“Pas la peine de prolonger notre conversation sur le sujet!” Le ton de Carla Bruni-Sarkozy change subitement. Elle se tend, nous invite à ne pas perdre notre temps. Nous venons de lui demander comment elle prépare sa tournée américaine alors que son mari est dans la tourmente. Elle préfère ne pas entendre la fin de la question. “Si vous voulez interroger mon mari, demandez-lui une interview“.
Il y a des sujets sur lesquels Carla Bruni-Sarkozy ne s’exprime pas, “pour se protéger” dit-elle. Et d’autres où elle est beaucoup plus à l’aise: son dernier album, par exemple, “Little French Songs“, qu’elle viendra promouvoir à Montréal, New York et Los Angeles fin avril.
C’est son quatrième depuis “Quelqu’un m’a dit”, qui s’est vendu à 2 millions d’exemplaires en 2003. Entre folk, pop, chanson française traditionnelle et hommage au Londres rock des Seventies, on y retrouve Carla la chanteuse, à la voix simple, légère, gracieuse. Celle qui s’était un temps effacée derrière la Première Dame, jurant de ne pas monter sur scène tant que son mari était à l’Elysée.
Ce temps-là est révolu – pour l’instant. Depuis l’élection de François Hollande, elle a renoué avec le mannequinat, repris les concerts live, s’est investie dans le caritatif via sa fondation, à l’origine notamment de bourses pour aider de jeunes Français et Américains issus de milieux défavorisés à étudier l’art de l’autre côté de l’Atlantique. “Quand je ne chante pas, je dors. Je me repose et je m’occupe de mes enfants. Je suis super heureuse de venir aux Etats-Unis, mais pour moi, c’est dans un moment.”
Lire: Carla Bruni-Sarkozy lance sa fondation aux Etats-Unis
En attendant, elle assure vivre la vie ordinaire (ou extraordinaire) d’une chanteuse en tournée: les horaires décalés, les répétitions, la fatigue… France, Belgique, Suisse, et demain Barcelone, Tel Aviv: depuis novembre, elle est sur la route pour faire la promo de “Little French Songs”. Et elle ne néglige aucune salle, du Casino d’Enghien les Bains à l’Olympia. “C’est fatiguant. On répète quand les gens déjeunent ou dinent. Mais quel bonheur!”
“Je n’ambitionne pas de rentrer dans les hit parade”
Ce n’est pas la première fois que Carla Bruni-Sarkozy chantera à New York, la “ville de la jeunesse” où elle a vécu quand elle était encore Carla Bruni-la-mannequine. En 2009, elle avait chanté au Radio City Music Hall de New York dans le cadre du 91e anniversaire de Nelson Mandela, sous les yeux de son mari en tenue de soirée et aux côtés de son ami de vingt ans Dave Stewart. Ce fut l’une des rares fois où elle fit une entorse à sa promesse d’un quinquennat sans musique live.
Son concert à Los Angeles sera, lui, une première. “Impatiente”, elle ressent aussi de l'”appréhension“. “Ça s’appelle le trac. Je ne connais pas beaucoup d’artistes qui ne l’ont pas“. Pourquoi se donner le mal de traverser l’Atlantique, quand elle avoue elle-même que ses chansons ne sont pas pour le grand public américain? “Ce qui m’intéresse, c’est d’offrir la possibilité à plein de gens d’écouter ma musique. Je ne me projette pas en termes de ventes, jamais, surtout dans un marché comme les Etats-Unis qui ne s’intéresse pas à des chansons aussi francophones, dit-elle. Je n’ambitionne pas de rentrer dans les hit parade, rassurez-vous!”
Sa tournée nord-américaine devait être plus longue. San Francisco, Washington, Québec: on apprenait début janvier l’annulation de plusieurs dates. Le journal britannique The Daily Mail racontait que la chanteuse avait du mal à remplir les salles. Mauvaise langue? Elle se défend: “On m’a proposé beaucoup de dates et de faire des concerts dès mon arrivée. Il y a peut-être des gens qui y arrivent, mais moi, quand je voyage six heures, je ne parviens pas à chanter en arrivant, dit-elle. Il y a peut-être certains qui font les trajets en avion privé, mais pour moi en avion normal, c’est beaucoup.”
Outre ses concerts, elle doit participer au talk show d’Ellen DeGeneres. Elle est prévenue: Ellen demande parfois à ses invités de se livrer à des exercices insolites. Michelle Obama, par exemple, avait dû faire des pompes sur son plateau. “J’espère que ça va bien se passer“.
