Vous n’avez pas vu l’oscarisé “Mister Hublot”? Le meilleur court-métrage d’animation, qui raconte la rencontre entre un homme-robot taciturne et un chien-robot un tantinet envahissant, sera montré le 15 mars dans le cadre du festival “A Week of French Language Cinema”, du 15 au 20 mars au Théâtre Raymond Kabbaz.
C’est la cinquième année que cette manifestation gratuite a lieu. Ell est présentée en collaboration avec les consulats de France, Belgique, Suisse et Canada, le Bureau du Québec à Los Angeles et TV5Monde. Des films québécois, belges, sénégalais, canadiens et suisses compléteront le programme.
Tous les films seront diffusés en français sous-titrés anglais.
Le programme complet (tous les films sont à 19h30):
15 mars:
Mister Hublot de Laurent Witz et Alexandre Espigares
Adieu Berthe : L’enterrement de mémé de Bruno Podalydès
16 mars (Canada)
Louis Cyr : L’Homme le plus fort du monde de Daniel Roy
17 mars (Senegal)
Aujourd’hui d’Alain Gomis
18 mars (Belgique)
Fable domestique (court) d’Anne Sirot et Raphael Balboni
La Tendresse de Marion Hansel
19 mars (Suise)
Win Win de Claude Tonetti
20 mars (Quebec)
Gabrielle de Louise Archambault
Mister Hublot au Théâtre Raymond Kabbaz
A New York, la vie « normale » de Cécilia Attias
Cécilia Attias l’assure : elle est une personne « simple » qui veut mener une vie « authentique, discrète » à New York, où elle réside avec son mari Richard Attias depuis 2007. Une vision un peu particulière de la simplicité, mais une vie en tout cas loin du bouillon médiatique dans lequel elle baignait à Paris.
« C’est une vie qui me correspond », affirmait jeudi 6 mars l’ex première dame, lors d’une présentation de son livre, Une envie de vérité, au FIAF de New York. Car si elle veut faire profil bas et ne met plus un pied dans la politique, Cécilia Attias a quand même publié son autobiographie. « J’avais écrit quelques pages pour moi, je pensais que cela n’intéresserait personne. Et c’est ma fille qui m’a encouragée à en faire un livre, me disant que j’avais des choses à dire, que j’avais eu un destin particulier »
Sorti en France à l’automne 2013 et vendu à 100 000 exemplaires, Une envie de vérité vient d’être traduit en anglais. Un livre où Cécilia Attias raconte son éducation bourgeoise, ses débuts comme assistante parlementaire, son mariage avec Jacques Martin, puis ses années aux cotés de Nicolas Sarkozy, pour qui elle garde toujours des mots empreints d’admiration. Le couple a divorcé cinq mois après leur installation à l’Elysée. « A un moment, je sentais que je n’étais plus à l’endroit qui était le mien. Toute mon éducation me poussait à rester. Mais cette exposition médiatique me pesait, notre vie n’était que tournée vers la politique. Cela a été la décision la plus dure à prendre de mon existence », déclare-t-elle.
A New York, Cécilia Attias affirme qu’elle est « repartie de zéro ». « C’est difficile, à 50 ans, de perdre ses repères, ses racines. Mes enfants me disent : c’est comme retourner un sablier. Eux aussi ont vécu cela. Et cela les as endurcis, forgés. Cela les a aussi aidés à avoir une vie plus normale » Son quotidien ? Un appartement à Midtown East, et des journées partagées entre le développement de sa fondation humanitaire et la société de son mari, qu’elle aide dans ses activités. Des week-ends avec son fils Louis, qui étudie à Valley Forge, école militaire en Pennsylvanie. Des rencontres avec sa fille Judith, qui travaille chez Estée Lauder à Manhattan, et des coups de fils réguliers à son autre fille, Jeanne-Marie, qui vit avec son mari et ses deux enfants à Dubaï. Des retours réguliers en France, « cinq ou six jours tous les deux mois ».
