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Pourquoi les Américains mangent-ils dans leur voiture?

Croquer dans un sandwich avec son café sur les genoux tout en tenant le volant dans une main est un exercice périlleux, mais qui est relevé tous les jours par une grande partie des Américains. En parallèle, depuis l’épidémie du Covid en 2020, les chaînes de restauration rapide redoublent d’innovation pour attirer les consommateurs. Selon une étude menée par l’institut de recherche Technomic et publiée par le New York Times les ventes en drive-through ont bondi de 30% entre 2019 et 2022. Pourquoi manger (et boire) dans sa voiture est si courant aux États-Unis ? C’est la question bête de la semaine.

La voiture, un «espace commun aux États-Unis»

Transport privilégié des Américains, la voiture fait partie intégrante de la vie des citoyens depuis l’urbanisation du pays, il y a plus de 70 ans. « Les gens aiment passer du temps seul dans leur voiture », affirme Kim Severson. Journaliste au New York Times et spécialisée dans l’écriture culinaire, la lauréate du prix Pulitzer a signé un article sur la croissance des drive thru aux États-Unis. « La voiture est un espace commun aux États-Unis. C’est même devenu un endroit tendance avec l’avènement des réseaux sociaux. C’est cool de se rendre dans un drive-thru, de commander une boisson et de poster une vidéo en ligne », ajoute la journaliste.

La relation des Américains avec les drive-through, aussi surnommés drive-thru, remontent aux années 1950. En 1948, le tout premier drive-in est créé en Californie. Ancêtre du drive-tru, le drive in est considéré comme une idée novatrice à l’époque. Il faut conduire sa voiture dans un couloir, descendre sa vitre et commander son repas en restant confortablement assis sur son siège. Peu cher et pratique, la restauration rapide séduit jusqu’aux personnalités politiques. Lors de la campagne présidentielle de 1960, Robert F. Kennedy se fait prendre en photo assis sur le capot d’une décapotable bleue pendant qu’il dévore un hamburger. Aujourd’hui, le drive-tru a remplace le drive in. La différence : une fois la commande prise, l’automobiliste mange son repas dans sa voiture. 

Pas un plaisir mais une commodité

« Je ne connais personne qui se lève le matin en pensant à manger dans sa voiture. Ce n’est pas quelque chose que les gens organisent et planifient comme ils le font pour un restaurant. Je ne pense pas non plus que ce soit un plaisir, c’est avant tout une commodité », nuance Jessica Sylvester, diététicienne et fondatrice de Nutrition Group LLC basée en Floride. « Les Américains ont souvent 20 minutes de pause pour manger le midi, ils n’ont pas le temps, ni parfois l’envie de cuisiner » ajoute-t-elle. Une explication partagée par Kim Severson : « Les Américains vont au restaurant pour le plaisir », affirme la journaliste, qui estime que le pays ne s’est toujours pas sorti de l’isolation post-Covid. « D’un côté, les consommateurs veulent retourner au restaurant, mais d’un autre côté, les gens n’ont pas forcément envie de se retrouver ensemble aux supermarchés ou en mangeant rapidement. La voiture est donc un espace sûr ».

Le rôle des réseaux sociaux 

Que ce soit par manque d’argent, par commodité pour son travail, pour rester seul, ou tout simplement pour se dépêcher, commander son repas dans sa voiture est devenu une action revendiquée sur les réseaux sociaux. Les grandes marques de restauration rapide l’ont bien compris et regorgent de spots publicitaires et d’innovations pour encourager les consommateurs à emporter leur repas dans leur véhicule et le partager sur la Toile. Partout, il est possible de consommer « On the move », en se déplaçant  Il existe même des gadgets uniques, comme des plateaux-repas qui s’accrochent au volant de sa voiture, des portes gobelets ou encore des portes sauces à accrocher sur les ventilateurs de la voiture. 

« Aujourd’hui, tout est digital. Il n’y a aucune raison de s’asseoir à une table seul et entouré par des étrangers lorsque l’on peut rester dans le confort de sa voiture », surenchère Jessica Sylvester en faisant référence aux problèmes d’insécurité dans les lieux publics. Reste que manger et boire dans sa voiture n’est pas sans risques. En 1994, une célèbre franchise de fast-food américain fut condamnée à verser 2,8 millions de dollars à une consommatrice qui s’était brûlée en renversant son café dans sa voiture.

À Miami, Musimelange dévoile sa nouvelle saison musicale

Après un tour de chauffe réussi en juin dernier, la série de concerts de musique de chambre Musimelange lance en grande pompe sa dixième saison à Miami. Quatre représentations intimistes figurent au programme de ce voyage musical qui débutera le lundi 29 janvier à 7:30pm, lors d’une soirée intitulée « Bohemia Travel », et qui se clôturera mi-mai. Comme à l’accoutumée, ces rendez-vous musicaux se dérouleront entre les murs du M Building, un espace événementiel implanté en plein cœur de Wynwood.

 

 

 

Créé par la violoniste française Anne Chicheportiche, qui s’est inspirée des salons de la Belle Époque, Musimelange a vu le jour en 2010. Alliant musique, gastronomie et vin, le concept multisensoriel de la jeune quadra originaire d’Antibes se déroule en trois actes. On commence par déguster de grands crus, tout en se sustentant de quelques hors-d’œuvre concoctés par le chef français Vincent Catala, avant de voir débouler les musiciens pour un concert intimiste. Puis, en fin de soirée, lorsque que l’on se régale de douceurs sucrées agrémentées de quelques bulles, le tout servi dans les jardins de l’établissement, on a également la possibilité de rencontrer les instrumentistes de l’orchestre.

Musimelange © Loïc Ercolessi

Lors de la soirée inaugurale, les mélomanes en herbe ou chevronnés vibreront au rythme des mélodies du Trio « Dumky » du compositeur tchèque Antonín Dvořák, interprété par la pianiste Christie Julien et la violoncelliste Ashley Garritson, sans oublier la maîtresse de cérémonie Anne Chicheportiche.

Autres rendez-vous à noter dans vos agendas : le lundi 26 février pour une soirée baptisée « Music Soul », lors de laquelle les musiciens rendront hommage entre autres à Norah Jones et Corinne Bailey Rae, le lundi 8 avril pour un concert nommé « Rococo Rhapsody », mettant en lumière la musique baroque française, et le lundi 13 mai pour la toute dernière représentation de la saison, intitulée « Tutti », qui promet un répertoire éclectique, allant du Baroque au XXIe siècle, joué par la troupe Musimelange au grand complet.