Pour l’heure, la présence à ses côtés de Nicolas Sarkozy n’est pas confirmée. Une des chansons de “Little French Songs”, “Mon Raymond”, le surnom que lui donne la chanteuse, lui est consacrée. L’ancien président n’est jamais bien loin, même si “Carla” ne veut pas en parler.
Aux US, Carla Bruni-Sarkozy en chanteuse "normale"
Le Palais de Tokyo prend le contrôle de PS1
Le Palais de Tokyo ouvre à PS1, l’antenne du MoMA dans le Queens… pour quelques heures.
Le musée new-yorkais a invité la célèbre institution parisienne à organiser une “Sunday Session” ce dimanche 6 avril. Au programme : projections, performances, expositions et interventions. Artistes et créateurs sont invités à investir les galeries, atriums, cages d’escalier de PS1 ainsi que le VW Dome, la structure installée devant le musée. Objectif: créer “une expérience déroutante et surprenante” pour le visiteur, annonce le Palais de Tokyo, en ré-enchantant l’ordinaire et les espaces de tous les jours.
Ed Atkins, David Balula, Oliver Beer, Neil Beloufa, David Douard, Ryan Gander, Bridget Polk et les membres du comité de recherches ESTAR(SER) participeront à la manifestation nommée Bright Intervals.
Dominique Besnehard, une grande-gueule dans le Connecticut
Qu’on se le dise, le 7ème art est le dada de Dominique Besnehard. Cet ancien agent artistique – il a repéré Béatrice Dalle, Juliette Binoche ou encore Richard Anconina, excusez du peu – reconverti en réalisateur (“Casino d’Hiver”), est aussi le co-fondateur du Festival du Film Francophone d’Angoulême.
Ce dernier s’est associé cette année avec Focus on French Cinema, le festival de cinéma français de la ville de Greenwich, dans le Connecticut. Tout est parti de l’organisme de promotion du cinéma français uniFrance, où il est en charge de promouvoir les films francophones. « Je me suis intéressé à Focus on French Cinema parce que j’ai vu la passion des organisateurs qui font ça bénévolement » rappelle-t-il.
L’ancien agent des stars se met alors en tête de vouloir les aider, de s’investir. Aussi parce que la francophonie lui tient à cœur: « C’est formidable de se battre pour la langue française ».
Lire: Focus on French Cinema, le petit festival qui voit grand
Ses coups de cœur pour cette sélection 2014? « J’aime beaucoup ‘Quai d’Orsay’ c’est un écho à tout ce qu’il se passe en France en ce moment. ‘Les garçons et Guillaume, à table!’ est aussi un de mes coups de cœur. Ces films représentent bien l’esprit français. » Même s’il avoue que la « pépite » pour lui est le dernier film de Nicole Garcia « Un beau dimanche », dans lequel le fils de la réalisatrice endosse le rôle d’un jeune professeur qui se débat avec ses démons intérieurs.
Il n’a aucun doute sur le futur succès de ces films car comme il se plaît à le rappeler, le cinéma français a toujours plu aux Etats-Unis – “les réalisateurs comme François Truffaut et Jacques Rivette étaient très appréciés” – car selon lui les Américains aiment « le supplément d’âme ».
Pour que la fête soit encore plus belle, M. Besnehard souhaiterait qu’à l’avenir le festival puisse compter sur la présence de plus de stars. « Guillaume Gallienne voulait venir mais il prépare sa pièce de théâtre ». Acteur à ses heures perdues (on l’a récemment vu dans de petits rôles dans « Casse-tête chinois » ou « La conquête »), il ne tarit pas d’éloges sur l’acteur-réalisateur qui a raflé cinq statuettes aux derniers Césars. « C’est quelqu’un de vraiment singulier, il a quelque chose en plus » affirme-t-il.
Même si le regard qu’il porte sur la nouvelle génération est lui, plus nuancé. « Je trouve que les acteurs jouent de mieux en mieux, ils sont naturels et sincères…mais ils manquent d’originalité, de personnalités fortes ».
Soirée d'information sur le visa d'artistes
Qui peut se procurer un visa d’artiste et pour combien de temps? A qui faire la demande? Comment protéger ses oeuvres? Si les réponses à ces questions vous intéressent, venez participer à la réunion sur le Visa O du 17 avril au Producer’s Club.