A New York, dans son quartier à la lisière de l’Upper East Side, on peut la croiser chez Mr Chow, à deux pas de chez elle : « c’est selon moi le meilleur restaurant chinois de la ville, qui a aussi une histoire passionnante : c’est là que venaient Andy Warhol, Basquiat ». Pour les déjeuners business, elle réserve chez Cipriani. Elle se rend aussi régulièrement chez Kayser, où tout est « délicieux ». Une expat « normale » ?
La galerie très "nature" de Christian Duvernois
Pour se mettre au vert, pas besoin de prendre la voiture ou l’avion pour découvrir d’époustouflants paysages naturels. Grâce à Christian Duvernois, il suffit de se rendre à NoHo.
Le paysagiste et marchand d’art français vient d’ouvrir Christian Duvernoy Landscape / Gallery, une galerie pas comme les autres puisqu’elle est entièrement dédiée à la nature : toutes les oeuvres exposées ont un lien avec l’environnement.
Installée dans le prolongement des bureaux de Christian Duvernois, la galerie s’inscrit dans un espace transdisciplinaire, reflétant la manière dont travaille le paysagiste : “On essaie de collaborer le plus possible avec des artistes dans nos projets. Cette galerie s’inscrit vraiment dans la continuité de notre travail“, explique-t-il à French Morning.
En 1981 , Christian Duvernois part de Paris et vient s’installer à New York. Il ouvre alors sa première galerie d’art “Façade” sur Madison Avenue. Reconnue à New York comme dans les milieux artistiques européens, elle était spécialisée dans la conception architecturale et le paysage classique.
Il est l’auteur de Trianon : le domaine privé de Marie-Antoinette sur la création des jardins anglo- chinois à Versailles pendant la seconde partie du XVIIIe siècle. En 2010 , la Société d’horticulture de New York l’a honoré pour sa “contribution exceptionnelle à la conception du paysage“.
Si l’idée d’ouvrir une nouvelle galerie ne date pas d’hier, la difficulté était de trouver un endroit qui convienne à ce qu’il cherchait. Et, une chose est sûre, Christian Duvernois avait une idée précise de ce qu’il souhaitait : “Je ne voulais pas d’un endroit immense mais c’était important que ce soit assez grand pour nous permettre d’organiser une vraie exposition. Il fallait que ça reste convivial“.
Pour cette nouvelle aventure, le paysagiste s’est entouré de Jacob Lange, directeur de conception et de Rebecca Tran.
L’artiste slovaque Lucia Papčo inaugure la nouvelle galerie. Son exposition présente une dizaine de photos en noir et blanc, ainsi qu’une vidéo de 6 minutes, mettant en scène un cheval, immobile, au milieu d’une forêt. “Je voulais créer des captures du moment présent, le rendre intense pour que l’espace et le temps ne comptent plus “, explique l’artiste au sujet de la vidéo.
Le programme des expositions à venir est déjà établi pour les prochains mois : l’artiste Vicky Colombel prendra la suite de Lucia Papčo en avril, puis ce sera au tour de l’artiste chinois Zhang JianJun et, à la rentrée de septembre, plusieurs toiles d’artistes de l’école européenne abstraite seront présentées. À cette occasion, Olivier Debré ou encore George Mathieu seront exposés.
Un projet particulièrement important pour Christian Duvernois : “C’est un bon moment je pense pour réintroduire ces artistes qui ont été balayé par le Pop Art. Les États-Unis recommencent à s’intéresser à eux et à leurs productions“.
Musique baroque à la NYU avec Les Délices
Spécialiste de la musique baroque française, le quintette des Délices vient présenter Conversations galantes à la maison française de la New York University, le 15 mars prochain.
Fondé en 2006 à Cleveland (Ohio), Les Délices joueront des airs entendus dans les salons parisiens des années 1740 à 1750, période Rococo. Dans le cadre du Five Boroughs Music Festival, ils feront revivre la musique des grands compositeurs de l’époque : François-André Philidor, Louis-Gabriel Guillemain, Jean-Marie Leclair, Louis de Caix d’Hervelois et Jean-Philippe Rameau.
