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Employés et voleurs à LAX

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C’est une histoire rocambolesque qui vient de se produire à l’aéroport de Los Angeles (LAX) où des bagagistes ont été pris la main dans le sac, ou plutôt dans les valises des voyageurs. Ces employés, estimés au nombre de quatorze par les autorités de LAX, se sont servis en objets de valeur (électronique et bijoux principalement) tout en acheminant les valises vers leur destination. Les autorités rapportent qu’ils opéraient en binôme dans des zones sécurisées de l’aéroport aux terminaux 4 et Tom Bradley.

Même si ces vols sont estimés à plusieurs milliers de dollars, le montant total du butin est pour le moment inconnu, tout comme le nom de toutes les victimes. En charge de l’affaire, le chef de la police du LAX, Pat Gannon, a affirmé qu’il ne s’agissait pas de l’action d’un gang organisé mais plutôt d’individus qui souhaitaient facilement s’enrichir en profitant de l’opportunité.

Pour sa part, Menzies Aviation, la société qui employait les bagagistes impliqués, assure dans un communiqué qu’il s’agit seulement d’une « poignée d’employés et d’actes isolés ». Tentant de se justifier elle a également rappelé qu’avant de recruter ses employés, ces derniers devaient se soumettre à un test élaboré par le Transportation Security Administration (TSA). Au milieu de ces justifications, Menzies Aviation a par ailleurs fait savoir qu’elle collaborerait avec les autorités.

Vous êtes peut-être le propriétaire de l’un de ces objets puisque certains d’entre eux se sont retrouvés mis en vente sur le site Craigslist.

Le Français derrière Wolverine

Les super héros sont parfois fatigués. Surtout un lendemain de deadline.

Richard Isanove vient tout juste d’achever le dernier volume de « Savage Wolverine » pour Marvel. Une mini-série de quatre épisodes dont il signe les dessins, les dialogues et la mise en couleurs. Ce qui revient à plusieurs nuits sans sommeil pour l’artiste. “Sachant que chaque épisode fait 20 pages… Il faut un jour par épisode pour le scénario, une page par jour pour les dessins, quatre heures par page pour la couleur et une heure pour les dialogues”.

Coloriste et dessinateur du célèbre éditeur de comics, Richard Isanove a eu carte blanche pour ce “Wolverine” (dont le troisième volet sort ce 28 mar). Et nous offre une balade dans le temps, puisque son histoire se passe à la fin de la Prohibition, en 1933, dans une période sombre de l’Amérique. “Pour trancher avec la vision futuriste des derniers épisodes, je voulais que ce soit sombre, une atmosphère à la Steinbeck, où l’on sent la pauvreté et la famine”. Pour refléter l’époque des “Raisins de la colère”, l’illustrateur s’inspire de dessinateurs américains du début du XXè. Sur une étagère de son bureau trône le modèle réduit de la voiture de l’époque, la “Ford T”.

C’est ici, dans le studio situé dans le jardin de sa maison, en bordure d’un grand centre équestre, que Richard Isanove créé toutes ses illustrations. “A partir du scénario je compose chaque case, en me servant d’images pour faire les décors. Pour les personnages, je prends en photo tous ceux que j’ai sous la main”. Sur ses esquisses, on peut reconnaitre ses enfants, sa femme, et surtout lui même, dans tous les rôles. Dans un coin de l’atelier, divers accessoires pendent d’un porte-manteau : un faux colt, un chapeau de cow boy, et des griffes de Wolverine. L’artiste se déguise en loup garou pour se servir de modèle. “Rembrandt avait des modèles qui posaient pour lui quand il a peint sa Ronde de nuit. Alors pourquoi pas moi, avec les moyens du bord“.