C’est en obtenant ce type de visa qu’une personne travaillant dans le domaine des arts pourra s’installer aux Etats-Unis sans craindre de passer un mauvais quart d’heure à l’immigration.
La rencontre, gratuite, est organisée par la société Stern Deeds, qui sponsorise les talents artistiques.
By Suzette : le Chipotle de la crêpe
Un air de Bretagne souffle sur Tribeca. La crêperie “By Suzette” vient d’élire domicile au 86 Chambers Street. Son concept : des crêpes à emporter. Des crêpes bretonnes pour être exact, comme on les aime. “Nos crêpes ont la particularité d’être faites avec de la farine qui vient de Bretagne” indique Andy Rodrigues, l’un des propriétaires.
Le Français et son associé Guillaume Blanchard se sont rencontrés en école de commerce à Paris. En Master 1, ils ont une première idée : ouvrir une crêperie, à Paris. “On a vite été noyé par le boulot donc on a abandonné l’idée“, indique Andy Rodrigues. Puis, Guillaume revient à la charge, avec un tout autre projet. Si les crêpes en font toujours partie, c’est cette fois dans Central Park, à l’aide de carrioles, que les deux comparses veulent les vendre. “Ne rigole pas avec ça, moi je pars demain” lui rétorque alors Andy.
En juin 2010, à Paris, dans un café, que les deux jeunes hommes rencontrent, totalement par hasard, celui qui va devenir leur business angel. Ce Français, qui préfère garder l’anonymat, est alors installé à New York depuis cinq ans. Tous les trois, puis ensuite avec l’aide de 3 autres business angels, ils précisent le concept: créer une chaîne de crêperies. “On va d’abord se concentrer sur notre premier By Suzette à New York, mais si ça marche bien on aimerait en ouvrir d’autres dans la ville” indique Andy Rodrigues.
L’installation à Tribeca présente l’avantage de toucher une clientèle à la fois résidentielle et professionnelle. “On cherchait un quartier qui correspondait à notre projet. On cherche à toucher des personnes qui ont le goût de la cuisine européenne et qui sont ouverts à l’Europe. Tribeca rassemble tous ces critères”.
L’intérieur du local rappelle la France, des murs peints d’un bleu breton aux carreaux blancs empruntés au métro parisien.
Côté menu, vous pourrez vous régaler sans vous ruiner : comptez entre 6$ et 7$ pour une galette et entre 3$ et 6$ pour les crêpes sucrées. Des soupes, pâtisseries et boissons seront également à vendre. “On a repris le concept de Chipotle qu’on a adapté aux galettes” explique Andy Rodrigues. “Le client choisit la base qu’il préfère et rajoute au choix une viande ou un œuf, un fromage et trois garnitures“.
C’est de la grand-mère bretonne de la compagne d’Andy Rodrigues, que provient la recette des fameuses galettes. “Elle fait les meilleures galettes que j’ai jamais mangées“, explique Andy Rodrigues. “Ça a été compliqué d’apprendre, parce qu’elle ne connaissait aucune mesure. Elle me disait: mélange un peu de X avec de X, et voilà!“
L’ouverture de By Suzette aura lieu samedi 5 avril. Pour l’occasion, galettes et crêpes seront gratuites !
Newport Beach Film Festival: le cinéma français à l’honneur
Pour sa 15e édition, le Newport Beach Film Festival a mis les petits plats dans les grands. Cet événement annuel organisé au sud de Los Angeles, autour du cinéma étranger, proposera notamment une soirée française pleine de festivités et de surprises, le 29 avril.
Les lecteurs de French Morning peuvent bénéficier d’une réduction pour y participer en entrant le code promotionnel ci-contre.
La première partie de l’événement sera consacré à la projection d’un film français en avant-première californienne « Attila Marcel » du réalisateur Sylvain Chomet, connu notamment pour son long métrage d’animation « les Triplettes de Belleville ».
« Attila Marcel » raconte l’histoire pleine de fantaisie d’un jeune pianiste mutique, Paul (joué par Guillaume Gouix), qui, après le décès tragique de ses parents, est élevé par deux tantes aristocrates (Hélène Vincent et la regrettée Bernardette Lafont). Le hasard d’une rencontre avec une femme excentrique, Mme Proust qui lui fait boire des thés aromatisés aux drogues, va lui permettre de remonter dans ses souvenirs et de revivre son passé tragique. La projection accessible à quelque 300 spectateurs, aura lieu à l’Edwards Big Newport Complex, au sein du centre commercial Fashion Island.