Deux films d’animation francophones à la Maison française de DC

La Villa Albertine DC s’apprête à accueillir la première édition du Festival Animation First à Washington, DC, prévu pour le dimanche 28 janvier à la Maison française. Initié par l’Institut français Alliance Française (FIAF) de New York il y a sept ans, Animation First se distingue en étant le seul festival aux États-Unis dédié à l’animation française et francophone.

Au programme, deux films : à 2pm, le film canadien « Adam change lentement » (When Adam Changes) du Québécois Joël Vaudreuil, l’histoire d’Adam, un adolescent mal dans sa peau, qui voit son corps se transformer en fonction des moqueries de son entourage. Le film, animé par l’artiste français Nicolas Moussette, a reçu le Grand Prix du meilleur long métrage d’animation au Festival international du film d’Ottawa 2023.

 

 

Ce premier film sera suivi de « La grotte sacrée » (The sacred cave) à partir de 4:30pm. Ce film camerounais de Daniel Minlo et Cyrille Massose se passe au cœur de l’Afrique, où un roi est empoisonné par un de ses sujets. Un vieil ermite est appelé à la rescousse et, contre toute attente, il propose à deux proches de la cour de se rendre dans la grotte sacrée, chercher l’antidote capable de le guérir.

 

 

Chaque personne participant à l’événement doit avoir un billet enregistré à son nom et une pièce d’identité correspondant au nom figurant sur la réservation afin d’entrer dans l’ambassade. En raison de mesures de sécurité strictes, il est demandé d’arriver à l’heure et de prévoir un peu plus de temps pour le contrôle de sécurité.

À noter également que du lundi 22 avril au dimanche 1er mai, le Filmfest DC va dévoiler sa programmation, présentant un ensemble de 65 films issus de plus de 35 nationalités.

Publié le 15 janvier 2024. Mis à jour le 23 janvier 2024.

Vie d’Expat: Je me suis totalement trompée sur New York

Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l’expatriation. Deux fois par mois, Vie d’Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres sur l’épanouissement personnel. Aujourd’hui, Zoé, étudiante, qui s’était fait une fausse image de la vie à New York. 

Si vous êtes gentils, vous allez me trouver bien naïve. Et si vous ne l’êtes pas, complètement cruche. Mais voilà, lorsque j’ai décidé de venir à New York poursuivre mes études (un MBA à Columbia), j’étais sûre de trouver une coloc dans l’West Village ou Soho, un truc à la « Friends », des amis pour la vie avec lesquels je partagerais tout.

J’avais un plan. L’amie d’une amie d’un ami qui laissait sa chambre pour un prix d’ami. Elle m’avait dit « Passe me voir dès que tu arrives, on trouvera un moyen de s’arranger. » Prudente, je demandais le loyer de la chambre. « Très en dessous du prix du marché. Il faudra juste me la laisser dans le même état à mon retour l’année prochaine. Ça te va ? » Aucun problème. Je suis une maniaque de la propreté.

J’ai donc débarqué un samedi de septembre avec mes deux énormes valises pour prendre possession de ma chambre à Chelsea. Tout le monde m’a accueillie chaleureusement. C’était tous de brillants étudiants du monde entier promis à un brillant avenir. La chambre était dingue, avec sa propre salle de bains et un accès au roof-top. « Et donc, le prix ? » 2.200$. « Par mois ? » « Non ! » « Ouf ! J’ai eu peur. » « Bah si, par mois ! En vrai, elle est à 2.700 ». Je ne pouvais pas mettre plus de 1.200$. Et encore ! Il ne me restait presque plus rien pour mes sorties et mes cappuccinos à 6$ sans les tips.

Ils ont eu pitié de moi. Ma bienfaitrice a appelé des amis d’amis qui m’ont trouvé une coloc dans East Harlem, mais alors sans Chandler, sans Monica ni Rachel. Une chambre de la taille d’un lit dont la fenêtre ouvrait sur un mur. Des pièges à souris à peu près partout, des cafards de la taille de ma main (je le sais, j’ai dû en jeter plusieurs à la poubelle parce qu’on n’a pas le droit de les écraser). Des types complètement fous qui insultaient les passants près de la bouche du métro… Quand je m’en plaignais, les gens riaient en me disant « Welcome to New York ! »

Je ne sais pas si mes colocs étaient, comme ceux de Chelsea, promis à une brillante carrière, mais j’ai tout de suite posé un verrou à la porte de ma chambre et sangloté plusieurs nuits d’affilée. L’un d’entre-eux adorait se déguiser en poulet pour faire le buzz sur TikTok lorsqu’il se baladait dans les rues de New York. Trop marrant, non ?

Non.

Impossible de changer de coloc pour une vulgaire question de deposit. Eh bien oui : je suis à 800$ près. Évidemment, quand je dis ça ici, tout le monde est mort de rire. Mais voilà : tout l’argent, le mien, celui de ma famille a servi à m’envoyer à Columbia. Je suis fauchée. « Mais alors, qu’est-ce que tu es venue faire à New York ? » m’a répondu, très sérieusement, un étudiant.

C’est vrai que le monde est grand, qu’il existe d’autres villes, d’autres expériences. Mais je suis bloquée ici et ça me rend furieuse. J’ai l’impression de m’être fait avoir. Furieuse contre moi, en fait.

Il ne me reste plus qu’à me promener en dinde pour faire du buzz sur TikTok.

La réponse de French Morning

Merci Zoé pour votre témoignage. Oui, la vie à New York est chère, très chère et nous n’avons malheureusement pas de solutions pour  la rendre plus abordable. Mais, comme toujours, le livre de Michelle Larivey La puissance des émotions pourrait vous aider sur les émotions que vous ressentez, et notamment la colère qui, vous concernant, serait même de la fureur.

À quoi sert la fureur ?

La fureur est une forme de colère relativement intense.

Sa particularité est de combiner mécontentement et impuissance. Elle est en effet une forme particulière de colère suscitée par l’impuissance à résoudre un problème. Nous nous considérons alors, à tort ou à raison, comme étant à la merci d’une personne ou d’une situation.

À quoi sert la fureur ?

Comme la colère, la fureur nous signale qu’un obstacle s’oppose à notre satisfaction. Mais en plus, elle traduit notre impuissance devant cet empêchement. Nous croyons être sans moyens devant l’obstacle, et c’est cette incapacité d’agir efficacement qui transforme notre énergie agressive en rage plus ou moins destructrice.

