus, ils étaient quatre à se disputer le Prix, lundi. Outre Jellynote, Jarvis Legal, une app créée pour aider les avocats à organiser leur business-, Sketchfab, une plateforme de partage de fichiers 3D, et Souk, une application de shopping, convoitaient également le prix.
Avant l’annonce du grand gagnant, le public a pu voter pour élire son projet favori. C’est Thomas Devos avec Souk qui a été plébiscité.
Jellynote permet une initiation et un perfectionnement en musique à travers des partitions interactives, classées par titre, difficulté ou instrument. Par un système de reconnaissance sonore, le programme détecte chaque faute que l’utilisateur commet en jouant la partition. A chaque erreur, la musique s’arrête et ne reprend que lorsque l’erreur est rectifiée. À la fin du morceau, un récapitulatif de performance indique comment l’internaute peut s’améliorer.
“On souhaitait créer un service qui rende possible l’apprentissage de la musique de manière ludique et pédagogique”, explique Baptiste Poirier. Accompagné d’Adrien Cognée, 26 ans aussi, ils représentaient tous deux Jellynote lors de la remise du Prix. Le troisième laron, Arthur Lenoir n’était pas présent. La start-up n’est pas encore basée aux Etats-Unis, même si la plupart de ses utilisateurs sont américains.

“Voilà bientôt  deux ans qu’on est à temps plein sur le projet, on a quitté nos boulots pour s’y consacrer” explique Adrien. Quant à l’idée, elle est née d’un constat partagé par les trois acolytes : “on est tous les trois musiciens, et on s’est rendu compte qu’il n’y avait pas de programme adapté pour apprendre de nouvelles chansons“.
Les 1,2 million de vues par mois dont se targue Jellynote sont un premier signe du succès qui attend les trois jeunes hommes. On leur souhaite un parcours sans fausse note.