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De Ménilmontant à Los Angeles : itinéraire d’un enfant caché

Autour de son cou, Monique Saigal-Escudero porte, entremêlées, une grande étoile de David et une médaille catholique. « L’étoile, c’est mon mari qui me l’a offerte. Elle est jolie, mais elle ne passe pas inaperçue !» glisse-t-elle en souriant.

Ces deux pendentifs résument à eux seuls l’histoire compliquée d’une enfant née à Ménilmontant en 1938, dans une famille juive d’origine roumaine, et convertie au catholicisme pendant la guerre. Comme de nombreux enfants cachés qui ont été sauvés de la déportation.

Immigrée à Los Angeles après la Seconde guerre mondiale, cette vérité douloureuse Monique Saigal-Escudero ne l’a découverte que sur le tard, à l’âge de 56 ans. « Pendant de très nombreuses années, je n’ai pas su que j’étais une enfant cachée. Ma mère n’a jamais voulu me parler de sa vie d’avant et de mon père, mort au début de la guerre. Nous sommes venus vivre en Californie en 1956, car ma mère avait rencontré un Juif américain assimilé avec lequel elle avait refait sa vie » raconte cette ancienne professeur de français et d’espagnol au Pomona College, aujourd’hui retraitée.

« Pendant très longtemps, je n’ai pas vraiment parlé non plus de mes origines juives. C’était un sujet tabou pour ma mère. Une fois aux Etats-Unis, j’ai d’ailleurs transformé mon nom « Ségal » en « Saigal » et j’ai épousé un Bolivien catholique ! Découvrir la vérité a été une libération incroyable pour moi car je me suis longtemps sentie tiraillée au sujet de mon identité».

A 3 ans, sa grand-mère la sauve

C’est en se rendant à Paris, à l’été 1994, alors qu’elle est venue faire des recherches universitaires, que son oncle Daniel lui apprend sa véritable histoire, au détour d’une conversation sur la guerre. L’ancien résistant a notamment été le témoin de la déportation de sa propre mère, la grand-mère de Monique Saigal, morte à Auschwitz en 1942. « Pendant la guerre, je me rappelais que j’avais passé le début de mon enfance, jusqu’à ma communion, à Dax, auprès de ma marraine Jacqueline et de sa famille, les Baleste. Mon oncle m’a en fait expliqué que cette famille m’avait recueillie parce que j’étais juive, et qu’ils avaient risqué leur vie pour me protéger».

Monique Saigal découvre qu’un mois après la rafle du Vel d’Hiv’, le 24 août 1942, sa grand-mère craignant une nouvelle rafle, l’a jetée, à l’âge de 3 ans, dans un train en marche dans lequel se trouvait des enfants pupilles de la nation.

En arrivant à Dax, elle est très vite remarquée par une famille, les Baleste, venus chercher un petit garçon qui n’a finalement pas fait le voyage. Monique Saigal passera par la suite toute son enfance, à Luë, un village de 500 habitants, où elle est élevée comme une petite catholique. « Je suis restée toute ma vie en contact avec ma marraine et j’ai commencé à la revoir tous les ans, depuis les années 90 ».

En 1995, Monique Saigal décide d’honorer à Yad Vashem la famille Baleste qui a reçu le titre de Juste des Nations. C’est également en s’inspirant du parcours de sa marraine, que Monique Saigal a écrit un livre en 2008 dédié aux résistantes françaises, intitulé « Héroïnes françaises, 1940-1945: courage, force et ingéniosité. La puissance dans l’impuissance » (éditions du Rocher), une compilation de témoignages, parmi lesquels figurent notamment celui de  Lucie Aubrac.

Aujourd’hui retraitée, Monique  Saigal consacre une grande partie de son temps à témoigner sur son histoire personnelle et celle de sa famille. De Los Angeles au Tennessee, en passant par Paris ou Bruxelles, Monique Saigal se rend dans les musées, les universités, les synagogues ou encore les églises, notamment pour sensibiliser la jeune génération à la Shoah. « Parler me libère et me rend plus forte. Je peux enfin assumer aujourd’hui mon identité juive, tout en restant très attachée à la France et à sa culture. Je suis enfin devenue moi-même ». 