Ma fureur m’indique que je me sens impuissant, dépourvu de pouvoir sur ma satisfaction. C’est peut-être cette conviction qui m’a amené jusqu’ici à « répéter » une façon de faire qui ne mène à rien; ou, au contraire, c’est peut-être le fait de toujours recourir à une manière inefficace de l’atteindre qui me plonge dans l’impuissance. Je me vois de surcroît comme étant à la merci des autres. Je ne peux envisager aucune solution de rechange.

Il est donc essentiel que la personne enragée trouve un exutoire à sa frustration. À défaut de quoi, l’accumulation pourra l’amener à « éclater » dans une action extrême dont les conséquences seront beaucoup plus néfastes pour elle que le soulagement temporaire qu’elle en aura retiré.

Que faire avec la fureur ?

Si elle permet d’exprimer le trop-plein d’émotion, elle ne favorise pas la recherche d’une solution constructive. Mais il est bon, parfois, d’exprimer une fureur trop envahissante : une certaine évacuation de la charge émotionnelle me rend plus disponible; elle me permet de rester en contact avec l’émotion et, ce faisant, de trouver une issue qui me convienne.

Il est toujours important de ressentir ma fureur. La ressentir ne préjuge pas d’une action insensée. Au contraire, cela permet de trouver ce qu’il est approprié de faire pour sortir de l’impuissance.

Pour sortir de l’impuissance, il suffit souvent de prendre les choses en main au lieu de compter sur les autres. Mais lorsque je suis réellement impuissant, il n’y a rien d’autre à faire qu’à l’accepter. Devant certaines réalités existentielles, je suis en effet impuissant et le demeurerai quoi que je fasse. Dans ces cas, il est plus sain de vivre avec mon impuissance et les sentiments qu’elle provoque.

? Retrouvons-nous dans 15 jours avec l’histoire d’Emma.

✉️ En attendant, envoyez-nous vos histoires et vos questions à l’adresse : [email protected].

 

On a testé la livraison des courses par drone

Si vous vivez dans la métropole Dallas-Fort Worth, vous faites partie des 1,8 million de foyers qui peuvent désormais se faire livrer leurs courses par drone. Walmart, la première grande chaîne américaine de supermarchés à tester l’expérience après avoir signé un partenariat avec Wing, une société du groupe Alphabet, et avec Zipline, spécialisée dans la livraison par drone de matériel médical, vient d’étendre l’expérience à 75% de la population de la région.

Cela faisait plusieurs fois que nos siestes dans le transat étaient interrompues par des drones faisant des allers-retours autour de la maison – nous pensions que nos voisins testaient leur nouveau joujou. Jusqu’à l’arrivée du prospectus de Walmart qui nous informait que la livraison par drone était désormais disponible dans notre quartier. Gratuite et en moins de 15 minutes. Il n’en fallait pas beaucoup plus pour nous convaincre de missionner ce petit appareil volant de nous livrer notre goûter.  On fait le point sur cette première expérience.

Comment ça marche ?

  1. On télecharge l’application Wing Delivery
  2. On renseigne son adresse pour confirmer son éligibilité, puis la zone où seront livrés les paquets
  3. On fait ses courses depuis l’appli comme on le ferait depuis n’importe quel autre site de e-commerce
  4. On se dépêche de préparer la zone de livraison à réception de la notification de préparation de commande
  5. On suit le parcours de notre drone en vol comme on suivrait notre conducteur sur Uber, et on le cherche des yeux dans le ciel (il peut aller jusqu’à 113 km/h !)
  6. On s’installe bien confortablement pour admirer l’arrivée du petit engin. À vrai dire, on a à peine le temps de s’extasier devant l’opération que le drone a déjà repris son envol
  7. On ouvre le ou les petit(s) colis plastifié(s) que l’on prend soin de jeter dans la poubelle recyclable
© Wing Delivery

Qu’est-ce qu’on en a pensé ?

Cette première expérience est globalement une réussite. L’appli est ludique et l’approche gamifiée la rend extrêmement simple d’utilisation. On déchante un peu malheureusement en découvrant le catalogue : de nombreux produits low cost de la marque Walmart, beaucoup de choses à grignoter, quelques articles de dépannage (pêle-mêle des gommes, des post-it ou encore des pellicules de polaroïd ), très peu de produits bio, des fruits et légumes à des prix élevés donc dissuasifs (1,77$ la pomme Granny, 1,07$ la pomme de terre Russet ou encore 0,88$ l’orange) et un nutri-score moyen de D sur l’ensemble du catalogue. L’offre est alléchante pour une envie soudaine de M&MS ou d’un plat préparé à l’heure du déjeuner, un peu moins pour les amateurs de nourriture healthy.

 

 

Autre observation, on ne trouve ici ni articles lourds ni articles volumineux qui menaceraient l’équilibre du drone en vol. Pour autant, on doit admettre que se faire livrer les courses par drone, c’est sacrément fascinant, pour les petits comme les grands. Plus encore quand on sait que la livraison restera gratuite pour une durée indéterminée pour les early adopters. On signe tout de suite le jour où Whole Foods ou Target décident de s’y mettre aussi !

Côté planète, on valide aussi pour l’impact environnemental beaucoup plus faible qu’une livraison traditionnelle (selon une étude realisée par Carnegie Mellon University, les drones pourraient avoir une consommation d’énergie par colis jusqu’à 94% inférieure à celle des autres véhicules); mais on déplore un peu le fait de devoir troquer la pollution de l’air pour de la pollution sonore.

Enfin, côté pratique, on note les horaires d’ouverture plus réduits qu’en magasin (9am à 5pm, 7 jours sur 7), la forte dépendance à la météo (interruption de service les jours de grands vents), le manque de fiabilité sur le temps de livraison (29 minutes au lieu des 13 annoncées). Mais on admet malgré tout que le service est utile pour un dépannage et qu’on renouvèlera rapidement l’expérience, rien que pour le fun !

Quand la «French House» rencontre les statues de Madame Tussauds à Brooklyn

Le collectif de DJs Maison Disco s’associe au musée de cire le plus connu au monde pour une soirée exceptionnelle le samedi 10 février à l’Avant Gardner à Brooklyn.

Une expérience immersive aux sons du meilleur de la « French House » des années 1990, dans un univers inspiré par Madame Tussauds et ses sculptures figuratives.