Ses références sont forcément du côté de la peinture, lui le diplômé de l’Ecole des Arts Décoratifs venu à Los Angeles passer une année à l’université CalArts en 1994. Passionné de comics, il apprend son métier de coloriste. “Daredevil était mon premier projet quand j’ai commencé à travailler pour Marvel. Mon personnage préféré quand j’étais enfant”.
Les super héros qui couvrent les murs de sa bibliothèque ne l’ont jamais quitté. “C’est le génie de Marvel : inventer des personnages dotés de pouvoirs mais qui ont aussi des failles. On veut toujours savoir ce qui va leur arriver, comme dans une série télé”. Et sur la dernière case, immanquablement, sera inscrit “A suivre…”.

Un gourou de la Silicon Valley applaudit la France

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Ce n’est pas tous les jours qu’une figure majeure de la Silicon Valley rend hommage à l’action du gouvernement français.
Marc Andreessen, un investisseur millionaire parmi les plus influents du monde des start-ups, l’a pourtant fait, dans un tweet. “Gloire au gouvernement français pour sa loi, une avancée incroyable pour l’économie collaborative – un grand message positif pour les start-up tech!“, a-t-il écrit le 26 mars.

Une référence à la loi sur le logement (“pour l’accès au logement et un urbanisme rénové”), publiée mercredi au Journal Officiel, qui clarifie notamment la situation concernant les locations meublées de courte durée. Et en particulier l’usage de Airbnb, dans un sens favorable aux utilisateurs (précisons que Andreessen a investi dans cette start-up).
Une législation qui contraste avec la situation américaine, alors que certaines villes, comme New York, ont voté des dispositions restreignant la légalité de la location de meublés.
Cet enthousiasme a toutefois fait grincer des dents, certains mettant en parallèle le vif débat sur la légalité, en France, des services de taxis de type Uber. “Contrasts with their big negative message to Uber, leading to… beaucoup de confusion”, remarque, en français, un Américain (@Goodallover). “Oui !”, lui a répondu Marc Andreessen.

Johnny "rocke" le Texas et la Nouvelle-Orléans

Johnny se prépare pour sa tournée “Born Rocker Tour” aux Etats-Unis, guitare à la main, blouson de cuir sur le dos et attitude de rockeur au beau fixe.
Il viendra donner de la voix dans le sud du pays puisqu’il fera deux dates au Texas (le 14 mai à Houston et le 15 à Dallas) et une à La Nouvelle Orléans (le 13), à House of Blues.
Les fans de Johnny ne seront pas déçus, puisque le chanteur entonnera les chansons qui ont façonné ses cinquante ans de carrière en français, mais aussi en anglais. Et que ceux qui doutent encore de la forme de l’idole des jeunes se rassurent : alors qu’il a reçu le trophée de la meilleure chanson originale pour “20 ans” aux dernières Victoires de la Musique, Johnny prépare actuellement son prochain album studio.
 

Arsenal affrontera les NY Red Bulls de Thierry Henry

Thierry Henry va-t-il se tromper de but? L’attaquant des New York Red Bulls retrouvera son ancien club, Arsenal, lors d’une rencontre amicale à la Red Bull Arena (New Jersey) le 26 juillet.
C’est la deuxième fois que les deux équipes s’affrontent. Elles avaient fait 1-1 lors de l’Emirates Cup 2011. Ce nouveau match est le seul prévu par les Gunners sur le sol américain cet été. La dernière fois que l’équipe londonienne avait fait le déplacement, en 1989, elle avait joué un match amical contre la formation argentine Independiente à Miami.
Les Red Bulls ont bien compris l’attrait de l’affiche auprès des footeux new-yorkais. Pour l’heure, la seule manière d’assister au match est d‘acheter un abonnement pour l’ensemble de la saison.
 
 

Le French Diner renait, garde ses posters érotiques

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Quand la nouvelle de la mort de Zucco  est tombée, début 2010, les habitués de son restaurant “Zucco the French Diner”, sur Orchard Street, se sont retrouvés orphelins. Après un passage à vide, et quelques ennuis de gestion, le restaurant à rouvert discrètement ses portes le 19 février, avec Pierre Moulin aux commandes et Burcu Aydeniz aux fourneaux.