Puis en deuxième partie de soirée, le film sera suivi comme chaque année d’un « French Spotlight », une soirée thématique française, organisée sur la Via Lido Plaza, où sont attendus plus d’un millier de personnes. « Pour le 15e anniversaire du Newport Beach Film Festival, nous avons prévu d’innover par rapport à l’année dernière » explique Sebastian Moradi, l’un des organisateurs de l’événement. «En plus de la musique, de réductions spéciales et de nombreuses animations, nous prévoyons notamment d’avoir plusieurs stands de spécialités françaises, dont un de crêpes, un photomaton où les invités pourront se prendre en photo avec un fond typiquement français, une déco spéciale Paris, avec Tour Eiffel, etc. ». Une manière de faire plaisir aux francophones et francophiles, chaque année , nombreux à assister à cette soirée.
«Comme le nombre de places est limitée dans le cinéma », précise Sébastien Moradi, « le French Spotlight permet au final à un plus grand nombre d’invités de profiter des festivités“. Qui plus est à un coût moindre (20 dollars pour la soirée, 40 pour le film+ la soirée) ». Le 15e Newport Beach Film Festival, qui a déjà accueilli plus de 50.000 visiteurs les années passées, se déroulera du 24 avril au 1er mai et présentera plus de 300 films du monde entier.
La chanteuse de cabaret Floanne en concert
La chanteuse française Floanne, installée aux Etats-Unis depuis près de 15 ans, se produira le 4 au Subculure de New York et le 11 au Dade County Auditorium de Miami dans le cadre du festival de performances scéniques “FLA-FRA”.
Connue sur la scène musicale pour ses reprises d’Edith Piaf et d’autres classiques de la chanson française, elle se produit régulièrement avec son groupe dans lequel figurent des musiciens d’improvisation jazz de New York. La jeune femme aux multiples talents (elle est aussi une actrice et réalisatrice) viendra réchauffer les coeurs new-yorkais et floridiens de sa voix jazzy au twist imparable.
Floanne participera au concert de la soirée d’ouverture de FLA-FRA, un festival qui fait la promotion des artistes français en Floride.
Qui est ce "fougueux" Manuel Valls: la presse US s'interroge
Manuel Valls à Matignon: attendons de voir! Ainsi pourrait-on résumer la position des journalistes américains après l’annonce du remaniement ministériel en France.
Pour le New York Times, la nomination de Valls intervient dans un pays en crise. “Les sondages d’opinion suggèrent un large rejet de l’élite dirigeante française, qui est de plus en plus considérée comme détachée des préoccupations de la population qu’elle gouverne“.
Au sujet du nouveau premier ministre, le quotidien ne tarit pas d’éloges : Manuel Valls “s’est fait lui-même un nom comme promoteur sévère de la loi et de l’ordre dans un parti politique parfois accusé d’indulgence ou de naïveté. M. Valls est également considéré comme le politicien le plus populaire de la gauche, mais son ton tranchant, en particulier sur l’immigration, a parfois rappelé aux socialistes leurs opposants à droite”.
“M. Ayrault, le Premier ministre sortant, a été vu par les électeurs et les commentateurs comme une personne fade et son manque d’énergie a été souligné. En revanche, M. Valls apparaît plus intense et parfois fougueux”, renchérit le journal, tout en restant lucide quant aux effets de ce remaniement. “Peu d’indications permettent de dire que le changement sera autre que symbolique, et on s’attend à ce que la plupart des politiques restent les mêmes, à l’exception des futures réductions d’impôts annoncées lundi”.
Moins dithyrambique, The Christian Science Monitor se demande : « Le Premier Ministre Valls peut-il renforcer le gouvernement d’Hollande ? » s’interroge-t-il.
“En dépit des controverses qu’il a suscitées lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, avec sa réputation de « super flic» la nomination de M. Valls est plus forte que tout. En fait, Valls dégage exactement ce que les Français reprochaient à leur leadership de manquer : force et détermination.”
Mais, “le nouveau Premier ministre est un partisan sans complexe de l’interdiction du voile intégral dans la vie publique française et a pris des positions extrémistes sur expulser les Roms de camps illégaux. Il a réprimé la délinquance juvénile et envoyé la police anti-émeute pour réprimer la violence des gangs dans la ville portuaire de Marseille.”