Le musée en profitera pour dévoiler en exclusivité deux nouvelles statues d’un duo français pionnier du genre ! Plein d’autres surprises prévues pendant la soirée. Tickets en pré-ventes à 25$ disponibles ici.

Les soirées Maison Disco rendent hommage au mouvement de la « French Touch » créé en France dans les années 1990 par des groupes comme Daft Punk, Cassius et Breakbot, et à son héritage actuel avec des artistes comme Yuksek, Myd et Gesaffelstein. L’objectif du collectif est également de faire découvrir des DJs talentueux.

https://www.instagram.com/p/C2Sq431OkSa/?utm_source=ig_web_copy_link&igsh=MzRlODBiNWFlZA==

Brèves new-yorkaises: À la Saint-Valentin, dites-le avec un… cafard

Arrêtez tout : il a neigé à New York ! Comme tous les lundis, les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale.

? Le budget des bibliothèques et des écoles ne connaîtra pas de réductions majeures au cours de l’exercice 2025 grâce à des revenus meilleurs que prévu, a déclaré le maire Eric Adams.

? De son côté, la gouverneur de l’État a promis une enveloppe de 4,3 milliards de dollars pour aider la ville à gérer les dépenses liées aux demandeurs d’asile.

?Une étude publiée par une université de l’Ivy League a montré qu’Instagram a gagné en recettes publicitaires ciblée sur des adolescents de 13 à 17 ans, 4 milliards de dollars en 2022 et TikTok 2 milliards sur la même tranche d’âge. YouTube, un milliard auprès des enfants de 12 ans et moins et Facebook 140 millions. Sur le même sujet, la gouverneure a déclaré récemment qu’elle ferait pression pour que davantage de lois réglementent les médias sociaux, en particulier en ce qui concerne les algorithmes addictifs qui pourraient causer la dépression chez les adolescents.

??‍⚖️ Le tueur en série présumé, Rex Heuermann, surnommé le « Long Island Serial Killer », a été inculpé d’un quatrième meurtre. Toute son histoire à lire ici.

??‍⚖️ Le maire de NYC a collecté 732.000 $ en moins de deux mois pour payer les frais juridiques liés à une enquête fédérale sur la collecte de fonds de sa campagne, principalement auprès de l’ancien maire de New York Michael Bloomberg, l’oligarque ukraino-britannique Leonard Blavatnik et l’investisseur en cryptomonnaie Brock Pierce.

❄️ Après une absence de 701 jours, ça y est, elle est là ! Qui ? La neige ! À propos, rappel de la loi : les propriétaires d’immeubles sont tenus de dégager un chemin dans la neige d’un mètre vingt au minimum et de déblayer les arrêts de bus et les bornes d’incendie devant leur entrée. En une seule journée, 2034 plaintes ont été déposées contre des immeubles qui ne l’avaient pas fait. Les contrevenants risquent une amende de 100$ et 150$ en cas de récidive.

? Selon l’étude, le coût des dépenses d’un retraité à New York s’élève à 73.140 $ par an.

? Jusqu’en 2020, des centaines de New-Yorkais retiraient leur pantalon pour le « No Pants Subway Ride ». organisé par Improv Everywhere (connu pour ses évènements publics éphémères) et prenaient donc le métro en culotte et caleçon. Il semble que cette tradition soit désormais interdite.

? Le dépôt de sacs poubelles dans des bacs, plutôt que sur les trottoirs, a entraîné une diminution du nombre de rats de 68% dans certains quartiers qui servaient de test, selon le service d’assainissement de la ville. Ailleurs, la diminution se situe autour de 6% en moyenne.

? Le prix d’une location ou de l’achat d’un appartement à New York a bondi d’environ 68 % entre 2012 et 2022, soit une hausse plus importante que dans toute autre grande région métropolitaine des États-Unis.

? Après 5 mois et 2,4 millions de dollars de dépenses, le pont de Brooklyn brille à nouveau de mille feux (en fait, 56 nouveaux éclairages). 120.000 voitures, 30.000 piétons et 4.000 cyclistes l’empruntent tous les jours.

? Désormais, les employés municipaux dont les responsabilités professionnelles ne leur permettent pas de travailler à distance pourront bénéficier d’une semaine sur deux à quatre jours travaillés.

? La ville a reçu en 2023 plus de 51.000 plaintes concernant des voitures garées illégalement dans la rue sans plaque d’immatriculation. Sur ces plaintes, la municipalité n’a retiré que 1.821 voitures, soit seulement 3,5 %.

? Péage à l’entrée de NYC en dessous de la 60e rue : les habitants du Lower East Side attaquent le MTA qui « n’a pas pris en considération l’impact d’une telle décision sur la communauté ».

? Uber et Lyft ont convenu de régler à leurs chauffeurs un arriéré de salaires impayés à hauteur de 328 millions de dollars. Par ailleurs, ces mêmes chauffeurs vont pouvoir commencer à bénéficier de congés maladie.

? Le zoo du Bronx propose d’offrir pour la Saint Valentin à l’être que vous aimez, un cafard. Un vrai. Plutôt que des fleurs (parce que c’est périssable) ou du chocolat (votre lover a probablement des kilos à perdre), un cafard. Vous pouvez même lui donner un nom (commande à passer avant le 8 février). Au pire, rabattez-vous sur les chaussettes aux imprimés cafardeux. Dans tous les cas, n’oubliez pas : « les cafards sont éternels », comme votre amour.

??‍⚖️ Depuis 1989, l’État de NY a versé 322 millions de dollars aux personnes incarcérées à tort. C’est le montant le plus élevé de tous les États d’Amérique.

?️ Les colossaux paquebots de croisière rejetant leur noire fumée issue de la combustion de diesel continueront à polluer NYC pendant dix ans encore. Le tout électrique pour ces gros bateaux sera obligatoire à partir de 2035.

? Comme chaque année, c’est l’immeuble de la société Verizon qui a été déclaré comme le « bâtiment le plus laid de New York ». Situé sur Pearl Street, il est souvent comparé à un lave-vaisselle.

? La plus ancienne forêt du monde, formée il y a 385 millions d’années, se trouverait dans l’État de NY.

Ⓜ️ Après qu’un groupe de jeunes a réussi à voler un métro pour faire une virée sur les rails, le MTA a décidé de poser des verrous sur tous ses trains.