Et les meilleurs restaurants d'Amérique sont…

Voilà qui devrait faciliter votre choix de restaurant ce week-end : le site gayot.com, “the guide to the good life” a dressé sa liste des 40 meilleurs restaurants aux Etats-Unis.
Fidèle à sa réputation, la cuisine française figure au palmarès et ce, dans tout le pays.  À Las Vegas, Picasso Restaurant et Joël Robuchon sont considérés comme les meilleurs restaurants de la ville, tandis que  Le Bernardin et Jean Georges règnent sur la grosse pomme, et Mélisse sur Los Angeles. La Nouvelle-Orléans et Yountville ne sont pas en reste avec Restaurant August et The French Laundry.
Pour nos lecteurs à Dallas, The Mansion Restaurant at Rosewood Mansion on Turtle Creek a été sacré meilleur restaurant de la ville, tout comme Coià San Francisco. Daniel Boulud, propriétaire de plusieurs restaurants aux Etats-Unis, est lui “meilleur restaurateur”.
Retrouvez d’autres classements sur le site, comme celui consacré aux 10 restaurants les plus romantiques, ou aux 5 chefs les plus prometteurs !
 

Le retour des "Friday Nights" au de Young

Les “Friday Nights at the de Young”, ces soirées gratuites se déroulant dans le célèbre musée des beaux-arts de San Francisco sont de retour ! Le lancement de la 10ème édition se fera le vendredi 28 mars avec l’exposition “Modern Nature: Georgia O’Keeffe and Lake George”, visible depuis février.
Proposant un nouveau thème chaque semaine, ces soirées  offrent généralement un mélange éclectique de musique live, de spectacles de danse, de projections de films, de débats, ou encore de conférences.
Vous pourrez y décrouvrir des ateliers ouverts, menés par des artistes locaux, les voir débuter de nouvelles commissions, afficher leur art dans la galerie Kimball, et discuter avec eux de leur processus créatif. Le café propose un menu prix fixe, des cocktails. La tour d’observation est ouverte jusqu’à 20 heures.
 

La BD pour comprendre la crise syrienne à l'ONU

Pour un journaliste couvrant l’ONU, l’impuissance devant le désastre d’abord annoncé puis constaté de la guerre en Syrie a forcément quelque chose de desespérant. Que dire de nouveau quand trois ans après le début du conflit les morts s’ajoutent aux morts sans espoir d’une quelconque solution diplomatique?
Le dire autrement, peut-être. Et le dire en dessins: c’est ce qu’a fait Karim Lebhour, correspondant de RFI au siège de l’ONU à New York, qui vient de publier avec les dessinateurs James et Thierry Martin, un “reportage dessiné”, Le véto de l’ONU.
Dans le dernier numéro de La Revue dessinée, publication spécialisée, le journaliste raconte trois ans de crise vus depuis les coulisses de l’ONU qu’il connait bien puisqu’il la couvre pour la radio française. “Tout ce qui est intéressant à l’ONU se passe dans les couloirs, dans les réunions à huis clos, les tête-à-tête, explique le reporter. Le reportage dessiné est une bonne façon de raconter cela de manière réaliste”.
Pour ce faire, La Revue dessinée a mis deux dessinateurs sur le coup, avec deux styles très contrastés. A James, habitué du dessin d’actualité, les planches sur les coulisses de l’ONU; à Thierry Martin (connu notamment pour ses illustrations de livres jeunesse, tel le Roman de Renart), les dessins sur la situation sur le terrain. L’alternance des deux styles accroit le sentiment de décalage entre les vaines manoeuvres diplomatiques et le désastre humanitaire sur le terrain.
Pourtant, Karim Lebhour, qui passe ses journées à suivre les méandres des négociations internationales à l’ONU, se défend d’avoir voulu accuser les diplomates. “Au contraire, nous montrons dans la BD qu’il se passe beaucoup de choses à l’ONU. Les diplomates essaient réllement de faire avancer les dossiers, pour la plupart ils croient à ce qu’ils font, mais ils ne peuvent rien si les protagonistes sur le terrain ne veulent pas la paix”.
Ambassadeur de France auprès de l’ONU, Gérard Araud figure en bonne place: “J’ai trouvé cela plutôt réaliste, dit-il. Surtout, c’est une excellente manière, pédagogique, d’attirer l’attention sur le conflit”. Son homologue syrien a lui refusé de commenter: “Ce n’est pas un traitement approprié à la crise que vit mon pays”. Ce après quoi l’ambassadeur syrien est retourné à la tribune assurer que les seuls reponsables du conflit “sont les terroristes”.
 

Les Alpes de Haute-Provence s'invitent à Houston

L’Alliance Française de Houston organise une conférence et une exposition autour du livre « Ubaye, vallée ouverte » d’Alain Sagault et Debbie Robertson.