Tout en amenant leur propre touche, les deux associés ont su garder l’authenticité du lieu. « Tout le monde l’adorait! On a essayé d’arriver humble, avec notre concept, parce qu’on sait très bien qu’on n’est pas Zucco». Quelques touches font encore penser à l’ancien patron : « on a gardé de vieilles affiches de films érotiques des années 1960 dans les toilettes », s’amuse le nouveau propriétaire du lieu.

En se promenant sur Orchard street, on remarque à peine la devanture, trop discrète peut-être? « Beaucoup de personnes pensent encore que le restaurant est fermé » affirme Pierre Moulin. Aux murs, des vieilles photos de famille jaunies par le temps. Dedans, les lumières sont légères, pour une ambiance tamisée, à la bougie.

Au total, le restaurant accueille 18 couverts. On est serré, mais cela reste agréable, un peu comme dans les bouchons lyonnais. Au mur, le menu : un gratin dauphinois authentique, rillettes de canard, choux farcis, foie gras poêlé…pas de doute : ici, on cuisine français.

Après douze années dans le monde de la finance et un passage dans un grand restaurant parisien, Burcu Aydeniz est seule en cuisine. « Cela n’intéressait pas Burcu de diriger une cuisine avec des dizaines d’employés, ici chaque assiette est vraiment spéciale, elle essaie de rester proche de ses assiettes ».

Mais le défi est à la hauteur des espérances. « Ca fait longtemps que je n’ai pas dormi mais c’est le bonheur! » s’enthousiasme Pierre Moulin, qui en plus du restaurant continue son boulot de barman dans le quartier. Ancien professeur d’anglais à Paris, cela fait maintenant dix ans qu’il vit aux Etats-Unis. « Je suis venu pour une fille » souffle-t-il.

Ce projet, cela fait huit ans qu’il l’avait avec Burcu Aydeniz. Après un mariage et un divorce, les deux complices ont mené ce projet à bien « avec nos économies », précise-t-il.

Et si les clients affluent, ça n’est pas uniquement grâce à l’aura de l’ancien propriétaire. « En seulement cinq semaines, on s’est construit une clientèle prête à dépenser pour bien manger, certains clients sont déjà revenus jusqu’à huit fois! » explique Pierre Moulin. Ces « foodies » comme il les nomme, sont des adeptes de la cuisine traditionnelle française. Pas étonnant donc qu’ils aient trouvé leur cantine au French Diner.

Le chemin vers l'épanouissement commence à Berkeley

Dominique Chauvet, life coach en Californie, animera une discussion intitulée « Ego versus présence »  qui abordera les différentes étapes du chemin menant à l’épanouissement.
Après six ans passés dans une multinationale, Dominique Chauvet, s’est spécialisée dans les méthodes de développement personnel et spirituel. Elle se forme aussi pendant trois ans aux démarches de Gestion du changement.
Lors de cette soirée, le 28 mars à l’Alliance Française de Berkeley, elle donnera des clefs pour ne plus se perdre dans les pensées, pour pratiquer la “Non Résistance, le Non Jugement et le Non Attachement”. Comme elle le dit, le “chemin pour y parvenir est simple…mais caillouteux“.
 

Sample sales "so chic" : Roger Vivier et Caramel Baby & Child

Ces prochains jours, difficile de faire plus chic pour nos sample sales : Roger Vivier pour les mamans et Caramel Baby & Child pour les enfants
Du chic parisien tout d’abord avec Roger Vivier, la marque relancée grâce aux talents conjugués de Bruno Frisoni et Inès de la Fressange. Elle vous donne rendez-vous chez Soiffer Haskin à partir de vendredi pour une vente de souliers, sacs et accessoires. Certains parlent de réductions allant jusqu’à -65% mais l’organisateur reste discret sur le sujet. Roger Vivier Private Sale, du 28 mars au 1er avril, le vendredi de 10h à 19h, du samedi au lundi de 9h à 18h30 et mardi de 9h à 17h, Soiffer Haskin, 317 West 33ème rue (et 8ème avenue). Cartes de crédit uniquement. Invitation sur le site de Soiffer Haskin ici.
Pour les enfants, place au chic londonien. La marque Caramel Baby & Child fait craquer les mamans avec ses coupes rétros, ses  imprimés délicats,  ses coloris raffinés et ses détails soignés.  On y trouvera toutes les tailles (bébé, filles et garçons) et toutes les saisons pour des prix inférieurs aux prix de gros. Sample sales Caramel Baby & Child et Baby Cz by Carolina Zapf, du 31 mars au 2 avril, de 10h à 18h, Clothingline, 261 West 36ème rue (entre 7ème et 8ème avenues), 2ème étage. Invitation sur le site de Clothingline ici.