? L’infirmière avait été payée par des parents pour délivrer de faux certificats de vaccination. Elle risque 300.000$ d’amendes et une interdiction d’exercer.

? Le groupe de rock Green Day a fait une apparition surprise à la station Rockefeller Center, jouant des hits tels que « American Idiot » et « Basket Case » après être entré dans le métro déguisé.

? Un voyageur a été arrêté vendredi à l’aéroport international John F. Kennedy pour avoir introduit de la cocaïne dans des sacs de crevettes géantes et congelées.

? D’après la loi, votre propriétaire est tenu de chauffer votre appartement à 68°F (20ºC) au minimum. Dans la réalité, les habitations sont tellement chauffées qu’il n’y a pas d’autre solution que d’ouvrir la fenêtre pour les refroidir…

✈️ Vous prenez l’avion à LaGuardia ? Allez donc faire un tour dans les nouveaux espaces sur deux étages du terminal B. Vin – dont certaines bouteilles « introuvables ailleurs », selon le sommelier -, cocktails et caviar sont au menu en attendant l’ouverture d’un grand restaurant l’année prochaine.

?‍? Cette petite fille découvrait NYC pour la première fois. Sa maman lui a passé une caméra au cou pour capter ses réactions – et les partager sur TikTok, tant qu’à faire – et l’enfant a détesté la ville. Oups !

⏰ Madonna poursuivie en justice par ses fans pour avoir commencé son concert en décembre dernier à NYC, à 10:45pm au lieu de 8:30pm, comme prévu.

C’est tout pour cette semaine. On se retrouve lundi prochain pour de nouvelles aventures.

Les meilleurs endroits pour jouer au flipper à New York

Vous les avez peut-être fréquentées, dans les années 80, ces salles de flippers où vous dépensiez tout votre argent de poche dans des machines bruyantes et colorées avec, pour objectif, faire claquer une partie gratuite, décrocher une extra ball ou, récompense ultime, laisser vos initiales associées au high score.

Les flippers ont suivi l’évolution de la société des loisirs pendant des années : cow-boys, pinups, films célèbres, sports divers, groupes de rock, missions dans l’espace, lutte contre des aliens… Chaque décennie a apporté son lot d’inventions technologiques comme le multiball, les voix de synthèse ou les scores digitaux.

© Nicolas Cauchy

Mais les flippers ont un énorme défaut : ils coûtent horriblement cher. À l’achat, mais surtout, à l’entretien. Ils consomment énormément d’électricité et tombent tout le temps en panne. On parle de mécanique, de fusibles, d’ampoules et d’élastiques… de belles voitures de course, en somme, dont il faut s’occuper.

D’autant que, et c’est là tout le plaisir du joueur, il est autorisé et même conseillé de les secouer un peu, ces grosses machines, pour éviter les « coulantes », aider la balle à rebondir, briser les trajectoires. Car, à la différence d’un jeu vidéo, l’aléatoire et l’imprévisible sont au rendez-vous de chaque partie. D’où, parfois, la brûlante frustration des parties expédiées en quelques minutes, les trois balles perdues à peine lancées.

À partir des années 2000, les salles de flippers ont fermé les unes après les autres pour disparaître tout à fait. À New York, le Musée du flipper n’a pas rouvert ses portes après la pandémie. Avait-on sonné la fin de la partie ? Non ! Welcome to New York, la ville de tous les possibles.

Nous avons visité sept salles où faire des flippers à Manhattan et Brooklyn et les avons toutes testées avec beaucoup de plaisir, mais aussi de subjectivité. Si vous vous y rendez à votre tour, attendez-vous à lire sur les panneaux de nombreuses machines, les initiales FMO – pour French Morning – parmi les meilleurs scores…

Barcade – Brooklyn & Manhattan

© Nicolas Cauchy

On compte trois salles Barcade à New York, dont une à Brooklyn, l’originale ouverte en 2004, et deux autres à Manhattan. Même s’il s’agit de franchises, elles ont chacune leur spécificité.

Pour y entrer, vous devrez d’abord prouver que vous avez plus de 21 ans. Munissez-vous donc d’une pièce d’identité (l’IDNYC n’est pas acceptée), sésame indispensable, pas de négociation possible. Ensuite, vous pénétrerez dans une grande salle longue ou carrée, à la population mixte, avec bar à bières (comptez environ 9$) ou soda (2$). Mais vous n’êtes pas obligé de consommer. Échangez ensuite vos billets de 1, 5, 10 ou 20 dollars contre des jetons à utiliser dans les machines (vous pouvez également retirer de l’argent sur place). Une partie de flipper coûte trois jetons, soit 0,75$. Un jeu vidéo comme PacMan, seulement un jeton, mais on n’est pas là pour ça. Un bon joueur peut donc y passer une bonne heure pour le prix d’un latte ailleurs. Qui dit mieux ?

À Brooklyn, le contrôle de l’identité se fait au bar où l’on vous donne un petit verre pour y mettre vos jetons. La dizaine de flippers sont en bon état, récents, avec même, et c’est plutôt rare, une machine des années 90, pour les nostalgiques. À Manhattan, préférez la salle de St Mark’ Place à celle de Chelsea qui compte moins de flippers et pas toujours en bon état – le jour de notre venue en tout cas.

Pour conclure, Barcade est parfait pour le joueur solitaire qui passera des heures sur la dizaine de flippers, comme pour la bande de copains, ou de copines, un peu geek. Une partie de Donkey Kong ou de PacMan viendra même créer une petite respiration entre deux extra balls.

Barcade à Chelsea, 148 West 24th St; toujours à ManhattanSt. Mark’s Place, 6 St. Mark’s Place; à Brooklyn, 388 Union Ave.

Jackbar – Williamsburg

© Nicolas Cauchy

Avec ses quatorze flippers parfaitement entretenus, Jackbar pourrait bien être le paradis des amateurs de pinballs. Chaque partie vous coûtera un dollar en billet à introduire directement dans la machine. Pensez donc à venir avec du cash, même si le bar vous fera la monnaie. Les bières sont à 9$ et il nous a semblé indispensable de consommer. La bande son est plutôt rock, voire hard rock, le volume des flippers poussé à fond, le personnel derrière le bar vraiment sympa. L’après-midi, les joueurs sont plutôt des hipsters dans les règles de l’art – avec bonnet s’il vous plaît –  et le soir, des bandes de copains.