Mardi 25 mars, les auteurs viendront présenter leur oeuvre en français et en anglais (le livre est lui aussi écrit dans les deux langues). Sorti en mars, il présente des aquarelles et des textes inspirés par les rencontres des auteurs dans cette vallée des Alpes de Haute-Provence. A travers leurs productions, c’est leur vision de la vie en montagne que Debbie Robertson et Alain Sargault ont voulu partager.

Le lendemain, Alain Sargault sera présent au French Country Wines pour participer à une dégustation de vins du Domaine Mourchon, située dans cette même vallée.

San Antonio célèbre Napoléon

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Napoléon annexe San Antonio. Dans le cadre du mois de la francophonie, “La Fête Napoléon” , un gala célébrant l’époque napoléonienne, se déroulera dans le jardin de la Villa Finale le 27 mars. Ce musée compte près de 900 objets liés  à l’Empereur, dont un masque mortuaire en bronze de Napoléon, et des centaines d’autres objets d’art décoratif français.
Le gala, dont le thème portera sur Napoléon et Joséphine, aura lieu dans le jardin. Événement phare du mois de la francophonie, la fête proposera des vins et de la cuisine française ainsi que de la musique d’époque et des interprètes costumés.
Les recettes de l’événement permettront de soutenir le musée et de financer des bourses pour les étudiants américains souhaitant voyager à l’étranger pendant l’été.

"Le temps de l'aventure": la pulsion d'Emmanuelle Devos

Alix, la trentaine, est actrice. Elle partage sa vie entre Paris, où elle vit avec Antoine, et Calais où elle a décroché un rôle dans une pièce de théâtre.
C’est dans le train, filant vers la capitale pour un casting, qu’elle tombe sous le charme d’un inconnu. Il ne parle presque pas français, elle parle mal anglais, mais qu’importe. “Le projet est né d’un fantasme que j’avais, de deux inconnus dont le regard se croise dans un train et qui se désirent”, explique Jérôme Bonnell, le réalisateur du “Temps de l’aventure” (“Just a Sigh”), qui sort ce vendredi aux Etats-Unis (voir les dates et les lieux dans les informations pratiques).
Dans le train, elle entend où il se rend. Elle ira le rejoindre, juste après son audition, sans hésiter. “Elle est l’héroïne de son propre roman qu’elle écrit elle-même”, analyse Jérôme Bonnell.
Le spectateur a pourtant été témoin de la conversation pleine d’amour, la veille au soir, entre Alix (Emmanuelle Devos) et Antoine. Ce dernier est invisible. On ne le devinera seulement à travers sa voix, au téléphone, le plus souvent par le biais de sa boîte vocale. “Je ne voulais pas me positionner du côté de la morale. Dans le train, Alix obéit à une pulsion, à un état. On sait que dans la vie de couple il y a des hauts et des bas. Ça fait huit ans qu’elle est avec Antoine. Ce n’est certainement pas un couple en crise, mais il y a une sorte de mélancolie impalpable”.
Antoine, telle une ombre qui plane, agit pour Alix comme un rappel à la réalité. Comme l’exprime le réalisateur: “Elle se fait peur à elle-même”. Elle ne cessera d’essayer de le joindre comme si c’était le seul moyen de revenir sur terre, de mettre un terme à cette aventure (quelle aventure?) qui prend de plus en plus d’ampleur.
Le temps s’égrène, dans le film, lentement. Son aller-retour devait se faire dans la journée. Elle est attendue le soir, pour jouer au théâtre. Ce train qui doit la ramener à Calais, Alix ne cessera de le louper. Encore un peu. Encore un peu plus de temps avec Douglas (Gabriel Byrne), cet homme dont elle ne connaît que le nom. Le spectateur ressent l’intensité de chaque minute que les personnages ont le luxe de passer ensemble, grâce à la réalisation de Jérôme Bonnell : “J’aurais aimé faire un film en temps réel mais je sais que c’est complètement illusoire. J’ai décortiqué le temps au maximum” raconte-t-il.
Le film, à travers le personnage d’Alix, oscille constamment entre fantasme et réalité. Aux antipodes des comédies romantiques stéréotypées, le film de Jérôme Bonnell embarque le spectateur dans une aventure à la fois héroïque et humaine, emprunte d’un réalisme troublant.