La population française officielle aux US continue de croître

Le nombre d’inscrits au registre mondial des Français établis hors de France aux Etats-Unis continue sa progression. C’est l’un des enseignements tirés des statistiques sur la communauté française à l’étranger pour 2013, mises en ligne par le Ministère des affaires étrangères.
Au 31 décembre 2013, la population française officielle aux Etats-Unis s’élevait à 129.520 personnes, soit une augmentation de 3,5% depuis l’an dernier, ce qui est supérieur à la croissance observée au niveau mondial, note le Quai d’Orsay. Au total, l’Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada) est la deuxième région d’expatriation pour les Français, accueillant 13% des inscrits au registre, avec une majorité (61%) aux Etats-Unis.
Les circonscriptions consulaires de la Nouvelle-Orléans (+ 17,4 %), de Houston (+ 10,2 %), Los Angeles (+ 8,3 %) et Chicago (+ 7,3 %) enregistrent les croissances les plus fortes.
Atlanta, Boston, New-York et Washington se caractérisent par des augmentations de l’ordre de 2 à 3 %. Le nombre de Français inscrits à Miami est stable, alors que la communauté établie à San Francisco diminue de 1,2 % en un an.
Fin 2013, 1 642.953 persnnes étaient inscrites au registre mondial des Français établis hors de France, soit une hausse de 2 % par rapport à l’année précédente.

16 signes qui montrent que vous êtes new-yorkais

Ceux qui ont passé trop de temps à New York sont atteints de bizarres troubles du comportement. Si les symptômes ci-dessous se sont déclarés chez vous, c’est le moment de partir. Ou pas.
1/ Vous pouvez deviner le calendrier scolaire français à la densité de sacs et de coupe-vents “Quechua” que vous croisez dans la rue.
2/ Vous n’avez pas mis les pieds à Times Square au moins depuis que le Naked cowboy a quitté ses couche-culottes.
3/ Vous avez des envies de rétablissement de la peine de mort quand le type devant vous fait clignoter “swipe again” avec sa Metrocard pour la troisième fois.
4/ Vous n’allez plus au 230 Fifth. Vous avez compris depuis longtemps que ce n’était pas le meilleur rooftop de la ville.
5/ Vous avez égaré votre permis de conduire depuis 3 ans sans que ça vous ait manqué une seule minute.
6/ Vous avez eu des bed bugs, des souris ou des cafards. Vous emménagez dans votre appartement et vous réalisez que vous n’êtes pas seul. Vous cohabitez avec plein de bestioles en tout genre et vous l’acceptez car “it’s New York”.
7/ Vous vous souvenez quand Williamsburg était trash. Pour vous, Williamsburg, c’était mieux avant. C’était encore un endroit où on pouvait diner pour pas cher et éviter les files d’attente pour boire un verre.
8/ Vous ne pouvez pas vous empêcher de préciser au visiteur que “Houston Street” ne se prononce pas comme la ville du Texas, même si vous n’êtes pas fichu de trouver l’accent tonique sur “downtown”.
9/ Vous mangez votre burger ou pizza avec les doigts. Le nouveau maire de New York a été critiqué pour avoir mangé une pizza avec des couverts. Le veinard, c’était après l’élection.
10/ Vous souriez stupidement à chaque fois que quelqu’un prononce “New Jersey”. En bon New-Yorkais, il y a New York et le reste du monde… et le New Jersey, où vous ne mettez jamais les pieds. Même Hoboken parait loin.
11/ Vous n’avez pas le temps de vous faire cuire des pâtes mais vous passez une heure dans une file d’attente pour entrer en boite, acheter des fringues ou manger un cronut.
12/ Vous êtes persuadé que payer 1,5 SMIC pour une chambre avec vue sur la porte des toilettes est “un deal incroyable”.
13/ Vous pensez que le meilleur endroit pour faire le deal du siècle ou vous engueuler avec votre colocataire est sur un trottoir, hurlant sur votre téléphone.
14/ Vous n’avez jamais songé que pour pouvoir entrer plus facilement dans le métro il serait sage de laisser d’abord sortir ceux qui y sont. Hors de question. Le métro, c’est la guerre.
15/ Vous ne vous demandez même plus comment on peut vivre sans pouvoir aller à minuit acheter du produit vaisselle dans une pharmacie.
16/ Votre visa est expiré depuis 3 ans et vous attendez que le Congrès adopte la loi régularisant les immigrés clandestins. En attendant, vous êtes là.