Si vous habitez Brooklyn, Jackbar est probablement le meilleur spot pour une expérience 100% flippers, sans aucun  jeu vidéo, dans un fracas étourdissant de musique et de sons synthétiques.

Jackbar143 Havemeyer St, Brooklyn. Ouvre à 1pm.

Sunshine Laundromat – Green Point

Le principe est celui d’un speakeasy. De l’extérieur, rien ne laisse imaginer que vous puissiez trouver ici autre chose que des machines à laver. Mais poussez la porte du fond et vous découvrirez le bar et ses quatre flippers. Comme ailleurs, la bière est à 9$, mais personne ne vous demandera de justifier votre identité. Il semblerait que vous puissiez venir avec vos enfants, des réhausseurs sont disposés sous chaque machine. Le jour de notre venue, l’ambiance était plutôt morose en cette fin d’après-midi et, détail de puriste, les flippers difficiles à bouger, comme fixés au sol.

Une expérience mitigée, donc, mais parfaite si vous avez une machine à faire, ou pour initier votre enfant à la passion du flipper – ou bien si vous pratiquez le pinball en secret et que vous cherchez une adresse cachée. 

Sunshine Laundromat860 Manhattan Ave, Brooklyn. Ouvre à 5pm.

Midway – Williamsburg

© Nicolas Cauchy

C’est davantage un bar qu’une salle de flippers, mais l’expérience en vaut la peine si vous êtes un hipster pur jus, ou que vous cherchez à en côtoyer. À la disposition des consommateurs, trois flippers plutôt sympas et peu sensibles au « tilt » – la machine s’éteint lorsque vous la bougez trop. Vous pourrez les bouger en tous sens.

Le soir de notre venue, la personne derrière le bar s’est montrée particulièrement antipathique. On se serait presque cru en France. Mais cela fait partie de l’expérience pour qui cherche du local, du brut, une bande son vraiment sympa et des toilettes couvertes de tags comme dans l’East Village des années 70. Bref, on n’est pas là pour boire des latte.

Une expérience à réserver, donc, à ceux qui ne veulent pas écouter Taylor Swift, qui n’en peuvent plus du jovial « What can I do for you ? » et chercheraient à côtoyer des hipsters en vrai.

Midway, 272 Grand St, Brooklyn. Ouvre à 5pm

The Bumper Factory – Upper West

© Nicolas Cauchy

Rarement, l’expression « autre salle, autre ambiance » n’aura été aussi bien employée pour comparer The bumper factory avec les autres adresses. On pourrait ici aussi parler d’un speak easy puisque la salle est cachée dans une école… d’arts martiaux. De l’extérieur, une discrète affiche signale la vocation secrète de l’établissement.

Le règlement se fait à la demi-heure, à l’heure ou même à la journée. Carte de crédit acceptée, mais pas d’Apple Pay. Dans ce laps de temps, vous pourrez jouer autant de parties que vous voudrez. La dizaine de flippers se trouve en sous-sol, sans fenêtre ni décoration. Aucune distraction. Le lieu est si peu convivial qu’il s’adresse au fan véritable, celui qui ne vient pas pour le décor, mais pour le jeu. Et ça marche. En deux ou trois parties, vous ferez corps avec la machine, plus rien n’existera d’autre autour de vous, comme au bon vieux temps.

Le mode « forfait » est idéal pour tester un nouveau flipper avant d’inscrire votre score parmi les meilleurs. Il est également très rentable pour initier votre enfant qui pourra perdre autant de balles qu’il veut sans avoir à remettre de l’argent dans la machine. Il manquera peut-être au puriste la joie de la « partie gratuite » obtenue grâce à son jeu exceptionnel – en mode forfait toutes les parties sont gratuites.

The Bumper Factory, 103 W 73rd St. Ouvre les samedi et dimanche uniquement, à partir de 2pm.

Pour résumer

  • Vous voulez passer un après-midi ou toute une soirée à jouer aux flippers sans vous ruiner ? Barcade.
  • Vous avez une lessive à faire ? Sunshine Laundrate.
  • Vous voulez passer une soirée sympa entre amis ? Jackbar.
  • Vous êtes un hipster ou vous cherchez du local, du vrai, du brut ? Midway.
  • Vous prenez le flipper très au sérieux et cherchez à renouveler vos souvenirs d’enfants ? The Bumper Factory.

Investir dans l’immobilier en France depuis les États-Unis en 2024: Quelles perspectives?

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[Article sponsorisé] En ce début d’année, il est essentiel de s’intéresser aux perspectives 2024 du secteur de l’investissement immobilier. Investissement-Locatif fait le point, pour vous, sur les tendances du marché.

2023 VS 2024 : transactions, taux, et prix

L’année 2023 a marqué une période de consolidation avec près de 928 000 transactions immobilières, sans toutefois entraîner de recul significatif du marché. Les prix ont démontré une résilience remarquable, et 2024 s’annonce comme une période propice à des investissements judicieux.

Concernant les taux de crédit immobilier, après une augmentation notable en 2023, une orientation à la baisse est prévue pour 2024. Il est possible d’anticiper une réduction progressive des taux, pouvant atteindre environ 3,50% d’ici la fin de l’année, ce qui devrait revitaliser le marché et favoriser les conditions d’investissement.

Une légère correction des prix de l’immobilier a été observée en 2023, et cette tendance devrait se poursuivre en 2024. Selon les données des notaires de France, l’on s’attend à une baisse continue, particulièrement en Île-de-France, offrant ainsi des perspectives d’achat plus attractives pour les investisseurs avisés.

Crédits - Shutterstock

2024 : une année cruciale et prometteuse

L’année 2024 est aussi cruciale puisqu’elle signale la fin du dispositif Pinel, représentant une opportunité ultime de bénéficier de taux de défiscalisation avantageux. Avec une diminution des prix dans le neuf dans les grandes agglomérations et des incitations proposées par les promoteurs, investir en Pinel en 2024 pourrait être particulièrement profitable, en particulier dans les métropoles dynamiques où les loyers sont révisés à la hausse.

La tension persistante sur le marché locatif constitue un levier important pour les investisseurs. La demande soutenue en location garantit une rentabilité stable et minimise les risques de vacance locative. Ainsi, les investisseurs peuvent envisager une rentabilité locative brute moyenne allant de 3,3% à plus de 10% selon les localités, faisant de l’investissement immobilier en 2024 une option très séduisante.