The Wall street Journal coupe la poire en deux, et apparaît plutôt mesuré quant à la nomination du nouveau Premier ministre, même si il le qualifie de “poids lourd socialiste politiquement averti”. Le journal s’intéresse plutôt au bateau qui coule et se demande comment redresser la barre. Cette nomination intervient à un moment où le Président “n’a pas réussi à relancer la deuxième économie de la zone euro dans une trajectoire de croissance forte. Il n’a pas non plus réussi à endiguer la hausse du chômage, qui est proche d’un niveau record de 11%“.
Enfin, si le C.V de Manuel Valls vous intéresse, consultez le Washington Post qui retrace son parcours politique, de maire d’Evry au Ministère de l’Intérieur, en passant par Dieudonné, et l’expulsion de Roms: “L’homme de 51 ans que l’on a comparé à l’ancien président conservateur français Nicolas Sarkozy est aussi le socialiste le plus populaire parmi la droite conservatrice de la France – il veut, par exemple, repenser la semaine de 35 heures de travail, une initiative socialiste“, conclut-il. Affaire à suivre.
7 tuyaux pour déménager Zen
Article Partenaire. Déménagement a l’Etranger: Comment? Combien? Quand? Respirez ! Prisma Cargos Solutions, le spécialiste du déménagement international, vous donne les 7 clés pour un déménagement zen.
1. Anticipez
Prévoir est le mot clef: dans la mesure du possible, fixez une date deux mois à l’avance. Vous aurez le temps d’anticiper en famille, de prévenir les amis qui, sait-on jamais, pourront venir vous aider le jour J…
2.Triez
Un déménagement est toujours l’occasion de faire le ménage dans vos souvenirs! Commencez par mettre en boite ce que vous utilisez le moins. En été, attaquez vous d’abord au vêtements d’hiver et profitez-en pour vous séparer de ce vieux pull qui pluche. Pensez à donner (Croix Rouge, Armée du Salut, etc).
3.Emballez remballez!
Pour les éléments les plus fragiles, demandez à Prisma Cargo de faire l’emballage. Nous utilisons des caisses en bois ou des cartons renforcés. Il existe des caisses particulières pour accrocher les vêtements, pour déposer la vaisselle, pour les livres. Prisma utilise le film plastique à bulle et le papier pour emballer les objets. Pour les objets lourds nous utilisons des cartons de petite taille qui ne cèdent pas et sont plus facile à déplacer.
Si vous décidez de faire l’emballage vous-même, commencez la préparation des cartons un mois avant le déménagement. Procurez vous à temps suffisamment des boites, du matériel d’emballage, du papier à bulle. N’oubliez surtout pas d’étiqueter les caisses pour qu’elles soient directement déposées à l’endroit voulu. Le moment le plus pénible du déménagement est le ré-eménagement, mais c’est avant que cela se prépare.
4. Pensez aux papiers & formalités:
-Réservez l’ascenseur dans votre immeuble, contactez le ‘building management’ pour lui demander les jours disponibles pour le déménagement et s’il y a un montant à payer pour déménager ( le «moving out fee»).
-Contactez le consulat français pour demander un certificat de changement de résidence, certificat de non cession. Prisma Cargo Solutions en aura besoin pour la douane.
-Vous avez votre passeport? Détail idiot: vérifiez qu’il sera encore valide à la date de votre déménagement. On en a vu… Il faut plusieurs semaines pour faire refaire un passeport au Consulat.
-Enfin, demandez une lettre d’emploi qui vérifie le temps de votre séjour aux Etats Unis.
5. Pensez saison
Il n’y a pas de vacances d’été pour les déménageurs. C’est la haute saison du déménagement. Si vous devez déménager en été, prévoyez encore plus en amont pour garantir la disponibilité des déménageurs. Et évitez autant que possible les week-ends: les ports sont fermés et ne peuvent accueillir les conteneurs.
6. Parlez à vos déménageurs!
La coordination le jour du déménagement est cruciale. Quand les déménageurs arrivent, faites le tour du logement avec eux, montrez leur ce qui doit partir et éventuellement ce qui doit rester. Une fois tout chargé dans le camion, faites un nouveau tour avec eux pour vous assurer que tout est en ordre.