Les "gamers" français se retrouvent à San Francisco

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Les couloirs du Sir Francis Drake Hotel sont pleins. C’est la 11e édition de Game Connection, le rendez-vous des professionnels du jeu vidéo. Chaque année des “gamers” du monde entier s’y retrouvent.
Et parmi eux, un bon contingent gaulois. “20% des participants“, précise dans un français parfait la directrice marketing de l’événement, Giulia Palmieri, une Italienne qui travaille en France depuis quatre ans. «Il y a de plus en plus de petites entreprises de développement du jeu, surtout depuis l’arrivée des tablettes et des mobiles, car un développeur peut désormais se lancer seul
Créé à Lyon, Game Connection s’est exporté. Cet événement est devenu incontournable à San Francisco. Parmi les Frenchies venus se faire repérer, la société Magiko Gaming et GG Factor, toutes deux nominées aux “selected project”, une session de présentation de produits qui ne retient qu’une quinzaine de jeux triés sur le volet.
La première était venue “pitcher” Platformines,  “un jeu de plateforme d’exploration pour console, avec des éléments de shooter. Vous êtes perdu au fin fond d’une gigantesque mine. Le but du jeu est de retrouver des morceaux du robot qui, une fois reconstruit, vous permettra de vous échapper de la mine“, explique Cédric Vidal Duvernet, l’un des créateurs du jeu.
Quant à GG factor, créée il y a trois ans, elle présentait Django, son jeu pour smartphones : ” Il s’agit d’un “casual shooter”, c’est-à-dire que nous souhaitons apporter l’expérience du genre “shoot’em up”, traditionnellement réservé à une niche, à une audience plus large et plus familiale. (…) Le but de retenir les joueurs dans le jeu pendant plusieurs mois”, annonce Gaël Delalleau, co-fondateur de GG Factor.
Pour certains des sélectionnés c’est parfois le jackpot. C’est le cas de la société québécoise Compulsion Game avec son jeu Contrast qui, suite à sa sélection de 2013, s’est retrouvée mise en avant lors du lancement de la PS4 et à l’E3, la Mecque du jeu vidéo à Los Angeles.
Si les Français n’ont pas obtenu de prix cette année, les sélectionnés ne repartent cependant pas bredouilles : «En complément des opportunités business, les conférences données à la Game Connection se sont révélées de plus en plus intéressantes ces derniers temps. Nous attendons donc des découvertes de personnes de valeurs, d’idées intéressantes à creuser, des retours d’expérience, explique Gaël Delalleau de GG Factor. A long terme, si nous réussissons comme nous l’espérons, avoir un pied sur le sol californien serait un axe de développement à considérer avec attention.
Les Français qui veulent s’exporter ont désormais une nouvelle carte à jouer grâce à la création de Le Game, une initiative jeune de six mois, qui fédère toutes les sociétés françaises de développeurs afin de les représenter dans le monde. «L’industrie du jeu vidéo français, c’est 80% d’exportation et 1,5 milliards d’euros par an, expliquent Terence Mosca et Laurent Auneau, responsables du groupe.  A terme nous aimerions bien entendu avoir des bureaux dans les différents lieux stratégiques du monde, tels que Singapour et bien sûr New York et San Francisco».

Jacques Schwarz-Bart, du Sénat au jazz

A sa naissance, il y avait les chants de sa mère, l’écrivain Simone Schwarz-Bart. Aujourd’hui, le musicien guadeloupéen Jacques Schwarz-Bart est un pilier dans le monde du jazz.
Surnommé « Brother Jacques » par ses pairs, le musicien aurait pu avoir une tout autre carrière. Après un passage à Sciences Po Paris et sur les bancs du Sénat comme assistant parlementaire, il se rend compte que cette vie toute tracée qui l’attend n’est pas la sienne.
Autodidacte dès son plus jeune âge, Jacques Schwarz-Bart aspire à autre chose, « la musique est mon premier langage, j’ai toujours eu ça en moi. Lorsque j’habitais en Suisse, entre 8 et 12 ans, je jouais à Lausanne. En Guadeloupe, à la même époque, le jazz n’était pas très développé, et plus tard, lorsque je suis rentré là-bas, j’ai eu l’impression d’avoir loupé le coche, que c’était trop tard pour moi ».
Ce n’est pourtant pas à la guitare que Jacques Schwarz-Bart va évoluer en tant que musicien, mais au saxophone, pour lequel il a un vrai coup de foudre. « Une connexion instantanée s’est créée avec cet instrument, je donnais des petits concerts quelques mois seulement après avoir commencé à en jouer, mon évolution sur le saxophone a été très rapide ».
Il plaque le Sénat et s’inscrit à l’école de musique Berklee à Boston. « L’école m’a donné l’opportunité de jouer au moins 7h par jour pendant 4 ans, avant cela je n’avais pas trop le temps de jouer ».
Puis l’artiste prend son envol et les disques s’enchainent, les collaborations prestigieuses se multiplient. Avec le pianiste Danilo Pérez, Roy Hardgrove, Leon Parker notamment. Toujours inspiré, il a tenu à faire de chacun de ses disques un concept différent, avec en filigrane cette reconnexion qui lui est si chère. « Je veux reconnecter la racine à la fleur, les codes avec le langage, retrouver l’esprit et l’inspiration cosmique que l’on sent dans la musique ».
Dans “Jazz Racine Haïti”, son dernier album qu’il présentera le 3 avril à New York, Jacques Schwarz-Bart s’adresse au cœur et au corps du public, « une nourriture complète », comme il aime à l’appeler. L’album revient au jazz haïtien originel, avec les chants de prêtres vaudous. Choix défendu par le musicien: « Les prêtres ont une connaissance spirituelle de l’histoire, ces chants représentent une charge mystique quasiment inégalée dans l’histoire de l’humanité ».