Une Française retrouve son père GI… 68 ans plus tard

Pour la première fois de sa vie, Françoise Contreau, 68 ans, a pu serrer son père dans ses bras. Un père âgé de 100 ans, dont elle ne connaissait auparavant que le nom, Robert Garcia, et dont elle pensait ne jamais pouvoir faire la connaissance. L’émouvante rencontre a eu lieu mercredi matin à Whittier, dans la banlieue Sud de Los Angeles, à l’issue d’une quête exceptionnelle.
« Ma mère travaillait dans un hôtel-restaurant à Cherbourg pendant la Seconde Guerre mondiale», raconte Françoise Contreau. « C’est là qu’elle a fait la connaissance de mon père, un GI arrivé en Normandie peu après le débarquement des Alliés en juin 1944. Elle est tombée enceinte en janvier 1945, mais six mois plus tard mon père a reçu l’ordre de repartir sans en informer personne. »
Toutefois, Robert Garcia n’oublie pas son enfant. Dix années durant, par l’intermédiaire de sa sœur, il fait parvenir des colis en France. Seulement trois d’entre eux arriveront à destination, en raison des déménagements. « J’ai quand même pu reçu une photo et une lettre, avec une adresse au dos.»
Les années passent, Françoise Contreau construit sa vie en Bretagne, jusqu’à la rencontre, il y a cinq ans, de son nouveau compagnon, Yves Galès. Intrigué par cette histoire familiale, il décide de retrouver la trace du GI. « Je suis parti de presque rien, raconte-t-il. J’ai commencé par cette lettre avec une adresse au dos. Puis j’ai passé des centaines d’heures à lire les rubriques nécrologiques et les journaux d’Albuquerque, les registres de l’armée américaine et les census conservés par les mormons, ainsi que les US City Directories. » Un travail infernal qui finit pourtant par porter ses fruits… au bout de trois ans ! « Au bout d’un mois, le 21 janvier dernier, une lettre est arrivée pour dire que le GI Robert Garcia était toujours vivant et installé à Los Angeles ».
Une nouvelle immédiatement suivi de la planification d’un voyage aux USA en cette fin mars, afin de retrouver un père qui ne l’a jamais oublié. «Il s’est marié, mais n’a jamais eu d’autre enfant. Je suis sa seule fille ».
Aujourd’hui sous curatelle, sous la responsabilité d’une nièce du côté de son épouse, Robert Garcia, pourtant ému, a toutefois montré quelques difficultés pour se détendre face à Françoise. « Il n’a jamais dit à personne qu’il avait une fille en France, explique Yves Galès. Lorsque cette filiation a finalement été révélée, certains de ses proches lui ont dit de faire attention. Face à nous, il est donc resté distant au début, avant de partir chercher un album de photos dans sa chambre pour les montrer à sa fille. Petit à petit, l’ambiance s’est détendue et nous avons pu faire entrer les enfants de Françoise qui attendaient sur le parking. »
Une incroyable surprise pour l’ancien GI, ému de découvrir que quatre petits enfants (de 26 à 48 ans, auxquels il faut ajouter six arrières petits enfants) avaient fait le voyage pour lui. Il s’est alors mis au piano et a pris tendrement les mains de Françoise. A partir de ce moment ce fut un pur bonheur pour tout le monde. Et en nous accompagnant sur le parking, il nous a demandé de revenir le voir avant de repartir…»
L’expérience fut intense pour Françoise Contreau, désormais proche de ce père qui lui avait tant manqué, et accueillie à bras ouverts par de nombreux cousins, chez qui elle poursuivra d’ailleurs son séjour jusqu’à la fin du mois, à Albuquerque, au Nouveau-Mexique.

