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La guerre des oreillers est déclarée à New York

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Samedi 5 avril, c’est la journée mondiale de bataille d’oreillers. Pour les New-Yorkais, rendez-vous à Washington Square à 15h.On vous donne quelques conseils pour participer à la guerre en bonne et due forme. 
1. Le dress code tu respecteras: Habillez-vous comme votre super-héros ou méchant préféré. Personnage de bande dessinée, film, dessin animé, d’Internet, aucune discrimination ne sera faite. Vous pouvez même inventer votre propre personnage.
2. Ton arme avec soin tu choisiras: Oreiller, traversin, coussin, polochon…
3. Le signal tu attendras: Soyez réglo et attendez que la bataille soit officiellement ouverte. Vous n’en gagnerez que plus de panache.
 

Des films français au Florida Film Festival

Si vous aimez le cinéma, réservez votre dizaine, car le Florida Film Festival revient à Maitland et Winter Park avec pas moins de 170 oeuvres, et il y en a pour tous les goûts!
Après 23 ans d’existence, ce festival de cinéma indépendant à dimension internationale s’affirme comme une valeur sûre, comme en témoigne cette année encore la présence de grands acteurs américains : Susan Sarandon, Giancarlo Esposito et Paul Sorvino, tous trois venant participer à des Q&A.
Du 4 au 13 avril, on peut voir des longs et courts métrages, des documentaires, des dessins animés, des films sur la musique ou la nourriture… La palette est large. On notera la présence de trois réalisations françaises : “Ernest & Celestine” (6 et 7 avril), “Le Chef” (6 avril), un film avec Jean Reno et Michael Youn, ainsi que le court animé “La Ravaudeuse” (12 et 13 avril).
Des soirées Rétro permettront de voir de vieilles pépites du cinéma comme “Goldfinger” (13 avril) et de moins vieilles mais tout aussi savoureuses telles que “Le Big Lebowski” (9 avril).

Jérôme Baccelli contre la finance mondiale

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Arrivé dans la Silicon Valley il y a une quinzaine d’années, Jérôme Baccelli, consultant français en télécommunication, a été piqué par la frénésie de l’écriture.
Depuis 1998, il accumule les manuscrits, jusqu’au jour où les Editions du Rocher publient “Tribunes Modernes” en 2008. Mi-roman, mi poésie, cet opus est une analyse de l’obsession des Occidentaux à toujours aller plus à l’Ouest, que ce soit à travers la Ruée vers l’or, puis celle du cinéma et de l’image, devenue, depuis quelques décennies, celle de la Tech. «C’est un sentiment que l’on côtoie beaucoup par ici. Tous les gens qui viennent en Californie sont habités par ce besoin qui, finalement, ne sera jamais complètement assouvi».
Il est également troublé du fait que tout devienne virtuel, à commencer par la monnaie, la toute- puissance de la finance, et l’impression de vide immense qui s’en dégage. D’où son dernier livre, «Aujourd’hui l’abîme», qui vient de sortir aux éditions Le Nouvel Attila.
Sous forme de thriller, il raconte l’histoire d’«un trader qui s’embarque sur un bateau en quai de Seine afin d’échapper à la folie toute puissante et géniale de son boss».
Pascal Faire fuit la frénésie gargantuesques des marchés qu’il côtoie depuis des années au sein de la société Maxa. Il s’embarque seul en mer dans l’espoir de se retrouver et de mettre à bas un système de logiciel de high frequency trading de plus en plus sophistiqué et opaque sur lequel repose, tel un château de cartes, toute l’économie mondiale. Il navigue ainsi entre fascination et abhorration d’un mentor à la fois manipulateur, génial et grand collectionneur d’Art: John Edward Forese.
Au fur et à mesure de son périple, qu’il délivre par bribes à sa compagne, Alice, restée à terre, il décrit la genèse de cette fuite en avant. Embarqué avec le dossier informatique qu’il cherche à craquer, il décortique les passions de son maître pour découvrir les codes secrets qui conduiront à la chute d’un empire construit sur du virtuel.
Des philosophes et mathématiciens de l’Antiquité, en passant par les toiles de Van Gogh et de Klein, les recherches de Hubble et du monde de Caltech, les inventeurs d’Apple et de Google, Pascal suivant les traces de Forese, cherche en chacun de ces grands scientifiques, philosophes ou artistes, les clés des grandes questions de l’humanité, dont celle, incontournable et chère à l’auteur, du Néant et de l’Ether.
Un thriller haletant et brillant, sur fond d’océan, de changement d’identité et de quête personnelle, qui vous fera naviguer dans l’Histoire, l’Art et les grandes questions philosophiques. « Aujourd’hui l’Abîme » est en vente à la librairie European Books and Media, à Berkeley.
 