Le Jardin de Louise recrute pour sa future classe de maternelle

La crèche française située à Brooklyn, Le Jardin de Louise (JDL), veut lancer une classe de maternelle. Elle ouvrira ses portes les 22 et 23 mars (9h-11h) aux parents intéressés.
Assita Huchette, la directrice et fondatrice de cet organisme situé au sud de Prospect Park, cherche au moins cinq enfants pour ouvrir la classe, au début du mois d’avril. « Une classe entièrement en français » précise Assita Huchette, avec des activités de yoga, de musique, d’art et bien sûr de lecture.
Pas de prérequis de langue à JDL, mais Assita Huchette demande à ce que les enfants puissent travailler en groupe et de façon individuelle. «En un mot, ils doivent être prêts à apprendre et contents de le faire! ».

7 jours de sorties gratuites à New York

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Tout le monde rêve de voir New York sans se ruiner. A tord, on pense qu’à moins d’être riche comme Crésus, on passera à côté de l’expérience de la Big Apple. C’est faux. Voici des propositions (non exhaustives) pour profiter de la ville pendant une semaine et ce, sans sortir un dollar (sauf pour la nourriture et les transports!).
Lundi
Allez flâner à la Public Library à Bryant Park en emportant un bon bouquin, et vous assoir sur l’une des grandes tables de la salle principale. Vous pouvez aussi faire la visite guidée de 11h à 14h. Aux beaux jours, faites la même chose dans le park, vous y trouverez des livres gratuits à disposition et des chaises réservées aux lecteurs.
Visitez Columbia, la prestigieuse université américaine qui fait partie de l’Ivy League et qui a vu défiler sur ses bancs de nombreuses personnalités. Vous verrez votre bonne vieille université française sous un autre angle.
Les amateurs de jazz et blues pourront se détendre au Arthur’s Tavern qui propose de la bonne musique tous les soirs. Ne vous en faîtes pas si vous ne commandez pas les trois conso de rigueur, personne ne vous chassera du lieu!
Mardi 
Profitez de pouvoir visiter la ville avec des new-yorkais pure souche de l’association Big Apple Greeters. C’est vous qui choisissez à quel moment et dans quel quartier!
Le Staten Island Museum vaut le détour pour deux raisons : la première, c’est que pour vous rendre sur l’île, il vous faudra emprunter le ferry (gratuit lui aussi) et vous pourrez donc voir Manhattan sous un jour différent. La deuxième c’est parce que rares sont les musées qui proposent une collection si éclectique allant des tableaux de Marc Chagall, à des insectes de toutes sortes en passant par une belle collection de chapeaux! A voir absolument, gratuit uniquement le mardi de midi à 14h.
Pourquoi ne pas assister à l’enregistrement d’une émission « made in America » comme le Daily Show. Pour ça il faut réserver un ticket des semaines (voire des mois) à l’avance, mais si vous êtes chanceux et que vous y allez très tôt le jour même, il peut rester quelques places!
Mercredi
Allez faire un tour dans le New York Botanical Garden, l’un des plus grands jardins du monde avec plus de 100 espèces répertoriées! Gratuit uniquement le mercredi de 10h à midi.
Allez visiter l’une des plus vieilles synagogues des Etats-Unis, la Synagogue Central. Visite à 12h45 uniquement le mercredi.
Finissez la journée en allant voir des sketchs d’impro au People’s Improv Theater (à partir de 19h).
 