7. Livraison: soyez-y!
Soyez présent le jour du déménagement ou demandez à un(e) ami(e) d’être la. Si vous avez changé votre numéro de téléphone ou email, communiquez-le à vos représentants Prisma pour pouvoir établir la date de la livraison. Etre présent est très important pour recevoir les déménageurs et indiquer l’emplacement des meubles. Assurez vous que tous les cartons sont arrivés. Vérifiez avec le chef d’équipe le bon état de vos meubles et objets. S’il y a des dommages, signalez-les sur le bulletin de livraison. Enfin, pensez au pourboire… Et respirez: c’est fini!
La Française qui dresse les animaux d’Hollywood
Dans sa maison de Venice Beach, des photos de Woody Allen et Tom Cruise posant chacun à côté d’un chien, ornent les murs d’un couloir. Voilà plus de 25 ans que Mathilde de Cagny, dresseuse française à Hollywood, dirige toutes sortes d’animaux sur les plateaux de cinéma et de télévision de Los Angeles : chiens, singes, rats, oiseaux, girafes, ours et parfois même pingouins !
De « Hugo Cabret » à « Retour vers le Futur » en passant par « Lassie », « Frasier » ou encore « Pour et le meilleur et pour le pire », Mathilde de Cagny a travaillé sur de nombreux films et séries à succès, avec les plus grands réalisateurs et acteurs américains. Matt Damon, Martin Scorsese, Julia Roberts, Ewan McGregor ou encore Sacha Baron Cohen, pour n’en citer que quelques-uns.
« Mon vrai domaine de prédilection, ce sont les chiens », explique la dresseuse qui en compte actuellement six chez elle, dont la plupart ont été adoptés à la SPA, puis dressés pour les besoins de différents films. «Je ne choisis que des chiens abandonnés : c’est une manière de leur donner aussi une seconde chance. J’adopte surtout des animaux dont des familles avec enfants ne voudraient pas : hyperactifs, mais jamais peureux ou nerveux ».
Mathilde de Cagny passe ensuite beaucoup de temps à la maison avec les animaux afin de parvenir petit à petit à « percer la bulle ». « Mon propre fils a grandi aux côtés d’un orang-outan», pour les besoins d’un tournage, explique la dresseuse en feuilletant un album photos rempli de souvenirs. « Il y a beaucoup de choses qui passent dans le regard. Il y a un tout un langage qu’il faut apprendre. C’est un travail très psychologique», explique-t-elle.
Jack Nicholson, jaloux ; Woody Allen, phobique
Sur le tournage en revanche, Mathilde de Cagny essaye de s’effacer le plus possible afin de « laisser l’acteur et l’animal développer leur propre relation». Ce qui donne parfois lieu à des situations cocasses. « L’un de mes meilleurs souvenirs sur un plateau de tournage, c’était dans un film avec Woody Allen, « Picking up the pieces ». Dans le scénario, il est poursuivi par un chien qui ne le lâche pas d’une semelle. Woody Allen m’avait prévenue qu’il n’aimait pas du tout les animaux, pas même les poissons rouges ! Il était tellement phobique qu’il n’arrivait même pas à toucher la nourriture qu’il devait donner au chien ! Du coup, je lui ai donné une petite casserole à tendre à l’animal. Et pendant tout le tournage, il s’est baladé partout avec ! Un peu comme un fou avec son entonnoir. Mais il est resté très professionnel et curieux du métier de dresseur».
En revanche, sur le tournage de « Pour le meilleur et pour le pire », l’ambiance était nettement moins bonne. «Tout le monde était en adoration devant le chien du film qui en était la vraie star. Jack Nicholson était très vexé qu’un animal lui vole la vedette ! Cela ne lui était jamais arrivé !».
Enfin, sa rencontre avec Martin Scorsese sur « Hugo Cabret » reste l’un des souvenirs les plus marquants de sa carrière. «On m’avait appelée à la rescousse après que le dresseur précédent a été licencié. J’ai eu trois jours pour prendre en main la situation. Comme nous tournions des grands plans, gare de l’Est, avec des chiens perdus dans la foule, j’ai demandé à faire partie des figurants en costume, pour pouvoir me fondre dans la masse et être plus près des animaux. C’est donc déguisée en cheminot que je me suis présentée un peu plus tard à Martin Scorsese qui ne s’attendait certainement pas à voir une dresseuse à l’accent français, habillée en homme, venir à sa rencontre”.