En conclusion, l’année 2024 se profile comme une période extrêmement prometteuse pour l’investissement immobilier en France. Entre la baisse attendue des taux de crédit, une correction des prix avantageuse, l’expiration du dispositif Pinel, une tension locative bénéfique et une rentabilité alléchante, le marché immobilier présente des opportunités substantielles.

En tant qu’expert, Manuel Ravier d’Investissement-locatif vous incite à prendre en compte ces éléments déterminants et à exploiter les opportunités qui se présenteront pour maximiser votre potentiel d’investissement en 2024. Pour être directement accompagné, rendez-vous ici.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Rudy Gobert, le pivot des Minnesota Timberwolves (NBA), à La Maison Française de DC

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La Maison Française vibrera aux couleurs de la NBA le mardi 23 janvier à 7pm, alors que le basketteur français Rudy Gobert sera l’invité d’honneur d’une soirée spéciale. L’événement mettra en lumière le film documentaire de Jonathan Bensimhon « Rudy Gobert N°27 », diffusé pour la première fois aux États-Unis. La projection sera suivie d’une discussion en tête-à-tête entre le pivot des Timberwolves et le réalisateur français Sébastien Onomo.

Le documentaire de 52 minutes offre un regard privilégié sur l’ascension de Rudy Gobert vers la célébrité, un parcours jalonné de défis surmontés avec une résilience exceptionnelle. À travers les voix de ses amis proches et coéquipiers, le film tisse une toile captivante qui dévoile les moments clés de sa vie, depuis ses débuts jusqu’à son statut actuel de star du basket. On y apprend qu’il était loin d’être le meilleur joueur de sa génération et qu’il a fait l’objet de nombreuses critiques avant d’atteindre la NBA. Sa réussite avec les Timberwolves du Minnesota et sa contribution à l’équipe de France (JO de Tokyo en 2020 et JO de Paris cet été) ont solidifié sa place parmi les grands noms du basketball international.

Les amateurs du ballon orange sont invités à s’inscrire dès maintenant pour cette soirée réalisée en collaboration entre la Villa Albertine et La Maison Française, avec le partenariat de French In Motion.

Qui a dit qu’il n’y avait que du shopping à faire à Soho?

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On entend parfois parler de Soho comme étant devenu un « mall à ciel ouvert » avec ses nombreuses boutiques de luxe qui ont petit à petit remplacé les ateliers d’artistes grunges d’autrefois. Il n’en reste pas moins un quartier magnifique avec ses cast iron buildings tous aussi beaux les uns que les autres, ses perpectives où l’on aperçoit au sud le One World Trade Center et au nord l’Empire State Building et le Chrysler Building.

Il y a bien d’autres choses à faire à Soho en dehors de ses magasins et de ses restaurants branchés, notamment découvrir ses nombreux centres d’art et galeries. Voici nos trois préférés.

The Earth Room

The Earth Room, Soho @Olivia Garcin
The Earth Room, Soho. © Olivia Garcin

En arrivant au 141 Wooster St., on adore l’expérience de sonner à l’interphone de l’immeuble et de grimper les escaliers comme si on allait chez un ami du quartier, pour aller contempler une œuvre d’art planquée depuis presque 50 ans dans un loft. Et on découvre un espace immense, rempli de terre (environ 200 m3 sur 335 m2 de surface), silencieux, lumineux… étonnant dans une ville si bruyante. On se sent tout d’un coup très serein. Et puis on se met à imaginer le prix du loyer depuis si longtemps. Parfois l’art, c’est un peu fou quand même. Cette œuvre de Walter De Maria, qui pèse environ 127 tonnes, est exposé au public entre ces murs depuis 1977.

The Broken Kilometer

The Broken Kilometer à Soho. © Dia Art Foundation/Jon Abbott

C’est une installation artistique permanente, créée là encore par Walter De Maria, dans une devanture de magasin au 393 West Broadway : 500 tiges rondes en laiton massif posées sur le sol en 5 rangées de 100 tiges chacune. L’œuvre est éclairée par des projecteurs de stade aux halogénures métalliques, et si tous les éléments étaient mis bout à bout, la longueur totale de la sculpture mesurerait 1.000 mètres. D’ou son nom !

La sculpture est exposée au public depuis son installation en 1979 et est entretenue par la Dia Art Foundation comme l’un des onze lieux et sites qu’elle gère, dont le célèbre Dia Beacon dans la vallée de l’Hudson.

Judd Foundation

Judd Foundation, 101 Spring St
La Judd Foundation, 101 Spring St.

Au 101 Spring St., dans ce splendide cast iron building acheté en 1968 pour 65.000 dollars par Donald Judd (on vous laisse imaginer le prix aujourd’hui), des visites guidées d’1h30 permettent de pénétrer là où l’artiste a travaillé et vécu avec sa famille. On y comprend sa vision de l’art et sa volonté de posséder et d’exposer des œuvres de la meilleure manière possible. « Souvent, on a autant réfléchi au placement d’une pièce qu’à la pièce elle-même », écrivait Donald Judd. Dans cet immeuble, il a collectionné des œuvres d’art achetées ou commandées à d’autres artistes avant de s’exiler au Texas. En sortant du bâtiment, vous n’aurez plus qu’une seule idée en tête : aller à Marfa. C’est dans cette ville isolée en plein désert texan que Donald Judd a exposé un grand nombre d’œuvres, certaines monumentales.

Des publicités murales hors norme

Gucci Mural, Lafayette St @Olivia Garcin
Gucci Mural, Lafayette St. © Olivia Garcin

Et en vous baladant la tête en l’air dans Soho, vous vous êtes peut-être déjà interrogé sur les immenses publicités murales peintes à la main à même les briques, très nombreuses dans le quartier. Non, ce ne sont pas des photographies mais bel et bien des peintures. C’est la société Colossal Media de Brooklyn qui créé la plupart de ces publicités murales pour les marques les plus influentes. Et dans Soho, chaque marque à son propre mur. Le mur Gucci par exemple, situé sur Lafayette St. au niveau d’un parking lot bien connu et si photogénique, change régulièrement.

Il faut environ 5 jours pour produire des peintures murales photoréalistes à grande échelle avec un niveau d’efficacité et de précision inégalé, grâce aux talents des artistes peintres. Et le travail en amont est lui aussi colossal, ponctué d’étapes allant du studio de création à la peinture finale, en passant par le travail des graphistes sur papier calque géant et le transfert, à l’échelle, de l’image sur le mur.