Tony Parker plus fort que jamais en NBA

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Cocorico ! Les Spurs de San Antonio viennent de battre un nouveau record en s’assurant une dix-neuvième victoire d’affilée mercredi soir en matches de la conférence Ouest de la NBA, face aux Golden State Warriors d’Oakland. Et c’est notamment grâce au Français Tony Parker.
Son équipe met d’abord en avant « le retour de Tim Duncan ». Mais c’est bien “TP” qui a fait gagner le plus de points aux Spurs au cours de leur dernier match.
La presse sportive ne sait plus quels superlatifs employer pour décrire la machine de guerre que représentent les Spurs de Tony Parker. Elle signale que “Tony” a désormais rejoint le top 100 des meilleurs marqueurs de la NBA.
Egalement meilleur marqueur du championnat européen, ce triple champion de basket américain devrait rapidement gravir les premiers échelons de ce classement et vivre une fin de carrière auréolée de succès. On n’arrête plus Tony !

Houston, "the place to be"?

Houston plait de plus en plus. Selon un rapport officiel publié le 27 mars par le U.S. Census Bureau, l’agglomération de Houston, avec 137.692 résidents supplémentaires, a connu l’accroissement démographique le plus important des Etats-Unis entre juillet 2012 er 2013 (4,2 pour cent pour Fort Bend County, l’une des plus rapides du pays).

Trois autres villes texanes sont en tête du top 10 des villes américaines à la croissance démographique la plus rapide : Odessa, Midland et Austin-Round Rock.

Cette recrudescence démographique notable de Houston (population : 6,3 millions d’habitants) et du Texas dans sa globalité, peut être expliquée par un facteur principal : l’essor pétrolier. « La région de Houston est en train de bénéficier du plus grand boom pétrolier de l’histoire des Etats-Unis », affirme l’économiste Robert Gilmer de l’University of Houston’s Bauer Institute for Regional Forecasting.
De cette explosion de l’industrie pétrolière associée à une économie générale robuste, découle en 2012 une croissance annuelle remarquable du marché de l’emploi (+4 %). Selon l’étude de la Fédéral Reserve Bank’s Dallas, le Texas est l’Etat américain au sein duquel le plus d’emplois ont été créés entre 2000 et 2013.
La population croissante du Texas est constituée de moitié d’autochtones, pour un quart de migrations domestiques et le dernier quart de migrations internationales. L’économie pétrolière florissante attire de nombreuses sociétés américaines mais également étrangères.
Plus de moitié de ces nouveaux jobs (55%) génère un salaire se situant dans la moitié la plus élevée de l’échelle américaine des rémunérations. Cette donnée explique, en partie, le nombre croissant d’expatriés décidés à s’installer à Houston.
« Nous constatons une franche augmentation du nombre de familles expatriées francophones à Houston. Nos inscriptions se multiplient. La particularité, depuis l’année dernière, est que ces nouvelles familles arrivent tout au long de l’année, y compris en janvier au milieu de l’année scolaire, explique Maryline Chepda, présidente de Houston Accueil. AWTY, l’école internationale de Houston a même dû renforcer son service de bus scolaires. »
Par ailleurs, le coût de la vie et du logement, significativement inférieur à celui de nombreuses autres grandes villes américaines, contribue à l’attractivité de la région.
Cependant, à Houston, une faiblesse majeure subsiste : son infrastructure routière. Alors que les banlieues dortoirs s’étendent de manière conséquente à l’ouest et au nord de la ville, les navetteurs vers les bureaux du centre ville se multiplient. Les autorités envisagent d’accélérer et de développer la construction de nouvelles routes, d’un train régional et d’un TGV Houston-Dallas.
 

Expatriation : les Etats-Unis, destination chérie des Français

Les Français rêvent toujours d’Amérique. Les Etats-Unis arrivent en tête des destinations préférées pour une éventuelle expatriation, d’après un sondage Ipsos réalisé pour la Banque Transatlantique, rendu public le 3 avril. Viennent ensuite le Canada, l’Australie, l’Espagne, et la Grande-Bretagne,
Autre enseignement intéressant : les Français sont de plus en plus nombreux à rêver de faire leurs valises.  Un sondé sur cinq (21%) aimerait s’expatrier, « pour un temps plus ou moins long ». Cette proportion atteint même des sommets chez les jeunes : 43% chez les 18-24 ans et 33% des 25-34 ans. L’étude Ipsos montre aussi que ce sont les diplômés du supérieur et les cadres qui sont les plus tentés par l’aventure.
Ce désir d’ailleurs se nourrit de motivations diverses : trouver un travail (la raison numéro un, citée par 60% des sondés), s’ouvrir à d’autres cultures, améliorer son niveau en langues étrangères…. En outre, 38% des sondés espèrent, en partant, obtenir un salaire plus important qu’en France.
Les raisons fiscales ne sont citées que par un quart des sondés. De même, cette envie d’expatriation n’est pas envisagée comme un exil sans retour. Moins d’une personne sur trois prévoit un départ définitif.