17ème édition du Festival du film Juif Séfarade de New York
Joignez-vous à la Fédération américaine séfarade au Centre pour l’histoire juive pour découvrir le 17ème Festival du film juif de New York du 13 au 20 mars. Fondé en 1990, cet événement biennal présentera cette année 4 films français dans son programme : Le vaste monde de Joann Sfar, Le chat du rabbin, La vérité si je mens 3 et Nos plus belles vacances dont ce sera la première à New York.
Depuis son arrivée au Centre d’Histoire des Juifs en 2000, le Festival occupe une place particulière puisqu’il englobe les séfarades de la péninsule ibérique ainsi que les communautés juives d’Afrique du Nord, dans les Balkans, au Moyen-Orient et en Asie.
L’ouverture du Festival se fera le 13 mars. À cette occasion, le documentaire français : Enrico Macias: A Life in Song sera projeté à 18h30.
Joseph Altuzarra, un prodige de la mode au FIAF
Le jeune créateur français Joseph Altuzarra, dont la marque est sollicitée par des stars comme Rihanna, sera au FIAF le 19 mars pour une discussion axée sur son travail.
En présence de Mark Holgate, du prestigieux magazine Vogue, et de Pamela Golbin, conservatrice en chef de la mode aux Arts Décoratifs de Paris, Joseph Altuzarra, de nombreuses fois primé pour ses créations, révèlera ses coups de coeur, ses inspirations et ses projets.
Né à Paris d’une mère sino-américaine et d’un père basque, le jeune prodige s’inspire de son multiculturalisme pour ses collections. Joseph Altuzarra a fait ses classes auprès de figures célèbres de la mode comme Marc Jacobs et Riccardo Tisci. Il lance sa propre marque en 2008. Deux ans plus tard, il obtient une première reconnaissance officielle en recevant le Prix Ecco Domani qui soutient les jeunes créateurs de mode. En 2011, il décroche le prestigieux Prix CFDA/Vogue Fashion Fund.
Dictée de la Baie: bravo aux vainqueurs!
Ils étaient 51 participants à se lancer dans la bataille de l’orthographe à l’occasion de la Dictée de la Baie, ce samedi 8 mars, organisée par les Alliance Françaises de San Francisco, de Berkeley, de la Silicon Valley et de Sacramento.
Au programme, l’un des textes du livre 50 dictées commentées de Philippe Dessouliers. Chaque catégorie avait bien entendu une dictée adaptée et un thème différent. “La plus jeune participante avait 7 ans, elle est Américaine, est inscrite dans une école américaine, mais prend des cours à l’Alliance Française depuis deux ans. Un autre enfant la fait avec ses parents depuis huit ans», raconte Christine Lemor-Drake de Apple to Pomme, l’instigatrice de la Dictée de la Baie.
Une nouveauté cette année : aux catégories habituelles s’est rajoutée celle des «Pros», pour toute personne dont le métier les expose quotidiennement au français, comme les professeurs de français ou les traducteurs.
Le consul de France, Romain Serman, a remis les diplômes aux courageux «étudiants» du week-end. Et les lauréats sont repartis avec de nombreux prix donnés par les sponsors. Quant au fameux billet aller-retour San Francisco-Paris, il a été gagné par la benjamine de l’événement, Esther Bomse-Lumbrick, qui a eu la main très heureuse en piochant son prix.
Les vainqueurs :
Catégorie “Pro” : Yves Averous, 5 fautes
Catégorie “Francophones” : Delphine Addad, 5 fautes
Catégorie “Francophiles” : Tammy Woolbright, 8 fautes
Catégorie “Juniors (Lycée)” : Amir Kerrar, 9 fautes
Catégorie “Cadets (Collège)” : Remi Seddigh, 2 fautes et Stella Krampe, 3 fautes
France : une croissance qui en bave
Revue de presse. Crise économique et peut-être bientôt culinaire, ce sont, tout à tour la croissance de la France ou ses escargots qui sont menacés cette semaine !