Jeudi
L’après midi pourquoi ne pas écouter un peu de musique à la Trinity Chruch? L’Eglise propose différents “Concerts at one” chaque jeudi et c’est ouvert à tout le monde (de septembre à mai uniquement).
En fin de journée vous pouvez tenter de voir une pièce à la New School for Drama, même si les pièces sont gratuites, il est fortement recommandé de réserver à l’avance car les élèves ne se produisent pas toute l’année. Vérifiez le programme sur  www.newschool.edu/
 
Vendredi
Au Fashion Institute of Technologie Museum (FIT) c’est la fashion week tous les jours! Le musée présente une impressionnante collection de tenues allant du 18ème siècle à aujourd’hui. Tous les plus grands couturiers (Dior, Chanel, Balenciaga notamment) sont représentés. De midi à 20h.
Rendez-vous au MoMA de 16h à 20h pour pouvoir quelques unes des oeuvres d’art moderne les plus connues au monde. Et le vendredi suivant, pourquoi ne pas revenir à cette tranche horaire pour pouvoir assister aux films projetés dans l’une des deux salles de cinéma du musée.
Le Postcrypt Coffeehouse est un lieu parfait pour finir la journée en venant profiter d’un concert gratuit. Situé dans l’enceinte de l’Université Columbia le bar propose de découvrir des artistes dans une ambiance détendue. Souvent, les places sont limitées, alors venir un peu tôt. Uniquement en fin de semaine.
 
Samedi
Entre 10h et midi, rien de tel qu’une petite balade dans le Brooklyn Botanic Garden, profitez-en pour vous ressourcer après avoir passé la semaine à courir dans tous les sens! www.bbg.org/
Deux samedis par mois à 14h ceux qui aiment les blockbusters, pourront se rendre au Sony Wonder Tech Lab qui diffuse des films sur ses écrans géants. www.sonywondertechlab.com/ 
En fin de journée, profitez du musée de Brooklyn qui offre des expositions d’une grande qualité (de 17h à 23h, gratuit uniquement le premier samedi du mois). www.brooklynmuseum.org/
 
Dimanche
Le matin, il faut à tout prix assister à une messe de gospel. De Harlem à Brooklyn, en passant par East Village, vous trouverez forcément chaussure à votre pied! Pour savoir où aller, voir ici
Après avoir fait un tour sur le Brooklyn Bridge duquel vous avez une vue panoramique sur le sud de New York, rendez-vous au Memorial de la One World Trade Center car treize ans après le 11 Septembre, les Américains sont très fiers de ce monument qui représente leur capacité à se relever des épreuves tragiques (l’admission est gratuite, en revanche, il est toujours bien vu de faire une donation pour avoir l’accès au site). www.911memorial.org/
 

Austin et Angers, l'amour sur fond de musique psyché

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Le volet musical du jumelage Austin/Angers se porte bien. Après South by Southwest, les acteurs culturels angevins seront de nouveau de retour dans la capitale du Texas début mai pour participer au festival de musique psyché Austin Psych Fest.

Ce dernier est en effet le partenaire du programme d’échanges Austin Angers Music, lancé lors de l’édition 2011 de South by Southwest. En mai, les Angevins viendront à Austin accompagnés de programmateurs français faisant référence, en l’occurrence ceux du Lieu Unique, la scène nationale de Nantes, et de la Route du Rock, le festival de rock de Saint-Malo.

Côté artistes, c’est Romain Lejeune, leader du groupe psyché angevin Eagles Gift spécialement créé pour la première édition de Levitation France, qui représentera le son de l’Hexagone. « La scène psyché locale n’existait pas, mais cela faisait longtemps que nous voulions monter le groupe avec les autres membres. Le festival a servi de déclencheur », explique le jeune musicien, pour qui ce sera la première fois aux Etats-Unis.

Les deux villes se retrouveront en septembre, en terre gauloise cette fois. En effet, après une première édition l’an dernier, le festival de musique psychédélique Levitation France d’Austin Psych Fest fera son retour les 19 et 20 septembre à Angers.

« La première édition de Levitation France, il y a six mois, a affiché complet, donc nous allons faire quelque chose de plus important cette année et espérons que l’internationalisation de Levitation, bientôt au Royaume-Uni également, nous permettra aussi de drainer le public européen à Austin, début mai, pour l’Austin Psych Fest », déclare Erica Shamaly, la responsable de la communication du festival, en marge de SXSW.