Houston Accueil chante dans un salon

Qu’il est agréable d’écouter de la musique classique dans un salon ! Ca tombe bien, Sabine Juery,  Française de Houston, ouvre une fois de plus son salon au public. Cette fois, c’est pour un concert de l’atelier de musique de chambre de Houston Accueil! Allez les applaudir le samedi 27 avril.
Animé par Tiziana de Carolis, le 1er jeudi de chaque mois, cet atelier rassemble des musiciens amateurs et professionnels. Italienne de naissance, française d’adoption et actuellement résidente au Texas, Tiziana de Carolis  a gagné de nombreux concours nationaux et internationaux et a notamment remportée le Premier Prix de Piano du Conservatoire National de Musique “N. Piccinni” de Bari -Italie.
Le concert se tiendra à 15h, chez Sabine Juery. La pianiste encadrera trois autres musiciens. Vous pourrez entendre chant, violon et piano à travers un  programme varié:  “My Funny Valentine”, “September Song”, “Come to the moon”, “Speak Low” seront quelques-uns des morceaux interprétés en duo piano-voix.
 

Une conférence sur l'un des meilleurs hôpitaux des US

La Chambre de commerce franco-américaine de Houston organise une conférence sur la médecine avec, en invité, le Dr Marc Boom, directeur général de l’hôpital méthodiste de Houston, régulièrement classé comme l’un des meilleurs hôpitaux du pays par la revue « U.S. News and World Report ».

Ayant pour thème « Methodist Hospital and Medical Services, Today and Tomorrow », cette conférence aura lieu le 9 avril au Houston Country Club. En 2012, le Dr Boom, ainsi que sa femme, la pédiatre Julie Boom, ont été récompensés par le « Good Samaritan Award » remis par l’Interface Samaritan Couseling Centers. Le Dr Marc Boom est diplômé de l’Université du Texas à Austin, du Baylor College of Medecine et de la prestigieuse Wharton School de l’Université de Pennsylvanie.

Le San Francisco Ballet rend hommage à Saint-Saëns

Le San Francisco Ballet (SFB) revient avec « Triple-Bill », un programme dans lequel figure la première mondiale de « Caprice », une oeuvre utilisant la « Symphonie n°3 » du compositeur français Camille de Saint Saëns.

A 80 ans, en 1906, Camille de Saint Saëns (1835-1921) effectuait sa première tournée aux Etats-Unis, elle fut auréolée de succès. Plus de cent ans après, sa musique est encore présente de ce côté-ci de l’Atlantique et sert de base à « Caprice », une création du Ballet de San Francisco chorégraphiée par Helgi Tomasson, qui en est le directeur artistique.

Les représentations de “Caprice” ont lieu du 4 au 15 avril, et sont accompagnées de « Maelstrom », un ballet chorégraphié par Mark Morris sur une musique de Ludwig van Beethoven et « The Rite of the Spring », le chef d’oeuvre d’Igor Stravinsky dont la chorégraphie a été créée par Yuri Possokhov, ancienne étoile du Bolchoï.

Yoga au Consulat

Venez vous détendre pour célébrer la journée internationale du sport pour le développement et la paix dans un lieu improbable: le Consulat général de France à New York.
Deux cours de yoga de 60 minutes sont organisés, dimanche 6 avril, pour la somme de 5 dollars.  Le premier aura lieu 11h, le second à 13h. Vingt-cinq places seulement par séance sont disponibles, dépêchez-vous!
N’oubliez pas d’apporter votre propre tapis de yoga, et de noter que le Consulat ne dispose ni de vestiaires, ni de douches.

Aux US, Carla Bruni-Sarkozy en chanteuse "normale"

Pas la peine de prolonger notre conversation sur le sujet!” Le ton de Carla Bruni-Sarkozy change subitement. Elle se tend, nous invite à ne pas perdre notre temps. Nous venons de lui demander comment elle prépare sa tournée américaine alors que son mari est dans la tourmente. Elle préfère ne pas entendre la fin de la question. “Si vous voulez interroger mon mari, demandez-lui une interview“.
Il y a des sujets sur lesquels Carla Bruni-Sarkozy ne s’exprime pas, “pour se protéger” dit-elle. Et d’autres où elle est beaucoup plus à l’aise: son dernier album, par exemple, “Little French Songs“, qu’elle viendra promouvoir à Montréal, New York et Los Angeles fin avril.