Non l’État-Providence n’est pas responsable de la crise
Paul Krugman dans sa chronique du New York Times, s’est attelé à la la comparaison des économies américaines et françaises au regard de la récente étude du FMI sur les effets des politiques redistributives sur la croissance d’un pays. Et ce “libéral” revendiqué (au sens américain du terme, donc de gauche), prend le contre-pied de l’idée selon laquelle l’État Providence freinerait la croissance économique et montre comment les choix politiques économiques de l’Hexagone sont victimes d’une mauvaise presse qui n’a pas lieu d’être si extrême.
Il reprend, dans un premier article, le rapport du FMI de février dernier, démontrant que les politiques de redistributions ne sont en rien un frein à la croissance, et auraient « peut-être même » un effet positif concernant la réduction des inégalités. Le ton est prudent mais la conclusion ferme : « Les données n’offrent aucune raison de croire que la crise économique a quelque chose à voir avec l’État Providence ».
Le prix Nobel d’économie compare ensuite dans un second article, les États-Unis et la France, « deux pays avancés qui ont clairement des niveaux de compétence technologique similaires mais qui ont fait des choix sociaux très différents, en particulier, la France qui non seulement est un pays qui redistribue beaucoup plus et qui a élargi la spectre de la population qui en bénéficie au fil du temps, et a limité la hausse de l’inégalité globale à l’inverse des États-Unis ». Confrontant la santé économique des deux pays à l’aune de leur PIB, l’économiste constate que la France a une croissance inférieure aux États-Unis un résultat attendu mais « pas aussi catastrophique que leur mauvaise réputation aurait pu laisser présager ».
Encore faut-il convaincre le reste de l’Amérique ! Le Wall Street Journal est pour le moins sceptique quant à la reprise de la croissance en France et aux promesses de François Hollande : «La Banque de France a laissé sa prévision de croissance inchangée pour le début de l’année, ses indicateurs de confiance n’ont montré aucune amélioration, et le bureau des statistiques de l’Insee indique que la production industrielle a chuté en Janvier, plombée par la baisse de la production d’énergie » avant d’ajouter que «ce que l’on appelle le «pacte de responsabilité » du président socialiste des chefs d’entreprise prend du temps à se matérialiser ».
La cuisine française fait couler de l’encre
Et l’économie n’est pas seule à traverser une période difficile.. la cuisine française aussi. Un ver en provenance d’Asie du Sud-Est menacerait l’approvisionnement en l’escargot de l’Hexagone, voilà ce que nous apprend le Los Angeles Times. Et le journal s’inquiète des répercussions possibles: « Imaginez ne pas pouvoir commander un plat tant convoité, ces escargots, trempés dans le beurre à l’ail dans votre restaurant français préféré ! ». C’est vrai que présenté comme ça, c’est assez terrible..
L’ouverture d’une boulangerie-pâtisserie « absolument unique » ne peut être que… française ! Le site Citypost.com revient sur l’installation d’Isabelle et Vincent Koenig dans le Connecticut, à Fairfield County : « Il s’agit d’une boulangerie-pâtisserie française authentique – une boulangerie où le propriétaire arrive chaque matin à 2 heures pour créer un assortiment incroyable de pains, quiches et pâtisseries ».
« C’est une entreprise ancrée dans la tradition, mais née d’une passion. Koenig est un boulanger de septième génération qui exploitait une entreprise prospère dans son Strasbourg natal, la France, avec sa femme, Isabelle, 18 ans avant que le couple ne décide de se lancer dans cette aventure » explique le journal. En 2007, Isabelle et Vincent et leurs enfants quittent tout pour « réaliser leur rêve », « sans même connaître l’anglais » .
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la clientèle semble conquise : « Absolument personne ne peut ramener la France à moi comme Isabelle et Vincent le font », atteste Anne-Elena Buckner de Westport, qui a passé les 25 premières années de sa vie à Paris. « C’est magique ».