Les animaux, une passion d’enfance
La passion de Mathilde de Cagny pour les animaux remonte à l’enfance. « J’ai grandi entre Paris et la Normandie où des amis de ma famille possédait un château avec une poulinière et une trentaine de Saint-Hubert pour la chasse à courre. Je passais mes week-ends à monter à cheval et à m’occuper des animaux».
Après avoir raté le bac à 19 ans, elle part à l’aventure en Californie. Après plusieurs petits boulots, elle envisage de donner des cours d’équitation. Finalement, «c’est en tombant sur une pub pour des croquettes pour chat que l’idée de faire du dressage animalier m’est venu !» raconte-t-elle.
C’est par le biais du producteur du film « Birdie », qui vient souvent dîner dans le restaurant où elle est alors serveuse, qu’elle obtient le numéro de téléphone du dresseur du film. « Il a refusé deux ou trois fois en disant qu’il ne travaillait qu’en famille puis il m’a laissée venir faire du volontariat ». Après quelques mois, elle est embauchée au sein de son entreprise « Birds and Animals Unlimited », une belle aventure qui dure toujours aujourd’hui.
Actuellement, Mathilde de Cagny travaille sur un nouveau projet de film, « Max », l’histoire d’un chien de guerre en Afghanistan. Et si l’Oscar du meilleur dresseur n’existe pas encore, la dresseuse a pu se consoler en se voyant remettre l’année dernière le prix du «meilleur dresseur de l’année 2013», lors du Show Dogs of the Year Awards. C’est l’avantage d’avoir 30 millions d’amis.
La FACC de Miami récompense les esprits innovants
Entrepreneurs français, il ne vous reste plus que deux semaines pour déposer vos candidatures pour le Prix de l’innovation 2014, qui sera remis à Miami le 10 mai.
Organisé par la Chambre de Commerce franco-américaine de Miami (FACC), ce concours permet de récompenser des projets ayant un impact sur la communauté locale et les relations commerciales franco-américaines. Pour être éligible, le produit ou le service doit avoir été lancé après le 1er janvier 2010. Il est aussi possible pour des tiers de recommander des projets intéressants.
Les trois candidats retenus par un jury viendront présenter leur innovation lors du gala annuel de la Chambre de commerce le 10 mai au Conrad Hotel. Le nom du gagnant sera révélé à ce moment là. En jeu : une visibilité accrue sur toutes les publications de la FACC.
Le printemps des poètes, c'est aussi à New York
Les amoureux des mots ont rendez-vous au mois d’avril pour une ode à la poésie ! Poètes américains et francophones se retrouveront à New York à l’invitation des Services culturels de l’Ambassade de France pour mener une réflexion sur l’écriture poétique et sur le rôle de la poésie dans le monde d’aujourd’hui.
Voici ce qui vous attend du 16 au 29 avril dans le cadre du “Printemps des poètes”:
Mercredi 16 avril : Rachida Madanil lira “Tales of a Severed Head”, couplé à un spectacle de musique traditionnelle marocaine du groupe Gnawa Bousso. Silvana Club – 300 W 116th St, New York, NY 10026. Gratuit. 18h30.
Mercredi 23 avril : Une discussion avec les poètes Pierre Alferi, Anne Portugal, Ben Lerner et Anna Moschovakis accompagnée d’illustrations par des étudiants de l’École des arts visuels et un spectacle musical assuré par Charlie Burnham. Poets House – 10 River Terrace, New York, NY 10282. Gratuit. 18h.
Vendredi 25 avril : Une table ronde abordera le problème de la traduction des poèmes à la NYU. La soirée sera aussi consacrée à la lecture de poèmes. La Maison Française of NYU, 16 Washington Mews, NY 10003; McNally Jackson – 52 Prince St, New York, NY 10012. Gratuit. De 14h à 18h puis à partir de 20h.
Samedi 28 avril : Venez assistez à 12 mini-monologues exécutés par 12 penseurs sur le phénomène social ou politique de leur choix. Cet événement marquera par ailleurs le lancement du 2014 PEN World Voices Festival. The Cooper Union (The Great Hall) – 7 East 7th Street, New York, NY 10003. 20$ general admission, 15$ pour les PEN members et les étudiants. 19h.
Dimanche 29 avril : L’auteur syrien Adonis, considéré par beaucoup comme le poète arabe le plus important, s’entretiendra avec le poète américain Jorie Graham. The Public Theater – 425 Lafayette Street, New York, NY 10003. 15$ general admission, 12$ pour les PEN membres, étudiants et les membres du Public Theatre. 19h.