C’est son quatrième depuis “Quelqu’un m’a dit”, qui s’est vendu à 2 millions d’exemplaires en 2003. Entre folk, pop, chanson française traditionnelle et hommage au Londres rock des Seventies, on y retrouve Carla la chanteuse, à la voix simple, légère, gracieuse. Celle qui s’était un temps effacée derrière la Première Dame, jurant de ne pas monter sur scène tant que son mari était à l’Elysée.
Ce temps-là est révolu – pour l’instant. Depuis l’élection de François Hollande, elle a renoué avec le mannequinat, repris les concerts live, s’est investie dans le caritatif via sa fondation, à l’origine notamment de bourses pour aider de jeunes Français et Américains issus de milieux défavorisés à étudier l’art de l’autre côté de l’Atlantique. “Quand je ne chante pas, je dors. Je me repose et je m’occupe de mes enfants. Je suis super heureuse de venir aux Etats-Unis, mais pour moi, c’est dans un moment.
Lire: Carla Bruni-Sarkozy lance sa fondation aux Etats-Unis
En attendant, elle assure vivre la vie ordinaire (ou extraordinaire) d’une chanteuse en tournée: les horaires décalés, les répétitions, la fatigue… France, Belgique, Suisse, et demain Barcelone, Tel Aviv: depuis novembre, elle est sur la route pour faire la promo de “Little French Songs”. Et elle ne néglige aucune salle, du Casino d’Enghien les Bains à l’Olympia. “C’est fatiguant. On répète quand les gens déjeunent ou dinent. Mais quel bonheur!
“Je n’ambitionne pas de rentrer dans les hit parade”
Ce n’est pas la première fois que Carla Bruni-Sarkozy chantera à New York, la “ville de la jeunesse” où elle a vécu quand elle était encore Carla Bruni-la-mannequine. En 2009, elle avait chanté au Radio City Music Hall de New York dans le cadre du 91e anniversaire de Nelson Mandela, sous les yeux de son mari en tenue de soirée et aux côtés de son ami de vingt ans Dave Stewart. Ce fut l’une des rares fois où elle fit une entorse à sa promesse d’un quinquennat sans musique live.
Son concert à Los Angeles sera, lui, une première. “Impatiente”, elle ressent aussi de l'”appréhension“. “Ça s’appelle le trac. Je ne connais pas beaucoup d’artistes qui ne l’ont pas“. Pourquoi se donner le mal de traverser l’Atlantique, quand elle avoue elle-même que ses chansons ne sont pas pour le grand public américain? “Ce qui m’intéresse, c’est d’offrir la possibilité à plein de gens d’écouter ma musique. Je ne me projette pas en termes de ventes, jamais, surtout dans un marché comme les Etats-Unis qui ne s’intéresse pas à des chansons aussi francophones, dit-elle. Je n’ambitionne pas de rentrer dans les hit parade, rassurez-vous!
Sa tournée nord-américaine devait être plus longue. San Francisco, Washington, Québec: on apprenait début janvier l’annulation de plusieurs dates. Le journal britannique The Daily Mail racontait que la chanteuse avait du mal à remplir les salles. Mauvaise langue? Elle se défend: “On m’a proposé beaucoup de dates et de faire des concerts dès mon arrivée. Il y a peut-être des gens qui y arrivent, mais moi, quand je voyage six heures, je ne parviens pas à chanter en arrivant, dit-elle. Il y a peut-être certains qui font les trajets en avion privé, mais pour moi en avion normal, c’est beaucoup.
Outre ses concerts, elle doit participer au talk show d’Ellen DeGeneres. Elle est prévenue: Ellen demande parfois à ses invités de se livrer à des exercices insolites. Michelle Obama, par exemple, avait dû faire des pompes sur son plateau. “J’espère que ça va bien se passer“.
Pour l’heure, la présence à ses côtés de Nicolas Sarkozy n’est pas confirmée. Une des chansons de “Little French Songs”, “Mon Raymond”, le surnom que lui donne la chanteuse, lui est consacrée. L’ancien président n’est jamais bien loin, même si “Carla” ne veut pas en parler.

Le Palais de Tokyo prend le contrôle de PS1

Le Palais de Tokyo ouvre à PS1, l’antenne du MoMA dans le Queens… pour quelques heures.
Le musée new-yorkais a invité la célèbre institution parisienne à organiser une “Sunday Session” ce dimanche 6 avril. Au programme : projections, performances, expositions et interventions. Artistes et créateurs sont invités à investir les galeries, atriums, cages d’escalier de PS1 ainsi que le VW Dome, la structure installée devant le musée. Objectif: créer “une expérience déroutante et surprenante” pour le visiteur, annonce le Palais de Tokyo, en ré-enchantant l’ordinaire et les espaces de tous les jours.
Ed Atkins, David Balula, Oliver Beer, Neil Beloufa, David Douard, Ryan Gander, Bridget Polk et les membres du comité de recherches ESTAR(SER) participeront à la manifestation nommée Bright Intervals.