Carpeaux, le sculpteur de l'Empire, au Met
Sculpteur phare du Second Empire, protégé de Napoléon III, Jean-Baptiste Carpeaux fait l’objet d’une rétrospective au Metropolitan Museum of Art, la première depuis 1975.
Organisée en partenariat avec le Musée d’Orsay, “The passions of Jean-Baptiste Carpeaux” est présentée à New York, jusqu’au 26 mai, et s’installera à Paris, en juin. L’occasion de revenir sur la carrière, courte et fulgurante, de celui qui a parfaitement incarné la figure de l’artiste romantique de la seconde moitié du XIXème siècle.
Connu comme sculpteur, Jean-Baptiste Carpeaux était également peintre et dessinateur. Le spectateur est invité à découvrir ses oeuvres picturales et ses croquis à travers une exposition qui retrace l’évolution de l’oeuvre de l’artiste. Sa vie privée, jonchée de rencontres et d’épreuves a fait émaner différents thèmes qui ont considérablement marqué son travail : la Bible, Dante, l’Empereur, la famille, le naufrage pour ne citer que les principaux.
L’exposition débute lorsque Jean-Baptiste Carpeaux remporte, en 1854, le prestigieux prix de Rome avec la sculpture “Hector implorant les dieux en faveur de son fils Astyanax”. Il s’installe à la Villa Médicis et étudie les grands maîtres tels que Raphaël ou Michel-Ange. Ces années sont fécondes puisque c’est à cette époque qu’il réaliste “Jeune pêcheur à la coquille”, un de ses premiers succès et sa dernière oeuvre d’étude “Ugolin et ses enfants”.
La rétrospective se poursuit lors de son retour à Paris, en 1862, où sa notoriété ne cesse de grandir. Il devient alors le sculpteur officiel de Napoléon III et est chargé de l’éducation artistique du Prince. Une salle dédiée à cette période rassemble les bustes et portraits réalisés de la famille impériale par l’artiste.
Quelques années plus tard, Jean-Baptiste Carpeaux se marie, et le thème de la famille inspire alors l’artiste. Sa femme, la vicomtesse de Montfort, est alors sa muse et inspire bon nombre de ses oeuvres -une salle y est consacrée. Au même moment, son ami Charles Garnier lui commande “La Danse” pour l’Opéra de Paris.
Des fragments sont exposés ainsi que des photographies de l’Opéra. Représentant une farandole de femmes encerclant le génie de la danse, cette sculpture provoqua l’indignation de l’opinion publique notamment à cause de la nudité des personnages et de son réalisme.
Les dernières salles sont consacrées aux ultimes oeuvres de l’artiste. Plus sombres, les réalisations ont pour thème majeur le naufrage, qui symbolise la futilité de la vie humaine sur terre. Le cancer qui atteint l’artiste, couplé au siège de Paris en 1870-71, expliquent ce pessimisme artistique.
“Cet artiste suscitera toutes les émotions chez le spectateur : larmes, sourire…” explique Henry R. Kravis le commissaire de l’exposition, avant d’ajouter : “Il capture la chair et le sang dans le marbre et le bronze, c’est ce qui fait la force de son oeuvre“.
Les dix meilleures vues de New York
Pour éviter de sécher lorsque votre cousin de France vous demandera un inventaire des plus belles vues de New York, French Morning vous a concocté une petite sélection des panoramas les plus spectaculaires de la ville.
Il y a bien sûr les nombreux rooftops qui dominent la ville (consulter notre guide 2013), les traditionnels Rockefeller Center et Empire State Building, mais aussi “The View”, le restaurant panoramique du Marriott Times Square (46 et Broadway). Trois raisons pour ne pas abuser de ses cocktails: 1. l’ascenseur archi-rapide file à travers les étages et peut donner une sensation de vertige. 2. le restaurant circulaire tourne sur lui-même pour voir New York à 360 degrés. 3. Les cocktails ne sont pas donnés quand vous n’êtes pas client de l’hôtel. Pas besoin de réservation pour lever le coude. Il en faudra une, en revanche, pour diner.