Les murs de Colossal Média coûtent entre 35.000 et 150.000 dollars selon leur taille – à se demander si ces publicités ne sont pas de l’art – et les artistes peintres à l’œuvre, sur leur nacelle, est une attraction du quartier à ne pas manquer.

Soho@Olivia Garcin
© Olivia Garcin

Café à emporter: 10 adresses new-yorkaises hors des grandes chaînes

Marcher avec un café à la main dans les rues, ce n’est pas seulement dans les films, c’est une évidence, un besoin vital quand on est un vrai New-Yorkais. Après tout, comment la « ville qui ne dort jamais » reste éveillée? Mais attention pas avec n’importe quel café. On veut un café qui sent bon, qui a du goût, et on veut des grains bio issus du commerce équitable, fraîchement moulus à chaque tasse commandée.
On vous a sélectionné nos coffee shops indépendants préférés un peu partout dans la ville, en espérant, qu’après avoir lu cet article, vous appellerez le ou la Barista par son prénom… tellement vous serez addict.

Manhattan

Tribeca

À l’Interlude, tout est de très bonne qualité. Leur café est délicieux, chaud, froid, éthiopien, kenyan, guatémaltèque… Mais on aime aussi leurs thés et le Matcha Latte est lui aussi incroyable, sans oublier leurs pâtisseries maison. Zéro faute. Interlude Coffee & Tea, 145 Hudson St.

@ interlude, Tribeca
© interlude, Tribeca

Nolita

La Cabra est actuellement l’un des meilleurs cafés de New York. Cette importation danoise propose un café excellent, des pâtisseries à tomber, un service de table raffiné et un style scandinave épuré. Si seulement chaque journée pouvait commencer par un cappuccino parfait dans une jolie tasse en terre cuite et un petit pain à la cardamome… Ils ont également une deuxième adresse dans East village. La Cabra, 284 Lafayette St. La Cabra East Village, 152 2nd Ave.

Noho

Café Lyria est situé dans le hall d’un immeuble de bureaux de Crosby St, un petit café Grec rempli de détails déco amusants. On peut s’y installer confortablement tout en appréciant le fameux Freddo Espresso et les bons biscuits grecs faits maison. Café Lyria, 166 Crosby St.

Soho

Le Café Leon Dore est attenant à la boutique la plus branchée du quartier. Il propose lui aussi un menu grec car le fondateur de la marque, Teddy Santis, est grec mais a grandi dans Queens. On adore leurs mousseux Freddo Cappuccino et repartir avec un produit de leur mini-épicerie. Tout est très joli. Café Leon Dore, 214 Mulberry St.

West Village

Les Français connaissent le Café Kitsuné, une marque parisienne aux multiples facettes, dont le café savoureux et corsé, se distingue par des notes de chocolat et de noisettes grillées. On aime décidément tout chez eux, leur label de musique, leur coupe de vêtements soignée, et même leur logo renard… « kitsuné » en japonais. Un deuxième établissement à ouvert récemment dans le quartier de Boerum Hill à Brooklyn. Café Kitsuné NYC, 550 Hudson St et 112 Bond St. à Brooklyn.

Upper East Side

L’ambiance australienne de Hutch and Waldo, la good vibe par excellence, va vous faire revenir pour consommer plus qu’un café. Tout est tellement bon, tellement frais, tellement simple et… tellement sain. Hutch and Waldo, 287 E 81 st St.

@ Hutch and Waldo
© Hutch and Waldo

Upper West Side

On ne peut pas faire plus local. Black Press Coffee a noué un partenariat avec Parlor Coffee, ce torréfacteur de Brooklyn qui propose aujourd’hui du café pour le monde entier après avoir fait ses débuts à l’arrière du salon de coiffure Persons of interest à Williamsburg. Black Press Coffee, 274 Columbus Ave.

Brooklyn

Williamsburg

Anciennement connu sous le nom de Toby’s Estate Coffee, Partners Coffee est un café totalement local. Ce qu’on adore en plus de leur très bon café torréfié à Brooklyn, c’est s’assoir avec sa cup à la main, dehors en hiver, contre leur devanture en plein soleil. Un must ! Partners Coffee, 125 N 6th St, Brooklyn. Plusieurs autres adresses à découvrir sur leur site.

Dumbo

Pour les grains de café fraîchement torréfiés, il est difficile de battre % Arabica, café d’importation japonaise. On les avait découvert il y a quelques années à Kyoto, et on est ravi qu’ils aient ouvert leur premier site américain à Brooklyn en 2022. Ils ne comptes d’ailleurs pas s’arrêter là puisqu’ils viennent d’ouvrir une deuxième adresse à Prince St, à Nolita. % Arabica Dumbo, 20 Old Fulton St, Brooklyn. 

Greenpoint

Rhythm Zero, c’est un joli café/galerie d’art ouvert par un jeune couple originaire de Serbie, où vous pouvez siroter un très bon café de chez Partners (voir plus haut) préparé par Alex et repartir avec un objet ou un meuble design déniché par Ivana. Les œuvres tournent, alors n’hésitez pas à y retourner. Rhythm Zéro, 32 Kent St, Brooklyn

@ Rhythm Zero, Greenpoint
© Rhythm Zero, Greenpoint

Mais aussi…

Si vous n’êtes pas à proximité de l’un de ces 10 coffee shops, on vous recommande tout de même trois très bonnes chaînes qui ont débuté il y a quelques années de la même manière que les indépendants, avec une seule petite adresse, mais, victimes de leurs succès, comptent désormais plusieurs établissements à New York, tout en maintenant la qualité de leur café.

Dévoción Ce torréfacteur de Williamsburg affirme que ses grains de café bruts arrivent de Colombie quelques jours après leur récolte à Bogota. Un café frais comme on n’en boit peu. 5 adresses dans New York.

La Colombe a pris ses racines à Seattle où ses fondateurs, Todd Carmichael et le Français Jean Philippe Iberti, se sont rencontrés à la fac avant d’ouvrir ensemble leur café, quelques années plus tard. Vous pouvez le trouver désormais dans 9 endroits à Manhattan.

Blue Bootle Originaire de Californie et avec maintenant 20 établissements à New York, le Blue Bottle propose les cafés les plus « frais » de la Grosse Pomme. Comment ? Chaque tasse de café est moulue avec une méthode particulière dont la recette est précieusement tenue secrète.

Publié le 24 décembre 2023. Mis à jour le 19 janvier 2024.