Manger sain à San Francisco: There's an app for that !

Les produits de la ferme et les plats gourmets livrés à domicile ont le vent en poupe à San Francisco. Oeufs, fromages et pain: les Français ne manqueront de rien ici. Mais gare au budget!
Les vies sont bien remplies pour les francophones de la Vallée. Pas toujours le temps de faire la queue au Whole Foods le plus proche, pas toujours commode de se frayer un chemin dans les rayons de Trader Joe’s. Pas non plus toujours très agréable de déambuler dans le grand hall du Farmers Market le week-end au Ferry Plaza. Heureusement, les livraisons à domicile s’organisent: les produits sont envoyés de la ferme ou de la cuisine à la maison, depuis le smartphone, évidemment.
Pour mieux comprendre l’intérêt des locaux pour la mode “organic & sustainable”, il faut se rappeler qu’il y a 40 ans à peine, la Silicon Valley était principalement une terre agricole. Résulat: il est aujourd’hui plus facile de trouver une salade de kale qu’un Big Mac dans le coeur de la ville californienne.
Scénario 1:  pas le temps de cuisiner
Eatsprig fait la tambouille pour vous. La société a été lancée par l’ancien chef de Google, Nate Keller. Elle propose un menu concocté à base de produits frais, de saison. Tous les Franciscains souffrent d’une allergie – souvent exotique et mutante -: il est ainsi possible de commander un menu gluten-free et, bien entendu, végétarien ou végétalien. Chaque plat est facturé $10, plus $2 de livraison (dans les 20 minutes, une fois le plat préparé). Pas de cash: vous payez en ligne ou via l’application mobile (iPhone, bientôt Android). La livraison est assurée entre 17h30 et 21h30.
Munchery a eu la même idée. Des plats de chefs sont cuisinés pour vous, avec des options particulièrement recommandables si vous êtes en régime “low carb” ou si vous préférez le “100% végé”. Tous les ingrédients sont garantis “locaux, bio et durables”. Le prix moyen est de $11 par plat, par personne. Attention, il faut manger à l’heure américaine: livraison jusqu’à 19h.
Scénario 2: pas le temps de faire la conversation à la fermière
Direction FarmBox SF. Ses créateurs, Reisha Fryzer et Chako Fairbanks, recherchent dans la région les meilleurs produits de la ferme. Ils doivent être bio et répondre à des critères de développement durable: des noix, du miel, des oeufs, des fruits, des légumes, du fromage et du pain. Attention, le panier complet revient à $169. Par contre, ils offrent un service parfaitement adapté aux nombreux adeptes des régimes paleo/crossfit.
Autre option: GoodEggs. A San Francisco, le terme CSA (Community-supported agriculture) est un label connu de tous les locaux. Il fait référence au soutien (quasi religieux) apporté à l’agriculture paysanne, un mouvement importé d’Europe dans le courant des années 80. Là non plus, les produits ne sont pas à la portée de tous les budgets, mais sont d’une qualité irréprochable: des citrons aux bettes en passant par les oeufs, évidemment, mais aussi le poulet fermier.
Photo : Inetours.com