C’est un secret qui l’est de moins en moins: le téléphérique entre Manhattan et Roosevelt Island. Embarquez à bord de cet engin “made in France” pour enjamber l’East River depuis Midtown (60e rue et 2e Avenue) et vous poser lentement sur Roosevelt Island, la longue île entre le Queens et Manhattan. Petit plus: le téléphérique longe le Queensboro Bridge et sa spectaculaire armature en fer. Il suffit d’une simple metro card pour utiliser le téléphérique. Conseil: le prendre de jour pour l’aller et de nuit pour le retour.
De l’autre côté de l’Hudson River, le New Jersey offre aussi quelques pépites. A commencer par la ville de Hoboken, qui fait face à New York. Accessible en train PATH. Après la balade le long de la rivière, un petit tour sur Main Street, l’artère commerçante de la ville, est conseillé. Autre pépite : Union City, plus au nord. La ville, accessible en bus (New Jersey Transit) depuis le terminal routier Port Authority, dispose d’un parc tout en longueur surplombant l’Hudson. Descendre à l’arrêt « Boulevard East et 62nd St », l’un des premiers arrêts dans le New Jersey et admirer la vue.
Passé le Brooklyn Bridge, dont la vue fera aussi chauffer votre Lumix, vous avez le choix: aller au Brooklyn Bridge Park au nord pour déambuler le long de l’East River et admirer la skyline de Manhattan; aller vers le sud pour gagner la Brooklyn Heights Promenade, une promenade de 100 mètres en bordure du quartier de Brooklyn Heights, qui surplombe l’East River et le Sud de Manhattan. Y aller pour le coucher du soleil (la promenade est orientée vers l’ouest). Romantisme garanti.
Sunset Park. Ce petit parc peu connu, coincé dans le quartier du même nom, un peu plus au sud à Brooklyn, se situe en hauteur. Il permet à ses visiteurs de s’élever au-dessus des toits pour une belle vue sur la Statue de la Liberté et le Sud de Manhattan. L’été, les nombreuses communautés hispaniques du coin s’y retrouvent pour des barbecues. Paisible, familial, surprenant… succès garanti. Descendre à l’arrêt 45th St sur la R.
Dans le Queens, les visiteurs trouveront leur bonheur au Gantry Plaza State Park de Long Island City, le quartier qui borde l’East River, face à Manhattan. Depuis ce parc bien entretenu, paisible, Midtown Manhattan, le Chrysler, l’ONU s’offrent à vous. Des transats en bois au bord de la rivière et les pelouses propres permettent d’apprécier la vue sans se casser le dos. Accessible en metro (arrêt Hunters Point sur la ligne 7)
Le ferry vers Staten Island a plusieurs avantages. Il est gratuit, passe devant la Statue de la Liberté et surtout, il offre une vue scotchante sur la pointe sud de Manhattan, à l’aller comme au retour. Comme tout le monde a la même idée, mieux vaut repérer une bonne place à bord et la tenir. Prendre le ferry au Whitehall Terminal, arrêt South Ferry sur la ligne 1 du metro. Governors Island, l’ile au sud de Manhattan ouverte pendant l’été, offre aussi de belles perspectives sur le sud de Manhattan. Elle est accessible gratuitement en ferry.
Et vous, vous avez un “spot” préféré pour photographier la “skyline”? Partagez-le en commentaire!
Pourquoi les Américains aiment-ils tellement l'accent français ?
La légende raconte que nos amis américains seraient particulièrement friands de l’accent français… “Glamour”, “sexy”, “élégante”, la langue de Molière bénéficie de tous les adjectifs mélioratifs possibles et suscite un engouement certain outre-Atlantique. French Morning est parti enquêter sur les raisons de cet enthousiasme suscité par l’accent français.
Vous l’avez sans doute déjà expérimenté malgré vous, peut-être même cela vous agace-t’il. Vous avez à peine eu le temps de finir votre phrase en anglais, votre interlocuteur vous répond, tout sourire : « Ah, you’re French ! ». Et de rajouter bien vite : « I love the French accent, it’s so cute ». Les plus téméraires iront même jusqu’à qualifier votre accent de « sexy ». Interloqués par ces réactions nous avons été demander aux Américains. À la première question : “Aimez-vous l’accent français?» la réponse est unanime : oui.
Les choses se corsent lorsqu’on leur demande « pourquoi? ». La plupart ont du mal a exprimer les raisons de ce qu’il convient d’appeler une certaine affection. Et pour cause. « I don’t know.. It’s just…» Juste quoi ? «… just so elegant ». Bien. Donc l’accent français est élégant. Mais pourquoi ? Eh bien eh bien, au risque de vous décevoir, il semblerait que, dans la majorité des cas, ce soit l’image de Paris qui donne à notre accent tout son charme. La liste des qualificatifs qui nous ont été donnés « romantic » ; « sophisticated » ; « artsy » évoquent tous la capitale française dans l’imaginaire des Américains que nous avons interrogés.
L’un de nos interviewés, plus précis que les autres, explique que : « The french accent is very distinct, nasally, throaty » et ajoute que « French people move their mouths well ».
L’attrait pour l’accent français ne semble pas se cantonner aux États-Unis. Un sondage d’octobre 2013, réalisé par Hotel.com auprès d’utilisateurs du monde entier montre que la langue de Molière serait la plus attirante selon les voyageurs. Devant l’italien et l’anglais britannique, les quelque 8000 interviewés ont élu le français langue la plus romantique.
A New York aussi Julie Gayet défend sa vie privée
Dix caméras de télévision et une quinzaine de photographes dans une Alliance française pour un débat sur les femmes dans le cinéma français, c’est possible. A condition que l’une des intervenantes s’appelle Julie Gayet.
Les journalistes étaient là pour entendre la première “prise de parole publique” de l’actrice depuis la révélation de sa liaison avec François Hollande par le magazine Closer. Elle avait fini par décider de venir à cette table ronde qui suivait la présentation du documentaire Cinéast(e)s, qu’elle a co-réalisé avec Mathieu Busson sur les réalisatrices du cinéma français, ce samedi au FIAF à New York, dans le cadre du festival “Rendez-vous with French cinema”. Avec la ferme intention de ne pas se laisser entraîner sur un autre terrain que celui du cinéma. Elle y est parvenu brillamment.
L’actrice ayant annoncé qu’elle ne donnerait aucune interview, ne restait aux journalistes qu’à saisir le moment des questions du public, au cours de la table ronde qui suivait la projection du film et réunissait huit réalisatrices françaises et américaines. C’est Laurence Haïm, correspondante de Canal Plus aux Etats-Unis qui la première se saisit du micro pour demander, en anglais et sous quelques huées du public qui n’était visiblement pas venu pour ça “quelle est la chose la plus difficile pour vous comme femme, et qu’avez-vous à dire à propos de votre relation avec le président français?”.
Réponse aussi courte qu’attendue: “my private life is my private life”, dit l’actrice, avant d’ajouter une pirouette, assurant que “la chose la plus difficile pour moi en ce moment est d’obtenir une interview avec Catherine Bigelow pour mon documentaire, alors si vous pouvez aider…”
Une autre journaliste française revient à la charge avec un simple “comment allez-vous aujourd’hui”. “Très bien”, répond Julie Gayet, avant d’ajouter “j’ai pris un coup sur la tête là”. Emoi parmi les journalistes: l’actrice est-elle en train de se confier les conséquences pour elles de l’exposition publique de sa vie privée? Non: l’excitation retombe très vite lorsqu’elle précise que c’est le décalage horaire qui lui a “mis un coup sur la tête”, mais qu’un grand café va l’aider à retrouver ses esprits.
Le reste de la soirée aura été consacré au sujet prévu, les femmes réalisatrices. A la vie publique de Julie Gayet, donc.